NEMO94

Dans les grandes gares équipées de portiques embarquement on peut très bien certains jours bien ciblés (départs du WE ou jours de grands départs) prévoir des agents après les portes pour verbaliser avant la montée dans le train les voyageurs en infraction manifeste vis à vis des nouvelles dispositions... Dans les gares dépourvues de portiques, il ne se passera rien !

La principale question c'est est-ce qu'il y aura des contrôles tatillons à l'embarquement avec un gabarit façon Ouigo ou Ryanair chez Air Inoui ou des agents postés avec un mètre ruban, ou bien c'est juste pour verbaliser plus facilement les abus manifestes constatés à bord !

Le navetteur TGV est l'une des dernières vaches à traire et c'est un client captif. Mais il y a pas mal de cas particuliers, de la mobilité choisie (habiter à 200 bornes de son boulot ça peut être un choix perso) à la mobilité contrainte (notamment dans la fonction publique) de la prise en charge intégrale par l"employeur de l'abonnement TGV, à une prise en charge 0 (dans le public) Et depuis 2 ans, le télétravail s'invite dans l'équation avec des déplacements qui souvent ne sont plus quotidiens.

Moins de trains face à une demande qui augmente, c'est aussi des trains qui se remplissent plus vite, et qui seront souvent complets le WE, donc un yield plus raide, des billets plus chers en moyenne, et une recette moyenne par siège plus élevée. Donc ça fait les affaires de l'entreprise ferroviaire, sans assumer cette politique publiquement. La demande s'est très vite rétablie, mais ce sont des voyageurs sensibles aux prix, les voyageurs à plus haute contribution (les fameux "professionnels") ne sont pas tous revenus en semaine. Beaucoup de compagnies aériennes, au plus fort de la crise, ont envoyé des avions en stockage de longue durée, mais ils ne sont pas tous ensuite partis à la casse...

Ce fameux "greffon" dont on nous a vanté les mérites dans le fameux reportage à la gloire d'Alstom diffusé sur la chaîne RMC Découverte. Que cet élément nouveau qui introduit une franche rupture par rapport aux générations précédentes de TGV 2N connaisse une mise au point difficile ne peut être surprenant, et vu de l'extérieur on se doutait que la mise en service commercial n'interviendrait pas en 2024. Que la boîte manque de TGV (en partie à cause des radiations de rames 1N) pour faire face à une demande qui a repris très vite (comme dans l'aérien) après la fin définitive des restrictions sanitaires, c'est pas le même sujet.

Bonne vieille technique du ballon-sonde avec une fuite sans doute organisée et contrôlée, sinon on se demande bien comment des journalistes peuvent tomber par hasard sur "ces documents confidentiels internes SNCF que nous avons pu consulter"

Si le secours avait été possible en mobilisant une loc stationnée à Nevers je pense que ça n'aurait pas duré 6h Quand les rames tractées vont être remplacées par les nouvelles automotrices CAF (pas pour tout de suite) on verra si ça change en positif en cas de détresse en ligne...

Pour connaître le nom du nouveau ministre il faudra encore attendre, mais Béchu semble assurer (officieusement) l'intérim

Vu de l'extérieur on a bien l'impression que la politique du "risque calculé" est assumée par cette grande entreprise ferroviaire, une loc qui tombe en panne à 200 bornes de Paris, une demande de secours en ligne sur une grande radiale électrifiée un vendredi soir à 22h, et paf c'est tout de suite 6h ou 7h dans les dents... Mais les remboursements à 200 % des malheureux naufragés du rail une fois tous les 2 ou 3 mois, ça coûte sans doute moins cher que la mobilisation permanente de moyens de réserve, en engins moteurs comme en personnel de conduite. Pour la com officielle, on envoie un expert ou une experte débiter ses éléments de langage, et c'est promis, "on fera mieux la prochaine fois, on ne peut que s'améliorer"

Il y avait aussi un projet de rétrofit des BGC à mi-vie notamment pour PACA (ligne Marseille - Aix) mais ça a du prendre du retard. Ca semble tout de même moins compliqué et coûteux que l'hydrogène.

Si tu sors de la LGV pour desservir Lyon le temps de parcours du Paris - Marseille via Part-Dieu n'est pas très attractif... Mais ça fait bien longtemps que les bolides SNCF sans arrêt ne sont plus vendus pour un temps de 3h

Paris - Marseille via Lyon (Part-Dieu) ? Ou bien un Paris - Lyon enchaîné avec un Lyon - Marseille mais sans commercialisation du Paris - Marseille ?

Avec les données de SNCF Réseau il doit être possible de calculer le kilométrage d'un parcours en additionnant les distances sur chaque ligne parcourue, mais est-ce accessible au public ?

Personne ne connaît l'APE, pour Inoui il faudrait savoir si l'attrition de la demande des voyageurs "Affaires" moins sensibles au prix que la clientèle Loisirs se poursuit...

Ben c'est le représentant de l'actionnaire unique, donc il fait le job...

Aucun doute que Muselier (tout fier hier avec ses nouveaux trains) fera de la com là dessus...

Avec un projet professionnel et une reconversion dans un autre métier, il ne faut en aucun cas démissionner, mais tenter d'abord d'obtenir une rupture conventionnelle, qui peut t'être refusée par l'administration, mais il ne faut pas s'attendre à un chèque mirobolant... Financièrement, je ne suis pas sûr qu'à la retraite en étant polypensionné et avec une carrière relativement courte côté SNCF tu seras gagnant. Le plus compliqué et risqué pour toi, c'est de démissionner ou de partir suite à une rupture conventionnelle, et (ce que bien sûr personne ne te souhaite) de te retrouver sans rien en cas d'échec à la formation ou d'inaptitude médicale.

Je travaille également à la DGFiP (comme cadre B) je trouve qu'à 52 ans cette réorientation est vraiment courageuse, ici on voit plus de gens venus du privé passer les concours, que des titulaires (surtout avec plus de 20 ans de boutique) partir vers d'autres horizons. Le plus souvent, ce sont des détachements vers la territoriale, très rarement une démission vers le secteur privé. Mais il y a toujours des profils atypiques. Ton chef de service et la direction locale sont au courant de tes projets ? Comme les intervenants précédents, je ne pense pas qu'un détachement de la fonction publique d'Etat vers la SNCF soit possible.

C'est pour ça que Railcoop qui disait au début vouloir proposer une desserte en SLO et gagner de l'argent sans concours publics n'était pas du tout crédible. Si les 2 régions concernées estiment que la liaison ferroviaire Lyon - Bordeaux doit être subventionnée par des fonds publics, il y sans doute moyen de faire les choses de manière plus transparente. Sur Brest - Orly il n'y a pas d'OSP parce que la ligne sur Roissy est maintenue et est toujours assurée par Air France.

Pas tout à fait la même chose que Railcoop : Ici on a une nouvelle entreprise privée qui envisage, entre autres d'exploiter la ligne aérienne Brest-Orly abandonnée par Air France puis Transavia. Une compagnie existante est venue, et va abandonner, sans OSP le déficit est de 200.000 €/mois https://www.letelegramme.fr/finistere/brest-29200/chalair-abandonne-la-ligne-aerienne-brest-orly-6455571.php Pile poil pour laisser la place à la fameuse Céleste mais on se demande bien qui va à l'avenir éponger le déficit. Dans cette histoire jamais des particuliers n'ont été invités à mettre au pot, mais le débat est plutôt sur l'utilisation de fonds publics pour maintenir des petites lignes aériennes déficitaires...

Donc ils continuent à demander aux sociétaires particuliers de remettre une nouvelle fois au pot, mais avec un message d'avertissement : On ne parle plus des fameux "bons d'achat" qui n'en sont pas vraiment, ça a fait un flop ? C'est quand même curieux d'autoriser la poursuite d'activité pendant 6 mois d'une entreprise qui n'a aucune activité...

Et voilà Air France quitte Orly d'ici 2026, se concentre sur son réseau long-courrier et sur les dessertes Province - Roissy pour l'alimenter et transfère les relations Province - Orly à Transavia, quand la demande permet de remplir un 737 ou demain un 320neo Pour les lignes avec Orly assurées avec des modules de 100 places, voire moins, ça va vite devenir compliqué, même avec une OSP, il faut faire un gros chèque, et en général ça finit mal... Prochaine sur la liste Quimper - Orly qui s'arrête en novembre ! Par contre pour les lignes transversales sur des OD où le train est lent ou compliqué avec une ou plusieurs correspondances ou un changement de gare à Paris ça a l'air de marcher pour Volotea Easyjet ou Ryanair

Ils ont vraiment écrit à Macron pour demander des sous et une prise de participation de l'Etat ?

Ah moi j'avais toujours compris que toutes les collectivités locales avaient versé des subventions... Mais des fonds publics gaspillés dans des projets farfelus, ça c'est courant, Space Train, Hyperloop, Urbanloop.

700 millions d'euros pour 13 projets, donc un peu plus de 50 M€ par ville, bref, encore un petit effet d'annonce...