E.T.G.

La BB9263 en tête d'une rame de voitures Corail quittera Toulouse-Matabiau (31) dans quelques instants, en août 1995.

L'élément automoteur X4525-XR8535 vient d'arriver en gare de Dol-de-Bretagne (35), depuis Dinan, en septembre 1995.

Une nouvelle série de blasons et décorations locales, avec cette fois: _Beaune (21), CC6564; _Annemasse (74), TGV79; _Ambérieu-en-Bugey (01), Z9513; _Conseil Général de l'Isère (38), sur un segment de R.R.R.; _Région Franche-Comté (Z99581 et 99582).

Le X2834 en solo dessert Sathonay-Rillieux (69) en juillet 1996.

L'heure de la retraite a sonné pour la BB63023, vue en déperdition au dépôt de Marseille-Blancarde (13) en mai 1997.

Du reste, je me demande s'il n'y aurait pas en ce moment des renumérotations de motrices Réseau en ce moment. Témoin, cette photo que j'ai prise il y a quelques temps. Je n'ai pas pensé à demander au conducteur quel numéro de motrice indiquait le S.I.A.C. Cela me paraît étrange, à moins qu'il ne s'agisse que de l'utilisation temporaire d'une motrice pour en remplacer une autre immobilisée, mais pour cela, il y a une motrice de réserve, voire même une seconde je crois depuis que l'une a été placée sur une rame Duplex à la place d'une motrice qui avait pris feu (rame 255).

En tricourant, tu as toutes les Réseau (tricourant donc, y compris Thalys 4500), et les 4400, mais seules les 4501 à 4506 sont bonnes pour l'Italie, car les autres sont plutôt Belgique, sinon 15000 volts allemand pour les 4400.

Il me semble que c'est à Bagnères que doivent être rénovées les Altéo, les Z22500 de la R.A.T.P. Cette remise en état permettrait de les acheminer par le rail de bout en bout, et non terminer piteusement sur une remorque routière surbaissée, en convoi exceptionnel, pour les derniers km. Et qui sait, si la ligne rouvre, cela pourrait permettre de confier d'autres charges de travail à cette usine ? Les 25 XR6200 que Soulé (à l'époque) avait habillé sur chaudron venu des A.N.F., avec les pièces fourni par ce dernier, avaient été acheminées par cette voie, qui devait aussi permettre d'alimenter l'usine en certaines matières. Il ne faut donc pas voir que les matériels, mais aussi leurs constituants. De la même façon qu'on voyait dans le temps des wagons transporter des essieux, bogies pour la S.N.C.F., chaudrons bruts de métro (M.F.77 R.A.T.P.), voitures ambulance ou remorques réversibles régionales selon que leur chaudron et leur habillage était fait dans l'usine Carel et Fouché de Gaillon ou du Mans, etc.

A ma connaissance, six: 4501 à 4506.

Je mets ce lien ici car à priori, ça concerne plus le fait de rebrancher C.A.F. au réseau que de ré instaurer une desserte voyageurs: https://www.ladepeche.fr/2023/04/10/reouverture-de-la-ligne-tarbes-bagneres-un-enjeu-crucial-pour-lindustrie-ferroviaire-dans-les-hautes-pyrenees-et-en-occitanie-11120986.php Après, si a terme on pouvait y remettre des trains de voyageurs, ce serait mieux, mais les normes et coûts pour respecter ces dernières ne seront sans doute pas les mêmes...

L'élément automoteur X4519-XR8528, qui fut plus tard préservé par Quercyrail et ensuite finalement hélas démoli, lors de la cessation d'activité de ce touristique, est encore en service chez la S.N.C.F. en octobre 1995. Pour l'heure, il ne circule pas le long du Lot, mais ses missions habituelles l'amènent plutôt à circuler non loin de la Seine, autour de Rouen, vers Dieppe, ou vers Elbeuf-Saint-Aubin (76), où nous le voyons ici. Des navettes Le Havre - Rolleville sont aussi au menu, la route de Saint-Valery-en-Caux a été fermée l'année précédente, il n'y va donc plus, mais il peut être utilisé vers Fécamp en remplacement du X92201. Plus rares cependant seront les incursions vers la Basse Normandie, Rennes, Le Mans, et Tours, plutôt dévolues aux X4500 et 4790 modernisés pour la Région éponyme, ainsi qu'aux X4750 ordinaires et X4900. Dans le cas d'un remplacement d'un X4750, 4790 ou 4900, apte à 140 km/h., la limitation à 120 de notre X4500 sera parfois handicapante, encore plus s'il est en solo, puisque ses montées en vitesse ne sont pas les mêmes (en cas d'U.M. avec un "grandes roues", c'est un peu mieux, au prix d'être malmené par son partenaire, autrement plus puissant). Enfin, les X4500 de Sotteville (plutôt les non modernisés, comme celui-ci) sont aussi visibles vers Serqueux, Abancourt, Amiens, Gisors, ainsi que Mantes-la-Jolie par Caen et Evreux, et parfois Vernon.

La BB8627 est en train de rentrer au dépôt de Toulouse (31) en août 1995.

La dotation initiale en X2200 et XR6100 pour, côté matériel, exploiter les dessertes incombant à la S.N.C.F. sur la ligne Nice - Cuneo est désormais au complet et nous voyons plusieurs de ces engins en pause au dépôt de Nice-Saint-Roch (06) en mai 1997. En dehors de leur utilisation sporadique sur le littoral, notamment lors des Grands Prix de Monaco, ces matériels s'échappaient parfois pour aller en maintenance à Marseille-Blancarde, pour les X, ou à Avignon, X et XR, pour reprofilage. Certaines circulations spéciales sur Grasse ont aussi eu lieu afin de promouvoir la réouverture de la ligne la desservant, obtenue grâce à l'acharnement de militants persuadés du bien fondé de cette décision, qui n'était - bien sûr! - pas évidente pour la S.N.C.F. Autrement, ils ne s'écartaient pas de la desserte de Nice - Coni, dont la beauté des paysages traversés compensera cette monotonie. On remarquera que certains d'entre eux ont toutefois eu du mal à s'acclimater dans leurs nouvelles misions, en témoignent ces inscriptions "Limoges", leur ancien dépôt-titulaire, alors qu'ils sont désormais là depuis plusieurs mois! Dans le lot, nous pouvons voir le X2204, qui est resté dans cette région, sauvegardé par l'A.T.T.C.V. (Association du Train Touristique du Centre Var), ainsi que le X2257, reconnaissable localement à ses inscriptions "XAB" en face avant. Cet engin fut ultérieurement désigné pour bénéficier de la rénovation 'Limousin", et retourna donc sur Limoges, échangé contre le X2201. Le choix de ce dernier est assez étonnant, car son baptême au nom de la Région Limousin, justement, aurait dû justifier le choix d'un engin plus anonyme. Ce choix ne lui a pas été profitable puisqu'il fut impliqué en janvier 2003 dans un face à face avec un train italien. Si on devait hélas déplorer deux décès et plusieurs blessés, cet accident lui causa de gros dégâts qui ne plaidèrent pas pour sa remise en état. Son acheminement étant difficile compte-tenu des dommages subis, nécessita de le découper sur son lieu de garage, mais il a néanmoins pu donner certaines pièces pour la maintenance d'autres engins ayant les mêmes (X2100, 2200, 4750).

Débutons une petite visite du musée de Mulhouse (68) avec ces quelques vues de décembre 1995. Bien entendu, un petit manège-train est obligatoire dans ce lieu, tandis qu'on y retrouvera aussi les blasons représentant les baptêmes d'engins. Quelques pièces plus techniques, tels les moteurs illustrés ici sont aussi visibles. Le musée est saturé en place, ses réserves pleines, à tel point que des matériels ont notamment été garés (ou y sont toujours) dans l'ancien dépôt de Châlons (la ville sur la Marne), Mohon, etc., tandis que certains autres n'ont pas eu le droit d'y être représentés, ou partiellement, en écorché. Certains avaient émis l'idée de créer un second musée dans le sud-ouest, à l'opposé de Mulhouse, afin d'éviter que les deux soient trop proches l'un de l'autre au niveau national. Une occasion de créer ce second musée a bêtement été perdue récemment, dans des locaux qui pouvaient largement s'y prêter, en utilisant les bâtiments reconditionnés des anciens Ateliers d'Oullins-Machines et qui étaient même les plus pratiques vu la superficie existante. Certes, ce n'est pas dans le sud-ouest, mais pas proche de Mulhouse pour autant, l'absence ou la rareté de locaux adaptés, comme ceux-là, aurait pu conduire à l'acceptation de cette solution. Ce musée aurait pu être très bien desservi. Personne n'y a-t-il pensé? Les différents intervenants dans un tel projet songeaient-ils à l'avenir de ces bâtiments et emprises afin d'en soumettre l'idée? La S.N.C.F. elle-même, a-t-elle contacté des partenaires idoines pour leur proposer cette friche à reconditionner? Etc. Si chacun fait sa tambouille dans son coin sans s'intéresser à ce que fait le voisin, voilà le résultat. Si au moins l'idée avait été proposée et étudiée. On peut en douter... On a préféré céder ce lieu pour y installer un "lieu culturel", sorte de salle de spectacles ou salle d'expositions ou de concert, et quelques projets alternatifs, qui sera baptisé "les grandes locos" pour tenter de rappeler son passé ferroviaire.

L'élément automoteur X4540-XR8550 est en coupure au dépôt de Saint-Brieuc (22) en septembre 1995. Attardons-nous sur l'état de cet engin, qui bien que dans un état général satisfaisant, est victime de corrosion sur certaines zones. Il poursuivra cependant sa carrière tranquillement jusqu'à son épuisement de parcours, quelques années plus tard. Remarquons également le dessin inhabituel des marchepieds permettant l'accès au fourgon.

Certaines R.T.G. ayant été garées en vue de leur radiation parce qu'elles ont atteint leur potentiel de révision, des BB67400 et des rames Corail sont mises à profit pour assurer les trains au départ de Paris vers Caen et Cherbourg ainsi que vers Trouville-Deauville. Cette situation s'inscrit dans la continuité des détentes horaires en place depuis plusieurs années pour mener à bien les travaux de rénovation et électrification de ces lignes. Certaines des voitures sont déjà rénovées "Corail +", et dans quelques mois, il suffira de substituer une locomotive électrique à la place des thermiques. Les machines désignées furent les BB16000 et 26000, les 15000 venant ensuite en remplacement des 16000. Avec les marches tracées à 200 km/h. possibles avec les 26000, les temps de trajet reviendront dans des valeurs connues auparavant, sans toutefois faire mieux qu'avec les R.T.G. pourtant limitées à 160, mais plus nerveuses au démarrage, qui elles-mêmes avaient des performances légèrement en deça des E.T.G. Sur les photos présentées ici, nous voyons plusieurs de ces trains circulant en phase transitoire traverser la gare de Mézidon (14) en octobre 1995.

Tu fais bien de le dire...

Mon père m'avait raconté que quand il était jeune, il y avait un chat chez lui, qui restait parfaitement impassible aux rongeurs et autres proies potentielles. Quand j'étais jeune, nous avions récupéré une chatte, qui était spécialisée dans les rongeurs (elle en avait même nettoyé le quartier), et qui ramenait parfois des oiseaux. Nous avions gardé un de ses petits, et avec lui, c'était l'inverse. Et chez moi, pour Princesse, je ne sais pas, mais Duchesse s'intéresse aux rongeurs, puisqu'elle en a accueilli un à sa façon (il s'était invité dans mon sac à dos ouvert au travail sans que je m'en rende compte), mais également aux volatiles: ne la voit-on pas parfois sur l'arbre à chat, derrière la fenêtre, en train de commencer à miauler, l'air de dire "viens ici, toi, on va parler", lorsqu'elle en voit s'approcher de mon rebord de fenêtre? Ou essayer de les attraper quand ils viennent se poser dessus, alors que le store est baissé et qu'il reste un jour de quelques cm?

De ce point de vue-là, il n'est pas le seul...

Un jardin et des espaces très bien entretenus, on y poserait son casse-croûte par terre tellement c'est propre!

C'est encore trop cher, rappelons-nous la ligne de Bessèges qui a piteusement terminé avec une L.P.V. à 30 km/h., et même 10 sur les dernières semaines, me semble-t-il...

Des fois, c'est à Duchesse qu'il arrive de venir sur mes genoux, comme tout à l'heure, pendant que je vous préparais des publications. Mais des fois seulement, car elle n'aime pas beaucoup être sur quelqu'un, elle préfère être sur sur du dur ou du mou, en tout cas, que ses pattes soient en contact avec un appui fixe. 339844494_6613375975356606_7189654669301855192_n.mp4 339528243_6333523450024350_6440823338951505429_n.mp4 339826438_6052255348184078_6194696758220249782_n.mp4

Nous retrouvons le VT3, engin d'inspection des voies avant le départ du Mans (72) et à son retour, pour une tournée qui l'emmènera à Alençon et Pré-en-Pail en février 1996. Au départ, il a démarré du petit faisceau situé en arrière de l'atelier "des Rouges" (comprendre, le petit atelier qui était dédié aux Z3800 quand elles étaient affectées au Mans, bien que par rapport au dépôt, il n'était pas dedans mais de l'autre côté des voies allant de la gare au triage et Tours). Au retour, l'engin est garé voie 10, souvent utilisée pour y garer des engins et voitures de mesures. De nos jours, cette voie est utilisée pour les départs et arrivées des trains de la direction de Paris et origine/destination gare du Mans, ce qui leur évite de cisailler les autres voies principales (sinon la 2 lorsqu'ils entrent de la 1 vers la 10). Bien que les T.G.V. passe Le Mans ne sortent plus de la L.G.V. pour traverser la gare, cette disposition, qui fluidifie la circulation des trains, est restée.

La BB9304 est garée en attente sur une des voies desservies par le pont transbordeur de l'atelier du dépôt de Toulouse (31) en août 1995.