Tout ce qui a été posté par cheminot retraité
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Visite médicale d'embauche à la SNCF
cheminot retraité a répondu à petit.pot.de.beurre situé dans Recrutement SNCF et formations internes aux métiersEh ben, ça risque de ne pas le faire alors. Car l'objectif des exercices et autres simulations, au-delà de la vérification sommaire que le niveau intellectuel général est compatible avec la formation initiale déclarée et les exigences de l'emploi, c'est en grande partie de tester la résistance au stress. N'avoir aucun stress, ce n'est pas bon. Car le stress est un mécanisme de défense. En avoir trop jusqu'à être tétanisé et ne plus réussir à réfléchir, analyser, avancer et agir ce n'est pas bon non plus. Bon, se déstresser ! Inutile surtout d'essayer de s'entrainer pour répondre et agir juste car ça ne fera que produire des résultats incohérents.
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Appel à la grève
Négociations Annuelles Obligatoires. https://www.legifrance.gouv.fr/codes/section_lc/LEGITEXT000006072050/LEGISCTA000006177932/
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Caisse de Prévoyance
(...) (...) En résumé : - c'est (un peu aussi) un problème informatique du côté de la CNAM, - ce sont les professionnels de santé (les pharmaciens cités ici) qui utilisent un logiciel de gestion du tiers-payant qui n'est pas à jour. Pas sûr que les mis en cause apprécient ce défaussement. Il ne doit pas être bon de travailler à la CPRP en ce moment. Un afflux d'appels des affiliés du régime général concernés. La nécessité de joindre le professionnel de santé pour forcer le système dans les cas les plus problématiques (traduire par un montant élevé à payer par l'assuré social faute de pouvoir mener à bonne fin le tiers payant, intégral ou pas). Ça ressemble quand même à une situation pas trop sous contrôle même si c'est ponctuel (sic). Pour l'anecdote (mais enfin pas drôle), de source généralement bien informée, il semblerait bien que la CPRP ait appuyé sur le bouton du tranfert des CPAM à la caisse de branche, avant d'avoir le feu vert de la CNAM. "Touche pas à ça p'tit con !", pour ceux qui ont des références cinématographiques et ferroviaires : https://www.facebook.com/watch/?v=10156305953620148
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Encore question réforme
Le maintien de salaire à taux plein et de plein droit n'est que de 184 jours (décomptés de manière glissante sur les 12 deniers mois). Suivi de 6 mois aux 2/3. Puis plus rien si le médecin conseil ne juge pas la maladie grave mais curable dont l'évolution permet d'envisager la réutilisation dans un emploi du groupe. C'est codifié comme ça dans le Statut et le règlement du régime spécial d'assurance maladie. C'est donc, dans une telle situation (il n'est pas envisagé le retour à une meilleure santé permettant de reprendre les fonctions) que la procédure de réforme doit être engagée afin que l'intéressé(e) ne se retrouve pas sans aucune revenu de remplacement par épuisement prématuré de ses droits à maintien total ou partiel de rémunération. Le cheminot du cadre permanent surestime souvent ses droits sociaux en la matière.
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Caisse de Prévoyance
Oui sans doute. Mais tu entends les galères dans lesquelles se retrouvent les contractuels qui ont ponctuellement complètement disparu des radars de l'assurance maladie et qui ont des parcours de soins (ALD et autres) à suivre ? Certains témoignent ne pas être mesure de faire les avances de frais alors qu'ils ont des examens couteux à réaliser ou des médicaments à acheter et payer plein pot. Car dans un cas comme ça même la Mutuelle, ça ne marche pas en tiers payant. Le rattachement des contractuels à une caisse de branche en lieu et en place de la CPAM de leur domicile a été syndicalement survendu. Le seul objectif identifié : sauver l'activité de la CPRPF envers les affiliés du régime spécial en cours d'extinction par manque de nouveaux cotisants en lui donnant de la charge de travail du régime général prélevée sur les 102 CPAM. Tout ça sans aucun avantage spécifique pour les contractuels. Que des emmerdes pour le moment... Nous sommes de la même organisation. J'ai pour moi d'avoir pressenti que les choses risquaient de mal se passer techniquement... même si c'est ponctuel. Il faudra bien que ça ne soit que ponctuel ! Je voyais déjà les errements, dans le sens contraire, quand il fallait faire passer un ayant droit de la CPRPF (les étudiants atteignant l'âge de 24 ans notamment) au régime général et donc à une CPAM. La CNAM, dont le président est issu de notre organisation (interprofessionnel) n'était pas du tout enthousiaste, craignant l'accident industriel. Personne n'a rien voulu écouter. Croisons des doigts pour que ce ponctuel ne dure pas trop longtemps. A décharge il semblerait que la situation commence à se régulariser. Gageons qu'il y aura un retour d'expérience. Après tout nous avons des administrateurs au sein de la CPRPF.
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Agent SNCF, je cotise à l’assurance chômage
C'est une perte involontaire d'emploi au sens de l'assurance chômage. L'agent réformé est donc éligible aux allocations de retour à l'emploi dans les conditions de droit commun s'il est en capacité d'exercer une activité professionnelle et s'il recherche (activement) un nouvel emploi. Le revenu d'activité sera également cumulable, sans aucune limite, avec la pension de réforme.
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Caisse de Prévoyance
____________ https://www.cheminotcgt.fr/dossiers/conditions_sociales/des-milliers-de-cheminots-payent-la-facture/?fbclid=IwY2xjawGrDs5leHRuA2FlbQIxMAABHeJwd_uwDiPPGwYC1ledsB9ugFQZxFoubocne72dfO8NwLAN0uRcUbcTDA_aem_m31WkiLmErKnWNdF3tnABA
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Visite médicale d'embauche à la SNCF
cheminot retraité a répondu à petit.pot.de.beurre situé dans Recrutement SNCF et formations internes aux métiersIl ne fait qu'émettre un avis. Mais dans le processus, il y aura peu de monde à vouloir prendre le risque d'aller contre. Car si un jour il y avait un gros pépin lié à un comportement inattendu engageant la sécurité, les résultats des tests se trouveraient potentiellement sous les yeux d'un juge d'instruction. C'est pareil pour la partie médicale. Le corps médical peut être tenté de faire preuve de discernement mais le risque qu'ils aient à rendre des comptes est là. C'est surtout dans l'aérien qu'il y a eu des affaires comme ça défrayant la chronique mais le ferroviaire n'est pas à l'abri. Il y a quelques années j'ai eu connaissance d'un Asct diagnostiqué au cours de sa carrière Asperger - troubles de l'humeur, anxiété, dépression - (il a été réformé d'ailleurs quand ses frasques sont apparues aux yeux de tous). Lors de son recrutement ni les psys, ni les médecins ne s'étaient rendu compte de rien. Le décuplement des capacités intellectuelles dues à la pathologie avaient fait parfaitement illusion.
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Visite médicale d'embauche à la SNCF
cheminot retraité a répondu à petit.pot.de.beurre situé dans Recrutement SNCF et formations internes aux métiersIl est (normalement) totalement vain d'essayer d'influer sur ses propres résultats en ayant une connaissance de la manière dont un autre candidat à perçu l'affaire, l'a réussie (de son point de vue) ou pas. Venez comme vous êtes ! Mémoire, langage, intelligence, raisonnement, capacité à la résolution de problèmes, perception et différenciation de l'essentiel et de ce qui relève des détails, capacités d'attention, gestion des émotions... C'est tout cela qui est exploré, plus ou moins. Et ce n'est pas une science absolument exacte tellement il peut y avoir de paramètres qui influent. Comme par exemple le stress (paradoxalement une bonne chose dans les métiers de sécurité sous réserve que ça ne tétanise pas totalement la prise de décision), l'inquiétude (qui ne supprime pas le danger !). Le meilleur moyen de donner une image de soi qui va apparaitre tronquée, faussée, relevant de la posture... est de vouloir se préparer à l'avance des scénarios. Du coup, le psy de service ne sait plus à qui il a réellement affaire et dans le doute, il s'abstient de valider le postulant.
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Appel à la grève
https://www.capital.fr/economie-politique/le-patron-de-la-sncf-met-un-coup-de-pression-aux-cheminots-la-tension-monte-1505557#:~:text=Les syndicats de la SNCF,rester du côté des Français».
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Appel à la grève
Parler de grève illimitée est un abus de langage. Il s'agit d'une grève reconductible !
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Salaire contractuel
Ça à la SNCF, à part prévenir que l'entreprise fonctionne 7 jours sur 7, 24 heures sur 24, il n'y aura aucune information contractuelle ou pré-contractuelle sur les horaires, le roulement. C'est selon le lieu d'affectation et c'est susceptible d'être modifié / réorganisé à tout moment ! Pour ce qui est des RTT, le régime de travail c'est les 35 heures hebdomadaires annualisées (un peu moins si services en horaires de nuit). Lire qu'il y a en jours de calendriers successifs des périodes de travail plus longues et d'autres plus courtes. De même parfois que des horaires journaliers entre prise et fin de service qui varient en durée de service. Pour faire simple, 52 semaines dans l'année, comptez 104 repos. Faites le calcul, si vous faites 8 heures, durée de service standard, vous voyez que ça dépasse le trait. Les jours de repos supplémentaires représenteront la réduction du temps de travail pour la faire repasser à 35 heures. Dans la règlementation sur l'organisation du temps de travail (un accord collectif d'entreprise), il y a pas moins d'une quarantaine de taquets. Minimum tant d'heures, tant de jours consécutifs. Maximum tant d'heures, tant de jours consécutifs. Un temps de repos journalier minimal. Une durée minimale de repos périodique variable selon que le repos est simple, double ou triple. Une garantie d'un minimum de repos doubles (ou triples) dans l'année. Dont un certain nombre le dimanche, le weekend. Etc.
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Visite médicale d'embauche à la SNCF
cheminot retraité a répondu à petit.pot.de.beurre situé dans Recrutement SNCF et formations internes aux métiersVu de l'extérieur, le processus de sélection (et donc de recrutement) reprendra à réception des examens complémentaires levant l'inaptitude même si c'est au-delà du délai indiqué. L'entreprise a suffisamment de mal à trouver des postulants qui valident les premières étapes pour se détourner d'un candidat qui serait en réalité apte malgré le premier constat. Pour info, c'est l'hypertension permanente grave qui est rédhibitoire. Cela dit, elle révèle parfois d'autres pathologies également visées dans les deux arrêtés fixant les conditions d'aptitude (l'un pour la conduite des trains, l'autre pour les tâches essentielles de sécurité autres que la conduite des trains).
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Agent SNCF, je cotise à l’assurance chômage
C'est une obligation légale (de longue date) lors de la cessation de tout contrat de travail de délivrer une attestation destinée à France Travail, pour servir et valoir ce que de droit selon la formule consacrée. De mémoire, l'agence paie (l'employeur donc) ne l'émettait pas en cas de départ à retraite à la demande de l'ex-salarié. Elle se sera donc ravisée. https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F2867 La cessation du contrat de travail avec la SNCF par départ à la retraite (non imposé par une limite d'âge) ne relevant pas d'une perte involontaire d'emploi au sens de l'assurance chômage il n'y aurait aucune ouverture immédiate de droits aux allocations de retour à l'emploi. Mais la période d'affiliation dont les derniers mois (période de référence) sont récapitulés sur l'attestation peut servir par la suite en cas de reprise d'activité dont le contrat finirait à son tour par être rompu (par le nouvel employeur).
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Cotation logement
La mobilité professionnelle étant cotée à 900, les situations sociales particulières à 1100 et les situations exceptionnelles à 2000 (obligation légale du bailleur de reloger), on peut en déduire qu'une attribution courante pourrait nécessiter autour de 1000 points. Les cotations précitées on en effet pour objectif de placer certaines demandes au-dessus de la pile afin qu'elles ne soient plus en concurrence avec d'autres. Un représentant du personnel au CSE (commission aide au logement) devrait être en mesure de préciser le délai moyen d'attribution d'un logement et le nombre de points.
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Contester une réforme
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Contester une réforme
Il n'y a aucune réponse à cette question, telle que posée, car ce n'est pas le médecin-conseil (de la CPRPF) qui décide d'une réforme. C'est l'employeur qui engage la procédure (parfois, mais plus rarement, le salarié). La commission de réforme examine ensuite la situation. Elle émet un avis, destiné à l'établissement employeur. En cas d'avis concluant à la réforme (inaptitude totale et définitive à tout emploi à la SNCF), le médecin-conseil est à son tour saisi pour "avis conforme". C'est à dire qu'il lui est demandé de valider la réforme à laquelle a conclu la commission idoine. En fait c'est un droit d'opposition (éventuelle) que le médecin-conseil exerce.
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Fret SNCF, la fin ?
Une expertise indépendante, à laquelle Reporterre a eu accès, démonte point par point le plan de démantèlement de la branche marchandises de la SNCF. Une absurdité économique et écologique, jugent les experts. https://reporterre.net/Un-rapport-confidentiel-etrille-la-privatisation-de-Fret-SNCF?fbclid=IwY2xjawGiCdpleHRuA2FlbQIxMQABHb2APorf2XPpo9k_PWbP-hFl_kn_qmryvAuYyDsSPGLs3BzQoY_T2AxGAg_aem_uYpx26iUWPGcwEuHgWTz_g
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Changement de poste pour nécessité de service
Quand c'est des sous, normalement on prend. Et tant pis si on ne comprend pas trop à quoi ça correspond. Il y a tellement d'éléments variables de solde à la SNCF (indemnités ou allocations). Environ 200 ! Je connais des gens sur ce forum qui diraient : "mais pourquoi ne pas demander à l'agence paie ?". L’allocation de changement de résidence constitue un remboursement forfaitaire des frais résultant d’un déménagement (de mobilier) consécutif à un changement du Lieu Principal d’Affectation pour raison de service. L’allocation de changement de résidence est calculée sur la base de : 1,10 fois le total des valeurs mensuelles du traitement et de l’indemnité de résidence pour les salariés du cadre permanent 0,94 fois le salaire mensuel (salaire de base et prime d’ancienneté) pour les salariés contractuels. L'indemnité de service ? Les fonctions, le métier et l'activité n'étant pas précisés, il est difficile de déterminer de laquelle il s'agit. Mais comme son nom l'indique elle est liée au service exécuté. Pile poil un élément variable de solde ! Les vendeurs dans les gares, les agents d'escale, les personnels Transilien en ont une. Liste peut-être non exhaustive. Pour les fonctons précitées, il s'agit historiquement de l'indemnité de sujétions techniques liées à la vente qui remplaça de haute lutte l'indemnité de saisie supprimée pour le personnel commercial en gare. Un gros conflit social en 1986 juste avant celui de la nouvelle grille de salaire. Et comme ce n'était pas très juste envers d'autres personnels non vendeurs grandes lignes, créant des distorsions de rémunération difficilement justifiables et posant des problèmes d'acceptation des mobilités au sein de la filière commerciale voyageurs (ventes et services en gare), ce fut étendu à d'autres métiers des gares sous des appellations quelque peu différentes mais toujours avec cette notion d'indemnité de service. Ah, la mémoire collective qui fait défaut ! Sous toutes réserves sur ce dernier point, ne sachant pas exactement ce qui est visé ici avec cette indemnité de service. Je pense avoir a minima mis sur la voie.
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P1 - P2 - P3 - P4 - P5 : les étapes du recrutement SNCF
Qu'est ce qui vous fait penser qu'il s'agit surtout d'un test de personnalité et non pas d'un test psychotechnique habituel évaluant une part de la personnalité du candidat ?
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Salaire contractuel
Ce n'est pas forcément pour ce poste (modeste même si essentiel et en première ligne) d'agent d'escale à la classe 2. C'est une pratique fréquente des recruteurs de recevoir des postulants pour les diriger vers un autre besoin de recrutement et ainsi alimenter un vivier de candidatures déjà triées et évaluées.
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Salaire contractuel
Théoriquement, oui. Mais si un recrutement est ouvert pour un emploi de classe 2, il va falloir que le candidat rentre dans cette case et accepte donc les conditions de rémunération. Par expérience la marge de négociation est plutôt située sur l'échelon d'ancienneté. Il n'est pas gravé dans le marbre qu'un nouveau recruté commence à l'échelon 0. La reprise de son expérience professionnelle antérieure (14 ans si j'ai bien compté ou compris) peut tout à fait justifier d'accrocher la première rémunération à l'échelon d'ancienneté 2 voire 3. Dans l'esprit de la grille, un emploi de classe 3 a pour point d'entrée une expérience (réussie) dans la classe 2. Un recrutement extérieur direct à la classe 3 (ce qui veut dire qu'il y a un poste à pourvoir) risquerait d'être socialement mal vu par les cheminots du coin de la classe 3 qui attendent déjà ou commencent à espérer un déroulement de carrière. La classe 4 est déjà dans le collège maitrise. Si diplôme, sur expérience et qualification proche dans une autre entreprise, un recrutement direct dans ce collège est possible. Dans la pratique, l'entreprise embauche "à l'essai" sur une rémunération et donc une classe inférieure et promet lorsque les prérequis seront satisfaits une promotion. Vu de l'extérieur, vous me semblez déjà surqualifié pour la classe 2. C'est un frein au recrutement sur cet emploi qui est de classe 2. A vous de voir jusqu'à quel point vous faites valoir ou pas vos prétentions.
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Salaire contractuel
Je vais répondre de manière simple (?) et donc avec quelques approximations pour que ça reste davantage compréhensible vu de l'extérieur. Les qualifications des métiers sont réparties dans une grille. C'est la position dans cette grille qui fait la rémunération quel que soit le métier. A l'intérieur de chaque classe, il y a deux grades. Ce changement de grade à l'intérieur d'une même classe n'implique pas un changement de fonctions. C'est un déroulement de salaire : un glissement vieillesse technicité pour les spécialistes des RH et politiques de rémunération. Cette évolution se fait un peu "au choix", un peu "à l'ancienneté". Donc, plus ou moins rapidement. Un vrai folklore d'entreprise annuel pendant les "notations". A terme, tout un chacun espère aussi un changement de classe. Dans la pratique, une carrière se déroule sur au moins deux classes. Entre 8 et 15 ans sur une même classe. Mais il n'y a pas de règle ! Il s'agit alors là d'un déroulement de carrière. Chaque emploi est classé sur une classe ou une autre mais de nombreux emplois sont banalisés sur deux classes. C'est à mon avis un cas fréquent sur les classes 2 et 3 et donc potentiellement à l'Escale où se côtoieront et succèderont au quotidien deux agents (on dit agent pour salarié à la SNCF !) ayant la même casquette mais ne relevant pas de la même classe, ni donc n'ayant pas la même rémunération. Cette banalisation des emplois sur deux classes permet que le promu, même s'il change de qualification (de classe) ne change pas forcément ni de lieu de travail, ni de fonctions, ni de responsabilités. Cela dit, le changement de classe est souvent conditionné aussi soit à une mobilité géographique soit à l'affectation sur un autre emploi au sein d'une équipe, d'un établissement. Chaque emploi étant sur une classe, il faut une vacance de poste pour qu'il y ait une telle promotion. A cet effet des listes d'aptitude sont dressées chaque année pour pouvoir alimenter les affectations dans les poste vacants. Quelqu'un qui est promu à la classe 4 par exemple libère un emploi de la classe 3 qui va faire le bonheur d'un collègue de la classe 2, etc. (sauf réorganisation simultanée qui conduit à la suppression de certains emplois de certaines classes ou excédents à régulariser). C'est une gestion des ressources humaines (gestion prévisionnelle des emplois et des compétences ou gestion des parcours professionnels comme on doit normalement dire maintenant) par tableaux de bord. Puisque derrière cela il y a la masse salariale ! Si un employeur (du ferroviaire ici car les classes ne sont pas spécifiques à la SNCF, elles relèvent de la convention collective du ferroviaire) peut faire assurer le boulot à la classe 2, pourquoi rémunérait-il à la classe 3 ? Dans le domaine de l'activité TER où le financeur final c'est l'autorité organisatrice des mobilités (le Conseil Régional et ses élus, sa politique des transports) qui paye, il y a régulièrement des points de friction. Parfois, pour des raisons sociales et de politique de rémunération, des emplois d'une classe peuvent être requalifiés. Lors des négociations salariales annuelles au sein de l'entreprise il n'y a pas que l'augmentation générale (éventuelle) qui est discutée. Également des mesures dites de grille, intervenant sur les mécanismes de déroulement de salaire et/ou de carrière, permettant idéalement aux uns et aux autres de ne pas rester indéfiniment bloqués sur une classe et une position de rémunération (la dernière de la classe, sans plus aucune possibilité de progression dans cette classe). Il arrive toutefois un moment où tout un chacun est susceptible d'arriver au maximum de la rémunération possible dans une classe, sans forcément pouvoir postuler à la classe supérieure. Notamment du fait qu'il y a des "barrages" au changement de collège : exécution vers maitrise, maitrise vers cadre. Ou tout simplement qu'il n'y a pas d'emploi de cette classe supérieure dans le périmètre géographique sur lequel il souhaite rester. Sur ce registre, les observateurs extérieurs sont parfois étonnés qu'il y ait autant de personnel classé maîtrise ou cadre à la SNCF (vus donc comme étant des dirigeants, genre armée mexicaine). En fait, c'est le moyen de pouvoir continuer à assurer dans la durée une certaine progression salariale. De nombreux cadres se désignent d'ailleurs eux-mêmes comme cadres exécutants. Lire que pour leur assurer une juste rémunération correspondant à leur expertise et à leur expérience (rares sur le marché du travail car de nombreux métiers de la SNCF ne s'apprennent qu'à la SNCF), leur emploi est classé qui maitrise, qui cadre. Après le préalable ci-dessus, pour répondre plus directement à la question posée, l'agent d'escale embauché à la classe 2 visera à se retrouver aussi rapidement que possible sur la classe 3. Il n'est d'ailleurs pas nécessaire qu'il ait déjà déroulé sur toute la classe 2 pour être promu à la classe 3. Certains finiront même par être nommés sur un emploi de classe 4, voie d'entrée vers la classe 5. Et quelques-uns (de moins en moins en nombre au fur et à mesure de la progression dans la grille) finiront peut-être même cadres. Il y a sur ce forum quelques anciens entrés à l'exécution sans diplôme (sinon celui de la vie) et ayant terminé leur carrière au sommet de la hiérarchie des métiers de la SNCF. C'était sans doute un autre temps. Mais, au moins sur le papier, c'est encore possible aujourd'hui. Pour devenir expert du sujet, il n'y a pas mieux que la lecture de l'ouvrage sociologique de référence : "Le Principe de Peter". Ce qui ne manquera pas de faire rire jaune le cheminot lambda mais au-delà du côté provoquant de l'affirmation « avec le temps, tout poste sera occupé par un employé incapable d'en assumer la responsabilité », il y a ici ou là malheureusement du vrai. Mais n'en tirons pas une généralité absolue ! https://fr.wikipedia.org/wiki/Principe_de_Peter
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Réforme et accident du travail
Pour ma part, je n'ai jamais pensé que ça entrainait une majoration de ce que de droit selon l'ancienneté, compte tenu des correctifs sur le minimum de pension. C'est le cumul avec une rente qui est codifié. Mais je me méprends peut-être. A l'occasion, venir nous dire ici ce qu'il en est après vérification à bonne source (la CPRPF).
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Réforme et accident du travail
Il n'y a pas grand chose à comprendre. Vous allez percevoir une pension de réforme équivalente à une pension de retraite mais cette fois à jouissance immédiate, sans condition d'âge et sans décote. Elle est proportionnelle à votre durée d'activité, avec des correctifs autant que nécessaire pour qu'elle corresponde à un minimum. Cette pension de réforme pourra s'ajouter à la rente dans la limite d'un revenu de remplacement de 80 %. Le simulateur en ligne de la CPRPF doit proposer un calcul à peu-près juste.