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Le Web des Cheminots

Reconversion professionnelle depuis la fonction publique vers CRL


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Bonjour à tous, 

Tout d'abord, avant toute chose, une petite présentation.

Fabio( pas tout à fait mon vrai prénom, un peu de discrétion que diable ;)  ) , 52 ans, en concubinage, heureux papa d'un garçon de bientôt 18 ans. Je vis dans les alentours de Poitiers.

Actuellement fonctionnaire d'Etat à la DGFiP, cadre de catégorie B. Rémunération très correcte (mais tout comme à priori à la SNCF ce sont les primes qui font tout...) mais si on se fait sur la seul indemnisation indiciaire, pas un salaire mirobolant.

Je ne suis pas franchement malheureux dans mon travail actuel (horaire très très correct, les week-end et jours fériés et un certains nombre de jours de congés appréciable en plus de RTT, collègue très sympa, et du travail administratif en bureau donc à l'abri et physiquement pas contraignant). Toutefois je commence à m'ennuyer un peu, et depuis quelques temps déjà je réfléchis à une reconversion pro.

Il y a quelques années avant d'être à la DGFiP j'avais déjà réfléchit à intégrer la SNCF.

Pourquoi ? 

Pour commencer, je dirais que appréciant les "voyages" et les trains, j'avais pensé à devenir contrôleur à bord des trains, car au vu de mon cursus scolaire c'était à peu près le seul métier qui me semblait abordable. Ensuite j'aime tout ce qui touche de près ou de loin au ferroviaire, même si mes connaissances sont très limitées. Et enfin, à l'époque le statut de la SNCF, m'aurait permis d'avoir enfin un travail stable et rémunéré à peu près correctement. Mais le salaire n'était pas ma priorité, même si c'est extrêmement important.

A cette période, je n'ai pas pu intégrer la SNCF, pour diverses raisons. J'ai abandonné ce projet pendant plusieurs années, d'autant plus que je voyais bien que les conditions de vie au travail se dégradait (et comme dans la majorité des administrations et même, celles réputées où il était vraiment agréable de travailler, et notamment mon actuelle ; la DGFiP) 

Mais depuis quelques temps j'y songe sérieusement. Et mon désir de devenir conducteur de train me taraude de plus en plus. 

Aujourd'hui, après être passé sur le site de la SNCF partie emploi, j'ai tenté le MOOC, et je suis allé jusqu'au bout, et au final, je suis très content du résultat, car je m'y attendais pas, je l'ai réussi avec un taux de 88%. Et mon souhait serait de devenir CRL.

Donc du coup je suis en train de réfléchir à tout ça, peser le pour et le contre, et à la lecture de certains post de ce forum et de ce que j'ai pu entendre, y a beaucoup de négatif, et pas énormément de positif. 

Toutefois pour continuer mon cheminement, j'ai plusieurs interrogations, notamment relevant plus du domaine des RH. 

En premier lieu pour pouvoir intégrer la formation si réussite au différentes étapes de recrutement, il va me falloir quitter mon employeur actuel (qui n'est autre que l'Etat au sein de la DGFiP), mais pour éviter tout perdre, j'aimerai étudier les possibilités qui s'offrent à moi.

La première serait de demander une année sabbatique, je sais que la DGFiP ne me payerait plus, mais, même si je perdrai en salaire malgré que la formation soit rémunérée, cela peut être jouable, il faudrait juste que je vois combien je perdrai mensuellement sur l'année de formation. 

La seconde (mais qui m'intéresse mais carrément pas du tout) serait de démissionner, et c'est devenu possible maintenant au sein de mon administration, avec  possibilité au passage de récupérer une certaine somme, mais c'est la plus risquée car si je rate la formation ou que j'abandonne pour une raison X ou Y, je perds tout. Donc c'est la solution à ne pas privilégier, loin de là.

Autre solution, mais là dans ce cas, je ne sais pas si c'est possible, car je ne sais plus du tout  quel statut juridique encadre la SNCF, ce serait une demande de détachement, dans un premier temps sur 1 an, le temps de la formation. Cela sécuriserait mon avenir. A savoir que si je réussis la formation, et que je peux donc intégrer le groupe SNCF, je demande mon rattachement auprès de celle-ci, et à contrario, si je je rate la formation ou que je n'aille pas jusqu'au bout, je peut ré intégrer mon administration d'origine. Vous comprendrez donc que c'est cette solution que je souhaiterai privilégier. Mais il me faudrait juste savoir si cela est possible de demander cela, mais ça découlera du statut de la SNCF, et si elle est plus ou moins considéré comme une administration ou établissement public.  Si de votre côté vous avez une réponse, je suis preneur. Du mien, je vais me rapprocher de mes RH, voir si ils ont une réponse à y apporter.

Ensuite, vient aussi la question de la sécurité de l'emploi. A une période, je sais que la sécurité d'emploi à vie à la SNCF existait, mais actuellement j'en suis plus aussi sur. Pour vous qui êtes au sein de ce groupe (que ce soit sous l'ancien statut ou nouvellement en CDI) pensez vous que cette sécurité existe toujours malgré tout, et malgré différent contexte (ouverture à la concurrence notamment) notamment comme CRL ? 

Autre question RH, je suis actuellement catégorie B (contrôleur 2éme classe), échelon 8, est ce qu'une partie de mon ancienneté sera reprise (je ne parle pas de la catégorie, mais bien de mon ancienneté professionnelle), et donc avoir un reclassement à au moins un échelon à priori égale, ou bien vais je à l'issue de la formation (si réussie) partir vraiment au plus de l'échelle ?

Et dernière question, et pas des moindres, l'âge. Est ce que 52 ans n'est pas un critère de refus pour le recrutement, ou bien contrairement à avant, cela n'est plus du tout motif de refus.

Je pense que pour le moment, je vais arrêter ici mon roman. Déjà si j'ai des réponses à ces 3 premières questions, cela m'aidera bien dans ma réflexion, et me permettra d'avancer grandement dans mon cheminement. Et on verra ensuite pour d'autres questions.

Par avance je vous remercie beaucoup pour vos retours et les réponses que vous pourrez m'apporter.

Fabio

Modifié par assouan
Précision dans le titre
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Bonjour Fabio,

Je vais me permettre de répondre à quelques-unes de tes interrogations, dans la limite de mes connaissances qui ne sont pas exhaustives en matière de recrutement, il se peut donc que quelqu'un d'autre me contredise par la suite. Mais pour autant que je sache:

-Parmi les possibilités que tu évoques pour entrer chez SNCF (qui depuis le 1er Janvier 2020 n'est plus un EPIC mais bien une SA), il me semble que la seule valable sera hélas pour toi la démission. La SNCF exige pour postuler que tu ne sois pas retenu par un autre emploi. Une année sabbatique ou un détachement ne me semblent pas possible, dans la mesure où SNCF doit investir minimim 40 000€ pour former un candidat au métier de CRL, c'est donc une dépense conséquente que l'entreprise ne se permettra pas de faire si le candidat est lié à un autre employeur, quand bien même celui-ci serait l'État. Il faut bien réaliser que désormais, la SNCF n'a plus rien de public en dehors de ses capitaux. Elle fonctionne comme une entreprise privée exerçant des missions de service public qui lui sont déléguées par les Régions (TER) ou l'État (Intercités). Le TGV n'est d'ailleurs pas du service public, mais bien un service privé proposé par la seule volonté de l'opérateur comme pour ses concurrents Trenitalia et Renfe.

-Niveau sécurité de l'emploi, oui et non. Non dans le sens où les dispositions statutaires qui garantissaient une protection contre le licenciement pour raison économique ne sont plus en vigueur pour les nouveaux entrants depuis la fin du recrutement au Statut, et dans la mesure où de toute façon avec l'ouverture à la concurrence il y aura d'office transfert vers une une autre entité une fois les premiers appels d'offre remportés, qu'il s'agisse d'un concurrent "privé" ou d'une filiale SNCF. Tu te retrouverais dans tous les cas avec un contrat de droit commun, et le licenciement économique y est possible. Néanmoins je vais mesurer mes propos, car il faut aussi tenir compte du contexte actuel du marché du travail dans le secteur ferroviaire : ça recrute des conducteurs de toute part, au voyageur comme au fret il y a une pénurie de personnel. Donc le contexte est plutôt favorable aux salariés, au vu de cette pénurie et du temps/coût de former un nouveau conducteur, les employeurs sont peu enclins à vouloir se séparer d'une personne qualifiée, et je pense que c'est parti pour durer car le secteur n'est a priori pas très attractif pour les jeunes (en dehors de quelques passionnés) en matière de rémunération et de conditions de travail...

-Vis-à-vis de ton ancienneté, il est possible qu'il existe un dispositif qui permette qu'elle soit au-moins en partie prise en compte, mais je ne peux pas le garantir puisque les nouveaux contrats ne sont plus au Statut. À discuter avec un recruteur au téléphone le moment venu peut-être? Dans tous les cas pour un nouvel entrant il est possible de négocier son salaire de base lors d'un des entretiens, alors c'est un argument à faire valoir pour ne pas trop perdre, les recruteurs n'y sont pas sourds tant que la demande est raisonnable. 

-Enfin vis-à-vis de ton âge, il n'est absolument pas un frein à l'embauche, j'en veux pour preuve qu'il y a actuellement sur mon secteur une personne de 1971 en formation CRL. C'est courageux, parce que la formation CRL est particulièrement dense, et ce n'est pas évident de retourner sur les bancs de l'école, remobiliser son cerveau pour du bourrage de crâne et se remettre dans une ambiance d'apprentissage. Surtout que la formation dure un an, se déroule parfois à l'autre bout de la France comparé au domicile et exige de sacrifier presque complètement vie de famille et vie privée jusqu'à avoir le diplôme en poche. C'est donc une année difficile aussi bien pour le candidat CRL que pour ses proches, et il faut bien le prendre en compte avant de penser à intégrer la formation, car une année ça peut être long. Et si les soucis personnels au foyer viennent entraver l'apprentissage, ça peut vite devenir ingérable. Il ne faut donc pas prendre cet aspect à la légère. Mais l'âge n'est pas un frein au recrutement (rapport là encore avec la pénurie de personnel dont je parlais plus tôt), SOUS RÉSERVE de satisfaire aux exigences médicales en vigueur. Là c'est aussi un aspect à ne pas oublier, on peut se faire recaler au médical pour tout un tas de raisons. Néanmoins comme je disais j'ai la preuve dans mon dépôt que ce n'est pas impossible...

 

Voilà, j'espère avoir répondu au mieux à tes interrogations. En espérant que d'autres puissent compléter ma réponse si celle-ci est fausse ou manque de précisions. Et si tu as d'autres questions n'hésite pas.

Modifié par Colargol
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Merci beaucoup Colargol. Déjà les réponses que tu m'apportes m'aident dans mon cheminement et dans ma réflexion. Pour le moment j'attend des réponses éventuelles réponses d'autres membres du forum. Juste une petite question qui me vient. Ca concerne l'affectation, je parle de gare, e tnon du centre de formation. Dans un premier temps comment cela se décide t'il, est ce en concertation entre nous et les recruteurs, ou bien est ce seul les RH qui décident  ? Ensuite, étant dans la Vienne, peut il avoir quelques chances que sois affecté dans les environs (outre le 86 bien évidemment, dans le 16, le 17, le 79 le 87, voir le 33 ? )  Ou bien ai je plus de chance d'être affecté bien plus loin ?

Par avance merci.

Fabio

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il y a 5 minutes, Fabio86 a dit :

Merci beaucoup Colargol. Déjà les réponses que tu m'apportes m'aident dans mon cheminement et dans ma réflexion. Pour le moment j'attend des réponses éventuelles réponses d'autres membres du forum. Juste une petite question qui me vient. Ca concerne l'affectation, je parle de gare, e tnon du centre de formation. Dans un premier temps comment cela se décide t'il, est ce en concertation entre nous et les recruteurs, ou bien est ce seul les RH qui décident  ? Ensuite, étant dans la Vienne, peut il avoir quelques chances que sois affecté dans les environs (outre le 86 bien évidemment, dans le 16, le 17, le 79 le 87, voir le 33 ? )  Ou bien ai je plus de chance d'être affecté bien plus loin ?

Par avance merci.

Fabio

Comme pour n'importe quelle entreprise, l'affectation se fait en fonction du besoin en personnel en un lieu donné. En principe, tu es recruté pour une zone géographique bien précise.

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Il y a 21 heures, Colargol a dit :

Bonjour Fabio,

Je vais me permettre de répondre à quelques-unes de tes interrogations, dans la limite de mes connaissances qui ne sont pas exhaustives en matière de recrutement, il se peut donc que quelqu'un d'autre me contredise par la suite. Mais pour autant que je sache:

-Parmi les possibilités que tu évoques pour entrer chez SNCF (qui depuis le 1er Janvier 2020 n'est plus un EPIC mais bien une SA), il me semble que la seule valable sera hélas pour toi la démission. La SNCF exige pour postuler que tu ne sois pas retenu par un autre emploi. Une année sabbatique ou un détachement ne me semblent pas possible, dans la mesure où SNCF doit investir minimim 40 000€ pour former un candidat au métier de CRL, c'est donc une dépense conséquente que l'entreprise ne se permettra pas de faire si le candidat est lié à un autre employeur, quand bien même celui-ci serait l'État. Il faut bien réaliser que désormais, la SNCF n'a plus rien de public en dehors de ses capitaux. Elle fonctionne comme une entreprise privée exerçant des missions de service public qui lui sont déléguées par les Régions (TER) ou l'État (Intercités). Le TGV n'est d'ailleurs pas du service public, mais bien un service privé proposé par la seule volonté de l'opérateur comme pour ses concurrents Trenitalia et Renfe.

Merci Colargol. Et j'entend et comprend parfaitement l'argument. Néanmoins, pendant la période du recrutement, avant la signature de contrat et l'entrée en formation, penses tu qu'il soit possible, et seulement pendant cette période, que je puisse toujours rester en "poste" dans mon emploi actuel, et ne remettre ma démission qu'au moment où la SNCF valide mon recrutement. Il serait tout de même un peu benêt de démissionner au risque de tout perdre, avant de savoir si la SNCF valide tous mes test (que ce soit psycho, technique, médical) et que je soit déclaré apte à travailler pour le groupe SNCF.  Qu'en penses tu ? Et si d'autres personnes ont connues ce genre d'interrogations et de situations, je suis preneur de vos retours d'expérience.

Il y a 21 heures, Colargol a dit :

-Niveau sécurité de l'emploi, oui et non. Non dans le sens où les dispositions statutaires qui garantissaient une protection contre le licenciement pour raison économique ne sont plus en vigueur pour les nouveaux entrants depuis la fin du recrutement au Statut, et dans la mesure où de toute façon avec l'ouverture à la concurrence il y aura d'office transfert vers une une autre entité une fois les premiers appels d'offre remportés, qu'il s'agisse d'un concurrent "privé" ou d'une filiale SNCF. Tu te retrouverais dans tous les cas avec un contrat de droit commun, et le licenciement économique y est possible. Néanmoins je vais mesurer mes propos, car il faut aussi tenir compte du contexte actuel du marché du travail dans le secteur ferroviaire : ça recrute des conducteurs de toute part, au voyageur comme au fret il y a une pénurie de personnel. Donc le contexte est plutôt favorable aux salariés, au vu de cette pénurie et du temps/coût de former un nouveau conducteur, les employeurs sont peu enclins à vouloir se séparer d'une personne qualifiée, et je pense que c'est parti pour durer car le secteur n'est a priori pas très attractif pour les jeunes (en dehors de quelques passionnés) en matière de rémunération et de conditions de travail...

Vu de l'extérieur c'est un peu mon sentiment effectivement, bien que "statutairement" l'emploi à vie ne soit pas garanti, le contexte favorise toutefois une certaine pérennité de l'emploi.

Il y a 21 heures, Colargol a dit :

-Vis-à-vis de ton ancienneté, il est possible qu'il existe un dispositif qui permette qu'elle soit au-moins en partie prise en compte, mais je ne peux pas le garantir puisque les nouveaux contrats ne sont plus au Statut. À discuter avec un recruteur au téléphone le moment venu peut-être? Dans tous les cas pour un nouvel entrant il est possible de négocier son salaire de base lors d'un des entretiens, alors c'est un argument à faire valoir pour ne pas trop perdre, les recruteurs n'y sont pas sourds tant que la demande est raisonnable. 

Ok. Bon en même temps la grille des salaires au sein du groupe n'est pas toujours simple à comprendre, notamment avec le système de classe

Il y a 21 heures, Colargol a dit :

-Enfin vis-à-vis de ton âge, il n'est absolument pas un frein à l'embauche, j'en veux pour preuve qu'il y a actuellement sur mon secteur une personne de 1971 en formation CRL. C'est courageux, parce que la formation CRL est particulièrement dense, et ce n'est pas évident de retourner sur les bancs de l'école, remobiliser son cerveau pour du bourrage de crâne et se remettre dans une ambiance d'apprentissage. Surtout que la formation dure un an, se déroule parfois à l'autre bout de la France comparé au domicile et exige de sacrifier presque complètement vie de famille et vie privée jusqu'à avoir le diplôme en poche. C'est donc une année difficile aussi bien pour le candidat CRL que pour ses proches, et il faut bien le prendre en compte avant de penser à intégrer la formation, car une année ça peut être long. Et si les soucis personnels au foyer viennent entraver l'apprentissage, ça peut vite devenir ingérable. Il ne faut donc pas prendre cet aspect à la légère. Mais l'âge n'est pas un frein au recrutement (rapport là encore avec la pénurie de personnel dont je parlais plus tôt), SOUS RÉSERVE de satisfaire aux exigences médicales en vigueur. Là c'est aussi un aspect à ne pas oublier, on peut se faire recaler au médical pour tout un tas de raisons. Néanmoins comme je disais j'ai la preuve dans mon dépôt que ce n'est pas impossible...

 

Voilà, j'espère avoir répondu au mieux à tes interrogations. En espérant que d'autres puissent compléter ma réponse si celle-ci est fausse ou manque de précisions. Et si tu as d'autres questions n'hésite pas.

Bon de ce point de vue là, tu me rassures, ç'est déjà positif. Me concernant apprendre, encore et toujours c'est un peu comme une devise pour moi, j'ai toujours aimé et apprécié apprendre, et retourner sur des banc d'école ne serait pas pour me déplaire.

Bonne journée.

Fabio

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Bonjour, 

 

personnellement j'aime beaucoup ton allant pour tenter de te reclasser vers une profession que tu aimerais faire ....

pour autant passer d'un poste de catégorie B à la DGFIP relativement intellectuellement et physiquement "confortable" et que visiblement tu maitrises,

à 52 ans me semble hasardeux et mérite vraiment réflexion, en terme de : 

confort au quotidien

déroulement de carrière et surtout droits à la retraite le moment venu.

vu comme ça de l'extérieur, au dela de la satisfaction d'exercer un métier au quotidien qui pourrait te plaire,

ce que tu n'as pas encore pu valider in situ, à l'heure de faire les comptes en fin de carrière ça risque d'être douloureux.

Quitter la la fonction publique à 52 balais alors que ton plan de carrière est connu et assuré...ça mérite vraiment réflexion et calculs  approfondis 🤔

tant sur le plan vie familiale que sur le plan rythme de travail ...

après libre à toi en fonction également de tes considérations et situations familiale personnelles.

bon courage. 😉

 

 

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Il y a 11 heures, Fabio86 a dit :

Merci Colargol. Et j'entend et comprend parfaitement l'argument. Néanmoins, pendant la période du recrutement, avant la signature de contrat et l'entrée en formation, penses tu qu'il soit possible, et seulement pendant cette période, que je puisse toujours rester en "poste" dans mon emploi actuel, et ne remettre ma démission qu'au moment où la SNCF valide mon recrutement. Il serait tout de même un peu benêt de démissionner au risque de tout perdre, avant de savoir si la SNCF valide tous mes test (que ce soit psycho, technique, médical) et que je soit déclaré apte à travailler pour le groupe SNCF.  Qu'en penses tu ? Et si d'autres personnes ont connues ce genre d'interrogations et de situations, je suis preneur de vos retours d'expérience.

Bonjour,

Ne démissionnez pas tant que vous n'avez pas reçu de promesse d'embauche. Cela va sans dire mais ça va mieux en le disant. 😁

Dès lors que vous postulez à une offre d'emploi, sachez qu'entre l'envoi de votre candidature et la promesse d'embauche, il peut se passer plusieurs mois. Et à tout moment, le processus peut être interrompu par chacune des parties, bien entendu sans conséquence sur votre emploi. Pour le coup, c'est plutôt pas mal de rester en poste non ? 😉

Cependant, ne tardez pas trop pour vous lancer. Vous êtes plus proche de la fin de votre carrière que du début !

Ça ne vous engage à rien de postuler. Je ne dis pas pour autant qu'il faut prendre cette candidature à la légère, mais avec tout le sérieux, la préparation et la motivation nécessaire pour convaincre. Le seul bémol dans la démarche sera d'attendre 1 an si vous échouez à partir de l'étape 2 (tests psychotechniques).

Alors, vous choisissez quoi ? La pilule bleue ou la pilule rouge ? 😅

Bon courage.

Cordialement.

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il y a 9 minutes, jybert a dit :

Bonjour,

Ne démissionnez pas tant que vous n'avez pas reçu de promesse d'embauche. Cela va sans dire mais ça va mieux en le disant. 😁

Dès lors que vous postulez à une offre d'emploi, sachez qu'entre l'envoi de votre candidature et la promesse d'embauche, il peut se passer plusieurs mois. Et à tout moment, le processus peut être interrompu par chacune des parties, bien entendu sans conséquence sur votre emploi. Pour le coup, c'est plutôt pas mal de rester en poste non ? 😉

Bonjour Jybert, pour la période de recrutement, entre le moment où l'on postule, que notre candidature est retenue, et le moment où il nous déclare apte, j'ai bien compris qu'effectivement il pouvait se passer des mois. Ce que vous m'annoncez sur le fait, que pendant cette période on peut rester en poste ,me rassure totalement, et du coup m'enlève une épine du pied, et fait sauter un verrou. Et il ne m'en reste plus beaucoup à faire sauter 😉 Mais je pense que vous comprendrez tout de même mon inquiétude (que vous avez su rassurer) .

il y a 9 minutes, jybert a dit :

Cependant, ne tardez pas trop pour vous lancer. Vous êtes plus proche de la fin de votre carrière que du début !

Ho oui, et je ne le sait que trop bien, bien que malgré tout il me reste encore une bonne 12aine voir 15aine d'année à faire, et ça sera certainement mon dernier emploi, et celui là, sera plus un emploi "passion" ☺️

il y a 9 minutes, jybert a dit :

Ça ne vous engage à rien de postuler. Je ne dis pas pour autant qu'il faut prendre cette candidature à la légère, mais avec tout le sérieux, la préparation et la motivation nécessaire pour convaincre. Le seul bémol dans la démarche sera d'attendre 1 an si vous échouez à partir de l'étape 2 (tests psychotechniques).

Vous avez entièrement raison, mais qui ne tente rien n'a rien, et 100% des gagnants ont tentés leur chance 😁

il y a 9 minutes, jybert a dit :

Alors, vous choisissez quoi ? La pilule bleue ou la pilule rouge ? 😅

Bon courage.

Cordialement.

En tout cas merci de votre retour, et j'espère que vous ne serait pas le seul à m'en faire, j'ai, comme qui dirait, d'avoir besoin d'un masimum d'information, et un peu d'être rassuré 😉

Bonne soirée.

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Il y a 13 heures, Fabio86 a dit :

Merci Colargol. Et j'entend et comprend parfaitement l'argument. Néanmoins, pendant la période du recrutement, avant la signature de contrat et l'entrée en formation, penses tu qu'il soit possible, et seulement pendant cette période, que je puisse toujours rester en "poste" dans mon emploi actuel, et ne remettre ma démission qu'au moment où la SNCF valide mon recrutement. Il serait tout de même un peu benêt de démissionner au risque de tout perdre, avant de savoir si la SNCF valide tous mes test (que ce soit psycho, technique, médical) et que je soit déclaré apte à travailler pour le groupe SNCF.  Qu'en penses tu ? Et si d'autres personnes ont connues ce genre d'interrogations et de situations, je suis preneur de vos retours d'expérience.

Vu de l'extérieur c'est un peu mon sentiment effectivement, bien que "statutairement" l'emploi à vie ne soit pas garanti, le contexte favorise toutefois une certaine pérennité de l'emploi.

Ok. Bon en même temps la grille des salaires au sein du groupe n'est pas toujours simple à comprendre, notamment avec le système de classe

Bon de ce point de vue là, tu me rassures, ç'est déjà positif. Me concernant apprendre, encore et toujours c'est un peu comme une devise pour moi, j'ai toujours aimé et apprécié apprendre, et retourner sur des banc d'école ne serait pas pour me déplaire.

Bonne journée.

Fabio

 

Alors après consultation avec des experts internes du recrutement, la réponse est "oui" tu peux réaliser l'ensemble des phases du recrutement tout en restant sous ton contrat actuel, il faut juste que tu précises la durée de ton préavis, que le recruteur sache combien de temps il faudra attendre chez SNCF pour que tu puisses venir... sachant que si tu valides effectivement toutes les étapes du recrutement, la SNCF peut te faire une lettre de promesse d'embauche, et là tu pourras alors poser ta démission.

La grille d'évolution interne n'est pas simple en effet, d'autant que le système de classes est venu remplacer les appellations en qualifications qui existaient. Mais il s'apprend, et les syndicats dispensent même des formations aux jeunes embauchés pour mieux en saisir les subtilités, pour ceux qui sont intéressés.

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Le 03/11/2023 à 11:49, capelanbrest a dit :

Bonjour, 

 

personnellement j'aime beaucoup ton allant pour tenter de te reclasser vers une profession que tu aimerais faire ....

Merci, mais je n'ai pas plus de mérite que cela, je pense que beaucoup de personnes, quelque soit le métier, ont cette envie là

Le 03/11/2023 à 11:49, capelanbrest a dit :

pour autant passer d'un poste de catégorie B à la DGFIP relativement intellectuellement et physiquement "confortable" et que visiblement tu maitrises,

à 52 ans me semble hasardeux et mérite vraiment réflexion, en terme de : 

confort au quotidien

déroulement de carrière et surtout droits à la retraite le moment venu.

Hasardeux je ne pense. Après au niveau salaire à quelque chose prés c'est équivalent, car ma rémunération à la DGFiP, comme à la SNCF si j'ai à peu près compris ce que j'ai pu lire ici et là sur ce forum concernant cette thématique, est gonflée par des primes. Quant au confort, tout dépend où l'on place le confort, et ce que tu entends par là. 

Le 03/11/2023 à 11:49, capelanbrest a dit :

vu comme ça de l'extérieur, au dela de la satisfaction d'exercer un métier au quotidien qui pourrait te plaire,

ce que tu n'as pas encore pu valider in situ, à l'heure de faire les comptes en fin de carrière ça risque d'être douloureux.

Si par faire les comptes en fin de carrière, si c'est en terme d'évolution, effectivement, je pense qu'elle n'est pas la même, car il y a des possibilités au sein de la DGFiP, de monter en grade par concours, mais au delà de ce moyen, malheureusement monter par liste d'aptitude est déjà plus dure, donc sur ce point là, peut être un léger avantage pour mon emploi actuel, d'autant si dans mon cas en étant actuellement un cadre intermédiaire , je vais re descendre d'un cran, mais ce n'est pas grave, enfin pour moi. 

Le 03/11/2023 à 11:49, capelanbrest a dit :

Quitter la la fonction publique à 52 balais alors que ton plan de carrière est connu et assuré...ça mérite vraiment réflexion et calculs  approfondis 🤔

tant sur le plan vie familiale que sur le plan rythme de travail ...

Alors sur le plan de rythme de travail, oui là ça va énormément me changer, car j'ai un rythme très régulier, et le changer ne sera pas difficile, mais il va falloir s'y habituer. Sur la vie familiale, pour mon fils, qui va bientôt avoir 18 ans, passe son bac pro cette année, et j'espère lui faire passer aussi son permis, pour lui, bien que de moins voir son papa va un peu le perturber, je ne fais pas de soucis. Pour ma conjointe, alors elle travaille de nuit, fait des week-ends et des jours fériés, donc je pense qu'elle sera pas très avisé de prendre ce prétexte là. En revanche, elle risque de trouver plus difficile le fait que je ne soit pas à travailler sur place et rentré tous les soirs (bien que tout dépendra de mon lieu de production d'affectation), il va donc falloir que je la prépare, et que je la travaille au corps (si je puis dire 😁) et ce sera là en gros mon plus gros verrou à faire sauter. Mais avant d'en arriver là il faut que je sécurise surtout mon avenir, et si il l'est, déjà j'aurais bien avancé et c'est un argument qui pourra aider à convaincre ma conjointe. Sinon pour moi personnellement, la balance continue d'aller vers ce projet, mais ne tirons pas de trait sur la comète, car entre vouloir et pouvoir parfois y a un fossé, et j'en suis bien conscient

Le 03/11/2023 à 11:49, capelanbrest a dit :

après libre à toi en fonction également de tes considérations et situations familiale personnelles.

bon courage. 😉

 

 

 

Modifié par assouan
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Le 03/11/2023 à 20:14, Colargol a dit :

 

Alors après consultation avec des experts internes du recrutement, la réponse est "oui" tu peux réaliser l'ensemble des phases du recrutement tout en restant sous ton contrat actuel, il faut juste que tu précises la durée de ton préavis, que le recruteur sache combien de temps il faudra attendre chez SNCF pour que tu puisses venir... sachant que si tu valides effectivement toutes les étapes du recrutement, la SNCF peut te faire une lettre de promesse d'embauche, et là tu pourras alors poser ta démission.

La grille d'évolution interne n'est pas simple en effet, d'autant que le système de classes est venu remplacer les appellations en qualifications qui existaient. Mais il s'apprend, et les syndicats dispensent même des formations aux jeunes embauchés pour mieux en saisir les subtilités, pour ceux qui sont intéressés.

Bonsoir Colargol, 

Pour les phases de recrutement en restant en poste, j'ai aussi eu la confirmation par une autre personne de ce forum. 

Merci beaucoup Colargol d'avoir chercher ce renseignement, c'est vraiment sympa de ta part 👌👍

Modifié par assouan
Correction de la typographie (pas de gras, merci)
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Le 01/11/2023 à 22:38, Fabio86 a dit :

Bonjour à tous, 

Tout d'abord, avant toute chose, une petite présentation.

Fabio( pas tout à fait mon vrai prénom, un peu de discrétion que diable ;)  ) , 52 ans, en concubinage, heureux papa d'un garçon de bientôt 18 ans. Je vis dans les alentours de Poitiers.

Actuellement fonctionnaire d'Etat à la DGFiP, cadre de catégorie B. Rémunération très correcte (mais tout comme à priori à la SNCF ce sont les primes qui font tout...) mais si on se fait sur la seul indemnisation indiciaire, pas un salaire mirobolant.

Je ne suis pas franchement malheureux dans mon travail actuel (horaire très très correct, les week-end et jours fériés et un certains nombre de jours de congés appréciable en plus de RTT, collègue très sympa, et du travail administratif en bureau donc à l'abri et physiquement pas contraignant). Toutefois je commence à m'ennuyer un peu, et depuis quelques temps déjà je réfléchis à une reconversion pro.

Il y a quelques années avant d'être à la DGFiP j'avais déjà réfléchit à intégrer la SNCF.

Pourquoi ? 

Pour commencer, je dirais que appréciant les "voyages" et les trains, j'avais pensé à devenir contrôleur à bord des trains, car au vu de mon cursus scolaire c'était à peu près le seul métier qui me semblait abordable. Ensuite j'aime tout ce qui touche de près ou de loin au ferroviaire, même si mes connaissances sont très limitées. Et enfin, à l'époque le statut de la SNCF, m'aurait permis d'avoir enfin un travail stable et rémunéré à peu près correctement. Mais le salaire n'était pas ma priorité, même si c'est extrêmement important.

A cette période, je n'ai pas pu intégrer la SNCF, pour diverses raisons. J'ai abandonné ce projet pendant plusieurs années, d'autant plus que je voyais bien que les conditions de vie au travail se dégradait (et comme dans la majorité des administrations et même, celles réputées où il était vraiment agréable de travailler, et notamment mon actuelle ; la DGFiP) 

Mais depuis quelques temps j'y songe sérieusement. Et mon désir de devenir conducteur de train me taraude de plus en plus. 

Aujourd'hui, après être passé sur le site de la SNCF partie emploi, j'ai tenté le MOOC, et je suis allé jusqu'au bout, et au final, je suis très content du résultat, car je m'y attendais pas, je l'ai réussi avec un taux de 88%. Et mon souhait serait de devenir CRL.

Donc du coup je suis en train de réfléchir à tout ça, peser le pour et le contre, et à la lecture de certains post de ce forum et de ce que j'ai pu entendre, y a beaucoup de négatif, et pas énormément de positif. 

Toutefois pour continuer mon cheminement, j'ai plusieurs interrogations, notamment relevant plus du domaine des RH. 

En premier lieu pour pouvoir intégrer la formation si réussite au différentes étapes de recrutement, il va me falloir quitter mon employeur actuel (qui n'est autre que l'Etat au sein de la DGFiP), mais pour éviter tout perdre, j'aimerai étudier les possibilités qui s'offrent à moi.

La première serait de demander une année sabbatique, je sais que la DGFiP ne me payerait plus, mais, même si je perdrai en salaire malgré que la formation soit rémunérée, cela peut être jouable, il faudrait juste que je vois combien je perdrai mensuellement sur l'année de formation. 

La seconde (mais qui m'intéresse mais carrément pas du tout) serait de démissionner, et c'est devenu possible maintenant au sein de mon administration, avec  possibilité au passage de récupérer une certaine somme, mais c'est la plus risquée car si je rate la formation ou que j'abandonne pour une raison X ou Y, je perds tout. Donc c'est la solution à ne pas privilégier, loin de là.

Autre solution, mais là dans ce cas, je ne sais pas si c'est possible, car je ne sais plus du tout  quel statut juridique encadre la SNCF, ce serait une demande de détachement, dans un premier temps sur 1 an, le temps de la formation. Cela sécuriserait mon avenir. A savoir que si je réussis la formation, et que je peux donc intégrer le groupe SNCF, je demande mon rattachement auprès de celle-ci, et à contrario, si je je rate la formation ou que je n'aille pas jusqu'au bout, je peut ré intégrer mon administration d'origine. Vous comprendrez donc que c'est cette solution que je souhaiterai privilégier. Mais il me faudrait juste savoir si cela est possible de demander cela, mais ça découlera du statut de la SNCF, et si elle est plus ou moins considéré comme une administration ou établissement public.  Si de votre côté vous avez une réponse, je suis preneur. Du mien, je vais me rapprocher de mes RH, voir si ils ont une réponse à y apporter.

Ensuite, vient aussi la question de la sécurité de l'emploi. A une période, je sais que la sécurité d'emploi à vie à la SNCF existait, mais actuellement j'en suis plus aussi sur. Pour vous qui êtes au sein de ce groupe (que ce soit sous l'ancien statut ou nouvellement en CDI) pensez vous que cette sécurité existe toujours malgré tout, et malgré différent contexte (ouverture à la concurrence notamment) notamment comme CRL ? 

Autre question RH, je suis actuellement catégorie B (contrôleur 2éme classe), échelon 8, est ce qu'une partie de mon ancienneté sera reprise (je ne parle pas de la catégorie, mais bien de mon ancienneté professionnelle), et donc avoir un reclassement à au moins un échelon à priori égale, ou bien vais je à l'issue de la formation (si réussie) partir vraiment au plus de l'échelle ?

Et dernière question, et pas des moindres, l'âge. Est ce que 52 ans n'est pas un critère de refus pour le recrutement, ou bien contrairement à avant, cela n'est plus du tout motif de refus.

Je pense que pour le moment, je vais arrêter ici mon roman. Déjà si j'ai des réponses à ces 3 premières questions, cela m'aidera bien dans ma réflexion, et me permettra d'avancer grandement dans mon cheminement. Et on verra ensuite pour d'autres questions.

Par avance je vous remercie beaucoup pour vos retours et les réponses que vous pourrez m'apporter.

Fabio

Je n'ai pas eu le courage de lire toutes les réponses 🙄, donc au risque de faire de la redit...

Fabio, j'ai été dans le même cas que toi il y a quelques mois en arrière.. Cadre(A) de l'état, j'ai postulé pour CRL pour des raisons à peu près similaire que toi. 

"Autre solution, mais là dans ce cas, je ne sais pas si c'est possible, car je ne sais plus du tout  quel statut juridique encadre la SNCF, ce serait une demande de détachement, dans un premier temps sur 1 an, le temps de la formation. Cela sécuriserait mon avenir. A savoir que si je réussis la formation, et que je peux donc intégrer le groupe SNCF, je demande mon rattachement auprès de celle-ci, et à contrario, si je je rate la formation ou que je n'aille pas jusqu'au bout, je peut ré intégrer mon administration d'origine. Vous comprendrez donc que c'est cette solution que je souhaiterai privilégier. Mais il me faudrait juste savoir si cela est possible de demander cela, mais ça découlera du statut de la SNCF, et si elle est plus ou moins considéré comme une administration ou établissement public.  Si de votre côté vous avez une réponse, je suis preneur. Du mien, je vais me rapprocher de mes RH, voir si ils ont une réponse à y apporter."

J'ai essayé... . le ministère dont je dépendais a même proposé à la SNCF une convention. En gros, pendant la période d'essai, l'état continuait à me réénumérer (à la place de la SNCF) et si sur cette periode ça ne me convenait pas ou si je ne convenais pas à la SNCF, je pouvais retourner bosser pour l'état. Ben aussi incroyable que cela puisse paraitre... la SNCF n'a pas voulu.. . bref, j'ai du quitter mon emploi pour rentrer en formation CRL.

"Autre question RH, je suis actuellement catégorie B (contrôleur 2éme classe), échelon 8, est ce qu'une partie de mon ancienneté sera reprise (je ne parle pas de la catégorie, mais bien de mon ancienneté professionnelle), et donc avoir un reclassement à au moins un échelon à priori égale, ou bien vais je à l'issue de la formation (si réussie) partir vraiment au plus de l'échelle ?"

Je te confirme que non tu ne retrouvera pas ton ancienneté. La SNCF est une boite privée... Moi j'étais payé à peu de chose près la même chose que mes collègues stagiaires. il y avait un écart de 100€ net(en ma faveur) histoire de dire qu'ils prenaient en compte mes diplômes scolaires et mon ancienneté ..

"Et dernière question, et pas des moindres, l'âge. Est ce que 52 ans n'est pas un critère de refus pour le recrutement, ou bien contrairement à avant, cela n'est plus du tout motif de refus."

il n'y a plus de limite d'âge. 

 

un conseil si je peux me permettre : le coté "envie de changement de vie"... c'est une bonne motivation en soit. Mais pèses lourdement le pour et le contre.. Moi j'ai sacrément déchanté par rapport aux contraintes/salaires...etc. Le changement de vie a été trop radicale pour moi 😅.

Bonne réflexion

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Il y a 5 heures, Boobs a dit :

"Autre solution, mais là dans ce cas, je ne sais pas si c'est possible, car je ne sais plus du tout  quel statut juridique encadre la SNCF, ce serait une demande de détachement, dans un premier temps sur 1 an, le temps de la formation.

Un "détachement d'un agent public" dans une boite publique de droit désormais privé (SNCF) ça risque pas d'être un peu compliqué administrativement parlant ? 

cela ferait il encore des fameux emplois dits réservés autrefois ? 

Par contre demander une mise en dispo sans solde auprès de la DGFIP dans l'attente de la réussite des différents examens ça doit être possible comme dans toutes les fonctions publiques  et au delà dans le cadre d'un projet professionnel (mais ça ne pourra pas dépasser un certains temps ...2 x3 ans je crois).

à un moment tu sera radié des cadres de la fonction publique et en fin de carrière tu deviendras poly pensionné  CNRACL (si plus de 15 de fonction publique) et régime général + complémentaire (acquis chez Sncf durant ta deuxième carrière)

Bref à bien vérifier (depuis la fin du statu je ne sais pas si les cheminot embauché au nouveau cadre d'emploi en CDI cotisent au régime général ou à une caisse spécifique SNCF ?

certains ici sont plus connaisseurs sur le sujet que moi.

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Il y a 10 heures, Boobs a dit :

Je n'ai pas eu le courage de lire toutes les réponses 🙄, donc au risque de faire de la redit...

Fabio, j'ai été dans le même cas que toi il y a quelques mois en arrière.. Cadre(A) de l'état, j'ai postulé pour CRL pour des raisons à peu près similaire que toi. 

"Autre solution, mais là dans ce cas, je ne sais pas si c'est possible, car je ne sais plus du tout  quel statut juridique encadre la SNCF, ce serait une demande de détachement, dans un premier temps sur 1 an, le temps de la formation. Cela sécuriserait mon avenir. A savoir que si je réussis la formation, et que je peux donc intégrer le groupe SNCF, je demande mon rattachement auprès de celle-ci, et à contrario, si je je rate la formation ou que je n'aille pas jusqu'au bout, je peut ré intégrer mon administration d'origine. Vous comprendrez donc que c'est cette solution que je souhaiterai privilégier. Mais il me faudrait juste savoir si cela est possible de demander cela, mais ça découlera du statut de la SNCF, et si elle est plus ou moins considéré comme une administration ou établissement public.  Si de votre côté vous avez une réponse, je suis preneur. Du mien, je vais me rapprocher de mes RH, voir si ils ont une réponse à y apporter."

J'ai essayé... . le ministère dont je dépendais a même proposé à la SNCF une convention. En gros, pendant la période d'essai, l'état continuait à me réénumérer (à la place de la SNCF) et si sur cette periode ça ne me convenait pas ou si je ne convenais pas à la SNCF, je pouvais retourner bosser pour l'état. Ben aussi incroyable que cela puisse paraitre... la SNCF n'a pas voulu.. . bref, j'ai du quitter mon emploi pour rentrer en formation CRL.

Bonjour Boobs, effectivement, je en sais pas de quel versant de la FP tu faisais parti, ni de quelle administration, et en tant que A quelle fonction tu avais, mais tes RH ont dû être à ton écoute, et c'est franchement sympa ce qu'il t'avait proposé, c'est dommage que la SNVF est fait un peu la sourde oreille, ce qui peut quelque part, et sans vouloir les dénigrer, que la SNCF à un peu l'esprit fermé, et ce genre d'arrangement pourrait faire parti plus ou moins d'une certaine forme d'attractivité pour la SNCF, qui si j'ai bien compris, a elle aussi du mal à recruter.

Il y a 10 heures, Boobs a dit :

"Autre question RH, je suis actuellement catégorie B (contrôleur 2éme classe), échelon 8, est ce qu'une partie de mon ancienneté sera reprise (je ne parle pas de la catégorie, mais bien de mon ancienneté professionnelle), et donc avoir un reclassement à au moins un échelon à priori égale, ou bien vais je à l'issue de la formation (si réussie) partir vraiment au plus de l'échelle ?"

Je te confirme que non tu ne retrouvera pas ton ancienneté. La SNCF est une boite privée... Moi j'étais payé à peu de chose près la même chose que mes collègues stagiaires. il y avait un écart de 100€ net(en ma faveur) histoire de dire qu'ils prenaient en compte mes diplômes scolaires et mon ancienneté ..

C'est bien dommage, encore un détail qui fait qu'ils ont encore des points en moins (la SNCF) sur leur attractivité.

Il y a 10 heures, Boobs a dit :

 

"Et dernière question, et pas des moindres, l'âge. Est ce que 52 ans n'est pas un critère de refus pour le recrutement, ou bien contrairement à avant, cela n'est plus du tout motif de refus."

il n'y a plus de limite d'âge. 

Bon ben ça tant mieux, ça va juste, tout du moins pour ceux qui aurait aimé ça, empêcher à ces personnes, de pouvoir espérer piloter un jour le TGV, ce qui est pour certains une sorte de but "ultime" un Graal 😁😉

Il y a 10 heures, Boobs a dit :

 

un conseil si je peux me permettre : le coté "envie de changement de vie"... c'est une bonne motivation en soit. Mais pèses lourdement le pour et le contre.. Moi j'ai sacrément déchanté par rapport aux contraintes/salaires...etc. Le changement de vie a été trop radicale pour moi 😅.

Bonne réflexion

Merci à toi Boobs.

Bonne journée

Modifié par assouan
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Il y a 8 heures, capelanbrest a dit :

 

 

Un "détachement d'un agent public" dans une boite publique de droit désormais privé (SNCF) ça risque pas d'être un peu compliqué administrativement parlant ? 

Bonjour capelanbrest,

Alors ça n'est carrément pas possible, et j'ai cru comprendre que même si ça l'était, la SNCF n'apprécierait pas trop.

Il y a 8 heures, capelanbrest a dit :

cela ferait il encore des fameux emplois dits réservés autrefois ? 

Qu'entends tu par "réservé" ? Dans mon administration, lorsqu'il y a des recrutements, certains emplois sont dit réservé, lorsqu'on les "réserve" pour des personnes de catégorie particulière, c'est à dire par exemple des handicapés, mais nullement à des personnes arrivant d'une autre administration par détachement, ils n'avaient nullement de poste réservé. Un détachement se fait que si l'administration de départ accepte, et si celle d'arrivée a de la place et accepte elle aussi. Pour la SNCF autrefois, je ne sais pas si c'était comme ça autrefois. Et là, je ne pense que dans ce cas là, ce serait un emploi réservé, car le circuit d'embauche serait le même que pour tout le monde, avant d'intégrer la SNCF il y a toute les phases de recrutement et la formation 😉

Il y a 8 heures, capelanbrest a dit :

Par contre demander une mise en dispo sans solde auprès de la DGFIP dans l'attente de la réussite des différents examens ça doit être possible comme dans toutes les fonctions publiques  et au delà dans le cadre d'un projet professionnel (mais ça ne pourra pas dépasser un certains temps ...2 x3 ans je crois).

Je pense que mon administration accepterait et validerait ça, mais à priori c'est la SNCF qui elle refuserait ce moyen, car elle considère qu'entre temps le futur employé peut au final décliner et retourner à son ancien boulot. Et en même temps ça se comprend un peu, ils investissent du temps et de l'argent sur cette personne. Mais ça démontre aussi que quelque part ils se savent que peu attractif, donc si ils laissent le moyen aux futurs recrues de retourner d'où ils viennent, ils savent qu'ils pourraient avoir encore un peu plus de soucis à recruter, donc pour ceux qui arrivent de la FP ils essayent de les coincer mais légalement...

Il y a 8 heures, capelanbrest a dit :

à un moment tu sera radié des cadres de la fonction publique et en fin de carrière tu deviendras poly pensionné  CNRACL (si plus de 15 de fonction publique) et régime général + complémentaire (acquis chez Sncf durant ta deuxième carrière)

J'ai plus de 20 ans de carrière dans la FP. Mais être "poly pensionné" serait ce un bien ,un avantage pour moi , ou à contrario un désavantage ? 

Il y a 8 heures, capelanbrest a dit :

Bref à bien vérifier (depuis la fin du statu je ne sais pas si les cheminot embauché au nouveau cadre d'emploi en CDI cotisent au régime général ou à une caisse spécifique SNCF ?

certains ici sont plus connaisseurs sur le sujet que moi.

Il est vrai que c'est une chose à laquelle je n'avais pas pensé, que ce soit ce que tu énonces plus haut (poly pensionné) et le régime de retraite auquel j'aurais droit si je rentrai à la SNCF, mais si j'ai lu ci et là, je crois que maintenant les contractuels cotiseront au régime général, mais c'est une chose que je maitrise pas, donc oui si quelqu'un qui maitrise ça pouvez nous répondre, ça serait avec grand plaisir.

En tout cas merci pour tes réponses, ça continue à m'éclairer et à faire avancer ma réflexion.

Bonne journée.

Fabio

Modifié par assouan
Correction de la typographie (pas de gras merci)
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Je travaille également à la DGFiP (comme cadre B) je trouve qu'à 52 ans cette réorientation est vraiment courageuse, ici on voit plus de gens venus du privé passer les concours, que des titulaires (surtout avec plus de 20 ans de boutique) partir vers d'autres horizons.

Le plus souvent, ce sont des détachements vers la territoriale, très rarement une démission vers le secteur privé.

Mais il y a toujours des profils atypiques.

Ton chef de service et la direction locale sont au courant de tes projets ?

Comme les intervenants précédents, je ne pense pas qu'un détachement de la fonction publique d'Etat vers la SNCF soit possible.

 

 

 

Modifié par NEMO94
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Il y a 4 heures, NEMO94 a dit :

Je travaille également à la DGFiP (comme cadre B) je trouve qu'à 52 ans cette réorientation est vraiment courageuse, ici on voit plus de gens venus du privé passer les concours, que des titulaires (surtout avec plus de 20 ans de boutique) partir vers d'autres horizons.

Bonjour Nemo, je m'attendais pas à voir un collègue ici 😉 Courageux, je ne sais pas, volontaire peut être oui.

Il y a 4 heures, NEMO94 a dit :

Le plus souvent, ce sont des détachements vers la territoriale, très rarement une démission vers le secteur privé.

Je sais bien oui, ou interministériel, et c'est bien souvent aussi le privé qui vient à nous, bien que ces derniers temps, chez nous aussi ils ont un peu de mal à recruter (l'attractivité de la DGFiP 😁

Il y a 4 heures, NEMO94 a dit :

Mais il y a toujours des profils atypiques.

Et bien déjà, au sein même de notre administration, j'ai un profil et un parcours assez atypique, donc je reste en phase avec moi même, je suis un garçon atypique 😊

Il y a 4 heures, NEMO94 a dit :

Ton chef de service et la direction locale sont au courant de tes projets ?

Non actuellement ils ne le sont pas, j'attend d'avoir toutes les infos nécessaires à ma prise de décisions définitive, dans un sens ou dans un autre. Seul quelques collègues le sont, et une collègue qui est dans les RH. Pour le moment j'attend, si toutefois ma décision penche en faveur de la SNCF, que je postule et que ma candidature est retenue, je commence à évoquer cela avec ma hiérarchie, mais faut aussi que je réussisse toutes les phases du recrutement. 

Il y a 4 heures, NEMO94 a dit :

Comme les intervenants précédents, je ne pense pas qu'un détachement de la fonction publique d'Etat vers la SNCF soit possible.

Non ce n'est pas possible vu le statut sous lequel je serai recruté (contractuel en CDI) et le statut assez particulier de la SNCF.

En tout cas ravi de faire ta connaissance cher collègue, et n'hésite pas à venir discuter avec moi en message privé.

Fabio

Il y a 4 heures, NEMO94 a dit :

 

 

 

 

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Avec un projet professionnel et une reconversion dans un autre métier, il ne faut en aucun cas démissionner, mais tenter d'abord d'obtenir une rupture conventionnelle, qui peut t'être refusée par l'administration, mais il ne faut pas s'attendre à un chèque mirobolant...

Financièrement, je ne suis pas sûr qu'à la retraite  en étant polypensionné et avec une carrière relativement courte côté SNCF tu seras gagnant.

Le plus compliqué et risqué pour toi, c'est de démissionner ou de partir suite à une rupture conventionnelle, et (ce que bien sûr personne ne te souhaite) de te retrouver sans rien en cas d'échec à la formation ou d'inaptitude médicale.

 

 

Modifié par NEMO94
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il y a 5 minutes, NEMO94 a dit :

Avec un projet professionnel et une reconversion dans un autre métier, il ne faut en aucun cas démissionner, mais tenter d'abord d'obtenir une rupture conventionnelle, qui peut t'être refusée par l'administration, mais il ne faut pas s'attendre à un chèque mirobolant...

Oui ça je sait je suis au courant, et c'est notamment à cette solution que j'ai réfléchit, et j'ai la note sur ce sujet, ainsi que le tableau de calcul sur le montant que je pourrais oser espérer (y a un minimum plancher et un max) 

il y a 5 minutes, NEMO94 a dit :

Financièrement, je ne suis pas sûr qu'à la retraite  en étant polypensionné et avec une carrière relativement courte côté SNCF tu seras gagnant.

Malheureusement, de nos jours, qui pourrait être gagnant au niveau retraite... Je ne pense pas non plus qu'elle sera mirobolante même si je reste là ou je suis.

il y a 5 minutes, NEMO94 a dit :

Le plus compliqué et risqué pour toi, c'est de démissionner ou de partir suite à une rupture conventionnelle, et (ce que bien sûr personne ne te souhaite) de te retrouver sans rien en cas d'échec à la formation ou d'inaptitude médicale.

Oui tout à fait, c'est bien pour ça, qu'avant de demander une rupture conventionnelle, si toutefois je me décide à postuler, je veux d'abord finir toute les phases du recrutement jusqu'à ce que la SNCF me déclare apte au service et m'envoie en formation. Une fois ça fait, je négocierai avec la SNCF ma date d'entrée en formation, afin de me laisser le temps de négocier ma rupture, afin d'éviter de me casser le nez et de me retrouver sans rien si jamais je ne réussi pas tout le parcours. 

il y a 5 minutes, NEMO94 a dit :

 

 

 

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il y a 3 minutes, Fabio86 a dit :

Oui tout à fait, c'est bien pour ça, qu'avant de demander une rupture conventionnelle, si toutefois je me décide à postuler, je veux d'abord finir toute les phases du recrutement jusqu'à ce que la SNCF me déclare apte au service et m'envoie en formation. Une fois ça fait, je négocierai avec la SNCF ma date d'entrée en formation, afin de me laisser le temps de négocier ma rupture, afin d'éviter de me casser le nez et de me retrouver sans rien si jamais je ne réussi pas tout le parcours. 

Pourquoi durant le temps nécessaire  ne pas prendre une dispo ? 

ça tu peux...faudra juste provisionner de quoi vivre durant le temps que ça prendra pour valider les test et les aptitudes, sans devoir se préoccuper de l'après à savoir démission/rupture ou reprise dans le cadre d'emploi initial....

si tu as suffisamment de budget c'est tout à fait jouable sans devoir rendre de compte à qui que ce soit (et de se faire une idée de ton futur job potentiel)

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il y a 20 minutes, Fabio86 a dit :

je négocierai avec la SNCF ma date d'entrée en formation,

Alors là, je doute que ce soit possible

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il y a 44 minutes, Fabio86 a dit :

Une fois ça fait, je négocierai avec la SNCF ma date d'entrée en formation, afin de me laisser le temps de négocier ma rupture

Ce n'est plus une reconversion, mais une course d'obstacles

 

il y a 46 minutes, Fabio86 a dit :

Malheureusement, de nos jours, qui pourrait être gagnant au niveau retraite... Je ne pense pas non plus qu'elle sera mirobolante même si je reste là ou je suis.

Je te conseille de bien regarder ce point et de bien comparer une retraite compléte d'un fonctionnaire, avec celle tu pourras obtenir. Je serais trés étonné que ce soit équivalant.

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Attention aussi à l’image d’Épinal qu’on se fait du métier de conducteur de train.

Aujourd’hui et plus encore demain, notamment au TER, la tendance est à l’ultra spécialisation. Ce qui peut devenir vite lassant et rébarbatif.

Pas de statut SNCF pour les nouveaux entrants. Donc pas de sécurité de l’emploi.

Niveau confort de vie, ça risque de te faire un choc quand même ! Faut aimer les horaires décalés et le manque de sommeil qui va avec. Finir à plus de 23h et commencer à 4h du mat dans la même semaine (exemple : lundi soirée, mardi/mercredi en découché et jeudi matinée), y a franchement mieux pour avoir un sommeil réparateur. Surtout à 52 ans, toi qui a connu des horaires réguliers ..

Ça a son charme (j’ai aimé ce rythme de vie) mais plus à 25/30/35 ans qu’à 45/55.

Après, ce n’est pas le bagne non plus. Tu es seul (bon faut aimer la solitude) et autonome.

Autre point non négligeable : la santé. Les visites médicales sont assez poussées et le moindre pépin à ce niveau peut t’amener à être descendu de machine. C’est à dire, ne plus pouvoir conduire (temporairement ou définitivement).

Avant toute chose, il faut réussir les tests et être embauché. Réussir sa formation en validant tous les modules et réussir l’examen final qui te permettra (seulement à ce moment là) de pouvoir exercer ce métier.

Sinon je vois que tu es de Poitiers. Il y a une résidence ADC là-bas.
Ils doivent rouler sur La Rochelle, Tours, Bordeaux, Limoges .. (il me semble car je ne suis pas du coin).

Encore faut-il qu’ils aient besoin de conducteur et que tu y sois affecté. Ça c’est une autre paire de manches !

Et l’ex Poitou-Charentes, c’est un des lots qui va être bientôt ouvert à la concurrence en Nouvelle Aquitaine. Donc au final, tu risques de ne pas y rester longtemps à la SNCF (si elle ne remporte pas le marché).

Loin de moi de vouloir t’en dissuader mais avant de prendre une telle décision, pèse bien le pour et le contre. Car c’est un changement de vie qui est loin d’être anodin. Mais pas impossible non plus.

Quoiqu’il en soit, je te souhaite bon courage pour la suite .. 😉

 

 

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