Inharime

C'est le crépuscule de la ligne...

Le chef de service car le motif du retard est: nonchalance de l'agent de conduite... :Smiley_39:

A table!

Bien sûr. Mais tout est dans la proportion. Et donc dans le rapport de forces. Et là...

Il en est du taux de syndicalisation comme de celui d'adhérents aux partis politiques. Il est extrêmement bas. Et, toutes proportions gardées, sûrement plus élevé pour les syndicats que pour les partis politiques. Et bon nombre de délégués syndicaux agissent par pur bénévolat. Ce qui n'est peut être pas le cas pour les politiciens... Mais ça n'empêche pas les élections, quelles qu'elles soient, de se dérouler. Ni aux élus, quels qu'ils soient, d'occuper le poste qu'ils convoitaient. C'est donc bien aux électeurs, en politique comme dans le monde du travail, de bien choisir. Et là...

Péremptoires, péremptoires, est ce que j'ai une gueule de père emptoire? Il ne s'agit là que de propos mesurés, reflet d'une actualité quasi quotidienne que tout un chacun peut constater de lui même...

Il est probable que les constructeurs vont tenter de vendre le matériel et l'entretien qui va avec. Là aussi les Régions vont s'apercevoir que ça n'est pas gratuit...

Non Assouan, il en est des cadres comme des autres agents. Il y en a des bons...et des moins bons. Au cours de ma carrière j'ai usé un certain nombre d'entre eux (et ai même fini par le devenir moi-même). Ceux qui sont (souvent) visés ici sont les cadres arrivistes, généralement hors statut, qui naviguent d'un emploi et même d'une entreprise ou administration à l'autre. A coté d'eux il y en a une foultitude d'autres dont l'ambition est bien mieux placée: faire tourner la boutique contre vents et marées. Mais tu sais très bien que ceux là sont condamnés à l'anonymat car nous ne voyons que ce qui ne va pas.

Ce qui est vrai à Mulhouse le sera t'il en Vendée?

C'est bien. Les Régions vont devoir se frotter directement aux constructeurs. Cela ne supprimera pas les retards de livraison et si elles ne se dotent pas rapidement des compétences techniques pour rédiger des cahiers des charges particulièrement "pointus" elles se feront refiler un matériel inadapté. Elles auront aussi le plaisir de traiter avec l'EPSF et d'apprécier sa réactivité. Elles devront aussi assumer tous les problèmes de déverminage. Il va y avoir de l'embauche dans les Conseils Régionaux...ou des retours de bâton lors des élections suivantes.

Arrêtez de vous torturer. L'avenir est simple, la SNCF est condamnée à devenir une entreprise de "défaisance" uniquement destinée à supporter le dette du système ferroviaire. Le personnel de la SNCF, lui, continuera à servir de bouc émissaire pour les envieux, les aigris, les politiciens et journalistes baignant dans leur suffisance et leur incompétence. Quant au "vrai" chemin de fer, un certain nombre d'entreprises sont déjà sur les rangs pour se partager le gâteau.

Il fallait également réactiver les raccordements d'Aulnoye et de Busigny pour établir l'ensemble de l'itinéraire.

Un partout, la balle au centre... Il y a eu, dans le passé, des dirigeants de la SNCF qui ont osé s'élever contre des décisions politiques qui leur semblaient inappropriées. Bon, c'est vrai, leur carrière a été écourtée. Mais, même si ça ne change en rien le cours de l'histoire, ça fait plaisir, parfois, de voir et d'entendre un "chef" ne pas se plier servilement aux desiderata de politiques qui font passer leurs idéaux économiques avant le simple bon sens.

Mouais... Ce sont des routiers qui font du chemin de fer avec une mentalité de routier. "je" roule et "vous" payez. Point barre.

Assouan présidente!

Tsss, tsss, tsss, C'est un fidèle serviteur de son maître. Dévoué jusqu'au bout il est allé jusqu'à préserver les écrits le concernant pour qu'ils ne tombent pas dans des mains impies. Mais c'est uniquement pour faire éclater la vérité le moment venu. Car l'heure viendra où l'imposteur qui règne actuellement sera chassé sous les huées et où le pouvoir reviendra à celui qui n'aurait jamais du le perdre. Alors la foule en délire acclamera le prophète et son messager. Et vous, malheureux sceptiques, devrez ravaler vos propos et vous couvrir la tête de cendres. J'ai honte pour vous. :Smiley_39:

Faire la liste des "lignes" en retard, pourquoi pas. Connaître la raison de ces retards serait déjà un plus. Tenter d'y remédier (pour autant que cela soit possible...) serait un mieux. Sinon, bof...

Une petite anecdote à propos du TGS et complètement hors sujet (j'aime bien, ça fait tousser Roukmoute ...) Au tout début des années 70 j'étais facteur enregistrant (de première classe s'il vous plait!) en gare de L.... Un matin l'inspecteur chef de circonscription exploitation était venu assister à l'arrivée d'un train spécial -cette fameuse rame TGS- qui amenait le ministre des transports pour venir visiter l'école de formation générale de la SNCF située à proximité. Sur la place de la gare la voiture de l'école, chauffeur au volant, attendait l'illustre visiteur. Il y avait aussi un autocar pour la suite du ministre et une estafette de gendarmerie car lorsqu'un ministre se déplace la gendarmerie n'est jamais loin. Après le passage du dernier train de voyageurs l'inspecteur m'ordonna de donner un coup de balai pour effacer les traces que les derniers usagers n'avaient pas manqué de disséminer ici et là. Je commençais donc par le quai au niveau présumé de l'arrêt du train, continuais par la salle d'attente pour terminer par le trottoir devant la gare. Et là, horreur, je m'aperçu que je n'avais ni pelle ni seau pour ramasser ce que j'avais balayé. L'heure était grave car le train ministériel annoncé... J'ai donc demandé au chauffeur de la voiture de l'école d'avancer légèrement, poussais mon tas de mégots et de poussière sur la place de la gare et le chauffeur, qui avait tout compris, vint recouvrir le tout par une savante marche arrière. Dans leur estafette les gendarmes qui n'avaient rien perdu de la scène rigolèrent doucement. Le chef de gare leva les yeux au ciel et l'inspecteur resta impassible. J'eus juste le temps de cacher le balai derrière une porte pour voir le ministre et sa suite traverser la gare au pas de charge et s'engouffrer qui dans la voiture, qui dans l'autocar. En partant les véhicules éparpillèrent tout. L'honneur était sauf, personne ne s'était aperçu de quoi que ce soit. Sauf... Sauf que les années suivantes au moment des notations l'inspecteur resta tout aussi impassible et j'ai dû attendre son départ et l'arrivée de son remplaçant pour retrouver le chemin de la liste puis du tableau d'aptitude...

Les sentiers de la gloire. L'ignominie de galonnés cyniques et incompétents...

La France de 2013 (et de 2014 jusqu'à présent) respecte l'indépendance de la justice. Aujourd'hui quiconque est libre de déposer plainte et c'est aux juges, et à eux seuls, d'estimer si la plainte est recevable et, si oui, d'appliquer la loi.

Certes, mais 1,4 milliards d'€uros d'un seul coup, ça fait pas un peu beaucoup?

Malheureusement ce n'est pas aussi simple. Nombreux sont ceux quoi ont tenté de montrer leur travail en toute transparence. La vision qu'en ont eu les spectateurs (simples particuliers, journalistes ou politiciens) n'a que trop rarement correspondu à la réalité. Il suffit de lire le courrier des lecteurs, quelque soit le media, pour voir à quel point l'image de la SNCF et de ses cheminots est fausse et bourrée d'a priori négatifs. Il est donc logique que bon nombre de cheminots aient renoncé à toute tentative d'information puisque, quoi qu'ils disent ou fassent, leur image restera mauvaise. Un exemple, et un seul, pour illustrer mon propos: Lorsqu'à la suite d'une tempête xx milliers de foyers se retrouvent sans électricité les journalistes vantent les mérites des agents d'ERDF qui mettent tout en œuvre pour rétablir la situation. Et quand à la suite de ce même phénomène des voyageurs se trouvent bloqués dans une gare ou un train, il n'est question que de naufrage ou de la galère qu'ils subissent. Alors, à force et malgré la meilleure bonne volonté...

L'un n'empêche pas l'autre. Lorsqu'on lit le communiqué officiel de la SNCF on y trouve une bardée de chiffres dont on ne comprend pas grand chose. Ce qu'il faut toutefois retenir c'est que le groupe SNCF a embauché 10 000 personnes (ça fait autant de de demandeurs d'emploi en moins) et investit 2,2 milliards d'€uros, c'est à dire qu'elle a dépensé cette somme pour qu'une foultitude d'employés d'entreprises autres que la SNCF aient du travail et un salaire (et que les actionnaires de ces entreprises ramassent leur dividende). Bien sûr ce que les medias ont retenu est un soit disant déficit de 180 millions, un dividende de 300 €uros par agent et la liberté totale de voyager pour plus d'un million de personnes. Mais chacun sait que les journalistes qui servent ces medias sont les champions de l'objectivité, de la mesure, que leur professionnalisme n'a d'égal que leur compétence et qu'il n'est absolument pas question qu'ils tentent d'orienter l'opinion des franchouillards de base qui les lisent ou les écoutent.

Oui, mais comme la SNCF ne paie pas de péage à RFF pendant ce temps là, l'un est sensé compenser l'autre. Sauf qu'au train(!) où les péages augmentent la SNCF aura bientôt tout intérêt à faire circuler des bus même quand il n'y aura pas de travaux... :Smiley_39:

Tout à fait. D'ailleurs, qui a décidé de dévaloriser le parc des TGV et pourquoi de 1,4 milliards d'€uros? Quels sont les critères objectifs qui ont conduit à ce chiffre?