E.T.G.

Une U.M. de BB67400 vient de se mettre en tête d'une rame de voitures en gare de Lyon-Perrache (69) en juillet 1997. C'est la 67574 qui emmènera ce train, très probablement à destination de Nantes, jusqu'à Tours si c'est bien la bonne destination.

L'élément automoteur X4600-XR8667 s'apprête à passer la nuit en gare de Plouaret-Trégor (22), en septembre 1995.

Dépôt de Marseille-Blancarde (13), août 1994, la BB22285 se repose tandis que la 22276 s'apprête à sortir.

Puisqu'il est question du X2464 par ailleurs, terminons-en la présentation avec sa sympathique équipe, rencontrés par hasard lors d'une visite du dépôt de Nevers (58) en juin 1996. Cette même équipe effectue différentes tournées avec différents engins et c'est avec elle que je vous avais emmené précédemment faire un tour sur la ligne Alençon - Pré-en-Pail, auscultée avec un des VT, effectuée quelques mois avant ces retrouvailles, équipe que j'ai aussi retrouvée sur l'élément automoteur X2700 R.A.R., Rame d'Auscultation des Rails, autrement appelé V4, dont il est aussi question dans la même publication que le X2464, et dont nous terminerons bientôt la présentation.

Des moteurs Renault 517G sont stockés, sinon laissés à l'abandon aux Ateliers du Mans (72) en juin 1995. Si les établissements étaient directeurs de familles ou séries de matériel, ils l'étaient aussi d'organes, tel Le Mans avec ces moteurs. A l'époque de ces prises de vues, il ne reste guère en service et équipé de ces moteurs que le X2464, et la X2700 "R.A.R.", Rame d'Auscultation des Rails, également connue sous le nom V4. Celle-ci fut finalement rééquipée avec toujours des moteurs Renault, mais de type camion cette fois... Il est dommage que ces moteurs n'aient pas été, quitte à les conserver, stockés à l'abri des intempéries, au cas où des associations possédant des X2400, 2700, 3600 ou 3800 en auraient demandé... Pire, la S.N.C.F., prise de cours, sera contrainte pour assurer la survie de son X2464 de racheter un X2400 cédé à un touristique, en l'occurrence le X2468 auprès du C.F.T.S.A., Chemin de Fer Touristique du Sud des Ardennes, pour justement récupérer ses moteurs ! Ah, s'il n'y avait pas les touristiques pour lui venir en aide... La citation de Coluche "les technocrates, c'est des mecs on leur donnerait le Sahara, dans cinq ans, faudrait qu'ils achètent du sable ailleurs !" prend ici tout son sens ! Je ne peux m'empêcher de faire le contraste entre Le Mans qui tant que ça ne dérangeait pas gardait tout un tas de trucs (caisses radiées, pièces diverses et variées) dont on était contents de disposer plus tard; et le Technicentre Industriel (pour parler chic !) d'Hellemmes, dont les débords ont été nettoyés de façon drastique. Hellemmes est un des très rares établissements du Matériel que je n'avais jamais visité, visite finalement réalisée ce samedi 16 septembre dans le cadre des journées du patrimoine, et j'y ai confirmé ce que j'en avais vu en passant devant en train il y a quelques mois: en dehors d'une caisse de remorque d'extrémité de T.G.V. Duplex, plus rien ne traîne ! C'est vrai qu'ici, l'établissement a été transformé sinon métamorphosé et en grande partie reconstruit, et il a été fait place nette ! Probablement au détriment de l'avenir si la reprise par exemple de caisses radiées pour les remettre en piste s'avérait nécessaire, comme cela a déjà été le cas pour de nombreuses familles de matériel, dont des T.G.V., justement.

La BB16553 à laquelle est attelée une rame de V.R.2N. et l'élément automoteur X4534-XR8548 sont à quai en gare d'Aulnoye-Aymeries (59) en juin 1996.

L'élément automoteur X4534-XR8548 et la BB16553 à laquelle est attelée une rame de V.R.2N. sont à quai en gare d'Aulnoye-Aymeries (59) en juin 1996.

La CC72078 dans un état pimpant vient de quitter Belfort (90) pour Paris et passe le long des usines Alsthom où un T.G.V. T.M.S.T. ne va pas tarder à être livré, en juin 1996.

La CC72078 dans un état pimpant vient de quitter Belfort (90) pour Paris et passe le long des usines Alsthom où un T.G.V. T.M.S.T. ne va pas tarder à être livré, en juin 1996.

Le TGV63 dessert Toulon (83) en juillet 1992. Seconde photo, attelage sur une U.M. de T.G.V. sud-est.

La BB8145 est en escale au dépôt de Bordeaux (33) en août 1994.

Une U.M. X4790-X4900 assurant un train Caen - Tours est à l'approche du Mans (72) en février 1996.

Profitons de la publication de photos du X2202 par ailleurs pour illustrer non pas des baptêmes mais des inscriptions régionales et plus locales sur le X2202 (Haute-Loire, District Urbain du Puy et Région Auvergne), les X4630 modernisés Conseil Général de l'Ain, dits "Lyon-Bourg" aux Ateliers du Mans, et des X4630 non modernisés de Lyon-Vaise conventionnés par le Conseil Général du Rhône. Tous ces engins ont ensuite été intégrés au plan de transport de la Région Rhône-Alpes, tout en conservant leurs appartenances ou parrainages départementaux. Les achats de matériels par des collectivités étaient plutôt du fait des Conseils Régionaux et sont restés rares par les Conseils Généraux. Dans ce dernier cas, il s'agissait d'améliorer la desserte d'une et une seule ligne plutôt qu'un réseau plus global, même si certains matériels ont aussi été acquis par des Régions pour des dessertes bien particulières.

Le X2202 est classé sur les voies de sortie du dépôt de Lyon-Vaise (69) en vue de son prochain service, en août 1994. Cet engin, bien qu'acquis par le Conseil Général de la Haute-Loire, avec une subvention du district urbain du Puy-en-Velay et la Région Auvergne, était numéroté dans la série S.N.C.F., et non en X92200. Il possédait une livrée spéciale à dominante bleue, ni bleu Anglais, ni bleu Isabelle. Comme pour quasiment tous les X2200, il fut livré avec les faces gris anthracite et logos S.N.C.F. pleins peints, faces rapidement repeintes à la couleur de la caisse avec logo nouille, puis numéro seul après son O.P.C.E., Opération Périodique Confort Esthétique. Un aménagement intérieur avec des sièges recouverts de tissu avait un temps été envisagé, mais il fut finalement équipé des sièges habituels de la série X2200. Il effectuait du lundi au vendredi un aller pour Lyon avec retour le soir, avec correspondances en T.G.V. à Saitn-Etienne et Lyon pour Paris, afin d'en rapprocher la Haute-Loire et la désenclaver. Son stationnement diurne à Lyon-Vaise permettait de procéder à sa maintenance lorsque nécessaire, et faire ses pleins, et sa réserve était comme pour le X92203 Languedoc-Roussillon assurée un temps par le X2257, affecté exprès à Lyon-Vaise pour ce faire, puis par un X2800 quand le X2257 et les derniers X2100 locaux furent mutés ailleurs. Après son retour d'O.P.C.E., il était souvent sujet à des pannes d'ordre électrique. Dès lors, le dépôt de Lyon-Vaise, constatant sa maintenance devenue difficile car unique exemplaire local, même s'il était un descendant des X4630 pourtant bien ancrés dans les lieux, demanda à l'échanger contre un X2800. Il était surnommé "la Barrot" par certaines personnes, Barrot du nom du président du Conseil Général de la Haute-Loire sous l'instigation de qui il fut acheté. Pour le remplacer définitivement, le Conseil Général de la Haute-Loire profita de la commande des X73500 pour en acquérir deux. Finalement muté à Toulouse, puis Bordeaux, et il fut radié en 2014.

Ces locotracteurs n'attendent plus que de partir à la casse ou être démolis sur place, dans le dépôt de Rennes (35), en mai 1996. Les BB63500 garées avec eux ne sont à priori pas condamnées, elles ont probablement été garées là de façon à ne pas gêner si elles sont assez longtemps sans utilisation.

Les R.R.R. étaient toutes aptes à 140 km/h en traction comme en pousse, grâce à leurs bogies Y34. De façon à leur permettre d'atteindre cette vitesse, les R.I.O.88 ont été équipées aussi de ces bogies en lieu et place des Bruhat qu'elles avaient en tant que R.I.B.60 (le but des R.I.O.88 était de les amener au niveau des R.R.R., sur le plan technique (elles ont aussi, par exemple, dans cette optique, été transformées en bicourant-diésel plutôt que pur 25000 v). Parfois, la restriction venait de l'engin de traction, ce qui a par exemple souvent été le cas avec les BB Alsthom dont il a fallu modifier les bogies pour qu'elles puissent assurer la pousse à 140 km/h.

Oui.

Lorsque la question de remplacer les R.T.G. s’était posée, la S.N.C.F. s’était orientée vers des X4750 pour leur faculté à atteindre rapidement 140 km/h. et le soutenir, et parce qu’avec ces éléments il était facile d’adapter les compositions, avec un élément assurant la desserte de bout en bout, sur lequel se joindrait un ou deux autres éléments en bout de ligne. La desserte de la partie la moins fréquentée se faisait donc avec un seul élément, bien suffisant. Une affectation de quelques éléments (six ou sept prévus, si je me souviens bien) était envisagée à Limoges mais faute de pouvoir en libérer, l’idée est tombée à l’eau et on ne put que trouver des locomotives et des rames, avec leurs inconvénients sur une telle relation (rigidité de composition et réversibilité impossible aux points de rebroussement). A noter que les simulations de marches X4750/R.T.G. faisaient apparaître des pertes de temps qui étaient minimes.

Il avait meilleure mine sur mes photos !

Ça devait être fait avec la suppression des cisaillements aux Saules et la suppression du poste R.

Oui mais cela peut aussi s'adresser aux caboteurs, et là, tu peux ajouter Périgueux, Montluçon et Roanne.

Il y en a même qui prévoyaient une liaison Le Croisic - Bâle !🤣

L'élément automoteur X4792-XR8792 modernisé Basse-Normandie est garé au dépôt de Sotteville (76) en octobre 1995.

Passage de BB26000 dans les environs d'Hagondange (57) en novembre 1995.

Le X3886 A.R.E., Autorail à Récupération d'Energie (celle dissipée pendant le freinage) est garé aux Ateliers de Bordeaux (33) en août 1994. Resté en U.S. (Utilisation Spéciale) pendant longtemps dans le cadre de cette expérimentation, il fut radié l'année précédente seulement, soit cinq bonnes années après les derniers engins voyageurs de sa série. Il est aujourd'hui préservé par l'association A.B.F.C., Autorails de Bourgogne-Franche-Comté.