Inharime

Moui... 1/ Gros doute ne signifie pas certitude et il me semble que si un concurrent suspectait le moindre début de commencement d'ébauche de ce que tu avances il ne manquerait pas de l'étaler bruyamment sur la place publique et que l'ARAFER se ferait un devoir (voire un plaisir) d'enquêter séance tenante. 2/ Cela c'est ton interprétation car si, pour le gouvernement, la SNCF ne devait être qu'une entreprise purement ferroviaire il y a belle lurette qu'il l'aurait fait savoir et mis à sa tête un dirigeant tout acquis à ta thèse. 3/ Contrairement à ce que tu dis ce n'est une dette d'Etat car dans ce cas elle serait dans ses comptes. Si elle n'apparaît que dans ceux de la SNCF c'est bien parce que l'Etat n'entend pas du tout en assumer la charge (bien qu'il en soit en grande partie responsable). Et cela paraît tout à fait convenir aux instances européennes.

Un parti quelconque qui présente au moins 50 candidats et qui recueille au moins 1% de voix va percevoir 1,42€ par suffrage exprimé au premier tour. Si on se réfère au premier tour de la présidentielle cela peut représenter un sacré pactole pour certains partis (et surtout pour les restants )... Il est donc normal qu'il y ait pléthore de candidats, le moindre financement étant toujours bon à prendre.

Tu tiens ton os et tu ne veux pas le lâcher... 1/ J'aimerai que tu précises quels types d'informations connues par SNCF Réseau ne doivent pas être communiquées à SNCF Mobilités. 2/ La SNCF est une entreprise de transport qui utilise le mode le mieux adapté aux besoins ou aux désirs de sa clientèle. Sauf erreur la DB et d'autres entreprises font de même. Y a t'il là quelque chose d'anormal? 3/ Lorsque l'on connaît le niveau d'endettement de la SNCF et que l'on sait que cette dette, conséquence pour l'essentiel de décisions politiques, est à la charge exclusive du personnel de l'entreprise j'ai du mal à comprendre que cela gène d'une façon ou d'une autre ses éventuels concurrents. J'aurais même tendance à croire que cela ne peut que leur permettre d'être meilleur marché. Peux tu expliquer ce qui me semble être une totale contradiction?

Je ne pense pas que ce soit la SNCF qui ait "oublié" que les deux régions n'en font plus qu'une mais plutôt que c'est le nouveau conseil régional qui n'a pas encore harmonisé les tarifs régionaux (tarifs qui sont de sa compétence).

Faut il rappeler que le service minimum n'existe pas? C'est une invention sarkoziste (qui savait faire prendre des vessies pour des lanternes). En réalité il s'agit d'un service garanti, c'est à dire que la SNCF s'engage à ce que les trains annoncés circulent effectivement, ni plus ni moins. Et il est évident que si la SNCF ne dispose pas des moyens de faire circuler le moindre train...il n'en circulera aucun. Cela dit si cette charmante (?) personne est nommée à ce poste la défaisance (Fabr, tu me manques ) ferroviaire aura de beaux jours devant elle. Et même si c'est quelqu'un d'autre d'ailleurs...

Là c'est la vision patronale. Coté salarié ça peut être un peu différent, non?

Sauf erreur c'est un carré commandé par un dispositif de surveillance des trains en marche (du moins ça existait à l'époque où la SNCF avait l'honneur de me compter parmi ses membres actifs). Dans certaines gares désignées l'agent circulation devait assister au défilement de tous les trains et disposait d'un dispositif qui permettait la fermeture d'un signal carré judicieusement implanté en aval (suffisamment loin pour que l'agent de conduite puisse observer un signal d'avertissement dans des conditions de sécurité mais pas trop loin quand même...). Une fois arrêté l'agent de conduite se rendait au téléphone et recevait les instructions de l'agent circulation. Cela pouvait concerner une boite chaude, une bâche flottante, un chargement déplacé ou tout autre fait impactant la sécurité. Après avoir remédié à la cause constatée l'agent de conduite pouvait, si rien ne s'y opposait par ailleurs, provoquer l'ouverture du signal et reprendre sa marche normale. Le dérangement du téléphone, en empêchant la procédure normale, a imposé l'ajout d'une plaque indiquant la procédure à appliquer dans ce cas là. J'ai connu cela dans la bonne gare de Louvres, les signaux carrés correspondant se trouvant, pour le sens pair, à hauteur de la halte des Noues.

Même moi (qui vis seul) j'ai beau tenir une réunion chaque matin devant un miroir et avec ma brosse à dents, je suis très souvent incapable de respecter ce que j'ai auto-décidé, sans contrainte aucune, en plein accord avec moi-même et absolument pas à l'insu de mon plein gré. C'est te dire à quel point ce peut être le foutoir pour un pays de soixante six millions d'individus...

Pas dans le mien en tout cas... Il m'a simplement été proposé (comme à chaque fois) de venir participer au dépouillement. Parce qu'elles servent d'aquarium en dehors des élections...

Tout ça ça fait pas avancer les affaires d'Audreyf... Concrètement, comment améliorer les conditions de travail (tant qu'il en reste...) des cheminots (et d'autres professions)?

Par la taille sans doute, vu de la Belgique peut-être, pour le reste...

Juste une précision: ce n'est pas la ligne de Tournemire à St Affrique mais celle de Tournemire au Vigan.

Je ne voudrais pas te faire de peine mais dans le débat

Parce que tu crois qu'une fois élue (si ça arrive...) MLP ne virera pas Dupont Aignant comme un malpropre?

Erreur de manip...

A l'heure ou l'information (ou plutôt la propagande) va quasiment plus vite que la lumière toutes celles et tout ceux (politiques, pipeules de tout crin...) dont l'image est primordiale (il faut d'abord et avant tout remplir sa gamelle) ont tout intérêt à ce que cette image soit la plus valorisante possible. Comme on est loin de Mongénéral et de son ministère de l'information (qui l'a connu et s'en souvient?) et que la modernité a multiplié les moyens de s'informer il est normal que chacun cherche à en tirer le meilleur parti. Selon les cas les possibilités seront différentes. Si le média (quel qu'il soit) est favorable il n'y a pas de problème, dans le cas contraire, si la menace, le chantage ou "le plat de lentilles" sont inefficaces il faut impérativement l'empêcher de s'exprimer, soit en interdisant à ses représentants d'effectuer leur travail (cas des journalistes expulsés) soit en noyant un site internet de courriels contradictoires. Tout cela étant aussi pitoyable que malhonnête (mais la malhonnêteté ne semble plus choquer grand-monde et il y a belle lurette que l'amour propre sait passer à la machine à laver pour se refaire une virginité) il appartient à chacun, en son âme et conscience et en fonction de ses moyens, de s'opposer à ce qui lui paraît inadmissible. Cela peut être effectivement une décision douloureuse, l'opposition à l'inadmissible imposant parfois de se rallier à quelque chose qui ne vaut guère mieux mais en cas d'alternative un choix est toujours possible même imparfait. Aujourd'hui c'est cette possibilité d'alternative qui est mise en cause. Un certain choix (à la présidentielle puis aux législatives qui suivront) entraînera inéluctablement l'instauration d'une dictature. Un tel exemple relativement proche de la France est en cours de réalisation. Cela ne mérite-t'il pas de dépasser ses dissensions et d'y réfléchir sérieusement?

A lire les messages de ces dernières heures je suis tout à fait favorable au retour du septennat. Deux ans de calme supplémentaires ça ne ferait pas de mal...

Hou..., grillé par ma modo préférée.

Tout à fait d'accord (bien qu'on n'ait sans doute pas voté pour le même candidat). Ce qui me perturbe la digestion (et à mon âge ça trouble la sieste) c'est qu'il me semble que, d'élection en élection, le "moins pire" est en réalité "de plus en plus pire". Et ça laisse entendre ce que je pense de l'autre candidat(e)... Mais (quoi que...) nous nous éloignons du sujet d'origine de ce post.

Je te laisse à ton optimisme... Macron est un pur produit du libéralisme pour qui tout ce qui n'est pas immédiatement juteux doit être tout aussi immédiatement supprimé. En ce qui concerne le chemin de fer le choix sera vite fait. C'est vrai que le nivellement par le bas est la solution d'avenir.

Ben voyons... Avec Macron le réseau sera encore plus réduit et hors LGV (parce qu'il faut fournir du trafic pour dynamiser les PPP) et (rares) itinéraires structurants fret internationaux il ne restera plus grand chose..

Ne rêve pas trop. Quel que soit le futur gouvernement il se gardera bien d'intervenir dans le merdier actuel et préférera laisser le personnel de la SNCF devoir assumer (pour le plus grand bien de ses concurrents) les incohérences des politiques passées.

Les juristes peuvent se dilater la rate, la dette du système ferroviaire est bel et bien sur le dos des agents de la SNCF et eux seuls. Et la concurrence le sait bien qui, avec la complicité de l'ARAFER, fait tout pour bénéficier au maximum de cet aspect de la concurrence libre et non faussée pour exiger et obtenir toujours plus d'avantages indus.

Et c'est là qu'intervient la gangrène de notre belle société: le coût du service rendu et son application dans le service public. Tant que tout sera traduit en argent sonnant et trébuchant (et un autre sujet aborde largement ce sujet) rien ne sera parfait. Et le chemin de fer est loin d'être le domaine le plus touché.

Dont acte...mais pour ma part je trouve cette élection bien singulière et pleine de surprises même si je suis persuadé que les perdants seront toujours les mêmes.