Suis allé voir mon vaporiste retraité tout à l'heure.

15 ans comme mécanicien sur des pacific avec équipe titulaire pour un engin.

Comme je l'interrogeais sur la conséquence des feuilles mortes du temps des semelles de fonte généralisées, il me disait que oui, même avec sa 231, il lui était arrivé de devoir mettre du ballast sur le rail quand les sablières étaient vides pour ne pas rester planté.

Quand sa loc était en révision et donc lui en congé, la première chose qu'il faisait en la récupérant avec des bandages neufs, c'était de la faire rouler sur des bouteilles de champagne récupérées pour ça. Il me disait qu'il économisait très sérieusement son sable pendant un bon bout de temps. Cette opération était faite clandestinement en priant pour ne pas avoir besoin d'un reprofilage trop tôt.

Question subsidiaire? Ca tient la route son truc, ou dois je diminuer la morphine?

Modifié 29 janvier 201510 ans par aldo500

truc connu

mais "je jure chef

c'est pas moi"

parce que les bandages morflent bien

et que ça coûte plus cher qu'une DDS (demande de secours)

truc connu

mais "je jure chef

c'est pas moi"

parce que les bandages morflent bien

et que ça coûte plus cher qu'une DDS (demande de secours)

Merci

L'idée (et ce n'est pas une légende...), qu'au temps de la vapeur, les équipes titulaires prenaient soin de leur machine, comme si c'était leur femme, en prend un sacré coup....

Mettre du verre sous le bandage, ça doit abîmer le matériel, mais forcément il y a une meilleur adhérence.

Il est "trop" , mon vieux vaporiste, on se marre bien avec lui

Il me disait aussi qu'avec les RTG et leur freinage d'urgence, 160 en bout de quai, ça s'arrêtait sans problème. ADC01 est battu à plate couture.

J'aime bien lire les histoire/les anecdotes/le vécu de nos anciens de la vapeur dans les magazines ferroviaire.

Si vous en avez d'autres, je suis preneur. ... :)

Des anciens me racontaient comment, quand les sablières venaient à crier misère et que la vitesse menaçait de tendre vers 0 à force de patiner, ils envoyait l'AICR avec une plaque de queue en guise de pelle. L'aide marchait 10m devant le train et pelletait le sable de la piste sur la voie ...

Il me disait aussi qu'avec les RTG et leur freinage d'urgence, 160 en bout de quai, ça s'arrêtait sans problème. ADC01 est battu à plate couture.

Les RTG étaient équipées du frein électromagnétique.

231 et RTG, il a dû oeuvrer sur Paris St Lazare votre retraité vaporiste...

231D???

Modifié 29 janvier 201510 ans par zoom 45

D, je sais pas. PSL effectivement

Il suffisait de prendre la pelle à poussière......

Oui,parceque du ballast,c'est un peu gros.

C'est plutôt le gravier de la piste.

Apparemment,avec le FEM,c'est de cette ordre,400 à 500m pour s'arrêter.

Je serais curieux de connaître la distance d'arrêt des TGV 2N2 avec le FEM à 160km/h.

Je serais curieux de connaître la distance d'arrêt des TGV 2N2 avec le FEM à 160km/h.

Un CTT doit bien pouvoir trouver ça dans Atess non ?

Des anciens me racontaient comment, quand les sablières venaient à crier misère et que la vitesse menaçait de tendre vers 0 à force de patiner, ils envoyait l'AICR avec une plaque de queue en guise de pelle. L'aide marchait 10m devant le train et pelletait le sable de la piste sur la voie ...

Vu l’état des pistes maintenant il faut envoyer un agent avec un coupe coupe pour couper les arbres,

puis un deuxième pour enlever l'herbe, et un troisième pour enfin ramasser le sable ... ( je suis deja parti en courant...)

Oui,parceque du ballast,c'est un peu gros.

C'est plutôt le gravier de la piste.

Apparemment,avec le FEM,c'est de cette ordre,400 à 500m pour s'arrêter.

Je serais curieux de connaître la distance d'arrêt des TGV 2N2 avec le FEM à 160km/h.

Arrive un peu vite en gare et puis dis nous.

Tu diras "vu sur le forum, chef", ça devrait passer.

Question subsidiaire, quelle est la plage de vitesse d'utilisation du FEM? Quand même pas dès 320?

Modifié 30 janvier 201510 ans par aldo500

Pour avoir une idée, un Régio2N à 140 km/h : distance d'arrêt à l'urgence de 600 mètres environ avec un rail légèrement gras....testé il y a 15 jours !!

Des anciens me racontaient comment, quand les sablières venaient à crier misère et que la vitesse menaçait de tendre vers 0 à force de patiner, ils envoyait l'AICR avec une plaque de queue en guise de pelle. L'aide marchait 10m devant le train et pelletait le sable de la piste sur la voie ...

Vu l’état des pistes maintenant il faut envoyer un agent avec un coupe coupe pour couper les arbres,

puis un deuxième pour enlever l'herbe, et un troisième pour enfin ramasser le sable ... ( je suis deja parti en courant...)

faut déjà trouver l'aicr... et puis si ça patine fort par besoin de 3 bonshommes puisque ça reste sur place ..

le coup du verre ça c'est fait, mais pour le reste je reste vraiment septique (je ne suis pas un faux..)

Pour avoir une idée, un Régio2N à 140 km/h : distance d'arrêt à l'urgence de 600 mètres environ avec un rail légèrement gras....testé il y a 15 jours !!

Merci.

Pour avoir une idée, un Régio2N à 140 km/h : distance d'arrêt à l'urgence de 600 mètres environ avec un rail légèrement gras....testé il y a 15 jours !!

a peut prés même un poil de moins avec les Z8100 a leur sortie il y a 35 ans( elles étaient a l'origine aptes à 140)

Modifié 30 janvier 201510 ans par jackv

faut déjà trouver l'aicr... et puis si ça patine fort par besoin de 3 bonshommes puisque ça reste sur place ..

le coup du verre ça c'est fait, mais pour le reste je reste vraiment septique (je ne suis pas un faux..)

Pourtant, le coup d'envoyer quelqu'un à pied ramasser le sable de la piste voire mettre des morceaux de ballasts sur le rail, ça se fait encore de nos jours. Plus d'AICR, mais il reste des agents de desserte. Et parfois même un CTT. Qui se chargera de rester au manche, surtout quand il neige. Faut pas déconner, non plus.

Pourtant, le coup d'envoyer quelqu'un à pied ramasser le sable de la piste voire mettre des morceaux de ballasts sur le rail, ça se fait encore de nos jours. Plus d'AICR, mais il reste des agents de desserte. Et parfois même un CTT. Qui se chargera de rester au manche, surtout quand il neige. Faut pas déconner, non plus.

c'est parce qu'il est au manche que ça patine ?

Il me disait aussi qu'avec les RTG et leur freinage d'urgence, 160 en bout de quai, ça s'arrêtait sans problème. ADC01 est battu à plate couture.

J'ai bien aimé faire les arrivées ventre à terre à Libourne le deux ou trois fois où j'ai eu la chance de conduire des RTG, au grand dam de mon moniteur.

C'était pas du 160 au bout du quai, parce-que la pancarte était... au milieu du quai. Mais j'avais mes repères de C160 (et oui, je parles en "anciens francs") et les RTG çà freinait sacrément bien si on faisait "tomber les patins". Il fallait juste ne pas oublier de ramener la traction à 0 avant, sinon çà mettait la turbine en vrac...

Souvenirs, souvenirs, ...

Pourtant, le coup d'envoyer quelqu'un à pied ramasser le sable de la piste voire mettre des morceaux de ballasts sur le rail, ça se fait encore de nos jours. Plus d'AICR, mais il reste des agents de desserte. Et parfois même un CTT. Qui se chargera de rester au manche, surtout quand il neige. Faut pas déconner, non plus.

Et quand les deux descendent mettre des cailloux sur les rails, çà donne le pont de l'Estanguet et une fermeture provisoire définitive de la ligne...

Un CTT doit bien pouvoir trouver ça dans Atess non ?

Le FEM n'est pas sensé se déclencher en circulation Fr,il ne fonctionne qu'en position Deutch.