Inharime

Mais si, signe quand même. Deux ans de plus pour avoir le plaisir d'être une feignasse-trop-payée-toujours-en-grève-qui-fout-rien-sauf-à-mettre-les-trains-en-retard ça le vaut bien.

Ben oui, mais 14 €uros par foyer fiscal, même depuis quelques années, ça ne fait pas grand chose... Tu pourrais pas ajouter un zéro à la fin?

Pour la retraite à 55 ans c'est fichu. D'ores et déjà tu peux ajouter 2 ans de plus. En attendant la suite...

Tu rigoles? Ils sont une flopée à baver d'impatience!

Certes, mais là il ne s'agissait pas d'un meeting mais d'une commémoration et les sifflets ont été fort mal venus. A l'époque du Général -qui, c'est vrai, avait une autre stature- c'était considéré comme outrage à Chef d'Etat et poursuivi comme tel. Et puis celles et ceux qui ont sifflé ne sont ils pas, pour bon nombre d'entre eux, partisans de la tolérance zéro? Très beau plaidoyer...que tu peux commencer par t'appliquer à toi même... A aucun moment la justesse (?) des revendications ayant animé ces manifestants n'a été mise en cause. Seuls le lieu et le moment m'ont choqué. Et puis, souviens toi, à l'époque de son prédécesseur les opposants étaient soigneusement tenus à l'écart. Certains préfets en ont fait les frais.

Il y a des endroits et des moments où "on" pourrait s'abstenir de siffler un président de la république. Là, pour moi, c'est un affront fait à celles et ceux qui ont donné leur vie pour que, justement, "on" puisse continuer à manifester.

Ben oui puisque c'est dans la même gare...

La solidarité ce n'est pas que marcher au pas d'un syndicat, c'est l'ensemble des gestes souvent modestes, individuels ou collectifs, pour venir en aide à un collègue dans son travail ou sa vie privée. C'est aider celles et ceux qui sont dans le besoin ou dans la peine, pas à coup de slogans mais par des actes concrets ou par une démarche ou un geste discret et désintéressé. Je milite dans une fédération de retraités et je suis souvent surpris et ému de voir à quel point l'esprit cheminot perdure chez les anciens et de savoir qu'ils répondront toujours présent, surtout dans les pires moments.

Quel dommage que comme les "A" il ne puisse pas y avoir de triple j'aime!

Les complots et les comploteurs sont partout...

...et les hautes instances aussi...

Ben oui, yaqu'à, faut qu'on... Il y a sûrement eu des X machins qui ont proposé des solutions ambitieuses, il y a peut être eu des élus pour les relayer. Mais il n'y a certainement pas eu l'argent pour aller bien loin... Et ta voiture sans conducteur elle ne roulera pas mieux qu'une autre quand elle sera bloquée dans les embouteillages. LE problème c'est le manque d'infrastructure. Quand on enquille un train toutes les 3 minutes, le suivant ne peut pas aller plus vite que celui qui le précéde...et si le précédent est omnibus, le suivant n'ira pas plus vite. Reste là aussi à trouver les crédits nécessaires pour réaliser le doublement des voies... A vot' bon cœur...

Il y a longtemps que j'ai rendu mes clous mais à la lointaine époque où je trempais dans les horaires l'arrivée du KVB a effectivement eu une influence défavorable. L'allongement systématique des durées de stationnement dans les gares intermédiaires a également contribué à augmenter les temps de parcours, ce qui se ressent surtout pour les relations les plus longues. Et la sophistication du matériel atteint vite ses limites sur une infrastructure saturée.

C'est justement parce que le vieux temps n'était pas si bon que ça qu'il a été décidé de refondre radicalement le mode d'exploitation de la branche nord du RER B...

A l'époque c'était plutôt du ramassage de billets que du contrôle, ça n'empêchait pas la fraude mais permettait à certains voyageurs irascibles de se défouler.

:Smiley_25:

Je n'ai pas dit qu'il ne fallait rien faire. Et tout attendre de politiques qui ont de moins en moins de pouvoir me semble tout aussi illusoire qu'une réforme monétaire. Tu es d'ailleurs assez vieux pour avoir connu des dévaluations. C'était des cataplasmes sur une jambe de bois qui entraînaient une hausse généralisée des prix (même des produits franco-français, les producteurs en profitant pour s'en mettre plein les poches) et n'amélioraient guère la balance commerciale puisque le surcoût des importations dépassait largement les quelques gains à l'exportation. L'agriculture doit apprendre à se passer de subventions, les industriels à se battre sur les marchés internationaux, les consommateurs à mieux acheter et tous ensemble à arrêter de râler... On aura déjà fait un grand pas. Pour la suite il ne faut pas rêver, le meilleur est derrière nous et on n'est pas près de le revoir. Alors un peu de solidarité, de partage, bref, moins d'égoïsme et d'individualisme ne feraient pas de mal. Mais là je rejoins ton pessimisme...

La solution est bien évidemment de revenir à un vrai service public au service du public en remettant de l'ordre dans l'organisation actuelle par un choix raisonné des investissements, l'utilisation de chaque mode de transport dans son domaine de pertinence et son articulation avec les autres dans un souci d'harmonisation et non de concurrence et tout en évitant de morceler les dessertes au prétexte de frontières administratives. Mais ça implique qu'il y ait un pilote à bord ou une sérieuse coordination des différents décideurs. Et là c'est pas gagné...

Oui, mais heureusement l'entre aide et la solidarité n'ont pas besoin d'un quelconque syndicat pour s'exprimer.

Vaste sujet... Revenir à un Franc dévalué de 25% par rapport à l'€uro relancerait il d'autant la compétitivité des entreprises françaises? Quelle est la part, dans leurs productions, de matières premières importées -et donc plus chères à l'achat-? Quelles seraient les conséquences sur le prix de l'énergie (gaz et pétrole) dont elles ont besoin pour produire? J'ai peur qu'une simple règle de trois ne suffise pas à régler ce problème.

...ou disposer d'une rame de réserve... Après tout puisqu'il est toujours reproché à la SNCF de ne pas disposer de moyens de substitution à l'endroit et au moment opportun quelles que soient les circonstances, une entreprise moderne et innovante comme Thello devrait relever le défi. Et que l'on n'oppose pas une éventuelle histoire de coût, la satisfaction de la clientèle ça n'a pas de prix...à moins que le profit passe avant tout.

Comme toujours les torts sont partagés. Certes l'actuel PDG de la SNCF semble plus intéressé par les cars que par le train mais c'est sans doute, qu'en fin politicien, il suive le sens du vent et pense davantage à son avenir personnel qu'à celui du cœur de métier de l'entreprise qu'il dirige. Mais on a déjà vu des entreprises qui, au gré des évolutions, ont totalement oublié leur métier d'origine. Le problème du chemin de fer est que tout le monde a, à son sujet, un avis péremptoire et définitif. Et que tout le monde ça fait beaucoup mais pas du tout l'unanimité. Reste donc à trouver une voie médiane qui satisfera le plus grand nombre (ou plutôt qui ne provoquera pas trop de mécontents sans, hélas, faire de vrais satisfaits). Et comme ce sont les politiques qui décident, c'est à eux de prendre leurs responsabilités et d'assumer les conséquences de leur choix. Et là encore, la "qualité" première d'un politicien étant de ne surtout pas admettre qu'il ait pu faire des erreurs ni même qu'il ait été incapable de prendre une décision, on ne va pas beaucoup avancer. Pour ma part je pense (crains) que l'on va assister au pire des scénarios: une entrée en force et débridée de la concurrence qui va s'emparer des lignes rentables pour les exploiter jusqu'à ce qu'elles disparaissent faute d'investissement et de vision politique à moyen et long terme, la fermeture accélérée des 7 à 8000 km de lignes condamnées tant par les assises du ferroviaire que par la cour des comptes et donc la réalisation du réseau "peau de chagrin" cher à VGE. On aura mis quelques décennies à rejoindre les visions du plan Guillaumat mais on y sera enfin parvenu. Et, aux environs de 2050, comme c'est le cas en Afrique aujourd'hui, des ingénieurs chinois viendront relever les ruines ferroviaires que des générations de politiques, de financiers, d'opportunistes de tout crin aidés par des citoyens inconséquents auront laissé s'installer. A moins que, d'ici là, la pollution automobile ait transformé les survivants en zombies incapables de se déplacer.

Il existe déjà une littérature abondante sur le sujet. Certains livres, franchement polémistes et de mauvaise foi, ne méritent même pas d'être utilisés pour caler des armoires, d'autres s'efforcent d'apporter une vision objective (pour autant que cela soit possible...). Parmi eux je recommande "Les Cheminots" de M Lemoine, G Ribeill et A Malan aux éditions Syros (1993) et "Trains de vie" d'A Verderosa aux éditions Autrement (2004).

Je confirme