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Voyant circuler toute la journée des autobus 38 et 54, le dépôt d'Aubervilliers fonctionne normalement, peut-être avec une protection policière renforcée pour éviter un blocage par des grévistes. Et ce depuis le 5 décembre, le 54 a toujours circulé normalement et la RATP n'a pas perdu d'argent sur cette ligne qui est archi blindée en ce moment. Même situation pour le 35 qui est lui bien moins chargé, mais qui doit être rentable pendant cette grève.

Les syndicats compréhensifs vont se trouver en position de force pour signer la Convention Collective Nationale après leur victoire sur les syndicats combatifs,CGT et Sud pour l'essentiel et FO entre deux chaises, qui vont enregistrer dans les prochains jours une défaite historique devant leurs adhérents et les patrons des entreprises ferroviaires qui s'en réjouissent d'avance. La nouvelle génération de cheminots pourra profiter, grâce à la disparition du statut de cheminot, injuste et privilégié au regard de la concurrence libre et non faussée, des mêmes conditions de travail que celles des camionneurs, travailler plus longtemps, devenir flexible et polyvalente, sans la moindre garantie d'évolution professionnelle et d'augmentation des revenus et de ses compétences. Bref une réforme de réformistes vers un avenir de justice et de d'équité entre tous les dominés. Les agents, soutenant les syndicats compréhensifs, il en restera bien quelques uns, auront intérêt à se faire discrets après le désastre des grèves perlées de 2018 et l'échec total de la grève en cours. De plus, leurs patrons et leurs cadres dirigeants, jamais grévistes, saurant les ramener à des positions plus conformes à l'ordre social dominant, celui des patrons qui affrontent la mondialisation pour assurer les profits maximum, condition impérative de survie de leurs entreprises. À la décharge des syndicalistes qui "ne comprennent pas", la qualité des explications méritera quelques améliorations et précautions, un terrain d'excellence pour tous les cadres de la communication patronale et gouvernementale.

Rue d'Aubervilliers, pas de problème pour prendre de 45 et se rendre à Concorde, il y a toujours des places assises. Des privilégiés dans ces arrondissements vis à vis des usagers de la RATP dans le XVIe

Le bilan de Sylvie Charles à Fret SNCF est remarquable : baisse des parts de marché face à la concurrence, augmentation conséquente de la dette, grèves à répétition. Le gouvernement va bien lui proposer une promotion,de préférence eu égard aux services rendus avant la faillite de Fret SNCF quand la réforme en cours sera entrée en vigueur et qu'il faudra appliquer les règles de la concurrence libre et non faussée.

Ca sent le sapin cette fin de grève illimitée avec rien au bout, sauf la promotion médiatique de Laurent Berger, l'apôtre sauveur pour achever les réformes.

Probablement parce que les boîtes du privé gèrent mieux leurs relations humaines que celles du secteur public, souvent encadrés par des hauts fonctionnaires totalement étrangers aux secteurs d'activité concernés. Par exemple quand une DG de SNCF passe DG à l'AP-HP, et qu'elle réforme d'autorité, ferme des pans entiers dans les hôpitaux, pas surprenant que "ça se passe pas facilement", même avec des syndicats compréhensifs maintenant majoritaires.

Un conflit inutile, heureusement que L. Berger et son syndicat vont tout remettre en place pour panser les blessures et oublier ces troubles pour atteindre un système juste et équilibré financièrement. Question équilibre, Pompidou avait aussi promis l'équilibre par ordonnances, on a vu ce qu'il en était, pareil pour Barre, Delors et taisons nous pour les ministres actuels. Les problèmes, c'est la faute du peuple, pas des Zélites.

Please speak french.

Faire le bilan de l'action de Sylvie Charles en tant que directrice au sein de Fret SNCF, il faudrait aligner les résultats financiers des secteurs qu'elle a dirigés pendant ces dix dernières années et les comparer aux résultats d'autres entreprises similaires, genre DB, pour rester européens dans le monde de la concurrence libre et non faussée. On nous sert si souvent la soupe germanique quand il s'agit de résultats, réformes que dans le domaine du fret ça doit aussi être pertinent, y compris pour évaluer les dirigeants de SNCF Fret. Curieusement, c'est souvent le grand silence. Quand à l'histoire des ministres des transports socialo communistes, ils n'ont pas vraiment eu une action efficace pour développer le fret et en faire une activité rentable, disons même ils ont creusé le tombeau, avec l'appui des financiers et technocrates de Bercy.

E. Macron n'a pas de descendance(*), il ne défend que les descendants des Rothschild et eux ont le sens de long terme, une nombreuse descendance et des postes de pouvoir à conserver. On peut noter que les partenaires historiques d' E. Macron se trouvent dans la même situation que lui, A. Merkel et JC. Juncker sont sans descendance, ce dernier porté sur la bibine toutefois. (*) tant mieux, ça coûtera moins au pays, écoles, santé, formation.

Allons, ayons confiance dans les capacités de compromis des dirigeants syndicaux compréhensifs et des dirigeants du patronat (ceux qui ne font pas de politique), dirigeants syndicaux qui d'ailleurs ne seront pas impactés par ces réformes, vu leur âge, ils percevront leur retraite plus juste rapidement sans âge pivot. Bien joué Macron. Au boulot les grévistes,vous pourrez adhérer à vos syndicats jusqu'à 64 ans, cotisations syndicales à taux plein sauf si vous passez par la case chômage.

C'est vrai, ainsi dit ceux d'en haut sont tranquilles à vie, une forme moderne de l'aristocratie. Et rien ne changera tant que ceux d'en bas ne s'occuperont pas des affaires de ceux d'en haut.

Sur que les emplois "à vie" concernent principalement les fonctionnaires, y compris les hauts, qui ne subissent jamais de plan de sauvegarde de l'emploi ou de plan social. L'Etat peut supprimer des régions, le nombre de préfets reste le même, les préfets sans territoires étant recasés, ancienneté et avantages conservés, dans des comités Théodule d'où rien ne sort sauf les salaires et charges qui plombent les comptes de l'état. Imagine-t-on une fusion d'entreprises en conservant tous les employés, cadres et dirigeants? Certes non, pour vivre et se développer, les entreprises privées éliminent les postes inutiles, les doublons, passent au numérique pour gagner en productivité. On peut encore attendre un bon moment avant qu'un gouvernement français s'y aventure; pendant ce temps, les charges restent et rien ne change dans la partie dirigeante de la fonction publique. C'est la continuité quelque soit le choix des électeurs français.

SIi SNCF perd des délégations lors de la mise en concurrence des TER ou des IC, le chiffre d'affaires va diminuer, les agents mutés d'office chez les opérateurs vainqueurs feront baisser la masse salariale chez SNCF, la question sera de savoir si les activités restantes SNCF seront suffisantes pour verser des dividendes et payer les salaires, y compris des agetsn et dirigeants non mutables d'autorité chez les opérateurs qui continueront à faire le métier de cheminot sur le terrain. L'exemple PACA sera instructif. Que restera-t-il des agents de conduite SNCF dans l'hypothèse où les TER et IC passent chez Thello ou Trenitalia, l'essentiel de l'activité entre Marseille et Vintimille (*). Que feront les agents et les cadres SNCF dont le périmètre d'activité sera plus que réduit si les concurrents font les TER et les IC dans cette région? On peut imaginer, sans rire, que les conducteurs Thello ou Trenitalia, d'origine SNCF et au passé "gréviculeurs", feront grève pour le maintien de ces emplois dans l'entreprise publique, se rappelant de la solidarité cheminote lors des grèves passées où les cadres remplaçaient les conducteurs grévistes pour assurer le service aux usagers et aux clients de SNCF. Ce qui promet de longs échanges sur les forums pour expliquer les avantages des réformes en cours et à venir, le passé étant réglé. (*) le nombre de trains de fret circulant entre Vintimille et Marseille reste faible et grossièrement assuré, pour moitié au moins, par DB-ECR, toutes les gares de marchandises de cet axe étant à l'abandon ou reconvertis en zones d'activités depuis déjà un bon nombre d'années.

La couleur politique n'a pas d'importance. Les hauts fonctionnaires français mènent la politique déterminée par la Commission européenne, qui se résume à : concurrence libre et non faussée, libre circulation des marchandises et des travailleurs. Aucun de ces hauts fonctionnaires n'a jamais été licencié lors d'un changement de majorité après des élections, ils passent de poste en poste, d'administrations centrales aux entreprises "contrôlées" par l'état en conservant leurs statuts, leurs salaires, souvent très importants. L'exemple de hauts cadres dirigeants SNCF ayant navigué un peu partout est facile à trouver avec par exemple F. Parly ou E. Borne; avec la réussite technique, commerciale et humaine si emblématique à SNCF. Inutile de revenir sur les salaires tout à fait normaux de ces cadres dirigeants.

Farandou réussit bien ses débuts, les taux de grévistes diminuent et tous reprendront bien le travail la tête basse, en perdant les privilèges d'un autre âge. Les nouveaux embauchés se trouveront avec des perspectives de carrière royales, comme dans les vraies entreprises sans contraintes de statut, ils pourront travailler jusqu'à 64 ans ou plus.

Il doit y avoir des cheminots ailleurs qu'à SNCF, une poignée chez Thello et un panier chez DB-ECR. Permi eux, combien de jeunes retraités SNCF qui ont des doubles payes? Chut, faut pas en parler en ce moment!

Fret SNCF perd 1 million d'euros par jour de grève, et combien par jour où ses trains circulent? Le gouvernement va aussi faire les comptes et tranchera dans les solutions pour le fret ferroviaire comme il a tranché dans les solutions pour rétablir la justice en matière de retraites (suppression des régimes spéciaux cheminots et RATP en priorité) et d'équilibre des comptes sociaux afin d'appliquer les directives de l'Union Européenne que le peuple français a toujours validées en votant Maastricht et pour des candidats pro UE, au moins pour les élections présidentielles et législatives, seules élections qui comptent. Dans les faits, quel est le poids réel de Sylvie Charles dans le transport des marchandises? Pas significatif. Les solutions d'avenir ne sont certainement pas celles issues d'une entreprise moulée au temps de la vapeur, comme l'est le statut cheminot. Les réformes s'imposent pour tenir compte de la libre circulation des biens et des marchandises dans le cadre de la concurrence libre et non faussée, y compris la concurrence entre les travailleurs de toute l'Europe, maintenant réunie par l'Union européenne, Royaume Uni bientôt à l'écart.

Les choix politiques des gouvernements français depuis le traité de Masstricht sont alignés sur les orientations générales de la Commission européenne, avec les règles de concurrence libre et non faussée, essentiellement par des services publics déficitaires et subventionnés, et dans le respect des déficits sous 3% pour éviter le retour de l'inflation. Que du bon sens que le peuple français approuve à quasiment toutes les élections en donnant des majorités appliquant les règles européennes, et en nommant à la Commission des commissaires fidèles à ces choix politiques, comme Macron vient de le faire avec T. Breton qui demande la réforme des retraites et plus de concurrence. Les élections ne changent finalement pas grand chose.

Macron et son gouvernement ont quand même baissé les taxes d'habitation que les communes avaient tendance à augmenter régulièrement et fortement.

Sur que Pepy est resté discret sur cette expérience NTV Italia et sa fin assez lamentable. Le bilan financier réel n'a pas été dévoilé au public, concurrence oblige.

Le score des candidats soutenant Macron est plutôt rassurant pour la majorité si elle regarde les scores de ses principaux opposants, tous à moins de 10%, même nettement sous ce seuil. En 1968, après plusieurs semaines de grèves et des manifestations unitaires "monstres", Cohn Bendit en tête, le parti gaulliste a obtenu la majorité absolue à lui tout seul aux législatives de juin, bien joué Pompidou, avec dans ses valises Balladur et Chirac.

Ca coûtera moins cher aux régions, donc les impôts régionaux baisseront et tout le monde sera content quand ce seront des Remi non SNCF qui circuleront à 160 maxi. En roulant moins vite, le matériel dure plus longtemps, la voie s'use moins vite, qui a eu ces idées d'augmenter les vitesses alors que les déficits s'accumulent depuis des années?

Ceux qui ne voteront pas comme le dit le chef, seront laminés aux prochaines élections. En matière d'élections, le parti des dominants a plus d'un tour dans son sac pour que le troupeau de députés rentre en bon ordre en faisant taire les rétifs. ET soucieux de sa paye et des frais pris en charge, de son régime de retraite extra-super avantageux, le député sera très compréhensif.

"Bordel" que SNCF a aussi installé en grenouillant avec plus ou moins de réussite dans les pays étrangers, exemple avec NTV en Italie...