Colargol

La montée en vitesse est dite "rapide" pour dégager les aiguilles, une fois l'essai de roulage terminé. Ça signifie pas pour autant que ça va accélérer à 320 dès les premiers tours de roue, mais qu'il faut atteindre la limite autorisée le plus vite possible au démarrage. Et même 30 km/h, c'est déjà rapide, surtout pour un animal apeuré qui ne sait pas quoi penser et va prendre des risques. Quand je dis lentement, je pense 10 km/h voire vitesse d'un homme au pas, jusqu'à dégagement du quai comme je l'ai dit. Ça coûtait rien, même si derrière y'avait pas le résultat escompté. Ça valait quand même mieux que rien du tout. C'est bien bravo, t'as compris que les chats ne savaient pas lire, c'est bien mon grand t'as fait des progrès.

Bah justement, le chat étant considéré comme une personne aux yeux de la loi, donc la priorité aurait justement été de prendre les mesures appropriées pour le dégager. Et il était toujours moins dangereux de faire intervenir un cheminot formé aux risques après avoir pris les mesures nécessaires pour sécuriser les voies et neutraliser les risques électriques que de faire rouler le train pleine balle. Ça rentrait parfaitement dans nos fonctions. Donc tes arguments ne tiennent même pas. Allez AU PIRE DES CAS j'ai encore une solution : faire partir le train à l'heure mais à vitesse très réduite pour minimiser les risques jusqu'à dégagement du quai. Et après bingo on retrouve le chat, vivant ou non mais a minima on a tenté un truc. Ça aurait coûté quoi? Nada, zilch. Si, 2 minutes sur l'horaire, rattrapables en ligne. Wahou. Et au-moins elles auraient pas pu dire qu'on avait pas essayé de faire attention. Ça aurait même pas intéressé les médias du coup. En quoi c'est déraisonnable? Sérieusement? Ça vous semble si insurmontable d'avoir un minimum d'humanité en vous? Et quitte à me répéter, je préfère être déraisonnable que perdre ma dignité en défendant l'indéfendable et en minimisant les faits 😉 @PLANONYME : j'entends bien, et comme je l'ai dit plus haut, on peut effectivement leur reprocher de ne pas avoir correctement surveillé l'animal ou de l'avoir placé en contenant approprié, ce n'est pas déconnant de leur imputer cette faute oui, et de les sanctionner en conséquences, je ne cherche pas à les dédouaner non plus de cette faute. Par contre un avocat semble parfaitement convaincu que la loi sur les animaux a évolué. Alors peut-être les nouvelles dispositions n'ont elles pas encore été transposées dans le droit des transports, ce ne serait pas la première fois que les règles SNCF mettent du temps à s'adapter. Et surtout je pense que devant un jury, la SNCF sera tout de même jugée responsable. Je vais encore me répéter, mais il y a ce que dit la loi, et il y a la capacité humaine à réfléchir aussi. Et avec 20 minutes devant soi, y'avait largement de quoi se creuser les méninges pour tenter quelque chose sans mettre en danger qui que ce soit. Trouver un laser et essayer d'attirer le chat en sécurité par exemple. Donc bien sûr que ces voyageuses sont aussi à blâmer en partie, mais il est inexcusable de n'avoir RIEN fait.

Alors oui, sauf qu'à la différence qu'en pleine ligne le train roule et on ne l'arrête pas rapidement. Donc là c'est malencontreux mais on y peut rien (d'autant que quelque part c'est nous qui sommes sur leur territoire...). Dans le cas qui nous préoccupe le train était arrêté, et avec un peu de volonté on pouvait tenter un truc, ne serait-ce qu'essayer. Et puis quand je vois le genre humain, justement capable de se faire des guerres pour des raisons stupides, très honnêtement j'ai davantage de sympathie pour les animaux et je m'en cache pas. Comme disait Mark Twain, "plus j'en apprends sur les gens plus j'aime mon chien".

Je vais me permettre de donner mon avis après avoir consulté une personne relativement proche du dossier. Si on peut effectivement reprocher aux voyageuses d’avoir manqué de vigilance vis à vis du chat (et peut-être même de l’avoir mis dans un « contenant » inadapté au voyage), il semblerait qu’elles aient vu le chat sauter sous le train. La scène se passant près de 20 minutes AVANT le départ, elles ont naturellement alerté tout de suite le personnel de bord. Je ne me prononcerai pas quand à l’éventuel discours qui lui aurait été tenu, n’y ayant pas assisté. Toujours est-il que rien, absolument rien n’a été a minima tenté pour faire sortir le chat de là. Chat qui, en possession d’un titre de transport en règle, devrait être considéré par la SNCF comme un voyageur à part entière et aurait dû être assimilé à un être humain puisqu’il s’agit d’un animal domestique, ce que l’avocat de la famille endeuillée ne manquera pas de souligner. On a des procédures, certes lourdes de conséquences financières, mais n’est-ce pas pour ces raisons qu’on a inventé les assurances? N’aurait-on pas pu tenter tout ce qui était possible pour sauver le chat et facturer l’assurance civile des clientes ensuite? Maintenant c’est tous les cheminots qui vont être impactés. Super. Alors on sait arrêter tout le trafic pour des guignols qui se baladent fièrement sur les voies ou qui montent sans billet faire le bordel, mais on ne sait pas le faire pour un chat en règle?? Désolé mais c’est inadmissible, même s’il est évident que le conducteur (non avisé!!) ne pouvait pas savoir qu’un animal se trouvait sous le train et n’a donc évidemment pas fait exprès de lui rouler dessus. En tant que propriétaire de chat je suis particulièrement touché par cette histoire, et j’aimerais voir un seul d’entre vous, s’il s’agissait de l’animal d’un de vos proches, ne pas tout mettre en oeuvre pour retarder le départ et limite se retourner contre votre proche en mode « bien fait t’avais qu’à faire attention ». Je demande vraiment à voir. Y’a ce que dit la loi, et y’a un petit truc qui s’appelle l’empathie, je pensais que ça allait de pair avec l’esprit cheminot et visiblement je me suis lourdement trompé quand je lis certains commentaires. Et sachez que je suis le premier à blâmer les gens qui ne font pas attention. Et quitte à se faire descendre une fois de plus par la presse, je préfère que ce soit pour un retard monstre ayant permis de sauver une vie innocente que pour un fait comme celui-là. À bon entendeur…

L'attente est d'un an à compter de la date de refus.

Oui parce que de mémoire tu es embauchée pour passer ton TTMV (Maîtrise) directement au cours de ton cycle, donc tant que tu ne l'as pas on ne peut pas te payer à la qualif E (première de ce niveau), du coup on vous donne ce qu'il y a directement en-dessous, donc le D. Qui, pour les agents d'Exécution en-dessous, est une qualif un peu bâtarde donnée soit à l'ancienneté après avoir épuisé toutes les positions de la C, soit aux agents tenant un poste dont la complexité se rapproche souvent des postes en E mais qui pour autant n'est pas classé en Maîtrise (et pour les tenir il faut quand mème avoir de la bouteille). À noter aussi que c'est souvent la qualif des assistants DPx, qui en soit font bien un travail d'encadrement mais sans être cadre. La SNCF est pleine de petites contradictions comme celles-ci.

Pas tout à fait, tu es régularisé en Qualif C SI tu es agent-circu ET sur un poste de Qualif C tenu depuis plus de 6 mois. Y'a encore des postes d'AC en Qualif B/Classe 2 (même s'ils sont rares), tout comme on peut être affecté comme aiguilleur en Qualif B dans un gros poste. Sachez qu'à titre perso je suis rentré agent-circulation, le temps de mon commissionnement j'étais payé 1235€ nets. En ayant les responsabilités du boulot d'AC (je vais nuancer, j'avais été nommé sur un roulement sans heures de nuit ni weekends). Au bout de 8 ans avec l'évolution de carrière (qualif C-1-11, poste de réserve, prime de langue sur les postes frontaliers, toutes autres primes incluses), globalement on va dire que je pouvais lisser mon salaire à environ 2000€ mensuels pour donner un ordre d'idée. Donc pour ceux qui commencent, essayez de négocier un truc vers les 1600 à 1700 (faut pas être trop gourmand), vous partirez déjà largement gagnants comparé à nombre d'agents entrés avant vous. Sur le long terme c'est sûr qu'il faudra renégocier. Mais effectivement, les rageux qui pensent qu'on est payés 3000 par mois sont très très loin de la vérité. Et les AC réclament depuis longtemps que les salaires soient revalorisés à hauteur des responsabilités, pour ainsi dire presque chaque profession aussi.

Ah mais les tests n'ont rien à voir avec le Bac ou le scolaire. Il s'agit principalement de tests de raisonnement logique. Les tests sont similaires en majeure partie à ceux que l'on peut trouver sur le net (donc tu peux facilement trouver des exemples et les faire si tu veux te rassurer), vraiment rien de très complexe. Il y a aussi des tests de mémoire, d'application de consigne, de coordination et enfin test de résistance au stress, mais rien d'impossible là non plus.

C'est pas bien compliqué, les types d'engins sont identifiables à leur numéro. 😁 Tu auras toujours les fins connaisseurs qui sauront te dire qu'au sein d'une même série les numéros machin à machin sont équipés de telle turbine alors que les autres sont équipés de telle autre... et sinon Wikipédia est ton ami. Mais commence par t'entraîner à identifier les séries d'engins : le numéro inscrit dessus te donne généralement la série de laquelle il est issu (avec le piège que parfois le tout premier chiffre indique l'activité à laquelle il est rattaché et non la série de l'engin). Mais y'a rien de compliqué :P

Bon c'est déjà un bon point, ça confirme ce que je pensais, qu'il faut bien que tu ammènes les documents mais qu'a priori ça ne devrait pas être un frein (pour autant ça ne garantit pas que l'ophtalmo ou un des autres spécialistes que tu verras ne trouveras pas quelque chose d'incompatible, mais on va te souhaiter que non!). Attention cependant à ce que dit TGvies89, même si les tests psychotechniques et la VMAS sont un gros morceau dans le parcours d'embauche, le plus gros reste à faire : la formation. Et non elle ne va pas "suivre toute seule" là faudra s'accrocher, ne pas se relâcher parce que tu auras franchi une étape. C'est une lutte jusqu'à la fin. Mais tu sembles avoir la volonté d'aller au bout, puisque c'est pour toi (comme pour moi) un rêve de gosse (moi aussi c'est la proximité de la voie ferrée qui a déclenché mon intérêt ferroviaire 😁). Alors bonne chance et effectivement tiens nous au jus!

Bonjour à toi, bienvenue sur le forum. Tout d'abord vis-à-vis de ta question médicale, peut-être que certains t'apporteront un témoignage d'une expérience personnelle, mais en aucun cas ça ne pourra te certifier ni d'être validé, ni recalé à la VMAS. Seul l'avis du médecin le jour J fera foi. Pense à ammener avec toi les certificats dont tu as parlé, l'ophtalmo détectera sûrement l'opération et te posera peut-être des questions. Mais si ta vision est bonne et que tes yeux répondent aux critères évalués, il ne verra peut-être aucune objection à te valider ce point. Il se peut malgré tout que tes yeux ne répondent pas parfaitement à tous les critères, une vision nette n'est pas une garantie car il y a toujours les critères de distinction des couleurs, du relief, de la profondeur, de l'éblouissement, etc. Dans tous les cas si refus médical il y a, tu peux demander quelle en est la motivation et demander une expertise réalisée par un cabinet externe il me semble. Mais personne ici ne pourra te rassurer définitivement sur le verdict qui sera rendu dans ta situation, puisque nous ne sommes pas médecins. Quant à ton futur campus, j'espère qu'on t'a bien expliqué que même en étant basé à Bordeaux, ton école peut se trouver aussi bien à Bordeaux même qu'à Nancy, Lille, Nanterre, qu'à Saint-Pierre des Corps ou encore Lyon... tout te sera expliqué lors de ta journée d'accueil en établissement (sous réserve donc de réussite à la visite médicale...).

Effectivement si cette semaine là tu es en cours c'est mal parti. Mais autant que tu le prennes tout de suite en compte : en t'engageant dans ce métier, ce ne sera ni le premier ni le dernier évènement familial / personnel que tu manqueras pour le boulot (même si bien sûr rien n'est encore fait et je te souhaite de pouvoir y assister).

@Lmg je pense aussi que s'il y a un moment pour aborder le sujet c'est maintenant. En expliquant que lorsque tu as postulé pour Paris tu ne savais pas que ça allait te tomber dessus, et que maintenant ça rend une affectation IDF compliquée. Et tu verras bien ce qu'ils te répondent. Maintenant c'est clair que si tu leur dis que ce serait quand même possible d'être affecté à Paris ils ne regarderont même pas si c'est possible à Annemasse, ce sera Paris et basta. Maintenant à toi de voir si les raisons qui te pousseraient à aller sur Annemasse nécessitent ta présence là-bas le plus souvent possible ou si tu peux te limiter à des visites davantage "occasionnelles", auquel cas une affectation parisienne ne devrait pas trop poser de soucis (d'autant que tu auras les facilités de circulation pour te rendre là-bas régulièrement) Et il me semble effectivement que les RH à qui tu t'adresses sont du secteur sur lequel tu as postulé. Pour autant ils seront peut-être compréhensifs de ta situation, mais ne pars pas de ce principe. Et ça a beau être la "même" entreprise, ce n'est pas le même établissement et chaque établissement fait les choses à sa façon partout en France, comme autant de succursales différentes. D'où la difficulté à obtenir la possibilité d'être muté ailleurs, ça dépend des besoins de l'établissement prenant et des recrutements de l'établissement cédant...

Bonjour à toi.. 1) De ce que tu dis, tu es encore aux premiers stades du recrutement. Je pense que si tu leur dit maintenant que des raisons personnelles t'imposent de te rapprocher d'Annemasse, il y a peut-être une possibilité de transférer ta candidature vers ce secteur. Selon comment tu l'ammènes, en montrant que tu es très motivé pour le métier. Mais rien de sûr, encore faut-il qu'ils aient toujours des besoins côté Annemasse aussi, car ils peuvent très bien avoir trouvé preneur via les mutations internes. 2) Une mutation ça peut toujours se demander. Mais tu attendras peut-être 10 ans avant qu'on te l'accorde, au bas mot. Les besoins en IDF sont tels qu'il est assez compliqué de s'en "échapper" une fois signé, hors cas exceptionnel. Mais beaucoup y restent bloqués plusieurs années. Sans vouloir te faire peur hein, mais soyons réalistes. 3) Non là c'est strictement impossible, on t'inscrit dans un campus en fonction des places ouvertes, où qu'il se trouve. Tu ne peux pas choisir. Et là il peut tout à fait être à l'opposé de ta position géographique de résidence, la SNCF considère que puisqu'elle te fournit des facilités de circulation, la distance n'est pas une excuse pour ne pas pouvoir s'y rendre.

Oh bah ça me rappelle des souvenirs ce genre d'exercice, ayant fait un Bac ES en mon temps... Là effectivement il faut déjà du monde à l'administratif, entre tes comptables, directeurs en tous genres, à la limite tu peux visiter le sujet sur Railcoop ici-même, il y a peu on a posté leur organigramme interne, ça te donnera déjà une idée de la structure qu'ils ont dû adopter, et tu pourras t'en inspirer. Qu'ils soient une coopérative et non une SA ne change pas grand chose puisque la finalité est la même : faire rouler des trains, il y a donc des postes dont tu ne peux pas te passer. Outre l'obtention de sillons, il faut surtout d'abord que ton entreprise reçvoive de l'EPSF ses certificats de sécurité qui en feront un exploitant ferroviaire agréé, encore une démarche administrative complexe (peut-être que le site de l'EPSF pourra te donner des infos sur ce qui est nécessaire d'obtenir pour tout exploitant). Il ne suffit pas d'avoir un numéro de SIRET pour se lancer! Après les sillons se voient avec SNCF Réseau, sur une ligne non électrifiée on peut déjà partir du principe que le trafic sera faible et que trouver la place pour un sillon sera chose aisée sur cette partie de ligne, la difficulté augmente quand tu commences à traverser des noeuds ferroviaires et des axes fréquentés. Mais partons du principe que tu as les sillons, éventuellement à un prix négocié pour favoriser ton lancement. Maintenant il te faut du matériel, et là il te faut un financement solide, et avoir su convaincre banques et actionnaires de la viabilité de ton plan. Acheter neuf est hors de question je pense, une loco c'est plusieurs millions d'euros et soyons réalistes, jamais tes créanciers ne te laisseront dépenser pour du neuf alors que tu te lances, surtout si tu n'as pas d'expérience préalable. Donc il faut sans doute s'orienter vers un marché de l'occasion, ou des loueurs. Là il faut faire attention, n'importe quelle locomotive ne peut pas circuler partout. Il faut qu'elle soit homologuée en France. Et surtout avant toute opération il te faut du personnel qualifié et formé. Ce n'est pas parce que tu as embauché un conducteur qu'il sera formé sur la loco et sur la ligne. Il me semble que des loueurs comme Akiem (ex-filiale de la SNCF) proposent des solutions clé en main avec le personnel fourni (habilité donc sur l'engin loué, mais pas la ligne) et potentiellement même la maintenance de l'engin. Leur site est pas mal fait, tu cliques sur une loco et ils te montrent le périmètre d'action sur lequel elle est apte à circuler (si tu veux faire du fret international ça peut être intéressant), en revanche il me semble qu'il n'y a bien entendu pas de tarif affiché puisque chaque contrat est unique au vu des nombreux paramètres qui peuvent être ajustés selon les besoins. Donc dans tous les cas, avant même de pouvoir faire rouler ton premier train commercial (tractant la charge qui t'apportera des revenus), il faudra former le conducteur avec des "reconnaissances de ligne", des marches à vide pour maîtriser la ligne, ses dénivelés, points remarquables, etc. Donc ça va engendrer de grosses dépenses (sillon, carburant, main d'oeuvre) avant même de pouvoir prétendre au moindre revenu, c'est juste un constat et il faut y être préparé et avoir les reins assez solides pour absorber ces dépenses inéluctables. Ensuite j'en arrive au matériel roulant qui va transporter tes céréales. Certaines entreprises sont elle-mêmes propriétaires de leur wagons (Transcéréales, Soufflet, Millet...), donc tu n'as pas forcément besoin de louer des wagons (à Ermewa par exemple - par ailleurs elle aussi ex-filiale de la SNCF...) pour former un train (ouf!). Ton contrat de transport avec ton client peut tout à fait inclure seulement de fournir l'engin moteur qui va tracter le convoi, le personnel formé qui va s'assurer de sa bonne sécurité tout au long du trajet et la prestation de conduite d'un point A à un point B. Le chargement/déchargement est peut-être même opéré sur sites par des opérateurs de ces entreprises, auquel cas tu n'aurais pas à t'en soucier (j'imagine que c'est possible, mais je ne suis pas expert en Fret et c'est donc à prendre avec des pincettes). J'espère en tous cas que, même pour un exercice fictif, ça te donne un aperçu de la complexité de la mise en oeuvre d'une telle entreprise.

Au pire il reste toujours la possibilité de faire un courrier écrit et le déposer à un guichet; il sera envoyé en courrier interne à la direction :)

@TVG inOuï 8505 voiture17 Je pense que le plus simple est de passer par les réseaux sociaux (Twitter ou Facebook) et contacter directement en message privé le Community Manager de la page SNCF pour lui demander de transmettre, en indiquant bien le numéro de train, le trajet, etc. Je pense qu'ils sont les mieux placés pour faire ensuite redescendre l'information aux directions des services concernés qui se chargeront alors (ou non) de transmettre aux agents identifiés.

@PLANONYME Ça ne signifie pas pour autant que les négociations s'arrêtent. Et plus il y a de DII enregistrées plus le syndicat peut faire pression en montrant à la direction le soutien qu'il y a derrière et les conséquences qui s'alourdissent pour l'entreprise. Donc même pendant cette période qui suit la DCI et le dépôt de préavis, la direction peut toujours faire marche arrière et arrivé au jour J toutes les DII peuvent avoir été annulées en cas d'aboutissement des négociations. Si cependant la direction ne souhaite pas plier, la seule option pour pondre un plan de transport "fiable" et communiquer dessus, est d'attendre la veille 17h puisque jusqu'à 48h avant il peut encore y avoir des DII qui tombent, et qu'il faut immanquablement un temps de préparation pour tout vérifier. D'où l'intérêt de ne pas communiquer sur la possibilité d'une grève dans un futur plus ou moins proche, pour ne pas inciter les voyageurs à reporter le voyage ou prendre des dispositions pour voyager autrement, car si finalement il ne se passe rien au jour J cette annonce de grève potentielle aurait juste privé l'entreprise de voyageurs (et donc de revenus) pour rien.

Tiens juste pour te corriger, on ne parle pas d'AVAS mais de VAS (ou VMAS) pour Visite (Médicale) d'Aptitude Sécurité 😁 Toutes ces contraintes (notamment un salaire peu élevé) à une époque étaient contrebalancées par les avantages que conféraient le Statut cheminot, notamment le déroulé automatique de carrière à l'ancienneté, le fait d'être obligatoirement reclassé en cas d'inaptitude à la visite médicale, une retraite plus tôt de quelques années et la pension calculée sur les 6 derniers mois, ce qui permettait de compenser un peu. Donc on acceptait sans doute plus facilement les contraintes. Vu que les derniers gouvernements ont passé assez de lois pour limiter ces avantages aux cheminots actifs, et les supprimer aux nouveaux entrants, je comprends un peu ta position Boobs car tu te te rend compte que les contraintes elles, sont toujours les mêmes. D'ailleurs il me semble que pour les nouveaux contrats, l'inaptitude médicale (si elle est définitive) peut maintenant être un motif de licenciement, il n'y aura même plus la question du reclassement dans un bureau avec ou sans primes. Après si vraiment tu ne cours pas après l'argent, et que malgré ça tu pourrais t'épanouir dans ce métier, je pense que je ne peux que t'encourager à ne pas baisser les bras, à avoir l'espoir que ça pourrait encore changer dans le bon sens (dis-toi qu'ils sont déjà en pénurie de conducteurs, ça va donner un levier aux actifs pour faire pression sur la direction). Et puis une fois que tu seras dans les rangs, toi aussi tu pourras te battre pour faire bouger les conditions de travail.

@Boobs Eh oui la réalité heurte de plein fouet. À une époque le salaire était sûrement adéquat, mais à force de non revalorisations et de gel tandis que l'inflation faisait son oeuvre, aujourd'hui on en arrive à ce constat là. Dans ta réflexion, je ne peux que te conseiller d'intégrer les éléments suivants: -aller au bout t'assurera (en cas de réussite) d'avoir les compétences pour exercer chez n'importe quel employeur privé ou public, au Fret par exemple. Chez Europorte, un ami conducteur m'a affirmé toucher comme jeune embauché ce qu'un conducteur SNCF touche après 10 ans d'ancienneté. -d'autre part, le marché voyageur aura bientôt l'occasion de voir débarquer des privés aussi, qui potentiellement comprendront mieux la problématique des salaires et pourraient potentiellement proposer mieux. Poses-toi la question si ça ne vaudrait pas le coup d'attendre pour voir si par hasard leurs offes d'emplois correspondront mieux à tes attentes? Rien n'est certain mais s'ils proposent vraiment mieux, ça pourrait peut-être aussi faire bouger les choses à la SNCF (ou pas...). Il est certain qu'intégrer ces nouvelles contraintes de vie que tu n'avais pas avant (même quand on apprécie d'être sur le terrain et en horaires décalés), et d'autant plus en cumulant un écart de salaire conséquent avec ta précédente vie (et donc loin du train de vie que tu as pu connaître) n'est pas évident à gérer. Pèse bien le pour et le contre avant de prendre ta décision.

C'est bien ce que j'ai dit, que le droit de retrait n'a rien à voir avec une grève. Alors pourquoi lors de ce droit de retrait massif (et pourtant aux yeux de la loi exercé individuellement par chaque agent), a t-on parlé de "grève surprise" alors que ce n'en était pas?

On en revient à ce que j'ai dit au-dessus, le motif "mouvement social" existait déjà dans la base de données, c'est peut-être même le premier motif auquel ils ont dû penser au moment de les créer. Alors à quoi sert d'en créer un autre, strictement similaire pour le client lambda? Pour l'ajout du mot inopiné? Ça n'a aucun sens, et payer pour rajouter une ligne de code juste pour ça est alors du gaspillage, à une heure où chaque centime dépensé est scruté... inexplicable.

Alors justement je suis bien conscient que c'est partout pareil, voire pire ailleurs dans certains cas. Je suis juste jeune, je suis entré naïvement dans le monde du travail en pensant qui si on était appliqué, engagé et pas trop mauvais il y aurait une relation donnant-donnant (et donc gagnant-gagnant) avec l'employeur. J'ai vite compris la triste réalité, mais pour autant ce que je dis, c'est que dans ma jeune carrière je n'ai vraiment pris conscience de l'ampleur de la chose qu'à ce moment là. Parce que ce n'est pas de la simple com là, le motif "mouvement social" existait déjà à mettre sur les écrans. Mais aller jusqu'à inventer un nouveau motif en rajoutant simplement la mention "inopinée" alors que la direction sait pertinemment que ce ne peut pas être le cas, ça montre une malhonnêteté et une perversité sans nom, c'est une pique envers les agents sortie d'un esprit tordu. Le voyageur s'en fiche oui. L'agent qui passe pour un blaireau un peu moins parce qu'il connaît les dsssous de l'affaire. On est donc pas sur de la simple com, la boîte peut tout à fait se contenter de mettre "mouvement social" comme excuse bidon. Pourquoi rajouter le terme d'inopiné sinon pour faire tiquer les agents?

Ils avaient déjà fait le coup de la "grève inopinée" lors du droit de retrait exercé en 2019 pour protester contre l'EAS (faisant suite à une collision survenue ans les Ardennes). Alors que légalement déjà le droit de retrait n'a rien à voir avec une grève, et surtout le fait que pour les postes soumis à DII bah ça n'a rien d'inopiné. Un terme qui n'a l'air de rien mais qui a pour effet d'exacerber l'agacement des voyageurs. Je crois que c'est à ce moment là que j'avais mesuré pour la première fois dans ma carrière l'hypocrisie et la violence passive dont est capable la direction à l'égard des salariés. Ça m'a profondément dégoûté, et je constate sans surprise qu'ils remettent le couvert sans aucun scrupule. Et après ils feront les étonnés qu'il n'y ait plus de dialogue et qu'il y ait autant de ressentiment envers eux.

Pour le côté psychologique il y a d'abord plusieurs questions sur votre personnalité auxquelles il faut répondre sur un PC, ce qui permet de dresser un profil dont le/la psychologue va ensuite pouvoir se servir en entretien individuel pour affiner son jugement.