Inharime

Moi je trouve bien que Transilien sorte de ses frontières. Je suis certain que beaucoup de ces agents aimeraient être affectés à Toulon ou ses environs...

En partie vrai. Pour certains, le travail reste à faire et il n'est pas possible d'en "oublier" une partie. Pour d'autre, la perte (même provisoire) d'une promotion a des conséquences financières non négligeables. Pour d'autres encore, la mise à l'écart -ou toute autre forme de rétorsion- est une crainte réelle même si elle peut être exagérée. A titre d'exemple, j'ai connu un attaché groupe 1 qui a osé faire grève en 1968. Il a été dégradé et n'a pu retrouver ses droits qu'en 1981 (tu te doutes à quelle occasion...) J'ai eu aussi un collègue "oublié" dans un bureau sous les combles d'un immeuble vidé de tous ses autres occupants. Lorsqu'il s'agit de casser un agent l'imagination ne fait jamais défaut.

Vaste sujet... Les conséquences d'une grève sont différentes selon le poste occupé. Pour certains le travail non effectué un jour donné reste à faire les jours suivants. Alors, perdre une partie de son salaire et devoir rattraper le temps perdu risque d'en échauder certains. Si c'est supportable en cas de grève carrée de 24 h, ça l'est moins si elle se prolonge. Comme dit plus haut le RH... concerne essentiellement les gens en roulement, les sédentaires "purs" seront beaucoup moins impactés (sauf à revenir sur les 35h ou la 5ème semaine de congés, mais est-ce dans le RH?).. Dans certains services et pour certaines catégories d'agents, faire grève c'est renoncer -au moins dans un temps- à une promotion attendue...ou espérée. C'est aussi passer pour le mouton noir et voir ses conditions/relations de travail complètement vérolées. La pression qui en découle en fait réfléchir plus d'un, les exemples ne manquant pas (mise à l'écart, réorganisation inattendue du poste de travail ou de ses attributions...). Bref, chacun décide en fonction de ses convictions mais aussi de son cas personnel.

Très bonnes émissions effectivement. Le cynisme de certains intervenants était sidérant.

Encore une contre vérité, ça n'est pas plus cher que les autres relations similaires en temps et distance...

Tout dépend du sens que tu donnes au mot démocratie...Je ne suis pas sûr que les nombreuses minorités qui existent là bas soient de ton avis. Mais c'est une autre histoire.

L'abstention, tout comme le vote blanc, n'ayant aucune influence sur le résultat d'un scrutin chacun devrait être convaincu de l'absolue nécessité d'aller voter et d'y exprimer un choix, même par défaut. Le vote obligatoire sous peine d'amende risquerait de provoquer chez les abstentionnistes habituels un vote de rejet qui n'apporterait rien à la démocratie.

J'ai été horairiste.Je m'efforçais, dans les gares ou chantiers importants, de tenir compte des voies et des itinéraires de départ ou d'arrivée. Mais, bien souvent, les agents chargés localement d'établir le plan d'occupation des voies attendaient de connaître les horaires définitifs pour commencer à travailler. Cela imposait donc des échanges nombreux entre nous et, trop souvent, l'impératif du respect du calendrier de confection des horaires ne permettait pas d'optimiser les souhaits de chacun. Il restait donc la solution médiane, c'est à dire accorder une ou deux minutes supplémentaires dans la marche pour faire face, sans trop de dommage, aux différentes situations. Mais dans les zones denses c'était contre performant et il se trouvait toujours un galonné ou un ADC pour "s'étonner" qu'il manque du temps...ou qu'il y en ait trop!

Vrai. Quand on voit le temps et les discussions qu'il a fallu pour que les bibi puissent changer de mode de traction en marche... D'un autre coté et plusieurs fois par an une navette spatiale se raccorde et se sépare sans (trop de) problèmes d'une station qui gravite autour de la terre. Mais comme dit par TER200, c'est de l'avenir difficile à imaginer. Et c'est d'une utilité discutable.

Ce que nos glorieux anciens ont su faire nos technocrates actuels ne sauraient pas le reproduire?

Le 9 juillet 1937 le Nord a effectué des essais de découplage de deux rames TAR en marche entre Paris et Longueau. Les rames étaient munies d'un Sharfenberg. Les essais ont eu lieu à 25, 70 puis 100 km/h et toujours avec succès. (Les autorails de France, tome3)

Tout à fait. C'est comme l'écart entre la publicité et la réalité. Mais ça n'est qu'une fois qu'on est embauché qu'on s'aperçoit que les avantages ne compensent pas les contraintes. Mais que cela ne t'empêches pas de postuler, tu feras quand même un beau métier.

C'est vrai que les deux médias cités -et il y en a beaucoup d'autres du même tonneau- font preuve dans ce cas précis d'une inertie coupable. En ce qui concerne les agents de conduite, je m'étonne qu"on" n'ait pas encore prévu l'installation de couchettes rabattables dans les cabines de conduite, accompagné de la mise en place de rideaux (à fleurs) aux fenêtres...Mais peut être est ce parce que l'on craint que les agents n'en profitent pour conduire couchés. ..

Non, en France ce sont de vrais hélicoptères de la gendarmerie...

Tu es comme Cyclo Jack, il faut que tu mettes des lunettes! Les rond blancs sur la 4ème cravate, c'est pas des tâches, c'est de la déco. Il y a effectivement une tâche mais elle est plus bas et c'est un vieux reste de chocolat...

Sauf erreur ces rames n'appartiennent pas à la SNCF mais sont louées. Elle retourneraient donc chez leur propriétaire.

Puisque tu es dehors, profites en pour acheter des lunettes. S'il y avait des trous de mites tu verrais le papier peint à travers... "Tes" trous c'est des dessins qui participent à la beauté de l'objet, non mais!

Quand on lit l'article on apprend que l'Etat (c'est à dire ceux qui payent des impôts) va verser 25 millions d'€uros pour maintenir 1000 emplois pendant 5 ans. Ce que prouve cette histoire c'est que les "trusts de voyous" savent user et abuser de l'argent public...

]Voila ce que sont devenues mes cravates: :

Tu as raté ta vocation. Que fais tu dans l'informatique alors que le commercial t'irait si bien?

C'est la règle actuelle... La vérification peut se faire à posteriori sur la base des billets vendus...pour peu qu"on" décide de la faire. Mais ceci est une autre histoire.

Le nombre de voyageurs en service intérieur (cabotage) ne doit pas excéder 50% du total.

Parce qu'on ne mélange pas les budgets... C'était à la SNCF de provisionner une somme plus importante pour financer des travaux éventuels...à condition de les réaliser (et donc de les payer). Mais, en l'absence de bénéfices l'entreprise serait jugée non rentable et aurait beaucoup plus de difficultés à emprunter et elle devrait le faire à des taux plus élevés. La logique financière suit des chemins incompréhensibles au commun des mortels...

Si tout cela s'avère exact, je ne peux qu'être admiratif devant tous les élus, fonctionnaires, lobbyistes et autres individus cooptés qui sévissent(à nos frais) au nom de l'Europe. Il est évident que réglementer strictement la conduite et l'accompagnement des trains de travaux est bien plus important qu'obtenir une harmonisation fiscale ou sociale ou lutter vraiment contre la fraude en tout genre...

Dans cette histoire Auxiette ne fait que dénoncer, de manière maladroite, les conséquences du saucissonage du système ferroviaire. En ayant découpé un ensemble cohérent tel qu'il existait auparavant en une foultitude d'entreprises plus ou moins publiques et en les éclatant en activités elles aussi plus ou moins publiques il ne faut pas s'étonner que la comptabilité de l'ensemble soit quelque peu obscure. Prises isolément certaines activités sont rentables, d'autres le sont moins et que le Pt de la SNCF joue sur cela pour présenter un bilan flatteur de son action c'est normal. C'est aux politiques, et à Auxiette en particulier -puisqu'il semble devoir jouer un rôle important dans l'avenir immédiat du chemin de fer- de remettre tout ce fatras en ordre et de faire en sorte que tout fonctionne de façon cohérente, sans doublons, dans la plus grande transparence et pour le bénéfice de tous. Mais comme il est plus facile de critiquer que de s'attaquer franchement à un problème...