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Le Web des Cheminots

Sabotages caténaires............


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Tiens donc, voilà les journaleux qui utilisent le conditionnel ...

mais juste dans le titre...

Coupat, suspect de l'affaire SNCF, serait libéré ce jeudi

Reuters

Julien Coupat, principal suspect dans le dossier des sabotages de lignes de TGV en France en novembre 2008,

sera remis en liberté ce jeudi après six mois et demi de détention, a déclaré une source judiciaire.

Le parquet a confirmé mercredi soir des informations de presse selon lesquelles il ne s'opposait plus à cette libération

et demandait un placement sous contrôle judiciaire.

Le juge d'instruction Thierry Fragnoli va donc prendre jeudi l'ordonnance directe de remise en liberté, comme il en a le pouvoir.

Quatre demandes avaient jusqu'ici été rejetées par les juges des libertés et, en appel, par la chambre de l'instruction de Paris.

Julien Coupat, 34 ans, restera mis en examen pour "destruction en réunion et direction d'une association de malfaiteurs",

le tout "en relation avec une entreprise terroriste", des crimes passibles des assises.

Il est présenté par l'accusation comme le chef d'un groupuscule d'ultragauche

auquel sont imputés les sabotages commis par le placement de fers à bétons sur des caténaires

dans la nuit du 7 au 8 novembre 2008, ainsi que le 26 octobre 2008.

Il clame son innocence et se dit victime d'un dossier monté de toutes pièces pour des raisons politiques.

Neuf personnes sont mises en examen au total dans ce dossier

mais Coupat est le dernier à être en prison,

les autres ayant été libérées au fil de l'enquête, qui est critiquée.

Dans un texte publié cette semaine dans Le Monde,

il décrivait la prolongation de sa détention comme "une petite vengeance"

mais se réjouissait paradoxalement de son sort,

dont il rendait responsable ce qu'il appelle "la clique sarkozyste".

"Chaque manoeuvre par quoi ils se figurent conforter leur pouvoir achève de le rendre haïssable.

En d'autres termes : la situation est excellente, ce n'est pas le moment de perdre courage", disait-il.

Principal élément à charge, la police, qui surveillait le groupe,

dit avoir localisé Julien Coupat et sa compagne Yldune Lévy

le soir du 7 novembre, en rase campagne, non loin du lieu du sabotage d'une voie ferroviaire.

L'accusation avance aussi d'autres indices d'une activité clandestine,

comme le manuel de fabrication d'un engin explosif retrouvé sur l'ordinateur d'Yldune Lévy,

et d'autres indices matériels retrouvés dans les affaires du couple

et transmis récemment par la justice canadienne.

Thierry Lévêque

Un résumé chronologique de l'affaire trouvé sur Internet :

http://novovision.fr/?Tarnac-retour-sur-le-fiasco-d-une

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Julien Coupat sort de prison sous contrôle judiciaire

Reuters

Julien Coupat, principal suspect dans le dossier des sabotages de lignes de TGV en novembre 2008, a quitté la prison de la Santé après six mois et demi de détention provisoire, apprend-on de source policière.

Il est parti en se dissimulant dans le coffre d'une voiture pour éviter les reporters qui l'attendaient devant la prison.

Dans la matinée, le juge d'instruction Thierry Fragnoli avait ordonné sa remise en liberté, suivant le parquet de Paris, qui avait requis son placement sous contrôle judiciaire.

Son contrôle judiciaire lui impose de payer une caution de 16.000 euros, de "pointer" une fois par semaine au commissariat de Montreuil (Seine-Saint-Denis), de demeurer en Île-de-France, de remettre ses papiers d'identité et son passeport.

Il a aussi interdiction de rencontrer les huit autres personnes mises en examen et les témoins de l'affaire.

La remise en liberté de ce jeune homme de 34 ans, écroué depuis le 15 novembre, met fin partiellement à une controverse politique sur ce dossier, qu'une partie de la gauche et de l'extrême gauche considère comme un montage.

Le PS a salué cette sortie de prison, déclarant dans un communiqué que c'était "une très bonne nouvelle pour Julien Coupat, pour ses proches et pour le droit". Nicole Borvo Cohen-Seat, présidente du groupe communiste du Sénat, estime que l'affaire tourne au "fiasco".

Le député PS Arnaud Montebourg a de son côté demandé la démission de la ministre de l'Intérieur Michèle Alliot-Marie, coupable à ses yeux de "manipulation".

"Sept mois de prison infligés à un innocent pour faire monter une sauce politicienne au goût infect, dans n'importe quel pays démocratique, cela vaut une démission", dit-il dans un communiqué.

QUATRE DEMANDES REPOUSSÉES

Quatre demandes avaient jusqu'ici été rejetées par les juges des libertés et, en appel, par la chambre de l'instruction de Paris.

Julien Coupat reste mis en examen pour "destruction en réunion et direction d'une association de malfaiteurs", le tout "en relation avec une entreprise terroriste", des crimes passibles des assises.

Il a été auditionné cette semaine pour la cinquième fois par le juge d'instruction, et le parquet expliquait donc que les éléments recueillis étaient suffisants pour envisager sa remise en liberté dans l'attente de la suite de la procédure.

Juridiquement, sa remise en liberté n'est pas un aveu de faiblesse de l'accusation, puisque la liberté est en théorie la règle dans le droit français, en raison du principe de la présomption d'innocence.

En pratique cependant, la remise en liberté de tous les membres de ce qui est suspecté être un groupuscule violent n'est quasiment jamais prononcée avant le procès.

Julien Coupat est présenté par l'accusation comme le chef d'un mouvement d'ultragauche auquel sont imputés les sabotages commis par le placement de fers à béton sur des caténaires dans la nuit du 7 au 8 novembre 2008, ainsi que le 26 octobre 2008.

Il clame son innocence et se dit victime d'un dossier monté de toutes pièces. Neuf personnes sont mises en examen au total dans ce dossier mais Coupat était le dernier à être en prison, les autres personnes ayant été libérées au fil de l'enquête.

Dans un texte publié cette semaine dans Le Monde, il décrivait la prolongation de sa détention comme "une petite vengeance" mais se réjouissait paradoxalement de son sort, dont il rendait responsable ce qu'il appelle "la clique sarkozyste".

"Chaque manoeuvre par quoi ils se figurent conforter leur pouvoir achève de le rendre haïssable. En d'autres termes : la situation est excellente, ce n'est pas le moment de perdre courage", disait-il.

Thierry Lévêque, édité par Pascal Liétout

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Affaire Coupat: la procédure a été respectée, selon François Fillon

AP

La procédure judiciaire "a été respectée" dans l'enquête sur les actes de malveillance contre les lignes TGV, a assuré vendredi François Fillon en réponse à la polémique sur les six mois de détention provisoire effectués par Julien Coupat.

"L'affaire est grave. Je lisais ce matin dans un éditorial d'un grand journal qu'il s'agissait juste de retards de TGV, il ne faut pas exagérer. On a saboté plusieurs TGV, prenant des risques considérables pour la sécurité des personnes", a déclaré le Premier ministre sur Europe-1.

Au lendemain de la remise en liberté de Julien Coupat, l'hôte de Matignon a affirmé que la procédure a été respectée. "On met en détention provisoire des gens quand on veut éviter qu'ils se sauvent, qu'ils fassent pression sur des témoins ou détruisent des preuves. C'est la raison pour laquelle M. Coupat a été placé en détention provisoire. La justice estime désormais que l'enquête est suffisamment avancée pour qu'il puisse être libéré, il y aura un procès, on saura à ce moment-là la vérité", a poursuivi M. Fillon.

Le Premier ministre a opposé une fin de non-recevoir à l'appel à la démission de la ministre de l'Intérieur Michèle Alliot-Marie, lancé par le socialiste Arnaud Montebourg.

"Arnaud Montebourg et quelques autres socialistes réclament une démission d'un membre du gouvernemnt par jour, tout cela n'est pas crédible. Ils sont dans une opposition absolument systématique qui explique sans doute le manque de crédibilité électorale qui est la leur", a-t-il lâché dans une allusion aux sondages qui placent le PS loin derrière l'UMP pour les élections européennes du 7 juin. AP

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Je n'ai pas spécialement suivi les derniers rebondissements de l'affaire, mais il y aurait au moins un fait avéré : la présence de Coupat et sa compagne sur les lieux, chose qu'ils ont reconnu et qu'ils ont justifié par "on avait envie de ..........dans la nature". Les coïncidences existent, mais il y en a qui parfois sont troublantes non ?

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Certes, certaines coïncidences peuvent paraitre troublantes, mais on n'enferme pas quelqu'un pendant 200 jours sur de simples présomptions ou sur le fait qu'il existe des coïncidences.

C'est digne d'un état totalitaire. Dans un état de droit les gens sont jugés et il faut apporter la preuve de leur culpabilité. Chose qui n'a put être fait pour l'instant dans cette affaire.

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  • 4 semaines plus tard...

Une manifestation pour Tarnac dispersée à Paris

Libération.fr

En pleine fête de la musique, plusieurs centaines de personnes s'étaient donné rendez-vous aux Halles, à Paris, hier après-midi, en soutien aux ...

mis en examen de l'affaire de Tarnac. La manifestation (qui n'a pu obtenir l'aval de la préfecture) s'est élancée vers Beaubourg.

En passant devant le siège de l'administration pénitentiaire quelques personnes s'en sont pris au bâtiment.

Le cortège a été repoussé par des lacrymogènes et charges de gendarmes.

Les manifestants se sont réfugiés dans les boutiques pour éviter d'être interpellés.

Au moins 4 personnes ont été arrêtées et une autre frappée au sol.

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  • 2 mois plus tard...

Après Tarnac...

partons à la découverte de Saint-Pons de Thomières dans l'Hérault...

Onze gardes à vue dans l'affaire des menaces contre Sarkozy

Reuters

Onze personnes étaient jeudi en garde à vue et sept autres entendues dans l'enquête sur les lettres de menaces de mort envoyées à Nicolas Sarkozy et à des personnalités de droite, a-t-on appris de source judiciaire.

Les enquêteurs ont procédé à des interpellations dans la région de Montpellier, notamment dans le village de Saint-Pons de Thomières et à Saint-Chinian.

Les personnes interpellées sont des petits commerçants, d'anciens militaires et des personnes fréquentant un club de tir, a-t-on précisé.

Une série de courriers signés "Combattants de la cellule 34" et postés de l'Hérault a été adressée à diverses personnalités politiques depuis la fin 2007.

Une troisième nouvelle lettre de menaces adressée à Nicolas Sarkozy et accompagnée d'une cartouche de chasse a été interceptée début août au centre de tri de Montpellier.

De source policière, on souligne qu'aucun élément "significatif" n'a été saisi lors des perquisitions.

Nicolas Berthin, édité par Yves Clarisse

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et hop....

Les gardés à vue remis en liberté dans l'affaire du "corbeau"

Reuters

Les huit dernières personnes placées en garde à vue dans l'enquête sur les lettres de menaces de mort envoyées à Nicolas Sarkozy ont été remises en liberté samedi, apprend-on auprès du parquet anti-terroriste.

Aucune charge n'a été retenue contre elles, a-t-on ajouté.

Les enquêteurs avaient procédé à des interpellations dans la région de Montpellier, notamment dans le village de Saint-Pons de Thomières et à Saint-Chinian.

Parmi les personnes interpellées figuraient un petit commerçant, un ancien légionnaire et des notables locaux.

Une série de courriers signés "Combattants de la cellule 34" et postés de l'Hérault a été adressée à diverses personnalités politiques, dont Nicolas Sarkozy, depuis la fin 2007.

Une troisième nouvelle lettre de menaces adressée au chef de l'Etat et accompagnée d'une cartouche de chasse avait été interceptée début août au centre de tri de Montpellier.

De source policière, on souligne qu'aucun élément "significatif" n'a été saisi lors des perquisitions.

Nicolas Bertin, édité par Véronique Tison

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  • 1 mois plus tard...

"Contre-enquête" de la défense dans l'affaire des sabotages SNCF

Reuters

La défense des suspects des sabotages de lignes de TGV en novembre 2008 produit ce qu'elle présente comme une "contre-enquête" susceptible de remettre en cause la version policière des faits.

Les arguments, présentés dans le quotidien Libération avant leur remise au juge d'instruction prévue dans la journée, tentent de mettre à mal la principale charge contre le présumé chef des activistes, Julien Coupat: sa présence avérée et reconnue sur les lieux d'un des sabotages.

Les avocats relèvent ce qu'ils considèrent comme des incohérences dans les procès-verbaux de filature de la police.

Ces documents de police établissent que Julien Coupat et sa compagne Yldune Lévy se sont rendus le 7 novembre près d'un des lieux de sabotage de ligne de TGV, dans la campagne de la Seine-et-Marne, et y ont stationné en pleine nuit, au moment des faits. Le couple a reconnu les faits, expliquant qu'ils étaient sur place pour avoir des relations sexuelles.

Leurs avocats estiment que les traces de pneus et de pas relevés sur place ne correspondent pas à la voiture et aux chaussures de leurs clients. Ils ajoutent que le signalement du sabotage à l'endroit en question fait problème, sa notification à la SNCF ayant selon eux été retardée.

Julien Coupat, remis en liberté en mai après six mois et demi de détention, sa compagne et sept autres personnes restent mis en examen pour "destruction en réunion et association de malfaiteurs", le tout "en relation avec une entreprise terroriste", des crimes passibles des assises.

Julien Coupat est présenté par l'accusation comme le chef d'un mouvement d'ultragauche auquel sont imputés les sabotages commis par le placement de fers à béton sur des caténaires dans la nuit du 7 au 8 novembre 2008, ainsi que le 26 octobre 2008.

Ils nient les faits et se disent victimes d'une procédure politique, orchestrée selon eux par le gouvernement pour illustrer la théorie d'une menace terroriste de gauche.

Thierry Lévêque, édité par Sophie Louet

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http://www.millebabords.org/spip.php?article12509

Les mots ont un sens <h1 class="titre">" Ultra-gauche : l’arnaque de Tarnac "</h1> par Napakatbra http://www.lesmotsontunsens.com/ultragauch...-de-tarnac-6068

"L’ultra-gôche, c’est quoi P’pa ?" demandais-je alors que le mot faisait les gros titres des jités ? "Un comité invisible qui guette et attend, tapi dans l’ombre, que sa proie s’approche à bonne distance, insouciante" répondit Mam’. Bouh, j’avais peur...

J’ai fait plein de mauvais rêves et depuis, je n’arrive plus à dormir sans ma veilleuse, que P’pa a upgradé : il l’a peinte en bleu et a rajouté un clignotement. Ça me rappelle les gyrophares de la police et ça me rassure. Maintenant, j’essaie de rentrer avant la tombée de la nuit, et en hiver, je ne sors jamais sans ma lampe torche et mes lunettes de vision nocturne (c’est un malin, P’pa). Mam’ m’a aussi glissé un bracelet GPS qu’elle a ramené du boulot. Je n’arrive pas à le mettre au poignet alors je le mets à la cheville. Au cas où...

Coup de Jarnac à Tarnac ?

Las, un an après les faits, la télé a changé de discours. Elle commence à s’intéresser à la défense qui vient de livrer sa contre-enquête au juge d’instruction. Hormis le fait qu’il n’y a toujours aucune preuve dans le dossier, les avocats du gang anarcho-autonome pointent des incohérences flagrantes dans l’enquête policière : les traces de pneu et de chaussure trouvées sur place ne correspondent pas, les filatures notent des points de passage qui nécessitent que Julien Coupat et sa compagne Yldune Lévy aient roulé à une vitesse moyenne de 160 km/h pendant 10 minutes, sur des petites routes de campagne, en pleine nuit. Enfin, la contre-enquête relève d’importantes discordances dans les PV dressés par les policiers, qui avaient dans un premier temps signalé que Julien Coupat n’avait rien fait de répréhensible à l’heure supposée du "crime" (le sabotage des caténaires).

La vérité, selon Bernard Squarcini...

L’occasion de rappeler que le 12 juin dernier, l’intouchable chef du renseignement français, Bernard Squarcini, s’était déjà soulagé devant une brochette de journalistes autorisés. En Off. Selon le Canard Enchaîné, le boute-en-train aurait tout simplement balancé que l’affaire de Tarnac a été montée pour éviter à la SNCF de... dérailler !

Squarcini, Bernard... Chef de la Direction Centrale du Renseignement Intérieur (DCRI), autant dire le grand manitou des services de renseignement français. En général, l’homme est plutôt avare de commentaires. Mais ce 12 juin, lors d’une rencontre informelle avec l’Association des journalistes de la défense, "le squale" (c’est son surnom) a mordu. Le Canard Enchainé nous relate l’épisode épique.

Un train peut en cacher un autre

Selon le palmipède, après avoir taxé non sans humour Hervé Morin de "société d’encouragement de la race chevaline", Squarcini a subitement livré à son auditoire une analyse aussi fine qu’inédite sur l’affaire de Tarnac et l’emballement politico-médiatico-judiciaire qui a conduit à l’arrestation et à l’incarcération pendant de longs mois de Julien Coupat et de ses camarades épiciers. Selon le chef du renseignement, l’initiateur de cette tragi-comédie ne serait autre que... Guillaume Pepy, le patron de la SNCF, qui voyait les sabotages en série de ses lignes ferroviaires d’un mauvais oeil...

"Pepy a exigé du ministère de l’Intérieur qu’il sorte l’affaire"

"Il faut se replacer dans le contexte, a-t-il lancé. Pepy se retrouve avec 10 000 usagers bloqués gare du Nord. Des tracts commencent à circuler, mettant en cause SUD-Rail dans les sabotages. On peut comprendre qu’il soit au bord de l’évanouissement. Pepy a alors exigé du ministère de l’Intérieur qu’il sorte l’affaire". Et MAM de s’exécuter... Aussi simple.

Tout ce joyeux bordel pour une petite chute de tension...

([Reprise d’article de juin 2009] , Quand Squarcini lâche l’affaire... de Tarnac ! En Off... 20 juin 2009 http://www.lesmotsontunsens.com/ber...)

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Pépy ... grand manipulateur des se®vices secrets... et de l'ultragauche... MDR

Tu le vois à 4 heures du mat le long d'une voie TGV en train de poser un fer à béton sur la caténaires...? :blush:

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Les mots ont un sens

Pepy se retrouve avec 10 000 usagers bloqués gare du Nord. Des tracts commencent à circuler, mettant en cause SUD-Rail dans les sabotages.

On peut comprendre qu’il soit au bord de l’évanouissement. Pepy a alors exigé du ministère de l’Intérieur qu’il sorte l’affaire"

Pépy s'inquiétant pour Sud-Rail... :blush:

Quand la raison d'état... controleursncf

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Pepy a alors exigé du ministère de l’Intérieur

Rien que cette phrase-ci m'a fait pisser de rire !!!

Je l'imagine décrocher son téléphone et mettre une tombée au ministre de l'intérieur en personne !

cestachier:Smiley_49::ph34r:

Modifié par Roukmoute
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  • 3 semaines plus tard...

Nouvel article ce matin sur liberation.fr

Sabotages SNCF: nouvelle arrestation à Tarnac

Suspecté d'être «proche» du groupe soupçonné d'être lié aux dégradations d'installations ferroviaires, un jeune homm a été interpellé ce mardi à 6h30 à son domicile.

Suite de l'article ici sur le site de libération.fr

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ça sent encore l'entreprise de communication du ministère de l'Intérieur

Libération

Sabotages SNCF: nouvelle arrestation à Tarnac

Suspecté d'être «proche» de Julien Coupat, un jeune homme a été interpellé ce mardi à 6h30 à son domicile.

Un jeune homme, suspecté d'être un «proche du groupe de Tarnac» (Corrèze) auquel appartenait Julien Coupat, arrêté dans le cadre de l'enquête sur des sabotages au préjudice de la SNCF, a été interpellé mardi à 6h30 à son domicile à Tarnac. Ni son âge ni son identité n'ont été précisés.

Il a été arrêté par la sous-direction antiterroriste (Sdat) de la direction centrale de la police judiciaire et placé en garde à vue, tandis qu'une perquisition de son domicile a été aussitôt entamée.

Selon les mêmes sources proches du dossier, le jeune homme «est susceptible d'être mis en cause dans la mouvance à laquelle Julien Coupat appartient, mais n'est pas soupçonné d'être complice des sabotages».

La justice enquête depuis le 15 novembre 2008 sur des sabotages de lignes TGV attribués à un groupe de jeunes basés à Tarnac (Corrèze) et réunis autour de Julien Coupat, étudiant mis en examen pour des actes présumés de terrorisme.

Vingt personnes avaient été arrêtées dans le cadre de l'enquête sur les sabotages, dont onze rapidement libérées.

Les neuf autres, âgés de moins de 35 ans, dont trois femmes et le leader supposé du groupe, Julien Coupat, ont été mises en examen, et cinq écrouées. Elles ont été libérées les unes après les autres, au bout de quelques semaines de détention. Plusieurs autres personnes ont également été interpellées dans le cadre de la même enquête, et rapidement remises en liberté.

(Source AFP)

**********************************************

Ouest France

Nouvelle arrestation dans le dossier des sabotages SNCF

Un jeune homme a été arrêté, ce mardi à Tarnac (Corrèze), et placé en garde à vue dans l'enquête

sur les sabotages de lignes de TGV en novembre 2008. Ces sabotages sont imputés à un groupe de militants d’« ultra-gauche ».

L’homme arrêté est le conjoint d'une femme déjà mise en examen. Il est soupçonné d'avoir falsifié des cartes d'identité.

Julien Coupat, remis en liberté en mai après six mois et demi de détention, sa compagne et sept autres personnes, qui résidaient pour la plupart à Tarnac, sont mis en examen pour « association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste ».

Julien Coupat est présenté par l'accusation comme le chef d'un mouvement d'ultragauche auquel sont imputés les sabotages commis par le placement de fers à béton sur des caténaires dans la nuit du 7 au 8 novembre 2008, ainsi que le 26 octobre 2008. Tous les suspects nient les faits.

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Source Yahoo!

La police accusée de montage dans l'affaire de Tarnac

Des parlementaires de gauche et les avocats de neuf suspects accusent la police d'avoir fabriqué des preuves dans l'enquête sur des sabotages de lignes de TGV il y a un an, l'affaire dite "de Tarnac". http://fr.news.yahoo.com/4/20091125/tts-fr...w-article-part2

Lors d'une conférence de presse à l'Assemblée nationale, ils ont notamment mis en cause un témoignage "sous X" à charge, qu'ils soupçonnent d'avoir été fabriqué.

"Le gouvernement n'échappera pas à une demande de commission d'enquête parlementaire de la gauche sur ce dossier, qui ressemble de plus en plus à une affaire d'Etat", a résumé le député socialiste André Vallini.

Noël Mamère, député des Verts, a interpellé le gouvernement, tout comme l'ancien premier secrétaire du PS François Hollande, qui a invité la ministre de la Justice et ancienne ministre de l'Intérieur Michèle Alliot-Marie à "dire tout ce qu'elle sait".

Neuf personnes arrêtées en novembre 2008 pour la plupart à Tarnac (Corrèze) sont en examen pour "association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste" pour des sabotages commis par le placement de fers à béton sur des caténaires dans la nuit du 7 au 8 novembre 2008, ainsi que le 26 octobre 2008.

Ils sont membres d'un supposé groupe d'ultra-gauche. Leur défense se fonde sur le fait qu'un agriculteur interrogé le 14 novembre 2008 "sous X", comme le permet la procédure, et qui disait le groupe de Tarnac violent et capable de tuer, s'est rétracté dans plusieurs médias.

Il a expliqué que les policiers lui avaient fait signer sous la pression des fausses déclarations. De plus, la défense estime que le procès-verbal pourrait avoir été antidaté.

"ILS ONT INVENTÉ"

"On est au-delà de la déloyauté, on est dans le soupçon de la falsification, de la fabrication de preuves", a dit Me William Bourdon, un des avocats.

Un autre grief de la défense concerne le procès-verbal de filature établi par la police le soir des sabotages et qui semble démontrer la présence près d'une ligne du TGV sabotée, en rase campagne et en pleine nuit, de Julien Coupat, supposé chef du groupe, et de son amie Yldune Lévy.

Me Jérémy Assous a relevé une incohérence dans le "timing" mentionné par les policiers, qui rend selon lui impossible un des déplacements relatés. Il estime que les policiers n'ont pas réalisé cette filature. "Ils n'y étaient pas et ils ont inventé", a-t-il dit lors de la conférence de presse.

La police suit toujours la piste du groupe de Tarnac, comme le montre l'arrestation mardi dans le village d'un nouveau suspect, compagnon d'une des femmes mises en examen. Il est soupçonné d'être impliqué dans la confection de faux documents d'identité retrouvés lors des perquisitions de 2008.

Les déclarations initiales de Julien Coupat et Yldune Lévy devant les enquêteurs restent le fondement principal du dossier. Ils ont expliqué leur présence nocturne sur les lieux par le fait qu'ils avaient eu un rapport sexuel dans leur voiture.

Me Assous souligne toutefois que cette déposition ne concerne qu'un stationnement sur la commune, en Seine-et-Marne, de Trilport, et non Dhuisy, lieu où le sabotage a été commis, située à 27 km. Le couple nie s'y être rendu ensuite. Les policiers affirment le contraire.

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Affaire de Tarnac: la police a-t-elle fait pression sur Jean-Hugues Bourgeois?

http://fr.news.yahoo.com/63/20091125/tfr-a...le-019dcf9.html

http://www.lepost.fr/article/2009/11/25/18...-x-douteux.html

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  • 2 semaines plus tard...

Les dix de Tarnac cessent leur contrôle judiciaire

France Info - 03 12 2009

Les dix personnes mises en examen dans l’affaire des sabotages de la SNCF et arrêtées l’an dernier dans le village de Tarnac, dont Julien Coupat et sa compagne Yldune Lévy, ont annoncé qu’ils allaient cesser de respecter leur contrôle judiciaire. Ils veulent ainsi dénoncer l’enquête qu’ils considèrent comme absurde.

Les modalités de leur contrôle judiciaire, ils les ont déjà malmenées pour leur annonce. Les dix jeunes gens mis en examen dans l’affaire des sabotages de la SNCF, dont Julien Coupat et sa compagne Yldune Lévy, ont décidé de ne plus respecter le contrôle judiciaire qui leur a été imposé à leur libération conditionnelle. Pour rédiger le texte de la tribune qu’ils publient aujourd’hui dans Le Monde, ils se sont contactés, ce qui leur est normalement strictement interdit.“ Nous désertons. Nous ne pointerons plus et nous comptons bien nous retrouver, comme nous l’avons fait, déjà, pour écrire ce texte. Nous ne chercherons pas à nous cacher”, écrivent-ils.

Outre l’interdiction de se contacter, leur contrôle judiciaire leur impose de pointer au commissariat, et l’interdiction de résider dans le village de Tarnac, en Corrèze, où leur arrestation a fait grand bruit l’an dernier, et provoque toujours l’incompréhension. Ils formaient une communauté qui tenait l’épicerie du village. Ils ont donc décidé de ne plus se plier à ces obligations pour dénoncer une enquête qu’ils estiment absurde et qui, selon eux, ne continuerait plus que pour justifier sa propre existence.

C’est ainsi qu’ils analysent la récente mise en examen du dernier d’entre eux, Christophe Becker : “Sa mise en examen situe le point où une procédure ne se poursuit qu’afin de se sauver elle-même”, estiment-ils, en dénonçant une “bouffée délirante de l’Etat”. “Une société qui se maintient par des moyens si évidemment criminels n’a de procès à intenter à personne”, poursuivent-ils. Pour eux, la procédure vise à “impressionner le plus grand nombre”.

Ce non-respect de leur contrôle judiciaire risque de leur valoir un placement en détention provisoire.

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  • 1 mois plus tard...

Tarnac: qu'a fait la police?

LEXPRESS.fr

Dérives, manipulations:

dans l'affaire du sabotage de lignes TGV,

les avocats des dix militants d'extrême gauche

attaquent à nouveau les méthodes des services antiterroristes.

L'Express a eu accès au dossier.

http://www.lexpress.fr/actualite/societe/t...tml#xtor=AL-447

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  • 8 mois plus tard...

L'affaire de Tarnac ? Suite

C'est demain jeudi que la Cour d'appel de Paris va examiné

la demande d'annulation de la procédure

concernant le "Groupe de Tarnac",

soupçonné d'avoir saboté des lignes TGV en 2008.

La décision sera mise en délibéré.

http://www.humanite.fr/22_09_2010-épilogue-dans-laffaire-de-tarnac-454016

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  • 1 mois plus tard...

L'affaire de Tarnac ? Suite

C'est demain jeudi que la Cour d'appel de Paris va examiné

la demande d'annulation de la procédure

concernant le "Groupe de Tarnac",

soupçonné d'avoir saboté des lignes TGV en 2008.

La décision sera mise en délibéré.

http://www.humanite.fr/22_09_2010-épilogue-dans-laffaire-de-tarnac-454016

Groupe de Tarnac : l'annulation de l'enquête rejetée en appelhttp://www.leparisien.fr/faits-divers/groupe-de-tarnac-l-annulation-de-l-enquete-rejetee-en-appel-22-10-2010-1119733.php

La cour d'appel de Paris a rejeté vendredi la demande d'annulation de l'enquête présentée par la défense du groupe de Tarnac, soupçonné d'avoir saboté des lignes TGV en novembre 2008. La chambre d'instruction de la cour d'appel n'a pas constaté d'irrégularités dans la surveillance en août 2008 du domicile de Julien Coupat, principal mis en examen dans cette affaire, ni le placement sur écoutes au premier semestre 2008 de l'épicerie de Tarnac (Corrèze), gérée par plusieurs des jeunes gens accusés de sabotages.

Elle a donc rejeté les requêtes en nullité déposées par les avocats des dix personnes poursuivies dans ce dossier.

Pour les avocats, l'annulation de ces actes, réalisés dans le cadre d'une enquête préliminaire du parquet de Paris antérieure aux sabotages des lignes TGV, aurait entraîné celle de la totalité de la procédure, confiée le 15 novembre 2008 au juge d'instruction antiterroriste Thierry Fragnoli. La chambre de l'instruction a également refusé de transmettre à la Cour de cassation deux questions prioritaires de constitutionnalité soulevées par les avocats.

L'affaire remonte au 8 novembre 2008, jour où des crochets en béton déposés sur des lignes TGV en Seine-et-Marne occasionnent de gros dégâts sur les caténaires. Une semaine plus tard, neuf personnes, dont Julien Coupat, suspecté d'être le leader du groupe, sont mises en examen pour «association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste». Un an après, alors que l'enquête semblait au point mort, la contre-enquête des avocats de la défense pointait des incohérences dans les conclusions policières, comme le révélait «Libération».

Les defenseurs du groupe de Tarnac envisagent maintenant de saisir la Cour de cassation. «Ce n'est que le début du cauchemar pour l'accusation car il y a un très grand nombre d'actes et de requêtes en nullité qui vont être déposées», a déclaré à la presse l'un des avocats de Julien Coupat, Me Jérémie Assous. Selon lui, «la police, la Sdat (Sous-direction antiterroriste, ndlr) en l'occurence, n'a eu de cesse dans ce dossier de violer les règles élémentaires du code de procédure pénale».

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Selon lui, «la police, la Sdat (Sous-direction antiterroriste, ndlr) en l'occurence, n'a eu de cesse dans ce dossier de violer les règles élémentaires du code de procédure pénale».

On veut bien le croire. Et d'ailleurs, je lui souhaite sans ironie la meilleure chance du monde en cass'. Mais, tout de même... Les règles "élémentaires" du CPP auraient été violées et, ni en première instance, et ni en appel, les juges ne s'en seraient aperçu ???

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