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Le Web des Cheminots

[X 4300 / 4500 / 4630 / 4750 / 4900] Sujet Officiel


dada76

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Retour dans les Alpes-Maritimes avec en avril 1994 l'élément automoteur X94630-XR98630, autrement appelé "Cannes - Ranguin" aux Ateliers du Mans ou parfois "Perruche" dans sa région d'utilisation, que je vous avais précédemment présenté ainsi que ses spécificités par rapport aux autres E.A.D.: le revoilà, avec encore quelques détails!
 
Nous le voyons sur la première photo en gare de Cannes-la-Bocca, patientant à l'ouverture du signal avant de s'engager sur l'artère Marseille - Nice.
Deuxième photo: observons tout d'abord sur la motrice le court couloir menant du fourgon à la cabine de conduite: sur la cloison de l'armoire électrique, à droite, nous voyons le tableau de commande d'éclairage et chauffage, protégé par une vitre verrouillée à la clef de berne, pour tenir compte de ce que le fourgon était accessible aux voyageurs. On aperçoit que la cabine paraît dépouillée: cet engin n'était pas équipé R.S.T.-D.A.A.T.-K.V.B., et ne possédait donc pas le gros meuble prenant toute la place derrière sous les pare-brise centraux et droit. Tout au plus y voyons-nous un extincteur.
Troisième photo: notre élément était bien sûr équipé de l'intercirculation. Nous voyons les plaques servant de passage, dont l'une était striée et l'autre lisse. On aperçoit aussi les trappes (plaques rondes) servant à accéder sur chaque véhicule au système d'accouplement mécanique entre les deux voitures de l'élément. Il s'agit de chaque côté simplement d'une clavette prise dans un orifice en bout de barre. La barre étant élastique, absorbe et amortit les chocs entre les deux voitures.
Quatrième photo, marquages côté extrémité 2 de chaque caisse. Ces marquages n'étaient plus apposés sur les E.A.D. portant le plan peinture 1987 et suivants. On remarquera que la remorque est une XRBx et non une XRABx: elle ne possède en effet pas de compartiment de première classe, c'est la seule remorque d'E.A.D. destinée au transport de voyageurs ainsi aménagée (en fait, c'est la seconde chronologiquement puisqu'avant celle ici illustrée, il y avait eu une précédente XRABx98630, qui a été permutée lors de la révision limitée dont l'élément a bénéficié aux Ateliers du Mans en 1984. Chaque remorque ayant été modifiée pour sa nouvelle utilisation, cette nouvelle XRABx98630 a donc reçu en conséquence les spécificités originelles de la caisse digne de porter ce numéro). De plus, on voit ici les bourrelets horizontaux bas qui ont été supprimés sur les engins pris en révision à partir de 1992, de même que les bourrelets verticaux et leurs supports étaient raccourcis pour des rasions de facilité d'accès et d'aérer les bas d'intercirculation pour éviter l'accumulation d'humidité et donc la corrosion.
Cinquième photo: le tableau des horaires du service d'hiver 1993-1994 (toutes ces photos datent d'avril 1994), implanté en gare de Cannes-la-Bocca. Ces panneaux étaient aussi installés dans les autres gares de la ligne sauf Cannes-Voyageurs (Cannes-Ville, devrait-on dire), où les navettes Ranguin étaient affichées sur les mêmes tableaux que les plus grands trains desservant cette gare. On remarque l'absence de certains trains tels les 56814 et 15, qui ont peut-être "sauté" depuis l'origine, le service s'étant étiolé depuis. Par exemple, l'autorail ne circulait déjà plus les dimanches et fêtes depuis maintenant plusieurs années. Evidemment, l'engin ne dormait pas à Ranguin la nuit, mais montait en W avant d'assurer le premier train commercial, puis en redescendait après le dernier le soir. Il était remisé à l'annexe-traction de Cannes-la-Bocca.
Dernière photo, souvenir de cette rencontre entre cet engin et moi, à Ranguin. Pour tenir compte du passage de trains de fret (en particulier, des trains de voitures et retour, pendant les heures de service, il y avait au niveau de cette halte, où l'engin pouvait devoir rester plusieurs dizaines de minutes entre deux navettes, un tiroir juste avant la halte en venant de Cannes pour garer l'autorail afin qu'il libère la voie pour le passage de ces trains de fret. Ce tiroir n'était pas très pratique car implanté en talon, mais c'était l'endroit le plus facile et avec la place suffisante pour l'y installer, la gêne étant toute relative car il n'y allait pas à chaque tour!

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Modifié par E.T.G.
Erreur photos.
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Revenons voir la motrice X4321 esseulée et garée à l'Arbresle (69) en juin 1997 après son utilisation en tant que "mulet" sur le tournage du film La Voie est Libre, en différents endroits de la région, mais dont notre motrice restera cantonnée à cette gare.
Pour rappel, cette motrice a cédé sa remorque dans le cadre de la transformation en motrices à voyageurs et modernisation de sept des huit motrices (X94750) d'éléments automoteurs postaux, plus communément appelés R.A.P., Rame Automotrice Postale.
Le tournage du film sus mentionné a utilisé l'élément X4502-XR8365 pour les scènes courantes du film, mais la scène figurant l'implosion du train dans lequel étaient retenus des otages libérés par leur ravisseur échut à la X4321, cadrée serrée puisque sans sa remorque, et habillée par les Ateliers du Mans avant son expédition, afin de donner l'illusion qu'elle était l'X4500 utilisé pour les autres scènes (regarder les portes factices de fourgon).
Tout ses organes pouvant être utilisés dans le cadre de la transformation/modernisation des X94750 ou la maintenance des autres E.A.D. toujours en service ayant été récupérés dessus, elle fut pour son transfert lestée de rails et de roues.
Nous voyons ici la caisse après l'implosion, ainsi que l'intérieur de la caisse passablement noirci (seul le compartiment voyageurs avait été mis à feu, par emploi de dynamite).

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En juin 1997, la motrice X4395 accidentée en Moselle après avoir heurté une camionnette sur un passage à niveau est garé sur le faisceau du Petit Saulon, à proximité des Ateliers de Nevers-Machines (58), qui la prendront bientôt en main (bien que son bogie avant ait déjà été ôté au profit d'un bogie d'atelier) pour le traiter en Réparation Accidentelle. Entre temps, on utilisera sa remorque XR8549, indemne, pour équiper la motrice X4424, indemne également d'un autre accident, toujours sur un passage à niveau mais contre un autocar, en Meurthe-et Moselle, ayant gravement avarié sa remorque, la XR8389, dont la réparation n'est pas intéressante financièrement eu égard à son espérance de vie.
La X4395 ayant en revanche un fort potentiel, on lui adjoindra en sortie une remorque prise en Révision pour l'occasion, qui est la XR8508 de la 4538 radiée.
A l'issue de sa carrière à la S.N.C.F., il sera préservé par le Train Touristique Doller Alsace. Ce sera le seul élément de la série préservé en France.
La XR6000 à gauche, radiée, est promise à la démolition...

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  • 1 mois plus tard...

La motrice X4321, que nous voyons ici en mai et juin 1997 est garée à L'Arbresle (69) après avoir servi de mulet pour le tournage du film La Voie est Libre.

Au sol, on peut voir des banquettes ayant été déposées sur la X4502 en vue du montage de l'aménagement intérieur nécessaire pour le film, la X4321 étant arrivée vide d'aménagements intérieurs et mêmes d'aménagements techniques (armoires pneumatique, électrique, compartiments aspiration-ventilation et échappement-batteries) ayant été vidés par les Ateliers du Mans pour récupération de pièces avant son transfert.

Sur les deux dernières photos, vous pouvez voir la traverse postiche, fausse traverse de tête permettant d'atteler par leur bout borgne des véhicules d'éléments automoteurs diésels ou à turbine à gaz, en vue de leur acheminement hors élément en cas de besoin.

Cette traverse est fixée sur la caisse comme la barre d'attelage classique et comme la caisse n'est pas en service commercial, seule la continuité pneumatique de la C.G. est assurée, le boyau de la C.P. (robinet fermé) étant accroché pour ne pas pendouiller et n'étant raccordé à rien.

Cette traverse possède en outre des portes-lanternes puisque cette extrémité est susceptible de se retrouver en queue de convoi.

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  • 3 mois plus tard...
Il y a 2 heures, catenaire1500v a dit :

Bonjour, petite question aux connaisseurs de ces engins, a quoi sert ce volant marqué isolement inverseur ?

Par avance, un grand merci.

Cordialement

pascal

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Pour le démarrage depuis le tableau d ´ essai , tu dois mettre sur 0 .

Tu retrouves ce volant uniquement sur les boîtes De Dietrich  

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il y a 13 minutes, mecano 62 a dit :

Pour le démarrage depuis le tableau d ´ essai , tu dois mettre sur 0 .

Tu retrouves ce volant uniquement sur les boîtes De Dietrich  

Que de souvenirs !!!

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il y a 27 minutes, catenaire1500v a dit :

Merci pour ces compléments d'information très instructifs.

Cordialement.

pascal

Sur les 4300 4500 ce sont des boîtes De Dietrich , sur les suivantes des boîtes Voith

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Il y a 5 heures, Tophe a dit :

De mémoire c'était lorsque l'on mettait les engins en véhicule pour "isoler" la boîte de vitesse. 

Ou changer de sens à la main si la commande en cabine de l'inverseur ne fonctionne plus.

Anecdote : sur les X4630, ce volant est remplacé par une petite manette sous caisse donc forcément toujours extrêmement crasseuse. Il m'est arrivé une fois de devoir la manœuvrer pour la dernière évolution dans le dépôt et donc d'avoir la main droite trèèèès sale. Je finis de remiser l'engin et là... Je croise tous les chefs au café à qui j'ai respectueusement et vigoureusement serré toutes les mains... 😏😁😁😁

 

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il y a 51 minutes, Roukmoute a dit :

Ou changer de sens à la main si la commande en cabine de l'inverseur ne fonctionne plus.

Ah oui très juste, pourtant quelques chose réalisé plusieurs fois.

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  • 5 mois plus tard...

Les éléments automoteurs postaux, dits R.A.P. (Rame Automotrice Postale) XP94754-XRP98754 et la XRP98752 sont vus lors de visites différentes aux Ateliers du Mans (72) en 1991.
Leur retrait de service initié l'année précédente les fera logiquement atterrir ici, puisque Le Mans est leur Atelier Directeur.
Ils n'ont fait l'objet d'aucun prélèvement de pièces puisqu'appartenant toujours à l'administration des Postes. Toutefois, Le Mans ne souhaitant pas se voir encombré de matériel n'appartenant pas à la S.N.C.F., ils seront envoyés à Paris-Evangile où ils serviront de stockage.
Néanmoins, lorsque toute la série sera radiée, la S.N.C.F. sachant qu'elle pourra à minima réutiliser les organes principaux de ces éléments cousins de ceux à voyageurs, le XP94757-XRP98757 viendra afin d'être examiné dans le cadre d'une étude pour déterminer de quelle utilisation ce matériel pourrait bénéficier, puis repartira sur Paris-Evangile.
La possibilité évoquée, étudiée et validée de transformer les motrices postales en motrices à voyageurs est démontrée. Le 94755, seul bénéficiaire d'une Révision Limitée en 1988 et donc en meilleur état que les autres ayant lui été entre temps racheté par la société C.L.B.I. (Cannes La Bocca Industrie) en vue d'une transformation en élément à voyageurs et vente, projet qui ne sera pas suivi d'effet, la S.N.C.F. se portera acquéreur des sept autres éléments.
Ils seront acheminés sur Le Mans et garés au triage voisin le temps de leur trouver une utilisation une fois reconditionnés, et préparer l'ordonnancement de l'opération, puis enfin rentrés aux Ateliers en vue de procéder à partir de 1996 à la transformation + modernisation des seules motrices, réaccouplées (dans le principe) aux remorques récupérées sur les motrices X4300 auxquelles elles se substitueront en Lorraine, au titre d'une desserte renforcée Nancy - Pont-Saint-Vincent.

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  • 2 semaines plus tard...

Le 17 avril 1987 vers 07h20, parti d'Arras vers Saint-Pol-sur-Ternoise à peine quelques minutes auparavant, l'élément X4508-XR8346 circulant remorque en tête, heurte un camion de transport de boissons, dont le conducteur sera tué, sur un passage à niveau de Dainville (62), à environ 70 km/h et par temps de brouillard.
Le conducteur S.N.C.F. aura lui juste le temps d'évacuer la cabine et sera sauf.

Considérant que la réforme des X2400 et autres X3800 est quasiment achevée et que les X4300 et 4500 sont les prochains sur la liste malgré la perspective que les livraisons de matériels T.E.R. neufs ne permettront pas de remplacer les E.A.D., la S.N.C.F., procèdera à la radiation de l'élément complet, malgré le peu de dégâts que la motrice a subi.
Heureusement, l'implication des E.P.R. (Etablissements Publics Régionaux) ajournera le début des réformes des E.A.D., en faisant réaliser la modernisation de nombre d'entre eux.
Notre élément automoteur accidenté est quant à lui garé aux Ateliers du Mans (72) pour prélèvement de pièces où nous voyons ici la remorque en 1991, quelques semaines à peine avant qu'elle soit prise en mains pour...remise en état! On notera sur la droite de la photo un morceau de toiture et montant de cabine de X4900, posé à même le sol...
L'établissement avait eu l'excellente idée de ne pas les faire découper, et heureusement, car la XR8589, rescapée en 1972 de la catastrophe de Vierzy car dernière voiture du train Laon - Paris impliqué, ne survivra pas à un incendie d'origine criminelle perpétré en gare de Châteaubriant (44) lors d'un stationnement nocturne fin juillet 1991.
Pour remplacer la XR8589 sur la 4570, on récupère la XR8350 par chance techniquement identique (les remorques et les E.A.D. ne sont pas accouplables à volonté, il existe différentes variantes qui nécessiteraient l'adaptation d'une caisse ou l'autre, ou même les deux, pour être mises ensembles). Cette remorque est en effet indemne et provient de la X4374, elle aussi accidentée dans une collision à un passage à niveau (décidément!), sur la ligne Mulhouse - Kruth, et garée au Mans dans l'attente d'être traitée prochainement en Réparation Accidentelle.
Pour remplacer la XR8350 sur la X4374 et donc par décalage la XR8589 détruite, on utilisera la caisse de la 8346: bien que spectaculaires, les dégâts subis lors de sa collision à Dainville ne compromettent aucunement des réparations. Toutefois, l'importance de celles-ci à prévoir pour faire revivre cette remorque, notamment le découpage complet de son ancienne cabine et le redressage de son châssis, justifieront sa modernisation.
En sortie de travaux, elle sera numérotée XR8406 et mariée à la X4606 modernisée Bretagne, la 8406 originelle étant elle traitée en Opération Périodique sans modernisation et renumérotée...8589, dont l'originelle était irréparable! Ce qui est d'ailleurs contraire à son diagramme, type XR8300 (12 places de première classe et 69 de seconde), qui ne sera pas modifié.
Le numéro 8346 ne sera pas réattribué car radié. On pourra s'étonner du choix du numéro attribué (celui d'une caisse détruite), ce qui ne sera pas la première fois chez les E.A.D. puisque les numéros 8623 et 8629 ont eux aussi été donnés à des remorques neuves tandis que les premières ayant porté ces numéros étaient elles aussi disparues dans des accidents.
Le choix du numéro 8449, à la suite des XR8300, et en remplacement du numéro d'une caisse qui ne pouvait plus circuler, aurait sans doute été plus logique.

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Retour en décembre 2018 avec l'X4630 (XR8642) à Rosny-sur-Seine lors de sa toute dernière sortie avant radiation. Certainement la dernière circulation pour le compte de la SNCF d'un engin de cette grande famille marquant ainsi la fin d'une grande époque qui durait depuis 1963. Il repartira ensuite quelques mois plus tard derrière la 67596 de la CMR afin de rejoindre le CFTSA, ici au passage à Citry.

 

811670 St Ouen Les Docks-Sotteville 27/12/2018 

806483 Vaires Torcy-Reims 17/04/2019 

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Modifié par BB22347
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  • 2 semaines plus tard...
Le 26/11/2022 à 19:30, BB22347 a dit :

Certainement la dernière circulation pour le compte de la SNCF d'un engin de cette grande famille marquant ainsi la fin d'une grande époque qui durait depuis 1963.

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Quid du X4391? On ne voit plus rien à son sujet mais il figure toujours aux effectifs.

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Il y a 6 heures, E.T.G. a dit :

Quid du X4391? On ne voit plus rien à son sujet mais il figure toujours aux effectifs.

Apparemment, elle a été radiée en juillet 2020. Un peu plus d'un mois plus tard, un 66400 l'a convoyé pour le compte de la CMR vers Romilly.

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Il y a 16 heures, E.T.G. a dit :

Quid du X4391? On ne voit plus rien à son sujet mais il figure toujours aux effectifs.

Cela faisait plusieurs années qu'il ne se déplaçait plus tout seul, il était en permanence tracté à la fin pour ses dernières campagnes d'essais. 

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Il y a 13 heures, gilles_tagada a dit :

Apparemment, elle a été radiée en juillet 2020. Un peu plus d'un mois plus tard, un 66400 l'a convoyé pour le compte de la CMR vers Romilly.

Oui en fait, j'ai confondu car il est resté tard à l'effectif S.N.C.F., mais en fait, bien que le X4630 soit désormais cédé au C.F.T.S.A., il n'est toujours pas radié, ce qui est incompréhensible.

Ca me fait penser au X2201 qui a réussi à être démoli après son accident et qui n'a été radié que bien après sa disparition physique.

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  • 1 mois plus tard...
Une remorque XR8300, 8500 ou 8750 (reconnaissable au fait qu'elle soit garée orientée avec l'extrémité 2 vers Tours, et, autrement, par la présence des câblots d'accouplement sur le dossier de caisse) ainsi que la motrice X4508 sont garés aux Ateliers du Mans (72) en 1991.
La remorque est arrivée dans son élément pour prise en main et elle a déjà été désaccouplée de sa motrice, elle possède encore tous ses équipements.
On distingue le bourrelet horizontal sous le caisson d'attelage, finalement supprimé tandis que les verticaux étaient raccourcis, afin d'éviter la stagnation d'eau et donc la corrosion.
La X4508, elle, radiée après une collision de sa remorque sur un passage à niveau, a déjà donné ses organes principaux (bogies, moteur, boîte de vitesses, etc.) tandis que son arrêt définitif permettra aussi de récupérer ses équipements électriques Télémécanique pour favoriser la maintenance des autres E.A.D. ainsi équipés, Le Mans étant déjà à l'époque déjà confronté à un problème de pièces sur ces organes.
Une reconstitution de cette motrice assortie d'un remariage avec une remorque Postale avait néanmoins été proposée pour constituer l'élément expérimental Astrée, finalement obtenu par l'utilisation de deux motrices diésel d'E.T.G. Les E.T.G. radiés commençant à encombrer l'établissement, leurs caisses non retenues pour le projet de former de nouveaux X4900 furent ferraillés non loin de là dans une campagne de démolition réalisée en 1997, dans laquelle la X4508 et quelques autres matériels dont des Z5100 furent inclus.
Sur la première photo, on distingue également des caisses d'E.T.G. ainsi qu'un wagon "cul jaune" et des E.A.D. Postaux.

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Modifié par E.T.G.
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  • 4 semaines plus tard...

Tout neuf? C'est tout comme!
L'élément automoteur X4771-XR8771 est sorti très récemment des Ateliers du Mans, où il a bénéficié d'une modernisation en bonne et due forme, à l'instigation de la Région Haute-Normandie. Il est sur la photo de garde de la publication vu au dépôt de Sotteville (76) en octobre 1995.
Il est le premier d'un programme de dix éléments, dont seulement quatre seront finalement réalisés (une publication précédente avait relaté ce fâcheux épisode et la mise au point de la version modernisée T.E.R.-S.N.C.F. afin de ne pas perdre les matières et pièces que les Ateliers du Mans avaient approvisionnés pour les dix éléments prévus originellement).
J'ai déjà plusieurs fois expliqué les remariages entre motrices et remorques lors des modernisations et même certaines opérations sans modernisation afin de respecter les impératifs de production, et bien qu'elles soient sombres, nous voyons sur les deuxième et troisième photos de cette publication, une remorque Ambulance, la XR8677 utilisée pour réaliser une nouvelle 8771, celle visible sur la première photo, qui sera mariée à la motrice X4771. On distingue que les transformations au niveau des portes d'accès voyageurs ont déjà eu lieu (installation de portes de type Mielich) ainsi que la troisième baie de chaque côté après les portes voyageurs avant ont déjà été réduites, tandis que l'ancienne cabine laisse place à une nouvelle, renforcée avec une ossature.
Des alvéoles isolées phoniquement et contre les poussières ont été aménagées fin des années 80 dans le bâtiment travail sur caisses pour y traiter les gros travaux de chaudronnerie, très poussiéreux et utilisant du matériel bruyant, afin de ne pas gêner les autres postes de ce bâtiment.
Sur la dernière photo, la motrice est elle aussi en cours d'avancement dans une de ces alvéoles. Là encore, la transformation de l'arrière de la caisse est en cours afin d'obturer une ancienne porte (constitution d'une carrosserie à son emplacement pour agrandir la salle voyageurs, et installation d'une porte Mielich à la place de l'accès maintenu), on distingue d'ailleurs un chaudronnier affairé à cette tâche. La motrice est placée sur des dés, et les portes du hangar sont ouvertes par cette belle journée de juin 1995. Elle rejoindra après les postes de travail sur lesquels sa future remorque est déjà, et les caisses avanceront ensuite en parallèle afin qu'elles soient terminées en même temps sans que l'une ait à attendre l'autre pour sortir (la remorque est prise en mains sept jours ouvrables avant sa future motrice afin de tenir compte du surcroît de travail à faire dessus: 65 jours contre 58).

Nota: les photos étant sombres, la machine n'a pas su après le développement de la pellicule couper les négatifs où il fallait, avant le tirage des photos, ce qui a donné un mauvais cadrage (deux vues partielles sur la même pose).

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Retrouvons l'élément automoteur X4771-XR8771 modernisé Haute-Normandie au dépôt de Sotteville (76) en octobre 1995.
Vue sur une salle de première puis seconde classe, et sur une plate-forme avec les portes Mielich. On regrettera seulement sur ces modernisations pourtant très réussies la hauteur d'assise des strapontins, manifestement placés trop bas.
Côté salles voyageurs, on remarque le modèle de sièges, qui au coloris près sont identiques dans les deux classes, couleurs qu'on retrouve également dans les V.2N.
Les matières ayant été approvisionnées pour la réalisation de dix éléments contractualisés, dont seuls quatre seront réalisés après une dédite de la Région, les Ateliers du Mans seront amenés à mettre au point la modernisation "S.N.C.F.", qui se distingue des modernisations "E.P.R." (Etablissements Publics Régionaux). C'est ainsi qu'on retrouve dans les éléments modernisés "S.N.C.F." les mêmes sièges que ceux installés dans les "Haute-Normandie".
La S.N.C.F., consciente des qualités de cette série, financera donc la modernisation des six éléments décommandés par la Région Haute-Normandie. Afin de contenir les coûts, si l'application de la cabine renforcée n'est pas remise en cause, les portes voyageurs d'origine seront elles conservées, et l'armoire de commande du chauffage voyageurs sur la remorque n'étant pas déplacée, la réduction d'une baie sur chacune de ses faces latérales ne sera pas nécessaire, occasionnant l'économie de travaux de chaudronnerie. Les cloisonnements intérieurs ne changeront pas d'emplacements, enfin, le W.C. installé à l'origine sur la plate-forme côté première classe ne réapparaîtra pas. Affectés à Sotteville et Metz, et afin de préserver une interchangeabilité, tous seront équipés d'un troisième phare, obligatoire pour circuler en Allemagne, où les lorrains peuvent être appelés à circuler.
Afin d'accompagner la baisse des effectifs en personnel des Ateliers du Mans, six autres éléments seront traités de la sorte, ainsi qu'un treizième et dernier pour ajuster la charge de travail. Malgré que ces sept derniers éléments ont été pris largement avant leur échéance normale de révision, cette modernisation est d'autant plus intéressante qu'elle permettait à la S.N.C.F. de proposer aux Régions du matériel modernisé en complément du neuf. Raison pour laquelle ils porteront aussi les supports pour que les logos régionaux puissent y être apposés.
Pour en revenir spécifiquement au X4771, précisons qu'il est seul de sa série à avoir fait toute sa carrière à Sotteville.
En dépit que les X4750 de Sotteville étaient le parfait complément des X4900 du même centre, augmentant la productivité des deux séries, avec de belles courses qui les menaient loin de chez eux (Rennes, Tours), sa seconde partie de carrière l'a principalement cantonné à des trains Rouen - Dieppe. Il s'autorisait parfois des courses éloignées comme il en faisait par le passé, mais uniquement en remplacement de X4790 ou 4750 ordinaires ou modernisés S.N.C.F. Cela s'en est ressenti puisque notre 4771 est bon dernier de sa série: seulement 210,594 km parcourus en moyenne par chaque journée lorsqu'il fut aux effectifs. Des Caravelles pouvant courir à 140 km/h., seul le 4792, mais c'est un X4790, qui a connu une utilisation différente, a encore moins roulé que lui, largement en retrait des autres éléments 4790...

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  • 4 semaines plus tard...

Observons des détails sur la motrice X4795 au dépôt de Caen (14) en octobre 1995.
Cette motrice et sa remorque XR8795 sont aujourd'hui préservés par le C.F.T.V.A. en compagnie de l'élément X4790-XR8790, notamment.

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