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Le Web des Cheminots

Sabotages caténaires............


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Dégradations de caténaires:

Julien Coupat reste en prison

AP

Un magistrat de la cour d'appel de Paris a ordonné mardi le maintien en détention de Julien Coupat, présenté comme le chef de la cellule soupçonnée d'actes de malveillance contre des lignes TGV de la SNCF, en attendant que la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Paris n'examine vendredi le fond du dossier, a-t-on appris auprès de son avocate, Me Irène Terrel.

"Compte tenu de la proximité de l'audience sur le fond, cette décision était malheureusement prévisible", a commenté Me Terrel à la sortie de l'audience. "J'espère désormais qu'il sortira vendredi. Je ne suis pas du tout pessimiste, Julien Coupat non plus. Il est très serein", a ajouté l'avocate rappelant que la "détention provisoire doit rester l'exception". "Noël en prison, vu l'état de nos prisons, cela dépasse largement ce dossier, c'est extrêmement pénible", a-t-elle insisté.

Julien Coupat avait été remis en liberté vendredi dernier par un juge des libertés et de la détention. Mais le parquet avait immédiatement eu recours à un référé-détention pour bloquer sa sortie. La présidente de la chambre de l'instruction Brigitte Bliecq a estimé mardi que cette procédure était justifiée. Le fond du dossier sera donc examiné vendredi à 9h par une formation collégiale de la chambre de l'instruction.

Julien Coupat est incarcéré à la maison d'arrêt de la Santé depuis le 15 novembre, date de sa mise en examen pour "direction d'une association de malfaiteurs terroristes", un crime passible des assises. Sur les neuf personnes mises en examen dans ce dossier dont la qualification terroriste fait débat, cinq sont soupçonnées d'avoir participé à des actes de malveillance ayant visé la SNCF. Proches de la mouvance qualifiée d'anarcho-autonome par la police, elles sont suspectés d'avoir formé une "cellule invisible". AP

Faut-il en conclure que la police a retrouvé l'homme invisible ? !

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Julien Coupat, chef présumé des saboteurs SNCF, reste en prison

Reuters

Julien Coupat, le principal suspect de l'affaire des sabotages de lignes TGV début novembre en France, entamera l'année 2009 en prison, a décidé la cour d'appel de Paris.

La chambre de l'instruction a en effet infirmé l'ordonnance de mise en liberté rendue le 19 décembre dernier, "ce qui fait que Monsieur Coupat reste en prison", a déclaré une porte-parole du parquet général.

"Une fois de plus, les principes élémentaires du droit pénal ne sont pas respectés", a déploré son avocate, Irène Terrel, sur i-Télé.

Elle a souligné que la détention provisoire devrait avoir "théoriquement un caractère exceptionnel" puisque "toute personne est présumée innocente dès lors qu'elle n'a pas été définitivement jugée."

"Ils veulent casser Julien et Yldune. Ce matin, entre le moment où Julien est sorti de prison et le moment où il est rentré au tribunal, il a été déshabillé plusieurs fois. A chaque fois on le met complètement nu. Le but c'est de l'humilier", a déclaré Gérard Coupat, père de Julien, sur France info.

La cour d'appel avait déjà pris une semblable décision mardi en faisant droit à une procédure dite de "référé-détention" engagée par le parquet.

La chambre de l'instruction, composée de trois magistrats, a cette fois statué sur le fond de l'affaire, toujours en défaveur de Julien Coupat.

Son avocate Me Irène Terrel avait déploré mardi l'organisation d'une procédure en deux étapes, qui selon elle favorisait l'accusation.

Julien Coupat, 34 ans, mis en examen pour "direction d'une association de malfaiteurs et dégradations en relation avec une entreprise terroriste", est en prison depuis le 15 novembre.

Sur les neuf suspects de l'affaire, seuls lui et sa compagne Yildune Lévy, 25 ans, restent en détention. La demande de remise en liberté de cette dernière a été directement rejetée par le juge des libertés le 22 décembre.

TROIS DES CINQ SUSPECTS DÉJÀ REMIS EN LIBERTÉ

L'affaire porte sur le sabotage de lignes TGV dans la nuit du 7 au 8 novembre. Des crochets constitués de fers à béton assemblés avaient été placés sur plusieurs caténaires. Un autre sabotage, le 26 octobre en Moselle avec une méthode identique, est aussi l'objet de l'enquête.

Interrogé par le juge d'instruction, Julien Coupat a déclaré le 12 décembre qu'il était totalement étranger à cette affaire.

Selon l'accusation, le 7 novembre au soir, Julien Coupat et Yildune Lévy, qui étaient surveillés par la police depuis plusieurs semaines, ont été localisés entre 23h40 et 04h00 près du réseau TGV-Est, où la ligne a été endommagée une heure plus tard par le passage d'un train sur la caténaire piégée.

Au total, cinq femmes et quatre hommes, âgés de 22 à 34 ans et soupçonnés d'appartenir à un groupuscule d'activistes, sont mis en examen notamment pour "association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste".

Cinq suspects avaient été mis en détention le 15 novembre, mais trois ont été remis en liberté le 2 décembre par la chambre de l'instruction, contre l'avis du parquet.

Les soutiens des mis en examen estiment que les poursuites, soutenues publiquement par la ministre de l'Intérieur Michèle Alliot-Marie, sont politiques. Ces soutiens remettent également en cause la qualification terroriste.

Thierry Leveque et Clément Guillou, édité par Gérard Bon

Modifié par Dom-trappeur
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Here's to you, Nicola and Bart

Rest forever here in our hearts

The last and final moment is yours

That agony is your triumph

Pour ceux à qui ça cause pas :

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tribune libre 29 décembre 2008 L'Humanité

L’affaire de Tarnac :un ordre psychotique

Par Jean-Claude Paye, sociologue.

Réflexion sur le fonctionnement de l’accusation de terrorisme.

Le 11 novembre 2008, dans le cadre de l’opération « Taïga », cent cinquante policiers encerclaient le petit village de Tarnac, en Corrèze. Simultanément, des perquisitions étaient menées à Rouen, Paris, Limoges et Metz. L’interpellation de dix jeunes gens était avant tout un spectacle destiné à créer l’effroi.

Leur arrestation serait en rapport avec des actes de sabotage de lignes de la SNCF, qui ont causé, le 8 novembre, le retard de certains TGV sur la ligne Paris-Lille. Les actes malveillants - l’arrachage de plusieurs caténaires - ont été qualifiés de « terroristes » alors qu’ils n’ont, à aucun moment, menacé la vie humaine. L’accusation, qui dit disposer de nombreux indices, reconnaît n’avoir aucun élément matériel de preuve.

C’est le profil des jeunes interpellés qui justifie leur mise en examen. Ils ont été arrêtés parce qu’« ils tiennent des discours très radicaux et ont des liens avec des groupes étrangers », et que nombre d’entre eux « participaient de façon régulière à des manifestations politiques », par exemple « aux cortèges contre le fichier Edvige et contre le renforcement des mesures sur l’immigration ». Quant à leur logement, il est désigné comme « un lieu de rassemblement, d’endoctrinement, une base arrière pour les actions violentes ».

Bien qu’accusés de constituer le « noyau dur d’une cellule qui avait pour objet la lutte armée », ils seront rapidement libérés, certains sous condition, d’autres assignés à résidence. Seul le « chef » et sa compagne resteront emprisonnés. Ce 26 décembre, la cour d’appel de Paris a, à la requête du parquet, annulé l’ordonnance de mise en liberté de Julien Coupat. La demande de libération de sa compagne avait été préalablement rejetée.

Le discours du pouvoir procède à un double déplacement : de simples actes de sabotage, comme il peut, par exemple, y en avoir dans un mouvement social, sont qualifiés de « terroristes », et ces actes sont nécessairement attribués aux jeunes de Tarnac, bien que la police reconnaisse l’absence de tout élément matériel de preuve. L’image du terrorisme érigée par le pouvoir crée un réel qui se substitue aux faits. Ceux-ci ne sont pas niés, mais toute capacité explicative leur est déniée. Les actes de sabotage ne peuvent être que le fait de personnes désignées comme terroristes. L’acte de nommer, antérieur à toute procédure d’évaluation objective, renverse celle-ci et l’enferme dans une forme vide.

L’absence d’éléments matériels permettant de poursuivre les inculpés n’est pas niée, mais la nécessaire prévalence des faits est renversée au profit de la primauté de l’image construite par le pouvoir. La position de la ministre de l’Intérieur, Mme Alliot-Marie, est particulièrement intéressante : « Ils ont adopté la méthode de la clandestinité. Ils n’utilisent jamais de téléphones portables et résident dans des endroits où il est très difficile à la police de mener des inquisitions sans se faire repérer. Ils se sont arrangés pour avoir, dans le village de Tarnac, des relations amicales avec les gens, qui pouvaient les prévenir de la présence d’étrangers. » Mais la ministre en convient : « Il n’y a pas de traces d’attentat contre des personnes. »

Ces déclarations résument bien l’affaire. Ce qui fait de ces jeunes gens des terroristes, c’est leur mode de vie, le fait qu’ils tentent d’échapper à la machine économique et qu’ils n’adoptent pas un comportement de soumission « proactive » aux procédures de contrôle. Ne pas avoir de téléphone portable devient un indice établissant des intentions terroristes. Rétablir le lien social est également un comportement incriminé, puisque cette pratique permet de poser un cran d’arrêt au déploiement de la toute-puissance de l’État.

Dans ces déclarations, la référence aux faits, en l’absence de tout indice matériel probant, ne peut être intégrée rationnellement et engendre une phase de délire, une reconstruction du réel avec l’image du terrorisme comme support.

Ce processus est également visible dans les rapports de police, dans lesquels s’opère, au niveau du langage, toute une reconstruction fantasmatique de la réalité. Ainsi, comme indice matériel prouvant la culpabilité des inculpés, la police parle de « documents précisant les heures de passage des trains, commune par commune, avec horaire de départ et d’arrivée dans les gares ». Un horaire de la SNCF devient ainsi un document particulièrement inquiétant, dont la possession implique nécessairement la participation à des dégradations contre la compagnie de chemins de fer.

La mise en scène de l’arrestation et de l’inculpation des « autonomes de Tarnac » est un phénomène qui révèle une mutation profonde de l’ordre symbolique de la société.

Le pouvoir a la possibilité de créer un nouveau réel, une virtualité qui ne supprime pas mais qui supplante les faits. La faiblesse du mouvement social, la faillite de la fonction symbolique expliquent l’absence de frein opposé à la toute-puissance de l’État qui se montre en tant qu’image englobante, en tant que figure maternelle.

À un ordre social qui se révèle contradictoire se substitue une structure psychotique, un ordre qui supprime tout conflit, toute possibilité de confrontation avec le réel.

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tribune libre 29 décembre 2008 L'Humanité

L’affaire de Tarnac :un ordre psychotique

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L'humanité peut difficilement se prevaloir d'impartialité.... Sur le sujet je prefererais des journaux moins partisant, par ex "Le Monde"

Modifié par Vinces
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L'humanité peut difficilement se prevaloir d'impartialité.... Sur le sujet je prefererais des journaux moins partisant, par ex "Le Monde"

L'Humanité reprend ici une analyse d'un sociologue belge http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Claude_Paye_(sociologue)

Y a t il aujourd'hui, dans la Presse "moins partisane", un article sur les jeunes de Tarnac qui conclut à la bonne tenue de l'enquête les concernant ?

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L'humanité peut difficilement se prevaloir d'impartialité.... Sur le sujet je prefererais des journaux moins partisant, par ex "Le Monde"

Faisons preuve de tolérance...

N'oublions pas qu'aux frontons de nos mairies et bâtiments publics sont inscrits en lettres de sang et d'or,

trois mots qui demeurent d'actualité :

"Liberté, Égalité, Fraternité"

et restent un combat à gagner et à défendre...

Alors LIBERATION

Sur un autre sujet

Pour la fin du délit d’outrage

Par Romain DUNAND, condamné à 800 euros d’amende, dont 600 avec sursis pour outrage à Nicolas Sarkozy; Jean-Jacques REBOUX, condamné à 150 euros d’amende avec sursis pour outrage à policier; Eunice BARBER, condamnée à 5 000 euros d’amende pour outrage et rébellion; Maria VUILLET, poursuivie pour outrage au sous-préfet d’Ile-de-France, relaxée, appel en cours; Simone LEVAVASSEUR, poursuivie pour outrage au préfet de Haute-Saône; Hervé EON, condamné à 30 euros d’amende avec sursis pour offense au président de la République, appel en cours; Serge SZMUZSKOWICZ, condamné à 500 euros d’amende pour outrage à gendarme en civil; Isabelle SYLVESTRE, poursuivie pour outrage à policier; Jean-Paul DESBRUÈRES, outrageur non poursuivi; Patrick MOHR, poursuivi pour outrage à CRS; Jean-Claude LENOIR, poursuivi pour outrage à CRS; Yves BAUMGARTEN, poursuivi pour outrage à policier; M’hamed BELLOUTI, condamné à 2 000 euros d’amende pour procédure téméraire et abusive contre le fils du chef de l’Etat, appel en cours.

Ces dernières années, le délit d’outrage est devenu en France un délit «en vogue». De 17 700 faits enregistrés en 1996, on est passé à 31 731 en 2007. Cette inflation (+ 42 %), dans le contexte actuel du tout répressif, pose de cruciales questions de société.

Le délit d’outrage, qui consiste à porter atteinte à la dignité d’un représentant de l’autorité publique, ou à ses fonctions, est proche du délit d’injure, qui appartient au régime des infractions de presse, très protecteur de la liberté d’expression. Ce qui n’est pas le cas de l’outrage, délit de tous les arbitraires, passible de 7 500 euros d’amende et de six mois de prison. Alors que l’injure à un citoyen «ordinaire» ne «coûte» que 45 euros. Cette ahurissante disproportion constitue la première des raisons pour lesquelles nous demandons que ce délit arriéré, obsolète, inique, soit chassé du Code pénal, comme le furent jadis les délits d’offense à la morale religieuse, d’outrage aux bonnes mœurs, et plus récemment (1994) le délit d’outrage par la voie du livre.

Parce que l’outrage constitue une aberration de droit, l’agent constateur étant en même temps la «victime» et que devant un tribunal, c’est parole contre parole, celle du fonctionnaire assermenté contre celle du citoyen lambda.

Parce qu’il est utilisé par les «forces de l’ordre» pour couvrir des violences policières de plus en plus insupportables, des abus d’autorité scandaleux, des gardes à vue arbitraires (+ 54 % en cinq ans) qui font de chaque citoyen, quelles que soient ses origines sociales, un coupable potentiel.

Parce qu’il est utilisé à des fins mercantiles par des policiers, des gendarmes qui arrondissent leurs fins de mois en se portant partie civile.

Parce que, dans le contexte actuel de la politique de résultat imposée dès 2002 par le ministre de l’Intérieur Sarkozy, l’outrage est utilisé pour faire grimper le taux d’élucidation des infractions.

Parce que l’outrage participe à une pénalisation des rapports sociaux en sanctionnant la parole au détriment du dialogue démocratique.

Parce que l’outrage concourt à un rétrécissement des libertés individuelles, et qu’il est utilisé par le pouvoir comme une arme de répression pour bâillonner les luttes militantes, notamment lorsque des citoyens s’opposant à la traque des sans-papiers organisée par le ministre de l’Identité nationale se voient traînés devant les tribunaux.

Parce que le délit d’outrage, exception française, n’existe pas chez la plupart de nos voisins.

Parce qu’il y a dans la loi sur la presse de 1881 tout ce qu’il faut pour réparer l’outrage…

Nous demandons sa dépénalisation.

Mais le délit d’outrage n’est pas le seul en cause. Récemment, pour la première fois depuis trente-quatre ans, un de ses avatars a été remis au goût du jour : le délit d’offense au président de la République. Autrement dit, le crime de lèse-majesté. Un citoyen français a été condamné à 30 euros d’amende avec sursis pour avoir, lors du passage d’un cortège présidentiel, brandi une pancarte estimée offensante par la justice. L’affaire est d’autant plus scandaleuse (et ridicule) que cette personne ne faisait que reproduire l’injure adressée le 23 février au salon de l’Agriculture par le chef de l’Etat à un citoyen qui avait refusé de lui serrer la main. Elle est d’autant plus intolérable que nombre de nos concitoyens sont en droit de considérer ce «Casse-toi pauvre con !» adressé à un des leurs comme une offense à la Nation tout entière, et n’hésitent plus à poser la question : quel respect accorder à un président de la République aussi peu respectueux de ses concitoyens ? Dans ces conditions, et alors que le délit d’offense à chef d’Etat étranger a été supprimé en 2004 après avoir été déclaré contraire à la Convention européenne des droits de l’homme, nous disons que le délit d’offense au chef de l’Etat français n’a plus sa place dans notre société. Nous demandons l’abrogation pure et simple de l’article 26 de la loi du 29 juillet 1881, relatif à l’offense au Président.

Enfin, nous lançons un cri d’alarme à propos du comportement de plus en plus brutal d’une police dont on peut se demander si elle est encore au service des citoyens et de la République, ou au service exclusif d’un pouvoir. Cette menace pour la démocratie, récemment médiatisée par la garde à vue d’un journaliste de Libération, l’interpellation d’un photographe couvrant une manifestation lycéenne à Lyon et l’intervention brutale de gendarmes dans un collège du Gers, ne peut laisser aucun citoyen indifférent. Trop de personnes ne supportent plus de vivre dans la peur d’un contrôle de cette police-là.

C’est pourquoi nous appelons à un débat sur les violences policières, ce cancer de la société française, dont les responsables politiques, de droite comme de gauche, détournent depuis trop longtemps les yeux. Nous rappelons que la dernière fois qu’un parlementaire s’est mêlé de questionner le pouvoir sur le comportement policier (commission d’enquête sur les dysfonctionnements de la police, à la requête du député Jacques Brunhes, en février 2006), il n’a obtenu qu’une fin de non-recevoir du ministre de l’Intérieur de l’époque, Nicolas Sarkozy. Ministre dont la politique de résultat - imposée par les instructions ministérielles de 2002 - n’est pas étrangère aux tensions croissantes qui opposent la police et les citoyens. Sarkozy porte une large part de responsabilité, maintenant qu’il est devenu chef de l’Etat, dans la prolifération des abus et des dérives scandaleuses qui mettent en cause la police (parmi lesquels le délit d’outrage) dans la patrie dite «des droits de l’homme». Il y a urgence.

La pétition en ligne, disponible sur les sites de la Ligue des droits de l’homme et du Collectif pour une dépénalisation du délit d’outrage (Codedo), sera remise à l’Elysée et à la Chancellerie le 23 février. Ella a déjà été signée par plus de quatre cents personnes, parmi lesquelles Jean-Pierre Dubois, Antoine Comte, Jean-Luc Godard, Jacques Testart, Emmanuel Terray, François Morel, Luis Rego, Gilbert Melki…

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L'affaire de Tarnac :un ordre psychotique

Réflexion sur le fonctionnement de l'accusation de terrorisme.

Reflexion sur le fonctionnement de l'accusation de terrosisme.

par Noisette: l'affaire de Tarnac : un ordre Psychaotique

Modifié par Noisette
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HS pour HS : Dom, le délit d'outrage est également utilisé par nos Asct... cela doit participer aux chiffres (et largement).

Sûrement aussi.

Dérive d'une société toute entière en crise...

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L'humanité peut difficilement se prevaloir d'impartialité.... Sur le sujet je prefererais des journaux moins partisant, par ex "Le Monde"

Soyons impartial : Le Monde

La présidence française de l'UE vue par nos voisins

LeMonde.fr

Comment traduit-on "volontarisme" en anglais ? Pour la correspondante à Paris de l'Irish Times, les mots "will" et "determination" reflètent mal le caractère "agressif" de l'hyperactivité du président français. Car comme le rappelle le quotidien irlandais, "le volontarisme du président français a un pendant qui lui est proportionnel : son appétit de pouvoir". Un exemple ? Son désir, pour l'instant au point mort, de mener la présidence de l'Eurogroupe jusqu'en 2010. Au cours de ses six mois à la tête de l'Union européenne, Nicolas Sarkozy a tour à tour embarrassé (Deutsche Welle), séduit (The Guardian) et agacé (Spiegel). Au-delà de la méthode du président, voici comment la presse européenne a jugé ses résultats.

L'Europe des institutions.

La présidence française avait commencé sous de mauvais auspices : le rejet du traité de Lisbonne, le 12 juin, par l'Irlande, que la France s'était pourtant jurée de faire adopter avant la fin 2008. Après une phrase malheureuse perçue comme une marque d'arrogance ("L'Irlande devra revoter") et un séjour éclair à Dublin pour s'en expliquer (The Irish Independent), Nicolas Sarkozy a finalement convaincu les Irlandais de repasser par les urnes en 2009. En contrepartie, l'UE s'est engagée sur plusieurs demandes de Dublin, comme le fait de maintenir le nombre de commissaires à 27. Des garde-fous qui représentent un "recul" de la réforme institutionnelle de l'UE, selon La Voz de Galicia. Par son style, le président français a perturbé le mode de fonctionnement de Bruxelles. Pour Le Soir, Nicolas Sarkozy "a modifié l'équilibre entre les institutions" en marginalisant la Commission européenne, "organe politique jusqu'ici central, menacé de devenir officine d'expertise technique". L'Europe face aux défis du climat et de l'immigration. Faire approuver par les 27 le "paquet énergie-climat" n'était pas chose aisée. L'objectif de réduire de 20 % les émissions de gaz à effet de serre avait en effet été décidé avant que la crise financière n'assombrisse l'avenir des économies européennes, rappelle le Daily Telegraph, relayant les craintes allemandes que des industries ne délocalisent hors d'Europe pour ne pas se soumettre à de telles contraintes. Mais en brandissant la menace d'un sommet d'urgence entre Noël et le Nouvel An, l'"entêtement français" aura finalement eu raison de ces inquiétudes, souligne El Pais, et mis d'accord les Etats membres sur des objectifs "peu réalistes". Le président français a plus facilement fait approuver le pacte de l'immigration, mais ce sont les citoyens, européens et extra-communautaires, qui ont dénoncé la mise en place d'une "Europe forteresse" (Visao).

L'Europe dans la spirale financière. La crise financière mondiale ? "Un cadeau du ciel" pour le président français, selon Radio Netherlands, à peine ironique. En multipliant les initiatives sur la scène européenne et internationale, Nicolas Sarkozy, soutenu par le premier ministre britannique, Gordon Brown, a convaincu la Commission européenne et plus de vingt pays de s'engager dans des plans de relance, pour un coût global estimé à 200 milliards d'euros. Des efforts qui ont toutefois été contrés, note le Jornal de Negocios (Lisbonne), par les réticences allemandes à mettre la main au portefeuille.

L'Europe dans les relations internationales. La présidence française aura été marquée, sur le plan international, par le conflit russo-géorgien. Si un accord de cessez-le-feu a été arraché aux deux parties en cinq jours une "victoire diplomatique", selon la BBC , cet accord aura mis du temps à se concrétiser sur le terrain, rappelle La Repubblica. C'est par une méthode inhabituelle, décrite par Trend News, que Nicolas Sarkozy a pu maintenir l'unité de l'UE : en prenant d'abord les décisions et en cherchant ensuite le consensus, plutôt que de passer par des phases préalables de négociations.

Un régime présidentiel. Pour Le Soir, la "présidentialisation excessive du régime européen" a fait plusieurs victimes, en premier lieu "le couple franco-allemand". L'Allemagne, en effet, n'a guère apprécié d'être initialement écartée du projet d'Union pour la Méditerranée, ni de tenir la chandelle au couple Sarkozy-Brown (IHT). Autre couac, avec la Chine cette fois, qui a annulé sa participation à un sommet avec l'UE début décembre en raison de la rencontre entre le président français et le dalaï-lama. Les représailles de Pékin contre un dirigeant européen auront rarement été si vives. La raison de la colère des autorités chinoises, croit savoir le China Daily : le caractère imprévisible de la diplomatie française.

La fin du Sarko-euroshow. Que retenir donc de ces six mois ? "Plutôt que d'être un de ces grands dirigeants capables de mener l'Europe vers le futur, Nicolas Sarkozy s'est converti en gestionnaire de crises", estime Radio Netherlands. The Economist reconnaît un certain talent au président français dans ce rôle : "M. Sarkozy s'épanouit dans l'adversité et s'ennuie dans la tranquillité. (...) Sa diplomatie de la 'navette' [shuttle diplomacy] durant le conflit russo-géorgien et en pleine crise financière n'a pas été sans défauts, (...) mais elle a contribué à faire parler l'Europe d'une seule et même voix."

L'hebdomadaire britannique tempère toutefois son observation : si Nicolas Sarkozy a marqué la scène internationale ces derniers mois, au point d'être qualifié de troisième personnalité de l'année par l'hebdomadaire américain Time, il a surtout profité, avec une administration Bush sur le départ, de l'absence de leadership outre-Atlantique. Et comme le note un diplomate allemand, interrogé par le Herald Tribune, le contexte international a converti comme par miracle les défauts de Nicolas Sarkozy en qualités : "En temps de crise, l'hyperactivité devient synonyme d'énergie, l'autoritarisme d'obstination et l'imprévisibilité de pragmatisme."

Sera-t-il regretté ? Pas forcément là où on l'imagine, répond le Financial Times. C'est surtout à Paris, au sein des ministères, que l'on craint le retour dans les affaires intérieures de l'"omniprésident". "Les ministres français seraient ravis à l'idée que Nicolas Sarkozy préside l'Eurogroupe, note le quotidien financier. Ainsi, il serait suffisamment affairé pour ne pas leur faire une vie de misère."

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L'humanité peut difficilement se prevaloir d'impartialité.... Sur le sujet je prefererais des journaux moins partisant, par ex "Le Monde"

même le monde

désolé, mais depuis l'"avènement" de l'intellectuel/bachelier à moustache (viré en 2008, mais les rédactions restent) on est loin, très loin de l'impartialité des débuts.

quant à reconnaître une erreur, c'est pareil

la chute du lectorat payant du monde est (bien) supérieure à celle des autres journaux. ce n'est pas la crise

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Invité technicentre

Peux-tu me dire en MP où tu as vu cette photo ou a defaut a quoi ça resemblait ?
Je n'avais pas vu ce sujet mais en lisant les messages, il ya un truc ou deux qui me turlupines:

-Que ceux qui ont déjà réussi à percher du 25000V sans faire pèter la sous-sta me montre comment faire...

-Je n'ai pas beaucoup de connaissance en métallurgie (ancien apprenti maison et je passe pas mal de temps à tordre de la ferraille), mais les objets montrés en couverture de la vie du rail montre de trace de travail de forge en 3 ou 4 endroits et les soudures, j'aimerai bien les faire...

-Alors OUI les manouches savent "poser" des fers à béton sur les caténaires mais ce ne sont pas ceux là...

Ces personnes mises en prison ont peut-être fait des réunions "subversives" et tenu des "propos non appropriés" mais je ne pense pas que leur stratagème puisse être mis en oeuvre aussi facilement et sans trace au niveau de l'alimentation THT de la caténaire... Et puis utiliser comme couverture une épicerie bio de Corrèze...

Pour moi, on nous prend pour des gogos en nous faisant avaller n'importe quelle couleuvre et en nous livrant des boucs émissaires idéaux. :)

Dans le même ordre d'idée, c'est marrant on a toujours pas retrouvé les conducteurs des camions qui ont brulé dans le tunnel sous la Manche (le dernier a cramé le 11.09.2008 entre 15h et 16h soit à l'heure approximative ou les avions rentraient dans les tours à New york...) Heureusement on retrouve plus vite quelques gauchos au fin fond du trou du cul du monde pour les foutre au gnouf!!!

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  • 2 semaines plus tard...

Appel du parquet contre une libération pour les sabotages SNCF

D'après dépêche Reuters

Un juge d'instruction antiterroriste a ordonné la remise en liberté d'Yldune Lévy, écrouée depuis le 15 novembre dans l'enquête sur les sabotages de lignes de TGV, apprend-on de source judiciaire.

Le parquet a cependant fait appel de cette ordonnance de Thierry Fragnoli en ayant recours à la procédure de "référé-détention", qui a pour conséquence de suspendre cette libération.

Le parquet estime notamment qu'il y a un risque que la jeune femme s'enfuie et se concerte avec d'autres suspects.

Yldune Lévy restera donc emprisonnée le temps que la chambre de l'instruction statue.

Au total, cinq femmes et quatre hommes, âgés de 22 à 34 ans sont mis en examen notamment pour "association de malfaiteurs, destructions en relation avec une entreprise terroriste".

Seuls Yldune Lévy et son compagnon, Julien Coupat, sont toujours en prison.

Ecroué depuis le 15 novembre, considéré comme le chef des saboteurs, Julien Coupat avait bénéficié d'une décision d'élargissement par un juge des libertés mi-décembre.

Le parquet avait aussi déposé un "référé-détention", qui a été accepté par la chambre de l'instruction.

L'affaire porte sur le sabotage de lignes TGV de la SNCF dans la nuit du 7 au 8 novembre. Des crochets fabriqués avec des fers à béton avaient été placés sur plusieurs caténaires. L'enquête porte aussi sur un autre sabotage sur le même mode, fin 26 octobre en Moselle.

Les avocats des suspects et leurs proches, notamment le père de Julien Coupat, parlent d'une "mascarade judiciaire" montée de toutes pièces pour étayer la thèse d'une menace liée à l'expansion de groupes "d'ultra-gauche" radicaux, défendue par le ministère de l'Intérieur.

Le parquet et la police disent s'appuyer sur des indices précis.

Le 7 novembre au soir, Julien Coupat et Yildune Lévy, qui auraient étaient surveillés par la police depuis plusieurs semaines, auraient été localisés entre 23h40 et 04h00 près du réseau TGV-Est, où la ligne a été endommagée une heure plus tard par le passage d'un train sur la caténaire piégée, selon la police.

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Le 7 novembre au soir, Julien Coupat et Yildune Lévy, qui auraient été surveillés par la police depuis plusieurs semaines, auraient été localisés entre 23h40 et 04h00 près du réseau TGV-Est, où la ligne a été endommagée une heure plus tard par le passage d'un train sur la caténaire piégée, selon la police.

autrement dit, les flics ont laissé faire !!!! lotrela

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Un syndicat de juges critique l'enquête sur les sabotages SNCF

Reuters 15 janvier 12h

Le Syndicat de la magistrature, classé à gauche, critique l'enquête sur les sabotages à la SNCF, estimant que les juges et les policiers sont instrumentalisés par le pouvoir.

Une telle démarche syndicale est rare concernant une enquête en cours.

Ces critiques interviennent au lendemain d'un appel en référé du parquet contestant une décision par le juge d'instruction de remise en liberté d'un des suspects de ces sabotages commis à l'automne dernier, Yldune Lévy.

"Dans l'affaire du 'groupe de Tarnac', l'instrumentalisation consentie de la justice - à la suite d'une opération de 'police réalité' opportunément médiatisée par la ministre de l'Intérieur - semble avoir atteint son paroxysme", écrit le Syndicat de la magistrature dans un communiqué.

Il critique aussi la décision du parquet, mercredi. "Tel un automate procédurier insensible aux réalités du dossier, le parquet antiterroriste s'est empressé de faire appel et de déposer un nouveau 'référé détention'", écrit-il.

Le syndicat y voit "la parfaite illustration des risques que comporte le transfert des compétences du juge d'instruction vers un parquet statutairement dépendant du pouvoir politique".

L'affaire porte sur le sabotage de lignes TGV dans la nuit du 7 au 8 novembre. Des crochets fabriqués avec des fers à béton avaient été placés sur plusieurs caténaires. L'enquête porte aussi sur un autre sabotage, fin octobre en Moselle.

Les avocats des suspects et leurs proches parlent d'une "mascarade judiciaire" montée selon eux pour étayer la thèse d'une menace liée à l'expansion de groupes "d'ultra-gauche" radicaux, défendue par le ministère de l'Intérieur.

Cinq femmes et quatre hommes, âgés de 22 à 34 ans et habitant pour la plupart à Tarnac (Corrèze), sont mis en examen notamment pour "association de malfaiteurs, destructions en relation avec une entreprise terroriste".

Julien Coupat et Yldune Lévy, sa compagne, ont été écroués le 15 novembre et sont les seuls encore en détention.

L'accusation considère qu'ils ont mené des sabotages dans l'idée de créer un choc amenant la société à se rebeller.

Le couple, qui était surveillé par la police, a été localisé le soir des faits entre 23h40 et 04h00 du matin près d'une des lignes SNCF sabotée, en pleine campagne, souligne le parquet.

Thierry Lévêque, édité par Gilles Trequesser

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Un syndicat de juges critique l'enquête sur les sabotages SNCF

Reuters 15 janvier 12h

Le Syndicat de la magistrature, classé à gauche, critique l'enquête sur les sabotages à la SNCF, estimant que les juges et les policiers sont instrumentalisés par le pouvoir.

Une telle démarche syndicale est rare concernant une enquête en cours.

Ces critiques interviennent au lendemain d'un appel en référé du parquet contestant une décision par le juge d'instruction de remise en liberté d'un des suspects de ces sabotages commis à l'automne dernier, Yldune Lévy.

"Dans l'affaire du 'groupe de Tarnac', l'instrumentalisation consentie de la justice - à la suite d'une opération de 'police réalité' opportunément médiatisée par la ministre de l'Intérieur - semble avoir atteint son paroxysme", écrit le Syndicat de la magistrature dans un communiqué.

Il critique aussi la décision du parquet, mercredi. "Tel un automate procédurier insensible aux réalités du dossier, le parquet antiterroriste s'est empressé de faire appel et de déposer un nouveau 'référé détention'", écrit-il.

Le syndicat y voit "la parfaite illustration des risques que comporte le transfert des compétences du juge d'instruction vers un parquet statutairement dépendant du pouvoir politique".

L'affaire porte sur le sabotage de lignes TGV dans la nuit du 7 au 8 novembre. Des crochets fabriqués avec des fers à béton avaient été placés sur plusieurs caténaires. L'enquête porte aussi sur un autre sabotage, fin octobre en Moselle.

Les avocats des suspects et leurs proches parlent d'une "mascarade judiciaire" montée selon eux pour étayer la thèse d'une menace liée à l'expansion de groupes "d'ultra-gauche" radicaux, défendue par le ministère de l'Intérieur.

Cinq femmes et quatre hommes, âgés de 22 à 34 ans et habitant pour la plupart à Tarnac (Corrèze), sont mis en examen notamment pour "association de malfaiteurs, destructions en relation avec une entreprise terroriste".

Julien Coupat et Yldune Lévy, sa compagne, ont été écroués le 15 novembre et sont les seuls encore en détention.

L'accusation considère qu'ils ont mené des sabotages dans l'idée de créer un choc amenant la société à se rebeller.

Le couple, qui était surveillé par la police, a été localisé le soir des faits entre 23h40 et 04h00 du matin près d'une des lignes SNCF sabotée, en pleine campagne, souligne le parquet.

Thierry Lévêque, édité par Gilles Trequesser

Le syndicat de la magistrature n'est pas un syndicat de gauche mais d' extreme-gauche (il n'y a qu(à voir leurs positions sur de nombreux sujets!) et devrait logiquement s'appeler bientôt Sud-justice( fais courir le bruit bigbisous )

Si les pseudos terroristes avaient étés d'extreme-droite, t'inquiètes pas, ils auraient pas bougés.

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Il avait déjà été expliqué que le ou les policiers étaient en filature et non pas en mission pour les intercepter.

Oui enfin nul n'est sensé ignorer la loi et nous sommes tous supposés intervenir en cas de délit (oui oui tous !!!!) alors des policiers.... voyant ou soupçonnant qu'il y a sabotage (avec les risques que cela engendre pour la vie des voyageurs à venir) ????

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Oui enfin nul n'est sensé ignorer la loi et nous sommes tous supposés intervenir en cas de délit (oui oui tous !!!!) alors des policiers.... voyant ou soupçonnant qu'il y a sabotage (avec les risques que cela engendre pour la vie des voyageurs à venir) ????

D'autant plus que là, il y avait flagrant délit......

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