Inharime

okok

Bonsoir Bruno, Je n'ai passé que 19 jours et 39 ans à la SNCF et ai eu la chance de pouvoir y exercer une multitude de fonctions, j'y ai côtoyé de nombreux agents, de tous grades et de toutes fonctions (même l'actuel président lorsqu'il occupait un poste plus modeste), et je peux t'assurer que l'énorme majorité d'entre eux s'efforce, à défaut de pouvoir tout faire, de bien faire ce qui lui incombe. Mais la SNCF est une énorme machine où tout se tient, où le moindre incident peut avoir des conséquences hors de proportions et ou les décisions majeures sont le fait de personnes étrangères à l'entreprise. Depuis qu'elle existe la SNCF n'a été qu'un outil au service du pouvoir politique. Elle a dû venir au secours d'entreprises en achetant du matériel dont elle n'avait pas besoin, elle a dû jouer le rôle d'aménageur du territoire en finançant des lignes non rentables, elle a dû se plier à tous les caprices de potentats nationaux ou locaux qui l'ont utilisée pour leur seul profit électoraliste... Ce n'est pas se défausser ou nier une quelconque évidence lorsque, par suite d'une éternelle imposition d'économie, le service proposé ne correspond pas à l'attente de la clientèle, ce n'est pas se défausser lorsque l'état de la voie, trop longtemps négligé par manque de moyens financiers, impose des restrictions de circulation, ce n'est pas se défausser lorsque, à la suite de trop nombreux accidents de passages à niveaux ou de dégradations en tout genre "on" n'est plus capable de mettre en ligne tout le matériel qui permettrait d'assurer le service prévu... Tout président qu'il est l'actuel titulaire du poste ne fait qu'essayer de concilier l'inconciliable et de faire toujours plus avec de moins en moins mais la situation que connaît la SNCF n'est pas unique, elle est la même dans d'autres domaines (santé, éducation, justice...). Donc rien n'est perdu, nous allons encore avoir l'occasion de vitupérer...

Si la cause du problème est effectivement du ressort du STIF, de la région ou de RFF, la SNCF et ses cheminots n'ont guère d'autre solution. Et cela d'autant plus qu'elle (la SNCF) et ils (les cheminots) sont souvent l'objet de critiques injustes et disproportionnées.

Le pire c'est quand ces fichus sièges ne veulent pas rester en position haute. Il est très désagréable de devoir sans cesse appuyer sur le bouton de l'accoudoir pour garder cette position (je déteste être avachi dans un fauteuil, cela comprime mon durillon de comptoir). Il m'est même arrivé d'avoir un siège qui non seulement ne cessait de se baisser mais qui, en prime, produisait un bruit tel que ma voisine m'a suspecté d'émettre des flatulences inavouables...

Qui va l'emporter, Ségolène ou le franchouillard de base (avec ou sans bonnet rouge) abreuvé de TF1, BFM-Tv, du Figaro ou du Parisien,pour ne citer que ceux-là? L'expérience n'étant qu'une lanterne éteinte attachée dans le dos (merci Confucius), il est probable que 2017 (au plus tard) va nous replonger dans les délices des PPP, attrape-couillons qui ne résoudront rien sauf l'enrichissement de leurs titulaires et initiateurs...

Cela avait été envisagé, mais la crise est là...et ça rappelait trop Chichi!

Comme c'est la ligne qu'emprunte François lorsqu'il va à Tulle quand il veut faire "normal", Ségolène a décidé de revenir aux fondamentaux. Alstom vient d'être secrètement chargé de construire quelques copies conformes de BB 9200 et de voitures DEV inox. La mise en service de ce nouveau matériel est prévu pour 2017, juste à l'issue des présidentielles...

Oui et non. La simplification du mille feuille politico-administratif devrait entrainer une baisse du nombre d'élus...et des indemnités correspondantes. Cela devrait aussi provoquer une baisse du nombre d'agents chargés de faire tourner ces organismes. Les locaux libérés devraient pouvoir trouver une nouvelle affectation, éventuellement payante pour les nouveaux utilisateurs. Il y aura donc du bon (baisse du coût de fonctionnement de l'ensemble) et du moins bon (suppressions d'emplois). Mais il est effectivement à craindre que les nouveaux élus -qui cumuleront les fonctions actuelles de conseillers départementaux et régionaux- exigent et obtiennent une substantielle réévaluation de leurs indemnités et qu'ils profitent de leur nouveau statut pour créer une foultitude de structures destinées à assoir leur pouvoir et caser leurs proches. Encore une fois ce sera à l'électeur-contribuable (plus souvent contribuable qu'électeur) d'être vigilant.

Sauf erreur il s'agit d'une tarification régionale. N'attribuons pas au gouvernement des responsabilités qui ne sont pas les siennes. Il en a déjà assez comme ça

J'aime bien quand Jean-Louis se cite et se complète...

Tous ces découpages administratifs et politiques sont totalement dépassés. A l'origine, et ça fait un bail, les limites des communes ont été copiées sur celles des paroisses, ce qui ne nous rajeunit encore moins. Les départements n'ont été que l'amalgame de communes, plus ou moins calculé sur le déplacement d'un homme à cheval. Mais quand on voit la forme de certains départements (Nord, Haute Garonne ou Meurthe et Moselle), les performances du cheval devaient être exceptionnelles! Les régions n'ont fait qu'accentuer ce phénomène. Regroupant de 2 à 8 départements elles n'ont aucune ou peu de légitimité historique et même géographique. Elles présentent de telles disparités en terme de population ou de modèle économique qu'aucune comparaison rationnelle n'est possible entre elles. Il en est de même pour la représentation politique. Un député est sensé être le représentant du peuple. Mais il est élu localement par un nombre très variable d'électeurs. Le sénateur, lui, qui doit s'exprimer au nom d'un territoire est élu au suffrage indirect ce qui accentue encore plus les écarts dus aux découpages électoraux. Quant aux conseillers départementaux ou régionaux, ils ronronnent doucement dans des hôtels (du département ou de la région) aussi somptueux et coûteux qu'inutiles. Le projet proposé par le tout nouveau premier ministre, bien qu'incomplet, est un pas nécessaire pour aller vers une amélioration. Mais une telle mise en cause des baronnies locales signifie, déjà, son échec.

Si un syndicat ne peut pas faire de politique, un politicien (ou parti politique) peut il accuser/condamner/dénigrer un syndicat?

J'adore ce genre de dérive. C'est Armor Lux qui fabrique les médailles en Bretagne via la Tunisie? :Smiley_39:

Vrai, mais il ne faut pas confondre la légitimité d'un impôt ou d'une taxe et le moyen de le/la percevoir. En ce qui concerne l'écotaxe, et à l'égal des récents PPP, le but était clair: permettre à certains de s'en mettre plein les poches avec très certainement un juteux renvoi d'ascenseur pour l'initiateur du projet...

Ton raisonnement se tient mais, pour un bien commun comme les routes, il faut faire la différence entre un usage privé et un usage lucratif. Si on peut considérer comme normal que l'impôt finance un bien utilisable par tous (du moins ceux qui veulent bien l'utiliser), il me paraît également normal que ceux qui en tirent en outre un profit personnel apportent une contribution supplémentaire. C'est d'autant plus valable pour les routes que l'usure générée par un camion -et donc les frais d'entretien- est sans commune mesure avec celle provoquée par une voiture.

Soit l'impôt finance toutes les infrastructures, soit chaque mode de transport assume ses propres coûts. Si c'est l'impôt, c'est une mauvaise solution car ça n'engage pas à rechercher à améliorer le système (pourquoi se décarcasser puisque le contribuable est là?). Si c'est à chaque mode de s'assumer, on n'en a pas fini avec les opérations escargots et autres manifs de benêts rouges. Il faudra donc une sérieuse période d'explication et de persuasion pour faire admettre le bien fondé de cette solution. Et le chemin de fer devra aussi se remettre en question. Mais la pire des solutions est bien l'actuelle, une situation bancale qui favorise un mode de transport en s'asseyant, entre autre, sur la pollution, la dépendance énergétique et l'accidentologie. Mais dans TOUS les cas, impôts ou frais de transport, c'est le consommateur final qui paye...

Il ne s'agit que d'une proposition du conseil d'analyse économique. Proposition qui n'engage que ses auteurs. Dans le même rapport ce conseil propose également de diminuer le forfait hospitalier à la charge des patients. Curieusement (?), le Figaro ne parle pas de cette proposition. Sans doute par manque de place. Sans liberté de faire une information partielle et partiale il n'y aurait pas de Figaro...

okok

Ne pas confondre critique et regret ni consommateur et donneur d'ordre...

Certes, mais les camions usent et abusent du réseau routier. Hier sur Arte il a été dit qu'un camion de 40 tonnes usait autant les routes que 60 000 voitures. Je ne sais pas si ce chiffre est exact mais il montre bien que le transport routier est loin d'assumer ses charges. Lorsque l'on vante à tous les vents que seule la concurrence libre et non faussée est l'avenir de l'humanité il serait bon de commencer par la vérité des coûts. Cela aurait le mérite de mettre tout le monde sur un pied d'égalité, dans ce domaine tout au moins.

Certes, mais dans un pays qui compte 5 millions de chômeurs il est dommage de voir que le travail (au moins en partie, c'est vrai) part à l'étranger. Et la SNCF étant toujours à la recherche de l'excellence, il est normal que ses agents -qui participent vivement à cet objectif- expriment une légère déception dans ce cas précis. N'est ce pas?

"LE" Lartilleux intitulé "Géographie des chemins de fer français" dont les cartes restent un modèle du genre. Et en outre "imprimé sur les presses de l'imprimerie Chaix". Tout un symbole! Le livre de Lucien Maurice Vilain "Soixante ans de traction vapeur sur les réseaux français -1907/1967" aux Editions Dominique Vincent et Cie. Le livre d'Alain Rambaud et Jean-Marc Dupuy "Encyclopédie des voitures SNCF" aux éditions...la Vie du Rail et "le Matériel moteur de la SNCF" de J Defrance. ...et beaucoup d'autres...

Il m'énerve, mais il m'énerve!

Hélas...

Ce que l'on peut regretter c'est que le travail va aller en Tunisie ce qui n'arrangera pas le chômage en France. Ce dont on peut se réjouir (?) c'est que les profits vont rester en France. Maigre consolation. Pour autant qu'Armor-Lux ne pratique pas l'optimisation fiscale... Et on peut parier que les matières premières et les produits finis voyageront en camions exemptés de l'écotaxe. Reste à espérer que ce soit des camions Géodis... :Smiley_39: