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Vos procédures (en local) sur la découverte d'un colis suspect :


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Pour avoir déjà etait confronté a ce probléme en gare de Lille Europe , la prochaine fois ce sera NON je ferais comme tout le monde je me barre , je suis conducteur et pas cascadeur ni artificier je laisserai la place a un CTT qui est conducteur occasionnel

Le cas que j'ai eu c'était avant l'article reglementaire au referentiel , j'ai du emmener la rame a Hondeghem voie 3 pour intervention des démineurs , arrivé sur place , personne , et impossible de s'eloigner de la rame ni de la LGV (clotures) a noter que les circulations ont été maintenues a pleine vitesse faisant tanguer la rame a chaque passage ......................................

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La boîte n'est pas du tout sensibilisée à ce genre de problème : son seul souci est que les trains roulent.

Je me rappelle d'un reportage à la télé où les gendarmes-démineurs ont été appelés à Châtillon pour un colis suspect dans une rame Atlantique se sont mis à enguirlander un pauvre gars du Matériel qui n'y pouvait rien sur le thème "z'êtes pas fou d'avoir manœuvré la rame [qui était en provenance de Montparnasse]". Pour eux, évidemment qu'il fallait immobiliser la rame en gare dès la découverte du colis suspect, mais forcément, ça aurait mis le brin en gare Montparnasse, ce qu'il fallait éviter à tout prix du point de vue de l'entreprise.

Alors peut-être que le règlement nous impose de jouer les cascadeurs, mais à mon avis, il sera modifié (et surtout blindé) le jour où il sera vraiment arrivé quelque chose. (Couché REX !)

Modifié par Roukmoute
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J'ai toujours du mal à comprendre qu'on puisse parler de procédures locales à partir du moment où un règlement national existe (et donc applicable par tous).

Et ce règlement te dit bien "si le conducteur reçoit l'ordre d'acheminer la rame vide (de clients) jusqu'au point désigné par le régul ou l'AC : se rendre à ce point".

Mais pourtant cela se fait

A Paris, lors de la découverte d'un colis suspect, on évacue la gare, c'est limite si l'arrondissement complet n'est pas vidé

A Metz, j'ai constaté que seule la partie du quai ( quai 2 Voie 2/3) où était le paquet était évacuée, ainsi que la moitié du quai 1 ( voie 1) en face

Je prends tous les jours ma voiture, pourtant c'est là où j'ai le plus de chance de mourir. je le sais, je ne suis pas suicidaire, pourtant je recommence.

Je prends tous les jours le train pourtant chaque jour qui passe nous rapproche inévitablement d'une catastrophe ferroviaire majeure, je le sais pourtant je recommence.

Combien de bombes étaient réellement des bombes jusqu’à présent ? Quel est le risque que j'y passe si un jour ça m'arrive ?

Alors oui j'ai appliqué cette fiche et oui je recommencerai sans pour autant avoir plus peur de mourir en le faisant qu'en prenant ma voiture.

Tu vas me juger inconscient, je te jugerait parano ;-)

le 5 février 1986, je suis sorti de la FNAC Sport aux Halles à 18h00 pour me rendre au RER en dessous, une bombe y explosa quelques minutes plus tard

Et n'oublions pas ce couple de gérant de l'hôtel-restaurant Hotelissimo peinard chez eux qui ont pris le Concorde sur la figure

Nous ne sommes à l'abri nul part

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MAIS on ne peux, a mon sens, sanctionner quelqu'un qui refuserais d'y aller. A la moindre sanction serais opposable le droit de retrait -lui aussi est légal et prévu-: peux on sanctionner quelqu'un qui aurait peur, qui se sent en danger ? Opposer qu'il ne faut pas psychoter n'a aucun fondement juridique, reglementaire.

Un rappel au passage : une des limites à l'exercice du droit de retrait c'est le report de la situation de danger sur autrui.

Le déplacement de la rame est une mesure de prévention. Comme toutes les mesures de prévention à prendre immédiatement par le salarié exposé, elle prime donc sur son droit de retrait.

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La boîte n'est pas du tout sensibilisée à ce genre de problème : son seul souci est que les trains roulent.

Je me rappelle d'un reportage à la télé où les gendarmes-démineurs ont été appelés à Châtillon pour un colis suspect dans une rame Atlantique se sont mis à enguirlander un pauvre gars du Matériel qui n'y pouvait rien sur le thème "z'êtes pas fou d'avoir manœuvré la rame [qui était en provenance de Montparnasse]". Pour eux, évidemment qu'il fallait immobiliser la rame en gare dès la découverte du colis suspect, mais forcément, ça aurait mis le brin en gare Montparnasse, ce qu'il fallait éviter à tout prix du point de vue de l'entreprise.

Alors peut-être que le règlement nous impose de jouer les cascadeurs, mais à mon avis, il sera modifié (et surtout blindé) le jour où il sera vraiment arrivé quelque chose. (Couché REX !)

les mêmes gendarmes/policiers qui traversent en courant les principales pour intervenir sur ce genre de problème ?

(Traversent sans s'occuper des trains)

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Je répète, je ne dis pas que ce également est bon, mais il existe.

Toute la sécurité ferroviaire repose avant tout sur des textes et si chacun se met à faire son texte dans son coin ( ce qu on constate de plus en plus malheureusement), le système n est plus viable.

Aussi si je passe mes journées à rappeler aux gars pourquoi et comment il faut appliquer le règlement en tous cas, ce n est pas pour leur dire que dans tel et tel cas, ils doivent s' assoir dessus au profit d un autre texte dont il n ont même pas connaissance.

Exiger le respect de la norme c est avant tout être cohérent sur son application afin de ne pas laisser le choix aux CRL ou à la hiérarchie de faire comme ils veulent suivant le lieu ou le train concerné. On a l air malin après de reprocher un truc à un gars ...

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Pour avoir déjà etait confronté a ce probléme en gare de Lille Europe , la prochaine fois ce sera NON je ferais comme tout le monde je me barre , je suis conducteur et pas cascadeur ni artificier je laisserai la place a un CTT qui est conducteur occasionnel

Le cas que j'ai eu c'était avant l'article reglementaire au referentiel , j'ai du emmener la rame a Hondeghem voie 3 pour intervention des démineurs , arrivé sur place , personne , et impossible de s'eloigner de la rame ni de la LGV (clotures) a noter que les circulations ont été maintenues a pleine vitesse faisant tanguer la rame a chaque passage ......................................

C est exactement mon point de vu , heureux de voir que je ne suis pas le seul à penser de la sorte ; les premiers contributeurs de ce post n était pas du même avis. :D

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La boîte n'est pas du tout sensibilisée à ce genre de problème : son seul souci est que les trains roulent.

......

Alors peut-être que le règlement nous impose de jouer les cascadeurs, mais à mon avis, il sera modifié (et surtout blindé) le jour où il sera vraiment arrivé quelque chose. (Couché REX !)

Toi comme moi , nous savons bien que si le "mouvement" ne vient pas de la base , rien ne se fera ; sauf catastrophe bien sur...

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Un rappel au passage : une des limites à l'exercice du droit de retrait c'est le report de la situation de danger sur autrui.

Le déplacement de la rame est une mesure de prévention. Comme toutes les mesures de prévention à prendre immédiatement par le salarié exposé, elle prime donc sur son droit de retrait.

Le terme de droit de retrait n'était qu'en exemple. Pas la sur son fondement juridique puisque même les modalités de son application ne sont pas bonnes.

Il s'agit d'exprimer le fait qu'on ne peux contraindre, et par la même sanctionner, un employé à partir du moment où il a connaissance et conscience d'un danger pour sa vie..

Pour reprendre la boutade plus haut, si le colis est derrière la porte : ben on s'en fiche tant qu'on ne le sait pas.

Ce n'est pas réécrire le reglement à sa sauce en fonction du lieu ou du grade.

Nipou a raison quand il dit qu'il n'y a que le texte global et pas local, mais tu sais autant que nous que ce n'est pas le cas. Et pas que sur ce point.

(Il y a combien de TT locale qu'on rigole)

mais c'est pour moi comme un accident de personne, il n'est pas possible de quantifier le stress que cela va engendrer chez un être humain. Alors que le reglement dise que l'ac peux nous demander de bouger la rame, aucun soucis. Mais qu'une personne ai peur d'y aller, et refuse cela est Humain.

On ne peux mettre de côté aussi le passage "il est gentil lui à demander ca le cul bien à l'abri" qui viendra sans m'avancer à l'esprit de beaucoup

Et si perso ca ne me pose aucun soucis de le faire; je comprends que cela bloque des collègues.

C'est toute la différence entre un texte, un programme et des Hommes.

Modifié par rzm
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Un rappel au passage : une des limites à l'exercice du droit de retrait c'est le report de la situation de danger sur autrui.

Le déplacement de la rame est une mesure de prévention. Comme toutes les mesures de prévention à prendre immédiatement par le salarié exposé, elle prime donc sur son droit de retrait.

Tu parles de limite a l exercice du droit de retrait ( je ne savais même pas que cela existait :p) la définition du droit de retrait est pour rappel : Le droit de retrait signifie pour tout salarié le droit de se retirer d’une situation de travail dont il a des motifs raisonnables de penser qu’elle présente un danger grave et imminent pour sa vie ou sa santé. Le droit de retrait est une faculté et le salarié demeure libre d’en user ou non.

Pour la limitation de son application , ça devient le domaine des forces de l ordre : mise en place d un cordon de sécurité , évacuation des voies adjacentes , etc... Je ne vois pas là de contradiction avec l application de ces deux mesures (application du droit de retrait et ses limitations). :)

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les mêmes gendarmes/policiers qui traversent en courant les principales pour intervenir sur ce genre de problème ?

(Traversent sans s'occuper des trains)

Leur formation aux risque ferroviaire reste a revoir (pour certains) c est clair :/

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Le débat est un peu parasité par le fait que la quasi des colis suspects sont des bagages oubliés.

Mais le "quasi" est essentiel.

Pour comparer à la médecine d'urgence sur laquelle je suis plus qualifié, on nous a rentré dans la tête à coups de marteau que dans le cas d'une intervention sur un attentat, il est impératif d'attendre la sécurisation du site.

Le coup de la deuxième bombe pour les secours est un classique.

C'est extrêmement difficile de ne pas intervenir immédiatement quand on peut.

Mais sans être aussi cynique que Bigeard on peut dire q'un médecin mort ne sert pas à grand chose.

Une vrai bombe dans un train en gare, il parait évident que seuls iles démineurs s'en approchent et je ne pense pas que la hiérarchie d'un conducteur oserait lui demander de déplacer une rame.

même si ça diminue le risque pour les autres, je ne pense pas que les forces de l'ordre le permettraient.

Le problème, c'est tous le bagages oubliés où on est presque sûr que c'est un bagage oublié. Presque seulement.

Je pense qu'on doit obéir à la règle et aucune règle ne demande à un conducteur de mettre sa vie en danger.

On peut choisir de mettre sa vie en danger pour diminuer le risque pour les autres mais c'est un choix personnel

D'ailleurs les sauveteurs en tous genre font tout pour diminuer au maximum les risques pour eux mêmes, l'efficacité est à ce prix.

Bon, enfin bref, je ne sais pas ce que je ferai à votre place et en plus la réponse ne serait pas forcément la même selon la situation.

Et puis on pense naïvement qu'un colis suspect risque d'exploser mais le gaz Sarin comme au Japon ou un risque bactériologique, ç'est autre chose.

Modifié par aldo500
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Scénario : T'es dans une gande gare, y a une bombe dans ton train. On t'impose de déplacer la rame au chantier de remisage.

1) Tu acceptes, La bombe pète peu de temps après. Tu es mort (même si on a dit plus loin qu'un vrai terroriste aura plutôt tendance à mettre la bombe au milieu pour faire un max de dégat) mais tu as dégagé la gare et évité que d'autres personnes ne meurent.

2) Tu refuses, pendant les tergiversations, tu restes tout aussi près de ta rame qui te pète au nez. Tu es mort ainsi que tout un tas de personnes autour de toi.

Dans le cas 2, règlement non respecté, je doute que ta veuve soit indemnisée. Contrairement au cas 1.

Sans parler d'aller volontairement mettre sa vie en danger, la vie des autres autour a tout autant d'importance.

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@NIPOU ton argumentation sur l application des règles comme gage de la sécurité ferroviaire est louable (et compris) , et en cela je te suis a 100%.

Mon approche était spécifique au point repris dans le post , un point précis. Sujet,qui a mon avis méritait le point de vu du terrain, et de votre ressentis aussi en tant que premier acteur.

Depuis d ailleurs, et après en avoir parlé sur mon établissement, on se rend compte de deux choses : il y as ceux qui comme Nipou applique stricto sensu le règlement , et ceux qui comme moi refuse (pour les raisons reprise dans ce post).

Il s avère aussi que suivant la personne qui refuse de bouger les rames, sans pour cela encourir les foudres de la direction, je me dis que les conséquences sont traitées au cas par cas :/

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Une même faute (car s'en est une quand on fait le choix délibéré de ne pas respecter le règlement), même argumentée, et hors cadre de droit et retrait (dans ce cas je comprendrai) ne donnera pas les mêmes suites, pas que spécialement selon l humeur du chef mais aussi suivant le passif du gars.

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Le dernier samedi d'Août 1995, la police avait trouvait une couscoussière piègée sur le marché du boulevard Richard-Lenoir (Paris XI).

Le lendemain après-midi, je retirais moi-même un colis suspect (un sac de sport plutôt lourd) de ma rame en Gare de Lyon souterraine, les flics du quai N étant indisponibles.

Si ça avait sauté, ma veuve aurait-elle été indemnisée ?

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Surtout pour le remerciement en retour !

Ce jour là je devais faire LEW DKQ PNO LE ce qui fut réduit a un LEW DKQ et retour EV Lille a mon retour au dépôt j'ai vu le CUP qui était au courant et après discutions je lui ai posé une question avant de sortir du bureau : comment je vais être payé pour cette journée notamment pour les trains que je n'ai pu assurer , réponse : tu ne les as pas fais !

C'est sur que si j'avais explosé avec la rame la question ne se posait pas

C'était vraiment un colis suspect et pas un bagage oublié , c'était une bassine en inox remplie de cailloux blanc fermée par son couvercle avec des fils electriques pour le maintenir

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Scénario : T'es dans une gande gare, y a une bombe dans ton train. On t'impose de déplacer la rame au chantier de remisage.

1) Tu acceptes, La bombe pète peu de temps après. Tu es mort (même si on a dit plus loin qu'un vrai terroriste aura plutôt tendance à mettre la bombe au milieu pour faire un max de dégat) mais tu as dégagé la gare et évité que d'autres personnes ne meurent.

2) Tu refuses, pendant les tergiversations, tu restes tout aussi près de ta rame qui te pète au nez. Tu es mort ainsi que tout un tas de personnes autour de toi.

Dans le cas 2, règlement non respecté, je doute que ta veuve soit indemnisée. Contrairement au cas 1.

Sans parler d'aller volontairement mettre sa vie en danger, la vie des autres autour a tout autant d'importance.

Oui mais ça ne se passe pas comme ça

D'abord avant de bouger ta rame, il faut évacuer les voyageurs et vérifier qu'elle est vide.

Ce qui laisse le temps de débuter l'évacuation d'un périmètre plus important.

Si tu bouges ta rame et que ça pète en croisant un train bondé, tu n'auras pas sauvé grand monde.

A mon avis, c'est le responsable de la sécurité qui sait le mieux analyser la situation et prendre une décision.

Les situations étant toutes différentes, un règlement ne peut pas suffire, les bonnes décisions se prennent après analyse de la situation.

Modifié par aldo500
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Il me semble... me semble ? qu'à titre personnel nous avons (agents Sncf) été à peu près tous confrontés à des situations diverses et variées mais toujours excessivement difficiles par rapport aux décisions à prendre.

J'ai (oui ça a un côté "je me la pète" mais je crois que c'était juste "l'importance" de la gare qui m'y a confrontée) vécu beaucoup de choses sur ce sujet qui ont évolué avec le temps :

- 1/ je ramasse tout ce qui traine et le rapporte vite au bureau pour que les trains partent à l'heure

- 2/ je prends du recul parce que ça commence à ressembler à des trucs bizarres (cocottes minutes, valises en cabine de conduite, ...)

- 3/ je me fais vraiment peur : une valise comme une autre mais qui te fout la trouille, ...

- 4/ je commence à ressembler à une "pas marrante du tout" sur les bagages/colis/enveloppes/objets abandonnés

etc...

je n'ai pas le souvenir d'avoir eu peur au point de tout laisser tomber. J'ai le souvenir d'avoir eu TRES peur parfois. Mais si il m'est arrivé d'être plus exigeante que les forces de l'ordre sur l'étendue du périmètre de sécurité (en même temps il faut connaître l'état de ta gare et de tes verrières hum) : je n'ai jamais, encore une fois, envisagé de me mettre - moi - à l'abri. Enfin pas au point de laisser les collègues et les voyageurs tous seuls alors que ça puait, que je le savais et que j'aurais pu m'éloigner.

Je dois être très maladroite dans ce que j'essaye de dire et j'étais sûrement très investie dans les responsabilités que je pensais avoir - à titre personnel, dans mon boulot - mais... sans y avoir réfléchi plus que ça sur le moment, l'intérêt de la collectivité l'a toujours emporté sur mon sort.

En mode "oh mon Dieu je suis une Sainte"

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Surtout pour le remerciement en retour !

Ce jour là je devais faire LEW DKQ PNO LE ce qui fut réduit a un LEW DKQ et retour EV Lille a mon retour au dépôt j'ai vu le CUP qui était au courant et après discutions je lui ai posé une question avant de sortir du bureau : comment je vais être payé pour cette journée notamment pour les trains que je n'ai pu assurer , réponse : tu ne les as pas fais !

C'est sur que si j'avais explosé avec la rame la question ne se posait pas

C'était vraiment un colis suspect et pas un bagage oublié , c'était une bassine en inox remplie de cailloux blanc fermée par son couvercle avec des fils electriques pour le maintenir

tuuuut c'est écrit dans le reglement rh, les alloc et indemnités sont calculés sur les trains fait.

Mais de rien, c'est dans le règlement.

Ce genre de connerie se faisait déjà sur des adc descendu par erreur il y a longtemps où il n'y a pas eu rattrapage de l'argent perdu parcequ'ils n'avaient pas fait les trains.

Oui mais ça ne se passe pas comme ça

...

A mon avis, c'est le responsable de la sécurité qui sait le mieux analyser la situation et prendre une décision.

Les situations étant toutes différentes, un règlement ne peut pas suffire, les bonnes décisions se prennent après analyse de la situation.

Oui

sauf que mais voyons, le texte dit sur demande de l'ac, nouvellement promu expert exposif et securité dans le cadre de vigipirate.

Le discours est clair, ferme ta bouche et fait ce qu'on te dit. Faut que ca roule.

Et la recrudescence de pression, d'intox en tout genre que l'on peux voir dans plusieurs dépots -dans ceux que je connais et fréquente- va dans le même sens.

Le beau discours bien rôdé, limite sorti du service de com, t'es en tord, t'es fautif,

Encore une fois, je ne dit pas qu'il ne faut pas le faire, ou inversement qu'il faut absolument le faire. Mais que le contenu reglementaire est trop rigide alors qu'on joue sur du psychologique.

Je conçois aussi la branlette de neurone, car combien de cas de refus se produiront où le collègue sera en panique (oui il y en a, mais doit on le reformer ?)

Beaucoup, quasi tous je pense, feront le mouvement car ils ne penserons pas au danger mais l'abruti qui a encore oublié son sac; ou mettrons leur obligation professionnelle -vis à vis du client et pas du texte- au dessus de leur ressentiment.

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Tu parles de limite a l exercice du droit de retrait ( je ne savais même pas que cela existait :p) la définition du droit de retrait est pour rappel : Le droit de retrait signifie pour tout salarié le droit de se retirer d’une situation de travail dont il a des motifs raisonnables de penser qu’elle présente un danger grave et imminent pour sa vie ou sa santé. Le droit de retrait est une faculté et le salarié demeure libre d’en user ou non.

"... à condition de ne pas créer pour autrui une nouvelle situation de danger grave et imminent" (article L.4132-1 du Code du travail).

Modifié par PLANONYME
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Si ça avait sauté, ma veuve aurait-elle été indemnisée ?

Dans le cas 2, règlement non respecté, je doute que ta veuve soit indemnisée. Contrairement au cas 1.

En service, dans tous les cas, ça reste un accident du travail pris en charge et indemnisé comme tel.

Le fonds de garantie des victimes des actes de terrorisme et autres infractions (F.G.T.I.) intervient également pour tout un chacun.

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Oui

sauf que mais voyons, le texte dit sur demande de l'ac, nouvellement promu expert exposif et securité dans le cadre de vigipirate.

Je ne connais pas le texte (je ne sais pas ce qu'est un ac à ma grande honte)

Mais il doit bien y avoir un texte pour l'ac qui probablement lui demand de transmettre les consignes des spécialistes en sécurité.

Les procédures pour ce genre de choses sont forcément imparfaites puisqu'on traite de situations de crise et non du fonctionnement normal.

Face à ces situations de crise, la meilleure arme reste le professionnalisme car l'émotion empêche toute réflexion efficace.

Les procédures sont là pour ça mais restent une base et ne peuvent tout prévoir.

Pour compléter ce que dit Assouan, assumer ses responsabilités en prenant un risque est valable uniquement si la priorité reste l'efficacité.

Il suffit de voir une intervention des pompiers sur un sinistre grave avec plusieurs casernes impliquées pour réaliser ce que peut-être l'efficacité avec risque minimum, c'est impressionnant.

il y a bien sûr quelques victimes chez les pompiers mais rien à voir avec ce que ça serait sans une obéissance stricte à des consignes bien faites remises à jour régulièrement en fonction des retours d'expérience.

Le plus gros risque c'est quand tout le monde dit: moi je sais ce qu'il faudrait faire.

Le premier ennemi des situations stressantes , ce sont nos propres émotions.

J'ai suffisamment été confronté à des situations dangereuses dans mon métier pour connaitre les armes que j'ai à ma disposition pour gérer.

Si les émotions l'emportent, je risque d'être mort, mieux vaut cultiver et utiliser mon savoir faire.

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