Inharime

Là c'est pas un problème. Il te suffit de retourner les roues après chaque rond-point. Non?

Dont acte. Mais c'est aussi le cas dans toutes les professions ou corporations.

Non, il n'y a pas que les cheminots pour critiquer la SNCF. Des évènements récents ont démontré le contraire. Nombreux sont ceux (politiques, journalistes, experts auto-désignés, voyageurs et même ceux qui ne prennent jamais le train) qui y sont allé de leurs commentaires, jamais positifs, rarement compréhensifs, plus ou moins en rapport avec le sujet, démontrant souvent une grande méconnaissance du monde ferroviaire et sans aucune proposition concrète et réaliste.

En 1963 (hier quoi...) lors de mon stage d'initiation nous étions une petite trentaine de jeunes "élèves exploitation" et l'un d'entre nous a demandé au formateur quelle était la différence entre un carré et un sémaphore... "puisque les deux signaux commandent l'arrêt au mécanicien". D'abord surpris le formateur a réalisé qu'il ne nous avait pas expliqué la différence entre protection et espacement. C'est tout bête mais celui "qui sait" ne se pose pas ce genre de question et ne ressent pas forcément le besoin de l'expliquer. C'est une anecdote qui m'a marqué dès le début de ma carrière et qui montre à quel point la formation est une chose prépondérante et que toutes les explications ou précisions sont importantes.

Ne te prends pas la tête pour cela. Continue ta formation sans hésiter à poser toutes les questions qui te permettront de progresser et ne te préoccupe pas de l'avis des autres. Une nuit, bien qu'ayant déjà 7 ans d'ancienneté, j'ai eu "un trou" concernant l'ensemble de la procédure à appliquer pour une protection caténaire. Quitte à passer pour un idiot je n'ai pas hésité à me renseigner ( à une gare voisine et au régulateur sous station) plutôt que de commettre un impair. Quarante sept ans plus tard je m'en souviens encore...et je n'ai pas honte de ce que j'ai fait à l'époque.

..mais non, tu n'es pas si âgé que ça...

Transmis à Jupiter Junior. Pour créer des emplois (sur exploités et payés au lance-pierre -ça tombe bien c'est ce qu'il veut) supprimons le chemin de fer. Et après tout la pollution et les accidents ça crée aussi des emplois.

Ben non c'est pas pareil. Les conditions de travail, les salaires, la protection sociale...sont encore différents. Et c'est bien ce qui em...e les jaloux, les aigris, les patrons, bon nombre de politicards à commencer par Jupiter Junior, bref tous ceux qui veulent "ubériser" la société (sauf pour ce qui les concerne, bien sûr...et Jupiter Junior en premier). Mais revenons aux trains d'équilibre du territoire...quoi que, tout se tenant, leur disparition va bien dans ce sens.

Ben oui, plus y en a plus qui payent pas plus les moins qui payent payent plus. Mais grâce à Jupiter Junior ceux qui payent le plus de ceux qui payent vont payer moins. Trois milliards. Rien que pour eux. Quant aux autres...

Page 2 de ton document il est écrit: "le Président Tissier...soulevant la question de l'harmonisation de la concurrence... d'une part tandis que l'entretien des voies ferrées coûte à la SNCF 60 milliards ni les routiers, ni Air France, ni les compagnies de navigation maritime et fluviale ne paient l'entretien de leurs infrastructures". La situation a donc bien été vérolée dès le départ, et même si, depuis, certains autres modes de transport paient peu où prou une partie de l'entretien de leurs infrastructures le déséquilibre de la concurrence a toujours défavorisé le chemin de fer.

Ce n'est pas sur Cahors - Capdenac mais sur une petite partie de l'ancienne ligne (Aurillac) St Denis PM - Souillac (Bordeaux)

Tu sais bien qu'en France tout ce qui est chemin de fer est SNCF. Le jour où un journaliste fera l'effort de se renseigner et de faire correctement son travail ne figure pas dans le calendrier. Et si demain une ou des entreprises différentes assuraient un trafic substantiel, ne t'inquiète pas, en cas de problème ce sera toujours de la faute de la SNCF.

Dans les voitures OCEM il y avait souvent d'âpres discussions entre ceux qui voulaient ouvrir la fenêtre et ceux qui ne voulaient pas et le chauffage vapeur ne commençait à vraiment chauffer qu'au bout d'une centaine de kilomètres. Pour ce qui est de pouvoir éventuellement s'allonger c'est vrai et l'absence de sono faisait que certains étourdis rataient leur gare ou que les prévoyants (?) stationnaient sur la plate forme une demie heure avant l'arrivée. Dans un TGV on peut aussi voyager dans les toilettes et comme il y a un pictogramme en bout de voiture qui indique que celles-ci sont occupées personne ne vient tambouriner à la porte (sauf les étourdis bien sûr) Beaucoup s'emmerdaient déjà (et emmerdaient aussi les autres) dans les trains d'avant le TGV. Là je pense qu'il n'y a rien de nouveau... J'ai, moi, la nostalgie de certains voyages que je ne pourrai plus faire (les Causses ou les Cévennes dans un train de nuit quasiment vide en milieu de semaine à écouter le tac-tac des roues ou le changement de son au passage dans les tunnels ou dans une tranchée, la sonnerie des passages à niveau, le silence tout à coup lors d'arrêt dans des gares désertes (le Bousquet d'Orb ou Banassac, Ste Cécile d'Andorge ou Chapeauroux...) l'arrivée à Marignac dans le Paris - Luchon, là ou le train commence enfin à se frotter vraiment aux Pyrénées... Et je suis sûr, pour tout cela du moins, je suis déjà vieux.

C'est vrai mais pour un projet de cette envergure et compte-tenu des études, contre études, approfondissement des études, contestation du bien fondé des études, démarches administratives, réalisation des fouilles archéologiques, de l'inventaire de la faune et de la flore, du déplacement et de la relocalisation de celles-ci (il y a toujours un scarabée bicornes à 5 pattes et une musaraigne argentée qui trainent là où il ne faudrait pas sans oublier l'ortie bicolore à face marbrée), oppositions de tous et de chacun,, intervention des politiciens de tout crin, changements de gouvernement, recours en annulation, contentieux en tous genres, appels d'offre, contestation du résultat des appels d'offre, début et réalisation des travaux, intempéries, blocage (voire sabotage, s'agissant d'un aéroport il faut s'attendre à tout) des travaux...les 20 ans seront vite passés. Pour la LGV Tours - Bordeaux entre l'approbation du schéma directeur le 1er avril 1992 et la mise en service le 2 juillet 2017 il s'est passé un peu plus de 25 ans. Certes les travaux concernaient un linéaire bien plus important mais je crains qu'il n'y ait guère que dans ce domaine que l'on puisse espérer gagner 2 ou 3 années. D'un autre coté, comme tu le dis, l'avenir de la planète étant ce qu'il est on sera peut être revenu à la traction hippomobile...bof, au moins il y aura de la place pour laisser pousser l'herbe.

C'est sans doute une question d'âge mais pour avoir connu les "boites à tonnerre", B11t Nord et autres voitures OCEM le seul reproche que je puisse faire aux TGV A c'est effectivement ces fichus sièges de première qui ne veulent pas rester en position haute. Pour le reste même si c'est parfois un peu (beaucoup) défraichi ça n'empêche pas de rouler à 300 km/h et, il me semble, offre quand même des conditions de transport tout à fait acceptables.

L'article cité fait référence à une "collecte nette" c'est à dire la différence entre les dépôts et les retraits. Il y a donc eu augmentation. Mais tu as raison, les Français semblent s'être, en moyenne, enrichis de cent ou deux cents €uros pendant ces sept mois. C'est scandaleux et inadmissible, cet argent n'aurait pas dû être épargné mais investi dans "les affaires" comme le préconise Jupiter Junior. J'espère que celui-ci va rapidement décréter les mesures qui s'imposent pour mettre un terme à cette gabegie. Non mais!

Genre de propos qu'on ne risque pas de lire dans le presse d'aujourd'hui...

Il doit y avoir environ quarante cinq millions de livrets A en France. Si je ne me suis pas trompé dans les zéros cela fait depuis le début de l'année une épargne moyenne supplémentaire de deux cent trente cinq Euros et onze centimes par livret (soit trente trois Euros et cinquante sept centimes par mois). Cela ne fait quand même pas beaucoup de (grains de) blé pour chacun. . Comme quoi il faut se méfier d'un chiffre brut... et de la moyenne que l'on peut en tirer .

...et d'autres préfèrent de l'ancienneté âgée et pas récente. Chacun ses goûts. Et ses pléonasmes. Pour ce qui est d'acheter des "2N2 3UFC" pour la Bretagne et les Pays de la Loire il te suffit de trouver le financement correspondant. Cela ferait plaisir au PDG d'Alstom.

Et s'il n'y avait que les fournisseurs d'accès internet... Il y a quelques années j'avais acheté une tablette (pas en chocolat) dans un magasin appartenant à une chaîne dont le nom fait penser à une intersection routière. La tablette a fonctionné 3 jours puis est tombée en panne parce que la batterie ne se rechargeait pas. Je suis donc allé au service après-vente du magasin où une charmante dame m'a demandé un numéro d'enregistrement. Je lui ai dit que je n'en avais pas. Elle m'a alors expliqué qu'avant de déposer un appareil défectueux il fallait obtenir ce numéro en contactant la société via internet. Je lui ai fait remarquer que c'était justement l'appareil permettant de se connecter à internet qui était en panne et qu'il m'était donc impossible de le faire. Elle m'a alors dit de me connecter depuis un cyber-café ou en demandant à un voisin. Je lui ai répondu qu'il n'y avait pas de cyber-café dans les environs et que demander à un voisin serait faire une mauvaise publicité au magasin. La discussion s'éternisant elle a enfin consentit à faire la démarche elle-même. La suite vaut aussi son poids de cacahuètes... Trois semaines plus tard j'ai pu récupérer la tablette. Elle n'a fonctionné à nouveau que trois jours. Je suis donc retourné au service après-vente du magasin en prévenant d'entrée que je n'avais pas de numéro d'enregistrement parce que...(voir plus haut). L'employée, qui n'était pas la même que la fois d'avant, m'a regardé avec des yeux comme des soucoupes comme si je débarquais d'une planète lointaine parce que ce numéro d'enregistrement "se demandait par téléphone" et que je devais donc téléphoner avant toute chose. La patience n'étant pas ma qualité première je lui ai demandé si, dans ce magasin, il y avait un concours pour savoir quel employé prendrait le plus un client pour un idiot (en vrai j'ai utilisé un mot encore plus court). Là encore, la discussion s'éternisant l'employée a bien voulu faire elle-même la démarche nécessaire. Trois semaines plus tard j'ai reçu un courrier m'informant que la tablette n'ayant pu être réparée j'étais invité à me rendre au service après-vente. Arrivé sur place j'ai demandé à ce qu'il soit procédé à un échange standard ou qu'il me soit délivré un bon d'achat afin que je puisse enfin avoir une tablette qui fonctionne correctement. Un employé, appelé à la rescousse, m'a déclaré que, ayant payé par carte bancaire, je ne pouvais être remboursé que par virement bancaire "sous deux ou trois jours". Je n'ai plus jamais remis les pieds dans le moindre magasin de cette enseigne.

Ce qui est marrant (?) c'est que pour savoir où s'adresser si on n'a pas internet il faut se renseigner sur un site internet. L'art de se foutre de la gueule des gens. Mais comme disait Coluche: "dites nous ce qui vous manque on vous apprendra à vous en passer".

A une époque de ma carrière (1976 - 1984) j'ai eu - entre autres choses - à régler ce genre de problème. Cela ne date pas d'hier mais ça n'a pas dû changer beaucoup. Il y avait (et il y a peut être encore), comme l'a dit Jackv, des accords passés avec des autocaristes. Ceux-ci précisaient le nombre de cars pouvant être mis à disposition, leur lieu et leur délai de mise en œuvre (critères variables selon le jour et l'heure). Je n'ai jamais eu à devoir faire acheminer quelques milliers de voyageurs sur une distance telle que Nice - Marseille (ouf ) mais à chaque fois que cela a été possible c'est l'acheminement des voyageurs qui a prévalu. Il est évident que dans le cas présent il était impossible d'obtenir le nombre d'autocars nécessaires pour acheminer l'ensemble des voyageurs et c'est là que se pose LA question: faut il (en fonction des moyens) n'acheminer qu'une partie des voyageurs sur une partie du parcours, quitte à faire de nombreux mécontents (ceux à qui il sera demandé d'attendre) ou "saupoudrer" ces mêmes moyens pour assurer l'ensemble des relations tout en laissant, là aussi, de nombreux mécontents faute de places suffisantes? Faut il ne rien faire (c'est à dire n'acheminer personne tout en prenant toutes les mesures possibles pour assurer le bien-être de chacun) ou tenter de satisfaire quelques uns (là encore en fonction des moyens disponibles) et ne pas pouvoir le faire pour tous? Faut il établir une liste de priorités (familles, personnes âgées...) ou non? Faut il?, faut il? faut il?... En réalité personne n'est capable (je parle de ceux qui réfléchissent, pas des yaka-fautqu'on, des journalistes, des bébés- macron, des râleurs patentés ou des franchouillards de base -ce qui, c'est vrai élimine pas mal de monde) de dire et, surtout, appliquer ce que serait LA solution qui satisferait tout le monde dans les meilleurs délais.

Est tu sûr de ça? Il me semble, au contraire, que si la SNCF avait pu, d'une façon ou d'une autre, acheminer l'ensemble des voyageurs elle se serait empressée de le faire. Il vaut mieux un voyageur qui voyage qu'un voyageur qui attend.

"la boite" ne peut guère en dire plus que ce qu'elle sait (tant que l'incendie n'est pas maîtrisé et que les installations n'ont pas été vérifiées il n'est pas possible d'annoncer une reprise du trafic). Les medias, eux, font preuve de leur mauvaise foi habituelle. Quand on n'est pas foutu soi-même de fournir une information fiable on reproche aux autres sa propre incompétence.

Ha bon? ....mais si ça ne concernait que les horairistes...