zorba

Je pense que les avocats vont être occupés aux Prud’hommes dans les mois qui viennent. Ils manifestent d'ailleurs demain à Paris pour défendre pacifiquement leur gagne pain. Les syndicats SNCF devraient chercher l'unité d'action pour l'occasion.

L'opérateur privé retenu pour une ligne fera du low-cost, un peu comme Lidl ou Leader Price dans la distribution. Un peu de personnel de ex SNCF, probablement des hors statut ou des retraités attirés par des primes pour finir en beauté. L' entretien du matériel, propriété des régions, restera payé par les régions et ne sera pas le problème de l'opérateur qui rédigera ses contrats en veillant à bien se prémunir du côté maintenance, ce qui offre une porte grande ouverte aux constructeurs privés Siemens et Bombardier au premier rang d'entre eux. Après le personnel en gare, pour observer la gare de Nice Ville desservie quotidiennement par plusieurs Thello internationaux, à part quatre ou cinq distributeurs de billets propres à Thello, je n'avais jamais vu le moindre employé de cette compagnie dans la gare ou sur les quais (toujours le même dans chaque sens), ce qui est alors une vraie réforme en comparaison avec SNCF qui est représentée par toutes sortes de personnels aux uniformes tout aussi nombreux et disparâtres que les voyageurs de cette gare qui prefiqure le monde des gares de demain avec des trains et quasiment plus que des machines distribuant des tickets ou des pass numériques. Evidemment que Thello ne va pas clamer comment il fonctionne ni comment il va s'y prendre quand il aura repris les "bonnes lignes" en PACA où il a déjà toute l'expérience requise pour assurer un bon retour sur investissements à ses actionnaires. Pendant ce temps , G. Pepy et son gilet rouge ridiculise SNCF et son personnel, y compris ses hyper cadres payés 50.000 euros par mois comme l'était il y un peu plus d'un mois la ministre F. Parly du gouvernement actuel en charge de la réforme de SNCF. Avec l'appui de la majorité des français, c'est le minimum politique.

Ce n'est pas une explication que tu donnes oubliant que, dans une "démocratie", la souveraineté appartient au peuple et que seul le peuple peut en décider, pas une poignée d'élus qui n'en sont que dépositaires temporairement. Au soir du NON de 2005, bien sur qu'il était possible de faire revoter les français, comme le firent d'autres pays avec succès, et autant de fois que nécessaire pour obtenir un résultat conforme aux traités européens tel que le rappelait si finement JC. Juncker le Président de la Commission européenne. Pour revenir au problème du statut des cheminots, qui ne me concerne pas ayant toujours travaillé dans des entreprises privées concurrentielles, ce statut permet aussi de payer très grassement un encadrement pléthorique sans voir des réels résultats, les situations laissées par les M. Faugère et F. Parly-(50.00-euros-par-mois) à la tête des grandes directions de SNCF n'ayant pas vraiment arrangé la situation pour les usagers (voyageurs et fet) du rail monopole en France. Qu'après coup, il faille réformer et écraser les salaires de tous les cheminots pour disposer d'une main d'oeuvre docile et exploitable est aussi une politique d'avenir, le nombre croissant de camions et d'autocars sur les routes et autoroutes et la baisse des transports de marchandises par rail soutiendront la pertinence des réformes en cours voulues par les classes dirigeantes françaises et européistes. Tout cela démocratiquement, bien entendu.

Et après le NON au référendum de 2005 sur le Traité Constitutionnel Européiste, les élus français ont voté autrement en Congrès à Versailles pour faire l'Europe contre la volonté démocratiquement exprimée des électeurs français. Pariel à venir avec le projet de fusion des départements alsaciens en une nouvelle entité "régionale", et la langue alsacienne qui va avec, alors que ce projet avait été refusé par référendum.

Sur que Chirac était un roublard, mais les socialo-communistes qui ont gouverné cinq ans avec lui ne l'étaient pas moins! ET tout ce beau monde s'entendait très bien, y compris pour effacer le non au référendum de 2005 que les députés et les sénateurs de tous les bords ont eu le courage de rectifier en Congrès à Versailles à la majorité des trois cinquièmes.

Tant mieux que des TGV Duplex Carmillon soient propres à l'arrivée dans une gare propre.

Gare étrangement vide alors qu'il fait déjà plein jour à Paris Est.

Les dernières années où ce train circulait de Paris à Ventimille, il comportait des voitures couchettes seconde et première classes et deux ou trois voitures lits T1 ou T2 (de couleur bleue), la locomotive était une BB22200. J'ai circulé plusieurs années sur ce train en 2nde classe avec un billet de congés payés donnant 20 ou 25% de réduction sur le billet tarif normal. Le titre du train fait un peu "aristo anglais", la réalité des voyageurs était très éloignée de cette image et les voyageurs en seconde classe étaient des gens plutôt modestes.

Faire Paris Nice comme au temps du Train Bleu, départ de Paris vers 22 heures, arrivée à Nice vers 7 heures 30. Je reprends une couchette ou un T2, et je gagne deux jours de congés par rapport au voyage en TGV de jour, pas plus rapide qu'un couchettes Corail ou T2 entre Marseille et Nice. Et avec les prix TGV, c'est de plus en plus cher, par exemple la fin des IDTGV qui étaient relativement abordable se trs.

Aucun rapport, mais les ICE arrivant à Paris Est sont propes et les nez des TGV bariolés et sales, deutsch Qualitat ...

Entre le rachat des filiales de General Motors qui perdaient de l'argent depuis des années, et le rétablissement du taux de profit du groupe PSA, il faut être prudent pour voir à qui profitera cette opération. Ce n'est pas une position politique, juste un peu de prudence économique et sociale.

Nous, en fait nos classes dirigeantes, cherchons depuis longtemps et continuellement l'abri sous les forces dominantes germaniques et américaines pour que tout reste en place sous leur contrôle et en maintenant leur taux de profit. Vrai pour l'industrie du lave vaisselle aux locomotives et bagnoles, deutsch Qualitat, vrai pour l'école, parait-il à mi temps en Germanie et vrai en politique et relations sociales où tous les dirigeants des partis et syndicats sont au service des patrons des multinationales. Dommage que les machines à laver les trains français ne soient pas sous contrôle allemand, les trains seraient propres et à l'heure. À signaler à G. Pépy et E. Bornée. La prochaine réforme : passer SNCF sous ordre allemand, comme en 1940.

Pour la rame 807, ils étaient plusieurs à travailler dessus, avec autant de chefs qui ne communiquaient pas entre eux. G. Pepy va arranger tout cela.

Sur les voies côté Faubourg St-Martin, les barrières parisiennes anti-migrants sont installées pour clore le secteur avec plusieurs voies dont les IC Vallée de Marne trains Corail Picardie, pas simple pour s'y retrouver avec la géographie des régions. C'est de l'amateurisme et aucune Communication...

Les commandes passées pour ces TGV peuvent aussi montrer que les commerciaux de Siemens sont meilleurs que ceux d'Alstom et que l'entente germano-française au sujet des trains est encore profitable à SNCF. À condition bien sur que SNCF ait encore besoin de ces trains quand ses concurrents germaniques vont s'attaquer, concurrence libre et non faussée, au marché des déplacements sur LGV.

Et aussi Paris Nord avec La Commission européenne à Bruxelles et la noria de taxis et cabs devant la gare du matin au soir.

ED et Dia, vieillis et un peu crasseux, ont fini par disparaître des paysages urbains, et leur successeur Carrefour City, Market et autre "globiche" semblent bien mal en point. Tous ont joué un rôle, pareil pour Thello qui dispose de bons créneaux, un peu comme les bons emplacements des magasins cités plus haut.

Les trains Thello qui sillonnent le long de la Méditerranée sont bien usagés et plutôt défraîchis, typiquement italiens, longtemps au soleil et à la poussière. Mais bon, tous les voyageurs s'en accommodent. Pareils pour les distributeurs de billets Thello en gare de Nice Ville, peu nombreux, pas vraiment modernes, mais là c'est peut-être du ressort de SNCF-Gares-et-connexions. Thello est au train ce que ED ou Dia étaient dans la distribution dans les villes françaises.

Je pensais aussi aux actionnaires chez Siemens.

Et si "ça ne tient pas", pourquoi ne pas refiler des 2N à Air France et la transformer en compagnie ferroviaire ce qu'elle avait eu idée de faire il y a quelques années? Avec des politiques aussi brillants qu'opportunistes, tout est possible. Pendant ce temps la, Siemens va faire tourner ses usines Alstom et Vinci facturera le PPP Tours Bordeaux sur les passages TGV 2N, mieux facturés.

C'est sur que Thello avec ses "vielles 36000" et ses antiques "Corail italiennes" fait plus poubelle que ce Flixtrain respirant le tout neuf. Le problème sera de durer aussi propre et en bon état, et ça ce n'est pas l'affaire d'un jour où l'on convoque le presse et les télévisions, c'est nettement plus exigeant. Surtout quand on veut gagner de l'argent. À suivre.

Bien sur que ceux d'en-bas, les "sans-dents" de Hollande - Macron, comprennent ce qui va se passer. Le problème pour eux est qu'ils n'en tirent pas les conséquences et tant qu'ils supporteront ce que ceux d'en haut, dont une très grande majorité de cadres de SNCF, leurs imposent, rien ne changera, sauf l'application déterminée de la casse des salaires, directs et indirects conforme à la charte de l'Union européenne avec la concurrence libre et non faussée en ligne de mire. Macron n'est pas un perdreau, il a fait ses classes avec Attali pour Sarkozy et été payé grassement par Rothschild, il a été secrétaire général adjoint de l'Elysée, puis ministre de l'économie, et il veut plus d'Europe, plus de travailleurs le dimanche, la nuit, dans des camions, pour réaliser ce projet d'exploitation généralisée, il faut s'attaquer aux derniers statuts permettant la résistance. Ce qu'il est en train de faire, les syndicats compréhensifs l'aideront et seront, bien entendu, remerciés en retour, ambassadeurs, préfets, conseillers d'état ou chargés de missions fumeuses, les bonnes places seront accordées aux plus "partenaires", certainement pas à ceux qui disent non et qui luttent. Les défilés d'hier à Paris ont bien montré que le pouvoir n'est pas vraiment menacé dans la réalisation de ses objectifs. Il pourra amuser la galerie avec quelques ténors de mai 68 recyclés chez les milliardaires de la communication qui vanteront les réformes pour réaliser dans l'Union européenne la concurrence libre et non faussée.

Le pourcentage de grévistes est inversement proportionnel au nombres de cadres et SNCF compte une pourcentage de cadres bien plus élevé que la moyenne des entreprises des secteurs comparables ou équivalents. À SNCF, il y a beaucoup de cadres d'études dont le nombre augmente régulièrement et de moins en moins d'exécutants, digitalisation, automatisation et sous-traitance expliquant ces évolutions lourdes. Le passage à la sous-traitance crée des postes de cadres au détriment des postes d'ouvriers, surtout pour refaire des études et des statistiques. Le taux de 35% signifie que le pourcentage de grévistes a été très important dans les catégories de l'exécution, ce qui apparaît clairement quand on observe bien les manifestants pour l'essentiel CGT et SUD. Des gens d'en bas qui ne comprennent pas les réformes...

G. Pépy, Grand Patron de SNCF, a promis d'améliorer la Communication et l'Information, ce que demandent les clients d'après ce qu'il dit et raconte sur les médias qui l'invitent régulièrement pour commenter les incidents divers affectant SNCF. Il n'a jamais promis ni fixé d'objectifs concernant la ponctualité, le propreté des matériels, d'ailleurs largement sous traitée, avec les résultats brillants que chaque usager mesure. La période qui vient lui donnera une nouvelle tribune pour montrer ses talents es Communication, quand aux trains à l'heure, "en raison d'un mouvement social d'une certaine catégorie de privilégiés....et tout le bla-bla qui va avec, suffira. Pendant ce temps, les mauvais coups vont pleuvoir. Surtout sur ceux qui gênent ou./et ne comprennent pas la politique de Communication.

Je voudrais bien connaître le nombre de trains de Fret sur les 25 dernières années entre Paris et Orléans ainsi qu'entre Orléans et Tours pour voir comment ces trains, devenus plutôt rares et maigrichons, peuvent gêner la circulation des trains de voyageurs. Et la place ne manque pas pour arrêter les trains qui gênent entre Paris et Orléans, ni dans le triage des Aubrais quasiment inutilisé de nos jours. Les luttes de chapelles entre les instance organisatrices, IDF-Mobilités et Région entre( et Val de Loire) valent bien celles qui existent au sein de SNCF.