Un des effets pervers de la partition SNCF/RFF est démontré ici.
RFF rémunère la SNCF pour effectuer les travaux d'entretien du réseau.
En bon commerçant (si, si!), la SNCF dégage une marge bénéficiaire de cette activité.
Mais ça plombe les comptes de RFF qui, pour s'y retrouver, doit augmenter le prix des péages.
Ce qui n'arrange pas les affaires de la SNCF qui voit ses coûts de circulation augmenter.
La SNCF n'a d'autre choix que d'augmenter le prix des billets ou de ses prestations vis à vis de RFF.
Bien sûr l'idéal serait que la SNCF facture ses prestations au juste prix.
Mais mon petit doigt me dit (quel bavard!) que la Cour des Comptes et la Commission Européenne seraient fichues d'y voir là une coupable entente entre administrations préjudiciable à l'exercice de la concurrence libre et non faussée et l'incapacité de la SNCF à réaliser des bénéfices...
Ubu ou Kafka, à chacun son choix...