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Le Web des Cheminots

Chronique médicale


aldo500

Messages recommandés

Le secret médical étant d'actualité, le lien adéquat:

http://www.conseil-national.medecin.fr/le-secret-medical-1217

​en ce qui concerne le jeune pilote, n'y avait-il pas un moyen "neutre" pour les médecins d'alerter son employeur qu'il ne fallait jamais le laisser seul à bord ?

Certes cela aurait peut-être difficile à assumer mais il avait les compétences techniques pour voler, ne demander qu'à exercer sa passion et avec un peu de temps, son mal être aurait pu se calmer et il aurait eu confiance en l'avenir.

 

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Où se situe la limite entre ce qui doit rester du secret médical et ce qui peut engager la sécurité ? Est-ce qu'un chef doit être mis au courant parce qu'un de ses agents a temporairement des problèmes gastriques ne nécessitant pas d'arrêt de travail mais pouvant incommoder les voyageurs se situant à proximité de la cabine ?

Je grossis volontairement le trait mais je pense qu'on a tous des exemples où le secret médical a été bafoué, avec des médecins SNCF. Ça peut se retrouver avec des questions à priori anodines, mais bien ciblées à la visite médicale. Parfois ça va plus loin, comme le CTT qui demande à l'agent : "tiens, tu ne portes pas tes lunettes ?". Ceci quelques jours après un RDV chez un ophtalmo SNCF qui aura prescrit des lunettes pour lire (donc pas du tout indispensable pour conduire).

Voilà pourquoi je resterai contre la levée du secret médical, même pour les métiers à risques.

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C'est toujours pareil, le médecin n'est pas un juge. Il est là pour soigner, sachant qu'il pourrait me causer des ennuis, je cacherai tous les petits pépins de santé qui m'arriverait.

D'ailleurs, selon la médecine du travail, les mécanos ne boivent jamais d'alcool... "Très rarement docteur, lors de grande occasion familiale un verre, éventuellement".

C'est malsain, ce genre de climat.

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C'est toujours pareil, le médecin n'est pas un juge. Il est là pour soigner, sachant qu'il pourrait me causer des ennuis, je cacherai tous les petits pépins de santé qui m'arriverait.

 

.

​j'en connais pas mal qui ont voulu jouer à ce petit jeu là, c'est prendre les toubibs pour des jambons et quand ils découvrent le pots aux roses, le retour de manivelle est sans appel, pour ma part, j'ai toujours jouer franc jeu et les toubibs m'ont toujours remonté, ce qui en a étonné pas mal de mes collègues (ceux qui me connaissent savent le pourquoi du comment) car ils ont confiance en moi, de toute façon, on ne peut guère cacher une pathologie longtemps.

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Sur ce propos medical, j'ai appris que les recherches d'opiacés ( drogue ) n'avaient plus lieux lors des visites en centre d'expertise du personnel naviguant....!!!

Et le risque d'occurence en poste ( ou cabine), du consommateur teufard, ou du depressif suicidaire, ne me semble pas du tout le même....

Qu'en pensent nos Docs ???

Fabrice

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Sauf si l'on est de la famille des gasteropodes, ou lombric de jardin, on n'a pas grand chose à craindre des Herissons...

à moins que l'on soit cadre zelé dans l'application du "New management", et que ce herisson soit à l'image de collégues qui se rebiffent......:Smiley_25:

Fabrice

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Je me demande, et cela va sans doute faire hurler, pourquoi dès lors qu'il y arrêt de travail prescrit par un médecin l'employeur ne serait pas avisé immédiatement par fax/mail sans bien sûr faire mention de la pathologie déclenchant cet arrêt, et par la même occasion la Sécurité Sociale.

Ce qui à mon avis protègerait le salarié de lui-même pour commencer et éventuellement la société.

Le cas personnel de 2D2 aurait pu se résoudre par une discussion avec le médecin...

  • J'adore 1
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Je me demande, et cela va sans doute faire hurler, pourquoi dès lors qu'il y arrêt de travail prescrit par un médecin l'employeur ne serait pas avisé immédiatement par fax/mail sans bien sûr faire mention de la pathologie déclenchant cet arrêt, et par la même occasion la Sécurité Sociale.

 

​L'intention est louable mais comment veux tu que les médecins gèrent cette formalité ?

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Et avec comme conséquence que certains patients n'osent tout simplement plus consulter du tout, de peur d'avoir à s'arreter....

Fabrice

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Je me demande, et cela va sans doute faire hurler, pourquoi dès lors qu'il y arrêt de travail prescrit par un médecin l'employeur ne serait pas avisé immédiatement par fax/mail sans bien sûr faire mention de la pathologie déclenchant cet arrêt, et par la même occasion la Sécurité Sociale.

Ce qui à mon avis protègerait le salarié de lui-même pour commencer et éventuellement la société.

Le cas personnel de 2D2 aurait pu se résoudre par une discussion avec le médecin...

​Là, tu pars d'un cas hyper exceptionnel, afin d'en deduire une généralité....autrement dit le cas individuel implique le collectif...

ça me semble trés excessif, quelquepart liberticide....

Fabrice

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Je me demande, et cela va sans doute faire hurler, pourquoi dès lors qu'il y arrêt de travail prescrit par un médecin l'employeur ne serait pas avisé immédiatement par fax/mail sans bien sûr faire mention de la pathologie déclenchant cet arrêt, et par la même occasion la Sécurité Sociale.

Ce qui à mon avis protègerait le salarié de lui-même pour commencer et éventuellement la société.

Le cas personnel de 2D2 aurait pu se résoudre par une discussion avec le médecin...

​Oui, il paraitrait logique qu'un arrêt du travail déclenche un avis automatique à l'employeur. C'est une obligation de l'employé et en ce sens, il se met à la faute s'il ne le fait pas. 

Aussi on a un système qui oblige légalement à faire quelque chose mais aucun système de contrôle ou de bouclage pour faire en sorte que ce soit bien appliqué. Comme si j'imposais une vitesse sur la route mais que jamais aucun gendarme, policier, radar ne contrôle l'application de cette limite par les conducteurs.

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Et avec comme conséquence que certains patients n'osent tout simplement plus consulter du tout, de peur d'avoir à s'arreter....

Fabrice

​Il est vrai que la crainte de perdre son emploi peut être une incitation à ne pas se déclarer, d'un autre côté la santé de la personne devrait être une priorité le soin à temps est un gain pour la société car pris à temps il évite des coûts en général beaucoup plus importants... Et comme le souligne Patrick Pelloux dans une chronique récente que si la Sécurité Sociale n’avait pas été créée nous serions beaucoup moins bien soignés et à un coût beaucoup plus élevé.

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​L'intention est louable mais comment veux tu que les médecins gèrent cette formalité ?

​Aujourd'hui avec la communication pour la carte vitale quel est le médecin qui n'est pas en mesure de le faire, tout de même beaucoup plus simple que pour le tiers payant! Parce qu'à la limite ce pourrait être la Sécurité Sociale qui connait au moins indirectement l'employeur.

Bon je sais que ça représente quelques (petits!) millions d'€ mais techniquement très faisable.

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En quoi le fait qu'un médecin prescrive un arrêt de travail à un de ses patients devrait obliger celui-ci à ne pas aller travailler ? C'est lui que ça regarde, non ? Dans 99.99% des cas, il est demandeur (qui a dit profiteur ? ;)), mais pas forcément.

Et perso, ça m'est arrivé de mettre un arrêt de travail à la poubelle avant de l'envoyer et d'aller bosser.

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Pareil.

Deux semaines pour un ongle du gros orteil arraché, sept jours m'on  suffit.

mais le certificat en couvrait 7+7, avec un médecin qui m'a dit "si vous boitez encore avec les souliers à coque, utilisez le deuxième certif'". Pas légal, mais économique pour tout le monde puisqu'au pire je n'aurais pas eu besoin d'un second rendez-vous pour prolonger l'arrêt et qu'ai mieux je retournais plus rapidement au turbin.

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Invité technicentre

Je suis en arrêt de travail depuis plus de 2 semaines, volontairement et à ma demande...

Je ne suis pas un profiteur, je me faisais juste peur d'oublier de serrer une connexion ou de réaliser une opération qui aurait put mettre en danger une circulation ou la gêner.

J'en ai eu mauvaise conscience, mais je n'y arrivais plus les derniers jours.

Je rentre dans 2 heures à l'hostau pour y être opéré de mon cancer...

J'en ai normalement pour 8 à 10 jours... Après, l'opération dira les suites à donner.

Ce que ce copilote a put faire, moi, je veux laisser derrière moi exactement l'inverse...

C'est mon idée de la vie et c'est comme ça que je l'assume et que j'en subis les conséquences.

 

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Je suis en arrêt de travail depuis plus de 2 semaines, volontairement et à ma demande...

Je ne suis pas un profiteur, je me faisais juste peur d'oublier de serrer une connexion ou de réaliser une opération qui aurait put mettre en danger une circulation ou la gêner.

J'en ai eu mauvaise conscience, mais je n'y arrivais plus les derniers jours.

Je rentre dans 2 heures à l'hostau pour y être opéré de mon cancer...

J'en ai normalement pour 8 à 10 jours... Après, l'opération dira les suites à donner.

Ce que ce copilote a put faire, moi, je veux laisser derrière moi exactement l'inverse...

C'est mon idée de la vie et c'est comme ça que je l'assume et que j'en subis les conséquences.

 

​courage dans le combat que tu va mener , c'est pas facile à vivre mais on attend tous de tes nouvelles (bonnes)!

le mien était un petit il appartient au passé on en reparlera plus tard!

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Sur ce propos medical, j'ai appris que les recherches d'opiacés ( drogue ) n'avaient plus lieux lors des visites en centre d'expertise du personnel naviguant....!!!

Et le risque d'occurence en poste ( ou cabine), du consommateur teufard, ou du depressif suicidaire, ne me semble pas du tout le même....

Qu'en pensent nos Docs ???

Fabrice

​Bonjour.

Tout à fait Fabrice.

Par expérience et je le vois quasiment tout les jours quand nous sommes requis par les forces de l'ordre pour des dépistages stup et alcoolémie aux urgences ou en SMUR sur le bord de la route suite à un accident de la route ou du travail, eh bien je remarque qu'il y à de plus en plus de positifs au cannabis et autres psychotropes et de moins en moins de "bourrite" aigue, bien que je vous rassure les états d'ivresse sont encore notre pain quotidien!

Mais il faut quand même se méfier, moi même et bon nombre de collègues aux heures de vol conséquentes, pour rester dans l'aérien, ont en tète des histoires de "chasse" où sous couvert d'ivresse les patients avaient de vrai pathologie organique; en clair ils avaient l'apparence de gens ébrieux sans l'être (cas des hypoglycémies profondes ou des tumeurs cérébrales).

 

Tiens cela me rappelle, une intervention sur le complexe SNCF de Villeneuve St Georges, étant jeune interne au SMUR de Villeneuve, il y à plus de 20 ans. Je vous la comte car il y à prescription et cela fera surement plaisir à Technicentre!!:Smiley_24:

Départ pour une fracture ouverte de jambe suite à accident du travail. Je ne me souviens plus si c'était sur triage ou sur prairie. En fait il s'agissait d'un cheminot un peu alcoolisé suite à un pot de départ qui était tombé dans une espèce de fosse et qui s'était fait une méchante fracture ouverte de la jambe.Il avait fallut l'endormir pour réaxer la jambe. Là, où cela s'est compliqué pour moi, c'est que la police et l'inspection du travail avait été prévenu à la demande des pompiers. Sur ce, une sympathique fliquette avec qui j'avais diner quelques jours auparavant, mais sans pouvoir conclure, me demande si on peut faire des prélèvements ou faire souffler le "lascar". Cruel dilemme pour moi, car bien que jeune, j'avais déjà une passion pour les trains et les cheminots mais aussi pour cette jolie fliquette!!! Finalement je lui ai répondu que ce n'était pas possible l'état du patient ne le permettant pas (ce qui n'était évidemment pas le cas). Je ne suis pas fier de cet épisode, mais bon ce qui est fait est fait, et il y a maintenant prescription.

 

Bruno.

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Ces échanges sur le secret médical et la médecine du travail, me rappelle une forte triste affaire, qui j'en suis sur aura marquer de nombreux cheminots.

Il y a plusieurs années un CRML de Tours avait tué plusieurs personnes à coup de fusil en plein centre ville.

Je crois que le médecin du travail SNCF avait été inquiété par la justice et /ou le conseil de l'ordre.

Bruno.

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