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Le Web des Cheminots

cc27001

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  1. Il doit bien y avoir moyen de mettre deux 22200 aptes à 200 encadrant deux tronçons tgv sans motrices ? Ca ne doit pas être bien compliqué d'adapter le câblage UM/ligne de toiture. Et ça ferait un TET à 16 voitures efficace et pas cher. Ah pardon, j'ai dit une bêtise, Alstom vend des Régiolis tout neufs et presque pas chers....
  2. C'est déja ce que fait l'automoteur SURJOINT, non ? http://www.forum.sttx.fr/viewtopic.php?t=833
  3. Avec le e-billet on n'a tout simplement pas le droit de monter en cours de route. L'abandon de parcours final ne peut pas être sanctionné puisque on ne peut pas interdire à un voyageur de descendre à un arrêt commercial. Mais l'abandon de parcours initial peut être sanctionné si il est constaté et si c'est prévu aux CGV. Avec un billet ouvert sans réservation l'abandon de parcours initial n'est pas sanctionnable non plus puisqu'il n'y a pas de gain pour le voyageur. Mais avec des billets promotionnels c'est autre chose. Les places à tarif réduit sont contigentées, et il arrive souvent qu'un TGV soit complet pour des gares intermédiaires mais pas pour sa destination finale. Par exemple, un paris-perpignan n'aura plus de places prem's à 25€ sur le trajet paris-montpellier, mais en aura encore sur paris-perpignan : pour le voyageur qui veut aller à Montpellier c'est tout bénèf'. Par contre, le problème se pose sur le trajet retour perpignan-paris si le voyageur monte à montpellier....
  4. Il est encore un peu tôt pour en tirer des conclusions. On sait pour l'instant peu de choses sur le scénario exact, et sur l'état de la TJD avant le déraillement. Il ne s'agit pas seulement d'un boulon manquant qui aurait déclenché une réaction en chaîne, il s'agit d'un ensemble d'évènements qui ont mené à une catastrophe dépassant ce qui pouvait être prévisible. Et ça aurait pu être encore pire sans l'application rapide et stricte des procédures règlementaires. Pour le moment seuls quelques rares clichés et un rapport de situation ont été publié, et on peut seulement faire le constat que deux joints étaient défaillants sur cette TJD, et que l'un d'eux a permis qu'une éclisse bascule. On ne sait pas grand chose de l'histoire de ces joints, et de leur environnement immédiat, on n'a même pas de photos du 2e. Et on n'a aucune information sur le déroulement en aval du déraillement (bivoie, rupture d'attelage). Je trouve également précipité que le rapport du BEA-TT soit attendu pour fin 2013, ça risque de faire court pour des reconstitutions et des analyses exhaustives. Il ne faudrait pas tomber dans l'excès inverse de l'opacité, avec une com' trop orientée sur le mea culpa et des choix stratégiques d'image à court terme, mêlant de gros investissements ponctuels sans rechercher les causes fondamentales.
  5. C'est le principe dans les restos chinois/japonais avec buffet à volonté : tout ce qui n'est pas mangé dans l'assiette est facturé en plus (officiellement pour éviter le gâchis). Déja pour les billets imprimés, et pour les idtgv c'est écrit noir sur blanc : "Ce titre est uniquement valable pour le train, la date, l'heure, la classe et le parcours désignés." http://www.voyages-sncf.com/popup/conditions-generales-de-vente-et-utilisation Pour les TER et l'IDF l'abandon de parcours est autorisé. Il doit y avoir une condition de résa obligatoire ou de catégorie de tarif pour les autres trains, mais J'ai un peu de mal à éplucher les CGU standard, c'est particulièrement indigeste et pourtant chaque voyageur est censé les avoir lu et accepté. Même les ACT doivent avoir du mal à s'y retrouver....
  6. Tu es libre de ne pas voyager du tout, mais tu n'es pas libre de détourner les offres promotionnelles à ton profit. Sinon ça s'appelle une fraude puisque tu vas sciemment acheter un billet moins cher que ce que le service commercial/marketing t'impose sur un trajet donné. Et défendre la fraude c'est pas bien, etc, etc... Pour les TER et l'ile de france il y a certainement encore d'autres particularités à connaître.
  7. C'était un argument valable à l'époque du vrai chemin de fer, mais plus maintenant. Tu achètes un billet yield (prix forfaitaire), tu ne peux pas monter ailleurs qu'à la gare de départ, avec le billet composté à la gare de départ. L'ACT peut te refuser l'accès en cas de contrôle à la montée en cours de route (principe identique sur idtgv). Et même si généralement ça ne se voit pas sur un train "normal", il faudrait que le billet soit composté à la gare de départ par un complice pour qu'il soit valable. Les ACT sont de plus en plus sensibilisés aux recettes. Le yield sert justement à attirer les clients puis à les bloquer dans le train réservé longtemps à l'avance, ou à payer cher pour modifier le trajet dans les derniers jours. Dans les CGV il est toujours stipulé que le billet doit être composté à la gare de départ indiquée sur le billet. Ensuite, à bord ça dépend de la flexibilité de l'agent....
  8. Oui car tu contournes le ciblage marketing durement mis au point par les spécialistes marketing, donc normalement un redonnais doit raquer au tarif standard et ne pas profiter de la promotion réservée aux quimperois. Tu te crois dans un service public avec des tarifs au km ? Dans le sens BSM-Redon tu ne risques rien même si c'est une pratique déloyale de ta part. Mais dans le sens Redon-BSM tu dois légalement avoir composté ton billet à Quimper ET avoir voyagé de Quimper à Redon dans ce train. Un billet Quimper-BSM composté à Redon est invalide, et monter dans le train dans une gare qui ne correspond pas au billet est illégal.
  9. Ca pourrait être un déplacement du président Albert Lebrun à Lyon en mars 1933, du fait que le développeur est un lyonnais. Difficile à dire si le dépôt est bien Lyon-Mouche avant guerre.... Il s'est aussi rendu à Clermont-Ferrand/Aurillac en Juillet 1934, mais la rotonde ne l'évoque pas. Auparavant, il a visité Besançon en juillet 1933, remorqué par une 231F : http://www.ina.fr/video/AFE04002796
  10. En HO ça se fait couramment sans dégâts. Maintenant il faut transposer à l'échelle 1.
  11. Un jour, il y a longtemps, dans une ville dont je tairai le nom, des bus ratp remplaçaient les métros en service interrompu. L'organisation du service était complètement débordée, la foule importante, et un bus arrive... 5 individus à casquette doublent tout le monde et grimpent bruyamment dans le bus, le conducteur regardait ses cadrans. Je monte juste derrière, le conducteur se tourne et me demande si j'ai un titre de transport... Sans casquette et en veste, je ne me démonte pas, et je lui répond sèchement "je suis avec eux". Je vous laisse imaginer l'air dépité du brave conducteur. Il n'a pas appuyé sur le bouton d'alerte, je pense qu'il a compris que je réclamais un minimum de respect.
  12. Encore faut-il que le journaleux reste objectif dans son travail et ne fasse pas du sensationalisme de prime-time... Pour illustrer, il y a eu un reportage du même acabit dans l'émission "trash-investigation" sur les voitures diesel. Le reportage qui fait peur, et qui accuse subitement, alors qu'on sait depuis longtemps que le diesel est toxique, ainsi que les autres moteurs thermiques d'ailleurs... Interrogation d'un éminent spécialiste chez un constructeur auto sur l'efficacité du fap, en présence du service de com', après une préparation qu'on imagine rigoureuse, et le gars réussit quand même à bafouiller, bégayer, se contredire, et reconnaître son incompétence devant la caméra. Complètement irréaliste. La mise en scène oppose un banc de mesure étalonné à plusieurs millions d'euros, et un mystérieux boitier plastique castorama bricolé à 15 euros, et la conclusion évidente est "les constructeurs nous mentent". Alors peut-etre que les constructeurs nous mentent, mais les journaleux aussi, et normalement ça n'est pas leur rôle. Donc les reportages télé, il ne faut pas y prêter une trop grande attention.
  13. Il faut replacer les choses dans leur contexte, le cheffaillon interrogé par les journaleux répond à une question débile par une réponse débile... Ce reportage est une mise en scène de chaque côté, l'interlocuteur sncf choisi, le montage orienté, etc... Dans la réalité, un ingénieur qui répondrait "je ne suis pas un technicien" devrait être déchu de son titre, puisque par définition un ingénieur englobe des compétences techniques sur un domaine défini et aussi des compétences généralistes sur un domaine étendu. Maintenant, peut-etre que ça a évolué dans les formations d'ingénieur actuelles, peut-etre que ce sont de simples opérateurs de tablettes numériques qui sont formés, je ne sais pas.
  14. Maintenir un guichetier, c'est dans les 300€ par jour tout frais compris. Envoyer un technicien d'astreinte pour réparer la borne, au moins 50€ de l'heure, compter 3h déplacement compris soit 150€. Pour 17 billets à 6 ou 7 euros de moyenne, soit 110/120€. Le calcul de rentabilité est vite fait. On enverra le réparateur de borne en tournée ordinaire, et d'ici là l'ACT fera le reste.
  15. Je ne critiquerai pas les jeunes ingénieurs embauchés au management, il en faut, mais je me pose une question sur ton recrutement. As-tu parlé de passion ou de fort attrait pour le ferroviaire lors des entretiens ? Ou alors plus en amont, pour décrocher ton premier stage en ferroviaire, as-tu évoqué ça ? Depuis plusieurs années les RH cherchent des mercenaires qui n'ont rien à foutre du chemin de fer et qui pourront plus facilement appliquer les méthodes de boucherie à la mode... et ça se voit sur le terrain.
  16. Si si, on peut toujours bricoler.... Et pour monter un panto, il suffit d'une pompe à vélo et de quelques shadoks...
  17. On peut développer des systèmes anti-fraudes en pagaille, ça ne résoudra jamais le problème de base : l'évolution de notre société. Si on regarde le matériel roulant de banlieue par exemple, on y voit des systèmes "anti" qui n'existaient pas dans le passé : sièges anti-lacération, pelliculages anti-tag, vitres anti-gravage, signal d'alarme anti-malveillance, portes anti-vandalisme, porte-bagages anti-terrorisme, sols anti-adhérents (aux crachats, déjections, urine, sang, liquides corrosifs), etc, etc. Tout cela n'est pas anodin, ça n'existait pas il y a 30/40 ans ! Autre exemple à la RATP : dans certaines stations situées à des points stratégiques, les portillons de sortie ont été modifiés plusieurs fois au cours des dernières années. D'abord de type standard ils sont devenus de plus en plus haut et de plus en plus renforcés. Mais le plus gros blindage ne viendra jamais à bout d'une volonté de passer de certains, donc un portillon est systématiquement cassé, tordu, plié, bloqué ouvert. Alors voila que les derniers modèles installés sont..... symboliques. Moins de risques de casse, il suffit de passer au dessus pour resquiller. L'évolution de notre société, de grosses lacunes dans l'éducation, et l'aveuglement des politiques, mènent à des situations ubuesques. Le seul contrôle efficace reste le contrôle humain, mais il nécessite de mobiliser beaucoup de personnel, et dans certaines zones des renforts de gendarmes avec brigade canine. Pour contrôler un ticket de métro à 1€50 !
  18. Quelqu'un qui savait assurer le présent et développer l'avenir d'un chemin de fer en pointe dans tous les domaines ?
  19. Disons qu'il est encore plus formé à la com' moderne que ses prédecésseurs. Mais ne nous trompons pas, aussi diplomate soit-il, ça reste un politique, un furet de cabinet ministériel, pas un gars du métier. Pour remettre de l'ordre dans la maison il faudrait un nouveau Louis Armand, par exemple, mais ça n'existe plus.
  20. Il y a une astuce pour convertir du courant alternatif en courant continu, mais je ne dirai rien ici pour ne pas susciter des vocations d'électrotechnicien amateur
  21. 8000cv sous 1500V, il doit bien y avoir moyen d'en tirer 50cv pour la déplacer avec du banal 380V...
  22. Pour conclure sur l'accident de Tende, lire le rapport complet des ponts et chaussées (le BEA-TT a été créé en 2004) : http://archive.wikiwix.com/cache/?url=http://www2.equipement.gouv.fr/rapports/themes_rapports/transport/2003-0022-01/rap_2003-0022-01_1.pdf&title=Rapport%20sur%20l%27accident Le rapport n'est pas tendre avec l'exploitant, compte tenu des précédents de Flaujac et St Marcellin.
  23. Dans 20 ans les aficionados du plastique se plaindront que les assemblées territoriales se débarrassent du vieux matériel un an avant les élections.... Il y aura un bar pour éventuellement noyer son désarroi ?
  24. Ah mais c'est moche, et pas qu'à moitié ! Mais bon, les goûts et les couleurs.... Espérons que pour le prix ça sera fiable et confortable pour les clients usagers (les TET ça reste du service public non-rentable).
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