Cyril83

C'est vrai, j'aurais dû préciser que je parlais des trains couchettes de nuit, ce qui exclut : - les trains couchettes de jour, avec obligation de dormir ; - les trains de nuit dans lesquels on ne peut pas dormir. Bref, on parle des Intercités de nuit (ex-Lunéa ou ex-Corail de nuit) et des trains de nuit internationaux, et non : - des Intercités 100 % éco (ex-Téoz éco) ; - des TGV de nuit. (Eh oui, ce que Chevallier et Laspalès ont imaginé, la SNCF l'a fait...)

Était-ce encore le cas au début des années 2000 ?

Un voyage découpé en plusieurs tronçons (un billet par tronçon) revient toujours plus cher qu'un trajet effectué avec un billet unique (sauf lorsque acheter plusieurs billets permet d'effectuer partiellement en "période bleue" un voyage débuté en période blanche). VSC est là pour vendre des billets TGV et gère très mal la vente de billets TER (les tarifs spécifiques à certaines régions ne sont pas intégrés). En cas de voyage comportant des trajets en TGV et TER, celui-ci est parfois découpé d'office en deux billets, avec comme conséquence qu'en cas d'annulation, une retenue est appliquée. Bien sûr, normalement, un billet comportant au moins un trajet sur un train à résa obligatoire est soumis aux CGV des billets pour les trains à résa obligatoire.

C'est bien SNCF Proximités qui voulait imposer la résa obligatoire sur Paris - Cherbourg, non ? De plus la question n'est pas seulement celle de la résa obligatoire, mais aussi du yield management avec 2 conséquences importantes : pas d'application du calendrier voyageurs et tarif maximal ("Plein tarif loisirs") supérieur au tarif kilométrique habituel ("Tarif normal"). J'imagine que la SNCF doit trouver financièrement son compte à cette mesure, sinon celle-ci n'aurait pas été introduite lors de la création des Téoz.

Une dépêche AFP sur ce non-évènement : http://www.liberation.fr/depeches/01012381296-sncf-teoz-lunea-corail-intercites-regroupes-sous-l-appellation-intercites

Un "point de vue" publié dans le Monde du jour en faveur de l'électricité nucléaire : http://www.lemonde.fr/idees/article/2012/01/04/l-arret-du-nucleaire-couterait-cher-aux-francais-en-emplois-ainsi-qu-en-pouvoir-d-achat_1625545_3232.html Comment dirais-je ? Ce nom ne m'inspire qu'une confiance modérée... Dans le chiffre des emplois menacés, inclue-t-il les cheminots mobilisés pour les transports par rail de matières radioactives... ? (Un autre point de vue publié dans le même journal, contre l'électricité nucléaire : http://www.lemonde.fr/idees/article/2012/01/04/en-finir-avec-l-atome-c-est-possible_1625544_3232.html)

Cela a longtemps été le cas sur Lyon - Clermont-Fd, alors qu'en pratique rien ne distinguait ces trains des TER indiqués comme tels. Le matériel (AGC) était le même. Plus précisément, c'était le cas du train qui partait de Lyon vers 11 heures, heure à laquelle le Ventadour partait autrefois pour arriver directement à Bordeaux. J'imagine que faute d'accord avec la région, la SNCF n'avait d'autre choix que de maintenir cette relation (même si une rupture de charge avait été ajoutée pour les éventuels voyageurs à destination de Bordeaux) et faute de matériel, de louer un AGC. Toujours s'agissant du Ventadour, pendant plusieurs années (j'ignore ce qu'il en est avec le SA 2012), celui-ci partait d'Ussel, et depuis Clermont-Ferrand on rejoignait Ussel en car avec à l'avant une pancarte "Corail Intercités" (sic). Je n'ai jamais pu éclaircir la raison de ce trajet en car (ce n'a pas été faute d'interroger les contrôleurs, les guichetiers, etc.), d'autant plus surprenant qu'il y a un an ou deux, la rame Corail et le 67400 attendaient sur une voie de service à Ussel vers midi, là où le départ de Clermont-Fd a lieu après 14 heures.

Les fiches horaires du service actuel du TER Auvergne mentionnent toujours le logo "Corail Intercités". A noter par ailleurs que la carte qui figure sur le nouveau site web Intercités ne distingue pas les lignes soumises à résa obligatoire (hors trains de nuit). Ce serait trop simple. Autre point : alors que toutes les fiches horaires du service actuel mentionnent les marques Téoz et Lunéa, qu'est-ce qui justifiait de réaliser ce changement quinze jours après l'entrée en vigueur du SA 2012 ? J'ai l'impression que les gens qui s'occupent du marketing à la SNCF en tiennent une sacrée couche.

Sauf qu'il n'y a sans doute pas beaucoup de voyageurs qui viendront ici regarder la photo, et puis, de toute façon, un essuie-glace en panne qui bloque tout un TGV alors qu'il ne pleut pas, il ne doit pas en falloir beaucoup plus pour faire jaser. (D'ailleurs, une panne de matériel, c'est bien la responsabilité de la SNCF, alors...)

Même si tout va bien, le départ et l'arrivée se font rarement sur LGV. Imaginons un accident quelconque (ne serait-ce qu'un accident de personne à l'entrée en gare) : la police arrive et découvre que l'on voit à peine à travers le pare-brise...

C'est le contraire qui aurait été choquant.

Pourquoi chercher à comprendre ? Tout cela n'est qu'une affaire de camemberts.

En attendant la suppression non moins définitive...

Salut, Voyons, il faut suivre ! Les Téoz et Lunéa doivent changer de livrée, comme les locs "En voyage", pour cause de problème de droits d'auteurs. Pour le reste, je trouve ce changement plutôt porteur de simplification, Téoz était effectivement une dénomination à la c..., pas Intercités. Il reste donc une grosse "arnaque", qui est que par le biais de tous ces changements de noms pour rien (tant qu'à n'avoir qu'une dénomination, Corail aurait aussi bien fait l'affaire...) et d'une rénovation dont on sait ce qu'elle a donné, on a imposé la réservation obligatoire sur bon nombre de lignes. Et comme on a pu le lire, ça continue avec le projet d'imposer la résa sur Paris - Granville, et je vois déjà un nouvel argument : "Sur de nombreuses lignes (Paris - Clermont-Fd, POLT, Bordeaux - Marseille - Nice...), les trains Intercités sont déjà soumis à résa obligatoire, il est donc tout naturel d'étendre ce principe à Paris - Cherbourg."

Elles restent, néanmoins, toujours aussi documentées et instructives, du moins pour l'usager (presque) lambda que je suis. Je préfère devenir écoeuré (par contagion) que rester ignare. Merci Christian et bonne année à tous.

D'après Wikipédia, c'est faux, Gallois voulait toucher moins, mais son homologue allemand a refusé et Gallois a donc gardé son salaire. Et il s'est bien gardé de revenir dessus quand il est devenu PDG d'EADS (suite au changement de structure de gouvernance).

Si l'on y réfléchit, il est plus risqué d'annoncer la fin du monde que de ne pas l'annoncer. Dans ce dernier cas, si elle survient inopinément, les personnes qui se sentent lésées par la fausse prédiction pourront difficilement se retourner contre le médium (cf. la une de Charlie Hebdo le jour de l'éclipse de 1999 : "Vous avez trouvé ce numéro en kiosque ? Paco Rabane est un escroc !").

Ou financer le désamiantage.

Ah oui, je n'ai pas pensé à parler du prix dans le sondage. Je vais tâcher de changer ça mais les personnes qui ont déjà votées ne peuvent pas modifier leur vote.

Tout le problème réside dans ce que tu écris : jamais de règlements de comptes entre RFF et la SNCF, donc RFF fait ce qu'il veut (et la SNCF se débrouille avec ses clients), tant qu'une décision ministérielle ne remet pas en question ses initiatives (ce qui a été le cas ici compte tenu du tollé). Croyez-vous vraiment que RFF se permettrait la même chose avec Thello, et que si c'était le cas, Thello ne demanderait pas à RFF de l'indemniser ?

EDF ou GDF Suez ? Tu es donc pour la concurrence entre EDF et GDF Suez sur la vente d'électricité ? Si je comprends bien tu suggères que le chemin de fer, l'électricité, le gaz, etc., restent le monopole de l'entreprise nationale qui en a la charge. Mais à la base, l'objet de la SHEM était de produire de l'électricité à usage exclusif de la compagnie du Midi, pas de concurrencer les autres producteurs d'électricité.

Cela va coûter très cher à RFF, c'est lamentable, mais j'espère que cela servira au moins de leçon et que les responsables de RFF auront le montant de la facture à l'esprit la prochaine fois qu'il sera envisagé d'annuler des sillons fermement attribués.

Bonjour, La question de l'avenir des trains de nuit revient assez régulièrement sur ce forum. La SNCF réduit les dessertes, afin selon certains de décourager les voyageurs et ainsi de suite, les trains de nuit se retrouvant dans un cercle vicieux qui risque d'aboutir à leur suppression complète (d'autant qu'aucun matériel n'est prévu pour remplacer les Corail qui vont arriver en fin de vie). Mais certains font valoir que même à l'étranger, les trains de nuit n'ont pas non plus un grand succès, et que leur perte de vitesse viendrait donc d'abord des habitudes des voyageurs. Pour essayer d'y voir plus clair je vous propose de faire part de votre propre expérience des trains de nuit et de la confronter à votre usage des trains circulant durant la journée. Pour ma part, je n'ai jamais pris le train de nuit, puisqu'il n'y a pas (ou plus, mais depuis très longtemps) de train de nuit au départ de la gare la plus proche de mon domicile.

C'est un accident tragique, il n'y a rien d'autre à dire que de déplorer que l'inconscience tue, mais c'est plus fort qu'eux, certains cassent quand même du sucre, "l'air de rien", sur la SNCF et les cheminots. Ce lecteur a oublié de proposer, comme remède au "je-m'en-foutisme", de rouler sur les débris.