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Le Web des Cheminots

E.T.G.

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  1. Certains avaient évoqué pour le tronçon Massy - Versailles-Chantiers sa reprise par prolongement des trains terminus et origine Massy, venant et allant à Montigny-Beauchamps et Pontoise (Romi, Mona, Gota et Nora). Ce qui évitait l'exploitation en navettes.
  2. Pas tous: les X4500 que tu cites plus haut, sont à 0,8 l/km. En revanche, les X2100/2200, 4750 et consorts étaient bien à 1 l/km, car ils étaient suralimentés et plus puissants. D'ailleurs, là où le réservoir de carburant du X4300/4500 n'a qu'une capacité de 800 l pour une autonomie annoncée de 1000 km, les autres ont un réservoir de 1000 l pour leur garantir la même autonomie malgré une consommation plus importante. Enfin, lors de l'élaboration des roulements, les divisions R.T. devaient tenir compte d'une autonomie un peu moins importante en période hivernale, et il y avait un coefficient qui affaiblissait aussi un peu l'autonomie des X2100/2200 selon qu'ils circulaient en solo ou assuraient la traction d'une ou deux remorques.
  3. Les R.R.R. Picardie ont vu le rehoussage de leurs sièges après sept ans de service, pour moi, ça reste quelques petites années de service. En tout cas, cela a été fait avant que ce soit nécessaire de par leur usure. Après, pour les autres cas que tu évoques, que ce soit une rénovation des R.I.B. 70 ou R.I.O. 76, ou même la modernisation très réussie des R.I.B. 60, ces opérations ont été proposées seconde moitié des années 80 et sont arrivées à point nommé pour accompagner des achats de matériels neufs, de façon à rapprocher les anciens matériels des standards s=du neuf, et ne pas créer un contraste trop important entre le neuf et l'ancien. Ou plus simplement, pour permettre à des Régions qui n'étaient pas encore prêtes à acheter du neuf, de faire faire des travaux pour pas trop cher mais donnant des résultats acceptables. Donc effectivement, ces opérations ont été faites sur des matériels qui avaient de quinze à presque trente ans, mais c'est déjà plus long que le simple rehoussage des R.R.R. Picardie après sept ans de service seulement. A titre de comparaison, les 65 segments N.P.C. ont connu une mini rénovation dès la première moitié des années 90 également, mais ils étaient déjà plus âgés, puis de la seconde moitié des années 70. Outre un changement de livrée pour passer de l'orange au jaune, ils ont fait l'objet d'un changement des sols et des parois, d'un changement de sièges ou tout au moins de leur rehoussage et de l'adjonction de boutons poussoirs à disposition des voyageurs au droit de chaque porte pour les fermer en cas d'arrêt prolongé. Et, cas spécifique sur demande de la Région, ces travaux avaient été faits chez un constructeur sur le territoire régional (Alsthom Raismes je crois, ou Marly-les-Valenciennes), et non en établissement S.N.C.F. ailleurs. Les rénovations de cette famille de matériel se sont poursuivies à des degrés divers jusqu'au milieu des années 2000. Je regrette, de mon côté, que les R.I.O. 88 n'aient pas été plus nombreuses.
  4. Un engin dont il est difficile de faire plus propre ! Je vous avais présenté il y a quelques mois l'élément automoteur X4325-XR8315 du dépôt de Metz, un des deux derniers à avoir conservé sur le tard les anciennes portes de fourgon, portes nervurées, que j'avais photographié au dépôt de Strasbourg en avril 1995. Je le savais inscrit sur le programme annuel des prises en révision aux Ateliers du Mans dans l'année, et il y rentrait à peine quelques semaines plus tard. Le revoici sur la première photo en juillet 1995 démarrant d'Arnage (72) en U.M. avec un engin de Tours-Saint-Pierre. Il assure alors son premier train commercial pour rentrer chez lui en sortie d'opération, après avoir fait un galop d'essai sur la même ligne quelques jours plus tôt. Les engins de France et de Navarre assuraient autant que possible des trains en charge pour venir au Mans, et pour en repartir. Ici, il repart vers Tours, puis il fera étape sur Bourges, Nevers, Etang-sur-Arroux, Laroche-Migennes, et Troyes, où il se trouvera revenu dans le rayon d'action habituel des X4300 de Metz. On remerciera les agents de la feuille du dépôt du Mans qui me l'avaient fait repartir sur ce train plutôt que sur le précédent le jour où il devait s'en aller, afin que je puisse me libérer et aller le photographier. Je profite de cette publication pour joindre des photos qu'il serait difficile de publier seules car elles sont sombres (bâtiments pas très bien éclairés, et utilisation de pellicules de 200 iso), d'éléments justement en cours de travaux aux Ateliers, photos prises un mois auparavant, en juin 1995 donc. Je ne ressors pas mes fiches, mais il n'est pas impossible que notre élément soit un de ceux illustrés anonymement ici. On distingue toutefois le X4361, sorti un peu avant le 4325, et le 4560, en cours de terminaison de Réparation Accidentelle après une collision dans laquelle il avait été très endommagé. Sur une photo, l'élément illustré paraît être bleu, mais il s'agit bien d'un rouge et crème, et le bleu n'est qu'un défaut car même les enduits et autres peintures d'apprêt n'étaient pas de cette couleur, mais vert kaki ou rouge lie de vin.
  5. Un couplage comme on a peut-être pu en voir, s'il y en avait à l'époque, en Picardie, quand ses onze segments passaient du bleu au vert (avec un rehoussage des sièges, type Z6400, pour leur donner un aspect moins "banlieue"; au bout de quelques petites années de service seulement. travaux prévus conjointement à la modernisation de vingt X4630 "ou 4500 selon les disponibilités", disposition finalement inutile). Sauf que pour en revenir à la photo et à un panachage de compositions, cette fois, le bleu n'est pas un Picardie mais un Paca, le 140 (du numéro d'ordre de la BDx), en prêt. Les segments Picardie sont de propriété de la Région, achat finalement concrétisé à la place de R.I.O. initialement prévues, le modèle R.R.R. étant sorti entre-temps. Cet achat de onze segments tricaisses (33 voitures), parmi les premières R.R.R. fabriquées, a permis de retirer du service plus d'une cinquantaine de voitures déclassées des grandes lignes et seize remorques Decauville qui circulaient derrière des locomotives, les autorails ayant déserté la Région depuis un moment au seul profit d'éléments automoteurs X4500/4630, dont chacun sait qu'ils n'étaient pas aptes à la traction des remorques banalisées qu'étaient les Decauville. Un sacré gain de productivité et quoi qu'on en dise, de confort pour les clients ! Photo prise en gare d'Amiens (80), en juin 1996.
  6. Le X2146 est en visite sur une voie sur fosse de l'atelier du dépôt de Rennes (35) en mai 1996.
  7. Le Y6520 se repose au dépôt de Marseille-Blancarde (13) en octobre 1994.
  8. Je ne connais personne qui se "moque" de manière pas accidentelle, de la sécurité... Autrement dit, je ne connais personne qui se "moque" accidentellement de la sécurité. Ces deux mots (la notion de moquerie et d'accidentel) sont parfaitement contradictoires, la moquerie implique une volonté, non pas une erreur qui comme certains l'ont dit, peut arriver à tout le monde.
  9. Entre Clermont-Ferrand et Neussargues, dans les gorges de la Cère ?
  10. C'est sur une des lignes qui allaient à Bort-les-Orgues ?
  11. L'élément automoteur X4569-XR8413 est garé à Cambrai (59) en juin 1996. Bien qu'un peu poussiéreux, il est néanmoins en excellent état puisqu'il est sorti récemment de révision complète aux Ateliers de Varennes-Vauzelles. Son excellent potentiel et le fait qu'il soit sanitarisable et formé avec une XR8300 lui vaudront d'être sélectionné quelques petites années plus tard dans le cadre de la rénovation Picardie. La Bourgogne fait face à partir de la toute fin des années 90 à de nombreuses radiations d'E.A.D. en récupérant pour les remplacer beaucoup de X4500 de France et de Navarre, dont la plupart sont eux-même proches de la fin de vie ! Vue sa longévité résiduelle, notre élément fera partie du lot. Il ne sera cependant pas sélectionné pour le relookage de quatre éléments ex Picardie et terminera donc sa carrière en livrée verte et blanche.
  12. La BB9228 est garée dans le dépôt de Bordeaux (33), en septembre 1994. Seconde vue, pupitre d'une locomotive de la série manifestement sortie de révision très récemment à en voir la propreté des peintures, mais inutilisable en l'état puisqu'on observe qu'il lui manque son indicateur de vitesse.
  13. Faisons le tour du propriétaire du X2828 au repos sur les voies de l'atelier du dépôt de Lyon-Vaise (69) en août 1994.
  14. Plusieurs voitures radiées dont une U.I.C. et une Bruhat sont garées à Château-du-Loir (72) en attente de prise en main pour transformation, en 1993. Il y avait en effet une petite entreprise privée qui a depuis cessé son activité et qui avait un petit hangar (capacité, une voiture) avant la fin du faisceau côté Tours et qui procédait à des transformations de voitures pour des utilisations diverses (voitures de cantonnement, le plus souvent). Le hangar a été démonté depuis.
  15. Tu as de nombreux matériels dont les enjoliveurs n'étaient plus remis en place après révision complète de la caisse: les BB dites Jacquemin en sont un excellent exemple. Une bande de peinture les rappelant était peinte en leur lieu et place, afin de garder le même style, mais l'effet n'était pas le même. Hormis pour les bandeaux aluminium autour des pare-brises enlevés dès les années 70 sur les E.A.D., les locomotives ont attendu le milieu des années 80 pour que cette décision soit prise aussi pour elles. La raison en était que ces bandeaux en relief stockaient l'eau qui s'infiltrait dessous et causait de la corrosion sur les caisses. Je pense qu'il faut aussi y voir un souci de simplification du travail lors des révisions, en ayant moins d'accessoires à rapporter. Dans la même veine, mais aussi parce qu'ils faisaient l'objet de vols, les logos S.N.C.F. et numéros d'engins en relief (BB Alsthom, 4400 kw, X2800, 4750, 4900, etc.ont été déposés à la même époque et remplacés par des transferts adhésifs. Aussi parce qu'entre-temps, c'est le logo dit "nouille" qui faisait désormais foi. ceux moulés dans la masse sur certains engins (trappes d'attelage des T.G.V. sud-est, Z2, X2100, CC72000, BB67000, etc.) ont la plupart du temps été arasés. En relief, seuls les blasons ont perduré.
  16. Ca va même plus loin que ça: elle a cessé toute activité ! Certains matériels ont été récupérés par d'autres associations, comme le X2895 et, je crois, les deux XR6000, mais d'autres, comme la R.G.P., n'ont pas eu cette chance: X4506-XR8615, X2866 (ce dernier semblait mis de côté pour pièces, mais il est en très mauvais état et en train de pourrir au Mans). D'autres matériel comme leur X3800 et une remorque Decauville ont été démolis avant la cessation d'activité, me semble-t-il.
  17. Choc des générations avec la rame Eurostar 3313/4 en essais statiques chez Alsthom à Belfort (90) et cet X4300 plus proche de sa radiation que de sa mise en service arrivant de Lure en juin 1996.
  18. Choc des générations avec la rame Eurostar 3313/4 en essais statiques chez Alsthom à Belfort (90) et cet X4300 plus proche de sa radiation que de sa mise en service arrivant de Lure en juin 1996.
  19. La BB67595 encore fléchée relaye au dépôt d'Amiens (80) en juin 1996.
  20. Le X92104 accompagné d'une XR6000 vient d'arriver à Auch (32) en août 1995.
  21. Une BB25500 tractant une belle rame de wagons-trémie traverse Lorient (56) en 1993.
  22. Plusieurs éléments automoteurs X4500 dont le X4608-XR8633 à gauche et le X4585-XR8376 à droite sont en pause au dépôt de Marseille-Blancarde (13) en juin 1996.
  23. Cette voiture D.E.V. est en bien mauvaise posture au triage de Gevrey (21), en juin 1996. Retirée du service, elle a été amenée sur place et couchée hors voies pour permettre des exercices de secours pour les sapeurs-pompiers en cas de catastrophe ferroviaire.
  24. C'est l'élément qu'avait récupéré l'association Viaduc 07, X2731-XR7731.
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