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Le Web des Cheminots

E.T.G.

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  1. Les chemins de fer, ce sont aussi des accidents. Bien que les photos publiées ici sont des photos résultant d'une collision à un passage à niveau, ces accidents sont considérés comme routiers puisque de cause routière. Parmi eux, le 21 septembre 1990, un train Corail tracté par la BB9302 a percuté une semi remorque transportant du sable à un passage à niveau quelques kilomètres au sud de Vierzon. Nous regretterons que le mécanicien fut gravement blessé et ne put reprendre son travail qu'à la feuille du dépôt de Brive, sa résidence, après plusieurs mois de convalescence; dépôt de Brive qui avait déjà perdu l'un des siens cinq ans plus tôt dans la terrible catastrophe de Flaujac. Côté matériel, la BB9302 fut sévèrement touchée et radiée. Il me semble qu'elle doit d'ailleurs être la seule de sa série à n'avoir pas porté la livrée béton. Après prélèvement d'organes pouvant toujours servir pour ses soeurs ou ses cousines BB9200 et afin de ne pas encombrer ses Ateliers Directeurs d'Oullins-Machines, elle fut mise sur dés dans l'enceinte des Ateliers Voitures où on la voit ici en octobre 1996. Elle ne sera démolie qu'en juin 1998 en compagnie notamment de la CC6541 (publication prochaine) que l'on aperçoit en arrière-plan, elle aussi victime d'un accident, de caisses de Z7100 (au moins les ZR27102 et 27202, victimes d'une prise en écharpe) et de la seule motrice d'E.A.D. X4321, qui avait "échoué" dans la région en ayant servi dans le tournage du film "La Voie est Libre" (publication prochaine également).
  2. Le X4316-XR8312 de Tours-Saint-Pierre disposant encore d'un potentiel de vie suffisant pour recevoir certains équipements de sécurité tels que K.V.B., D.A.A.T. et R.S.T. vient de sortir de l'E.I.M.M. de Nevers-Machines (58) où il en a été équipé, en juin 1997. Il se trouve sur le grill de sortie autorails du dépôt en vue de son acheminement pour rentrer chez lui, et il a été placé en tête d'une U.M. avec le X4386-XR8539 qui est, lui, un local. Ils assureront un train en charge qui les mènera à Bourges, où ils se sépareront, le X4316 continuant son chemin et le X4386 revenant à Nevers ou descendant plus probablement sur Montluçon. C'est l'occasion de continuer de décortiquer la dotation en Caravelles de ce dépôt et nous allons justement voir comment l'affectation de X4300 y a été judicieuse. En effet, là où des X2200 étaient pressentis pour être affectés à Nevers et prendre la relève des X3800 sur les lignes du Morvan, la S.N.C.F. soucieuse de montrer qu'il n'y a pas de chemin de fer à deux vitesses préfère en affecter neuf à Tours-Saint-Pierre pour la desserte de Paris - Tours par Châteaudun, de façon à "fluidifier", comme il serait dit maintenant, les négociations avec le Conseil Général du Loir-et-Cher au sujet du projet de T.G.V. Atlantique alors qu'il entrait en phase de construction. A la place, Nevers se verra confier des X4300 à partir du 01 avril 1986 avec comme premier arrivé le 4329 depuis Tours. Mais cette affectation de X4300 n'est pas anodine, elle répond à un autre objectif: elle va enfin permettre de faciliter les mutations d'E.A.D. entre tous les centres gérants au gré de leurs besoins au fil des services, tout en préservant une certaines homogénéité et surtout en évitant un éparpillement des séries, pour des raisons évidentes de rationalisation. Expliquons-en le mécanisme: lorsque par exemple Tours-Saint-Pierre, qui ne possède que des X4300 en a deux redondants, mais que dans le même temps Marseille-Blancarde, qui ne possède que des X4500, a besoin de deux éléments supplémentaires, on procédera à un jeu de chaises musicales: Tours envoie deux X4300 à Nevers, qui dégage deux X4630 à Longueau, qui rétrocède à Marseille les deux X4500 dont ce dernier a besoin. Cette stratégie sera abondamment utilisée. On parviendra même par ce jeu et associé à une recomposition de roulements dans lesquels il faudra désimbriquer les trains nécessitant l'aptitude à 140 km/h des autres à ajuster quand il le faut les parcs entre les "grandes roues" (X4750, aptes à 140 km/h) et les autres séries à deux caisses, toutes aptes à 120 km/h. Le fait de ne pas avoir eu de X2200 a permis à Nevers de disposer d'un parc de X4300 plus important et plus à même de permettre ces mutations. Toutefois, ils ne fallait pas non plus qu'ils y soient trop nombreux car les E.A.D. de Nevers circulent en Auvergne sur des lignes dont les rampes sont supérieures à 20 mm/m, sur lesquelles de ce fait les X4300 sont interdits, sauf s'ils sont en U.M. avec un X4900, ce qui n'avait aucune chance d'arriver dans cette région (de plus ils sont aussi, comme les X4500, interdits de triplette comportant sept caisses mais vu l'absence de X4900 dans cette région, donc, ce point est résolu). Le fonds de commerce des X4300 à Nevers sera donc principalement orienté sur des lignes qui leur sont sans difficulté particulière, comme la desserte des lignes du Morvan, du Bourbonnais et de la Bourgogne d'une façon générale, avec des incursions vers Bourges voire Vierzon, Montluçon, Commentry ou encore autour de Clermont-Ferrand, mais comme précisé plus haut sur les lignes dont les rampes ne dépassent pas 20 mm/m. De plus, ils ont aussi circulé sur La Ferté-Alais - Malesherbes ainsi qu'avec ceux de Metz sur la ligne Saint-Florentin - Troyes. Les X4630 continueront eux à assurer la desserte des lignes sur lesquelles les X4300 ne doivent pas être engagés et se mélangeront à eux sur les autres, en en assurant en quelque sorte la réserve, puisque ne souffrant pas des restrictions que connaissent les X4300: qui peut le plus peut le moins. Bien qu'ayant en parc des boîtes de vitesses De Dietrich avec les X4300 et le moteur Saurer SDHR des X4630, on se refusera pour le moment de confier à Nevers des X4500 qui cumulent la boîte De Dietrich et le SDHR. Il est vrai que quelques rares pièces leur demeurent spécifiques, comme le coupleur de 26 pouces au lieu de 23 pour les X4300, etc. Les X4500 reviendront toutefois à Nevers en 1999, mais nous continuerons dans un épisode ultérieur l'histoire de ses E.A.D. en repartant de l'arrivée des X4300...
  3. La BB16027 est en escale au dépôt de Fives (59) en mai 1997.
  4. L'élément automoteur X2734-XR7734 évolue dans le dépôt de Lyon-Vaise (69) en septembre 1996.
  5. La CC72022 va emmener une rame de voitures Corail d'Amiens (80) à Reims en mai 1996.
  6. Non non, il s'agit bien du 4537. J'en profite d'ailleurs pour préciser que j'ai commis une faute de frappe qu'une relecture n'a pas suffi à démasquer malgré que j'ai la plupart des combinaisons motrices-remorques dans la tête et que j'ai souvent pratiqué ou rencontré cet engin, même après sa radiation: sa remorque était la 8368 et non 8367. Le 4567 était en bien meilleur état, j'en ai d'ailleurs des photos sur lesquelles on le voit à peu près à la même époque en gare de Laon, que je posterai un peu plus tard (elles ne sont pas encore prêtes). Voici deux autres photos du 4537 (et moi avec mon inséparable magnétophone) dont une sur laquelle il est parfaitement identifiable, prises au cours de la même virée, en gare de Nice également. Tu pourras comparer avec ses retouches de peinture avec la photo précédente.🙂
  7. L'élément automoteur X4537-XR8367, dont on dira pour rester polis qu'il n'est plus très frais, vient d'arriver en septembre 1996 en gare de Nice-Ville (06) en provenance de Breil-sur-Roya. Ses voyageurs sont descendus, le mécanicien a changé de bout et il va rentrer au dépôt de Saint-Roch. Le triste état de cet engin ne l'empêchera pas d'être proposé aux clients pendant encore presque trois ans... Et c'est avec un de ces éléments X4500 toutefois bien courageux vu le profil de la ligne, que nous montons en direction de Breil avec en premier une vue du tunnel de Bon Voyage: C'est ici que se terminent les installations de Nice-Saint-Roch comprenant un plateau de garage, le dépôt, et un chantier multimodal rail-route. Toutefois, la voie reste électrifiée sur encore quelques centaines de mètres, jusqu'à l'embranchement Gerland, qui n'était déjà plus utilisé, et sur lequel il y a eu une desserte de trains d'hydrocarbures, qui avaient motivé de tirer la ficelle jusqu'à ses emprises incluses, sous forme de caténaire légère façon trolley. Nous desservons ensuite l'Ariane-La Trinité: ...puis franchissons un petit pont métallique: En 1993, lorsque j'ai découvert la ligne, la vitesse de franchissement de ce pont était réduite avec un taux de 30 km/h si je me souviens bien). Il y avait à droite entre ce pont et un pont routier supérieur suivant un embranchement particulier de ce qui devait être un ferrailleur et sur lequel étaient garés à l'état d'épaves deux locotracteurs Y6200 en livrée habituelle verte à bandes jaunes. Sur la dernière vue, nous longeons le Paillon en amont de Drap-Cantaron:
  8. La BB66126 est garée au pied de la rotonde du dépôt de Longueau (80) en mai 1996.
  9. Oui. J'en profite pour donner la signification de P.S.P.: Pétrole Sans Paraffine. J'ai aussi entendu le nom de C.S.P.: Combustible Sans Paraffine.
  10. Quand j'étais gosse, nous avions couramment des cartons de poussins qui voyageaient dans les fourgons des R.T.G. dans le sens Caen - Tours. Il me semble qu'ils étaient destinés à des laboratoires.
  11. A mon tour de souhaiter non pas une bonne mais une excellente retraite à Didier.🙂 L'essentiel est que la passion reste et j'en profite pour adjoindre un grand MERCI pour tous les documents extraordinaires que tu nous publies!😍
  12. Bizarre: habituellement, on remettait l'engin en peinture une fois la G.R.G. terminée (tôlerie refaite), et non avant...
  13. Le X2137 s'apprête à passer une nuit en gare d'Auray (56) en juillet 1994.
  14. La BB26207 encore neuve (à peine deux mois de service) passe au droit des garages de la Scaronne et va aborder le pont du Rhône avant d'entrer en gare de Lyon-Perrache (69) en juillet 1996.
  15. Poursuite de la visite au dépôt de Fives (59) en mai 1997 avec le personnel aux petits soins pour ses hôtes, ici les pleins de gazole faits sur les engins thermiques venant y relayer, avec comme exemple ces X4500 de Longueau, dont le 4566.
  16. Quelques voitures spéciales à l'A.M.P.S.E., site de Villeneuve-Saint-Georges (94) vues en septembre 1994. Il me semble que le Grill Express était sur une seconde carrière, plus en lien avec la restauration.
  17. Un couplage d'Aln663 mené par le 1201 démarre de Nice-Ville (06) pour regagner Turin, en septembre 1996.
  18. Clin d'oeil à la motrice TGV23032 de la rame 16, dont on célébrait récemment les quarante ans de son record. Lyon-Scaronne (69), octobre 1996.
  19. Les X4500 que Nice a eu en deuxième main provenaient de Strasbourg, où ils ont fait une carrière plus qu'éphémère. Pour le reste, ce sont des éléments sortant d'usine qui ont été affectés à Nice. La mixité des éléments à relais Télémécanique (X4301 à 41 et 4501 à 4541) ou Mors (X4342 à 4451 et 4542 et tous les numéros au delà) a eu cours dans à peu près tous les dépôts (de tête, seul Epernay n'a eu que des Mors, mais c'est parce qu'il n'a eu que des éléments modernisés, qui étaient tous Mors). Cette différence n'avait pas tellement d'importance, d'un point de vue technique ni aménagements intérieurs qui se limitaient à des différences d'agencement dans le fourgon lié à un gain de place dans l'armoire pneumatique. Il y avait d'ailleurs deux catégories de Mors, les petites et les grandes, qui se différenciaient par quelques détails: _petites Mors = 4342 à 4412, 4542 à 4600 et 4624 à 4626; _grandes Mors = 4413 à 4451, 4601 à 23, puis tous les X4630, 4750, 4900 et leurs versions dérivées. Les motrices Turbotrains T1500 étaient aussi des grandes Mors.
  20. L'élément automoteur X4651-XR8440 vient de rentrer chez lui, au dépôt de Nevers (58) en juin 1997. Il stationne à la station-service où les différents pleins dont il a besoin seront faits. Seconde photo, difficile à placer seule autrement, le numéro d'à côté, X4650 avec un des caractères peint au pochoir. Entamons l'examen de la dotation en E.A.D. du dépôt de Nevers. Ce dépôt présente la particularité d'avoir eu en gestion toutes les séries d'éléments bicaisses (si l'on excepte les X4790, d'un diagramme particulier) dans de nombreuses livrées et il en a eu beaucoup d'unités. La proximité des grands Ateliers de Nevers-Machines lui a aussi valu de voir passer les X4900 et le X94630. Nevers voyait déjà relayer des E.A.D. dans ses emprises avant d'en toucher en propre que le 01 octobre 1970 avec constitution d'une première dotation de onze éléments prélevés sur l'effectif de Lyon-Vaise, tête de série X4601. Un complément isolé et un autre gros contingent agrémenté d'un chassé-croisé feront monter l'effectif à 19 X4500 en date du 23 mai 1971, date à laquelle les premiers X4630 arrivent, également de Lyon-Vaise, rapidement suivis par des neufs, ce qui n'empêche pas en parallèle de voir les X4500 atteindre le nombre de 22 éléments le 28 juin suivant, record pour ce dépôt: X4511, 12, 14, 19 à 21, 48, 53, 55, 601 à 06, 17 à 23. Les X4630 continuant d'arriver avec au passage des départs à et retours de Lyon des X4630 à 32, Nevers se sépare de ses X4500 qui partent sur Marseille-Blancarde puis Longueau (et même Lyon pour l'un d'entre eux). Tombés à neuf éléments, ceux-ci remonteront à quinze par l'octroi le 01 octobre 1972 de six nouveaux exemplaires en provenance de Lyon, alors que pourtant le débarras de cette série se poursuit en parallèle! Le X4530 est le dernier à partir le 09 avril 1973. Rien n'étant jamais définitif, les X4500 reviendront à partir de 1999 mais leur nombre sera plus faible. L'effectif X4630 continue de grimper pour atteindre 32 éléments le 14 juin 1973, puis 34 engins le 18 décembre 1974 (qui pour la petite histoire était un mercredi, puisque votre serviteur est né la veille, et je sais que c'était un mardi!). Après plusieurs années sans modification, la progression reprend avec l'arrivée d'un 35ème élément le 02 octobre 1982, puis d'autres en plusieurs vagues étalées jusqu'au 02 juin 1985 de façon à disposer de 55 éléments, qui sera le point culminant pour cette série ici: X4630 à 61, 63 à 67, 713, 25 à 31, 33 à 42. L'histoire des E.A.D. affectés à Nevers a été très riche et nous la continuerons ultérieurement.
  21. E.T.G.

    BB62400

    La BB62501 accompagnée d'autres BB62400 est garée en juin 1996 dans le dépôt de Longueau (80) entre deux missions.
  22. Milieu des années 80 le dernier me semble-t-il, avec en tête une BB63500, dans le secteur de Thouars ou Bressuire ou Parthenay (je connais mal ce coin).
  23. Le X2128 est en queue d'une composition de X2100 et XR6100 ou 6200 rentrant au dépôt de Quimper (29) en juillet 1994.
  24. La BB342 évolue le long de la gare de Lyon-Perrache (69) en juillet 1996.
  25. Il doit y avoir une erreur dans le tableau des rames à radier cette année: à ma connaissance, la 389 fait partie d'un lot de vingt (386 à 405) équipées de la T.V.M. 430 afin de pouvoir circuler sur la portion Lyon - Valence à son ouverture en vue d'assurer des trains Rennes/Nantes - Marseille. Equipement permettant aussi par la suite de circuler sur la ligne à grande vitesse Nord pour cette fois assurer des trains Rennes/Nantes et Bordeaux - Lille.
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