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Le Web des Cheminots

Ca patine et ça enraye


Messages recommandés

y a pu de wagon aspirateur ?

Un seul wagon aspirateur sur le RFN et il est affecté à la région de Paris Nord. Par contre il y a plusieurs wagons laveurs (dits trains karcher) par exemple 3 sur PSL également 3 sur PRG mais également des draisines équipées de kit de brossage.

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ne pas oublier le dépannage de 3° intervention (ça se fait, mais ça se dit pas)

la canette de bière

c'est tour en fosse assuré après, mais ça évite moult retards et suppressions de trains

Si j'ai bien compris, il s'agit de mettre une canette de bière sous la roue non ? Mais en quoi ça pourrait obligé un tour en fosse, c'est du fer blanc qui se déchire comme du papier !

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Un seul wagon aspirateur sur le RFN et il est affecté à la région de Paris Nord. Par contre il y a plusieurs wagons laveurs (dits trains karcher) par exemple 3 sur PSL également 3 sur PRG mais également des draisines équipées de kit de brossage.

le plus c.. avec le wagon aspirateur c'est que lors des premiers essais il aspirait aussi le ballast...

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Si j'ai bien compris, il s'agit de mettre une canette de bière sous la roue non ? Mais en quoi ça pourrait obligé un tour en fosse, c'est du fer blanc qui se déchire comme du papier !

j'imagine qu'il s'agit d'une canette en verre ..; et ça, ça doit marquer le bandage la table de roulement ...

mes excuses pour ce verbiage de vieux du temps des canettes en verre : maintenant, les roues sont monobloc !

Modifié par 5121
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j'imagine qu'il s'agit d'une canette en verre ..; et ça, ça doit marquer le bandage la table de roulement ...

mes excuses pour ce verbiage de vieux du temps des canettes en verre : maintenant, les roues sont monobloc !

Moi aussi je pensais canette en verre car après tout, le verre est du silicium, donc vaguement du sable ...

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on peut en faire un plat !

POURQUOI LES TRAINS RALENTISSENT EN AUTOMNE

UNE HISTOIRE DE FEUILLES MORTES

Les feuilles mortes qui se posent sur les voies humides se transforment, du fait du passage des trains, en une pâte végétale. Cette matière divise jusqu’à 3 fois l’adhérence de la roue sur le rail, un peu comme une route verglacée pour une automobile. En conséquence, les roues patinent lors d’une forte accélération ou glissent lors d’un freinage important. Ce phénomène est souvent présent sur des lignes à forte pente et dans les zones boisées, notamment Amiens – Paris, Laon – Paris, Amiens – Rouen et Beauvais - Paris.

Des mesures sont prises afin de limiter les conséquences de ce phénomène en termes de régularité des trains.

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Adaptation de la conduite des trains

Les conducteurs accélèrent et freinent plus doucement pour garantir votre sécurité et arrêter correctement le train à quai, tout comme le ferait un automobiliste par temps de pluie. Par conséquent, ces jours-là, les trains peuvent donc prendre quelques minutes de retard.

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Blocage des roues

Si la perte d’adhérence est trop importante, le conducteur peut être amené à réaliser un «freinage renforcé». Cette procédure peut provoquer des dégâts sur les roues et éventuellement sur les rails. En effet, lorsque les roues se bloquent pour freiner, prenant la main sur le système comparable à l’ABS des voitures, le train continue d’avancer. Chaque roue s’use sur le point de contact et forme un méplat (la roue n’est plus ronde). Abîmée, elle perd en capacité de freinage et le confort des voyageurs est affecté (secousses).

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Conséquences matérielles et logistiques

La roue doit alors être usinée en atelier voire remplacée selon le degré d’usure. C’est une opération lourde qui ne peut s’effectuer que dans un atelier de maintenance spécialisé. La rame est alors retirée de la circulation. Si les événements se multiplient, et malgré un parc de roues de réserve important et des équipes de maintenance renforcées, ces réparations peuvent nous conduire à réduire la composition de certains trains (réduction du nombre de voitures), voire en supprimer.

Des mesures exceptionnelles

Pour réduire les nuisances de ce phénomène naturel, SNCF met en œuvre des moyens exceptionnels :

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La taille préventive des arbres

Avant l’automne, les équipes d’entretien des voies élaguent et débroussaillent les zones à risques dans les emprises ferroviaires pour limiter la chute des feuilles sur les voies. Cette année, une campagne d'élagage supplémentaire d'1 M€ sera réalisée.

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Le nettoyage des rails

Deux techniques sont utilisées en Picardie pour nettoyer les rails pendant la période de chute des feuilles :

- le train laveur-brosseur projette un jet d’eau haute-pression associé à un brossage sur le dessus du rail.

- le train brosseur

Les tournées sont effectuées avant la pointe du matin sur les lignes prévues au programme, pendant tout l'automne. Afin de faciliter le nettoyage des rails, SNCF expérimente, sur certaines lignes de Picardie, un nouveau produit utilisé en préventif. Pendant l’automne 2012, les trains laveurs-brosseurs vont parcourir plus de 4000 km chaque semaine.

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Le sablage :

Ce dispositif, commandé par le conducteur, a pour fonction d’améliorer l’adhérence par interposition de particules solides entre la roue et le rail, principalement pour combattre le patinage.

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La formation du personnel

Avant l’automne, les conducteurs reçoivent un perfectionnement sur les conditions particulières de conduite pendant cette saison.

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Le renforcement de la maintenance

Pendant la saison des feuilles mortes, les centres de reprofilage d’essieux qui suppriment les plats liés au blocage des roues, mettent en place une organisation renforcée visant à améliorer la disponibilité des rames.

Modifié par jackv
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j'ai une question aux vieux de la vieille qui ont connu le matériel à commande électromécanique, puis celui à commande électronique.

Quand je vois ou plutôt j'entends un matériel moderne comme le MI-79, avec une fraction adhérente (masse sur essieux moteurs/masse totale) de 0,53 patiner à tout bout de champ, par temps sec comme par temps de pluie en grognant comme pas possible avant que l'AP intervienne, je me dis que je n'ai jamais fait cette remarque avec les 5100 à 3 caisses, pour qui on n'avait pourtant que 0,44. Même les 5300, à part dans les gares bien en courbe comme Chemin d'Antony me paraissent rétrospectivement mieux tenir le rail. Pourtant, pour elles c'est carrément 0,40 !

on n'en demanderait pas trop question accélération sous prétexte que le réglage d'intensité est plus facile qu'avec un JH ?

PS : 5100 à 2 caisses : 0,61 - MS61 : 0,77 !

Modifié par 5121
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Je ne saisi pas ta fraction 5121 ..??? tous les poids du train reposent bien sur leurs essieux... à part un deraillement, et la mise sur verin, l'integralité du poids d'une caisse repose sur ses essieux, non ???? donc coef 1.

Par contre, tu dois avoir des faibles variations sur la repartition des poids sur les essieux, et pas mal d'autres parametres qui influent plus ou moins favorablement sur l'adherence, tant en mise en vitesse, qu'en deceleration....

Fabrice

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Salut !

Même les 5300, à part dans les gares bien en courbe comme Chemin d'Antony me paraissent rétrospectivement mieux tenir le rail. Pourtant, pour elles c'est carrément 0,40 !

Tu plaisantes ! Les 5300 sont extrêmement patineuses dès le moindre crachin ! En UM3 en hiver, tu roules en permanence avec LS-PAT allumée...

Modifié par Roukmoute
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Tu as corrigé :essieux moteurs...c'est bien celà ..??? :Smiley_04:

Fabrice

non non, j'avais écrit d'entrée de jeu : masse sur essieux moteurs

Salut !

Tu plaisantes ! Les 5300 sont extrêmement patineuses dès le moindre crachin ! En UM3 en hiver, tu roules en permanence avec LS-PAT allumée...

mais ça me paraît moins pire que les MI au final qui grognent été comme hiver. Peut-être qu'on tire trop dessus ?

Modifié par 5121
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les Z6100 patinaient mais certaine avaient des sablières (je ne sais plus si c'etait la série à Gr ou celle à THy)

les Mi patinent car la plus part du temps elles sont sur 4/4 en traction (c'est une position de repos du MPt)

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on peut en faire un plat !

POURQUOI LES TRAINS RALENTISSENT EN AUTOMNE

UNE HISTOIRE DE FEUILLES MORTES

Les feuilles mortes qui se posent sur les voies humides se transforment, du fait du passage des trains, en une pâte végétale. Cette matière divise jusqu’à 3 fois l’adhérence de la roue sur le rail, un peu comme une route verglacée pour une automobile. En conséquence, les roues patinent lors d’une forte accélération ou glissent lors d’un freinage important. Ce phénomène est souvent présent sur des lignes à forte pente et dans les zones boisées, notamment Amiens – Paris, Laon – Paris, Amiens – Rouen et Beauvais - Paris.

Des mesures sont prises afin de limiter les conséquences de ce phénomène en termes de régularité des trains.

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Adaptation de la conduite des trains

Les conducteurs accélèrent et freinent plus doucement pour garantir votre sécurité et arrêter correctement le train à quai, tout comme le ferait un automobiliste par temps de pluie. Par conséquent, ces jours-là, les trains peuvent donc prendre quelques minutes de retard.

ì
Blocage des roues

Si la perte d’adhérence est trop importante, le conducteur peut être amené à réaliser un «freinage renforcé». Cette procédure peut provoquer des dégâts sur les roues et éventuellement sur les rails. En effet, lorsque les roues se bloquent pour freiner, prenant la main sur le système comparable à l’ABS des voitures, le train continue d’avancer. Chaque roue s’use sur le point de contact et forme un méplat (la roue n’est plus ronde). Abîmée, elle perd en capacité de freinage et le confort des voyageurs est affecté (secousses).

ì
Conséquences matérielles et logistiques

La roue doit alors être usinée en atelier voire remplacée selon le degré d’usure. C’est une opération lourde qui ne peut s’effectuer que dans un atelier de maintenance spécialisé. La rame est alors retirée de la circulation. Si les événements se multiplient, et malgré un parc de roues de réserve important et des équipes de maintenance renforcées, ces réparations peuvent nous conduire à réduire la composition de certains trains (réduction du nombre de voitures), voire en supprimer.

Des mesures exceptionnelles

Pour réduire les nuisances de ce phénomène naturel, SNCF met en œuvre des moyens exceptionnels :

ì
La taille préventive des arbres

Avant l’automne, les équipes d’entretien des voies élaguent et débroussaillent les zones à risques dans les emprises ferroviaires pour limiter la chute des feuilles sur les voies. Cette année, une campagne d'élagage supplémentaire d'1 M€ sera réalisée.

ì
Le nettoyage des rails

Deux techniques sont utilisées en Picardie pour nettoyer les rails pendant la période de chute des feuilles :

- le train laveur-brosseur projette un jet d’eau haute-pression associé à un brossage sur le dessus du rail.

- le train brosseur

Les tournées sont effectuées avant la pointe du matin sur les lignes prévues au programme, pendant tout l'automne. Afin de faciliter le nettoyage des rails, SNCF expérimente, sur certaines lignes de Picardie, un nouveau produit utilisé en préventif. Pendant l’automne 2012, les trains laveurs-brosseurs vont parcourir plus de 4000 km chaque semaine.

ì
Le sablage :

Ce dispositif, commandé par le conducteur, a pour fonction d’améliorer l’adhérence par interposition de particules solides entre la roue et le rail, principalement pour combattre le patinage.

ì
La formation du personnel

Avant l’automne, les conducteurs reçoivent un perfectionnement sur les conditions particulières de conduite pendant cette saison.

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Le renforcement de la maintenance

Pendant la saison des feuilles mortes, les centres de reprofilage d’essieux qui suppriment les plats liés au blocage des roues, mettent en place une organisation renforcée visant à améliorer la disponibilité des rames.

Bonsoir,

Vu le sillon d'usure, nous avons un peu de marge sur cet essieu, c'est pour ça que personnellement je le programme en "Arrêt dépose" :Smiley_39:

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  • 4 semaines plus tard...

Vous aller peut-être rigoler, mais j'ai participé, il y a plus de 30 ans à des essais d'une nouvelle solution d'AP-AE sur les Z6400 sur la ligne qui mène à St Nom la Bretèche. Je représentais le constructeur de la chaine de traction.

De mémoire, les réglages adoptés étaient un compromis, car les possibilités d'action (régression rapide d'effort) sur la chaîne de traction/freinage étaient très limitées et l'impact fort (4 essieux/2 bogies en même temps ?).

Modifié par JujuY
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Je ne saisi pas ta fraction 5121 ..??? tous les poids du train reposent bien sur leurs essieux... à part un deraillement, et la mise sur verin, l'integralité du poids d'une caisse repose sur ses essieux, non ???? donc coef 1.

Par contre, tu dois avoir des faibles variations sur la repartition des poids sur les essieux, et pas mal d'autres parametres qui influent plus ou moins favorablement sur l'adherence, tant en mise en vitesse, qu'en deceleration....

Fabrice

non l'adhérence sur certain engin (ancien) peut être variable en fonction de la suspension.....sur ces engins on "pesait" l'effort des roues sur le rail de chaque -coté de l'essieu pour régler la suspension et avoir le même "poids" sur chaque roue... voir 2D2, machines a vapeur...

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Invité technicentre

non l'adhérence sur certain engin (ancien) peut être variable en fonction de la suspension.....sur ces engins on "pesait" l'effort des roues sur le rail de chaque -coté de l'essieu pour régler la suspension et avoir le même "poids" sur chaque roue... voir 2D2, machines a vapeur...

Et surtout A1A A1A 68000 et 68500, même si un dispositif pneumatique commandé permettait "d'effacer" plus ou moins l'essieu porteur central de chaque bogie pour redonner de l'appui en roulant. Malheureusement, je crois me souvenir que ce système n'a jamais été trop mis au point donc encore moins utilisé.
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