Inharime

Tout à fait, mais là encore, où place t'on le curseur? En France certains économistes ou politiciens n'hésitent pas à remettre en cause la politique sociale actuellement en vigueur (sécurité sociale, retraite par répartition, droit du travail..) partant du principe que la solidarité n'est rien de plus que de l'assistanat et que c'est à chacun de se prendre en charge. Le transport n'est qu'un sujet secondaire dans ce débat mais il est représentatif de l'évolution, dangeureuse à mon avis, de notre société qui tend de plus en plus vers le profit immédiat, l'absence de vision à long terme et le chacun pour soi.

Certes, mais il y a rentabilité et rentabilité selon les critères pris en compte. Si on se basait sur les plus ultra libéraux il y a longtemps que le chemin de fer n'existerait plus. Avec tous les inconvénients (pollution, embouteillages, accidents...) que cela entraînerait. Le problème c'est que personne n'a jamais su faire la vraie part des choses et donc chacun peut y aller de sa théorie.

Je rigolerais qu'il pleuve recueil des chroniques de François Morel le vendredi sur France Inter. Chroniques droles, tendres, nostalgiques seon l'actualité du moment ou l'humeur de l'auteur...

Pendant des décennies le chemin de fer a fonctionné selon un schéma national.Chaque pays possédait sa propre entreprise, souvent publique, qui répondait au mieux aux besoins de la clientѐle et aux désirs des gouvernants. Cela n'empéchait pas de faire circuler des voitures directes entre Paris et Moscou ou Istanbul, les oranges allaient directement d'Espagne en Allemagne ou en Gde Bretagne et la gare de Villiers le Bel recevait réguliѐrement un wagon frigorifique chargé de jambons en provenance de Yougoslavie (si, si!). Chaque entreprise coopérait avec sa voisine et un organisme internationnal, l'UIC, se chargeait, calmement et avec pragmatisme, d'harmoniser ce qui méritait une harmonisation. Aujourd'hui la Yougoslavie a disparu et d'incertains diafoirus qui me semblent aussi compétents en chemin de fer qu'un éléphant en chasse au papillon se penchent sur l'avenir du rail. Je ne suis pas certain que cette évolution soit la plus judicieuse.

En tout cas c'est une gare comme beaucoup aimeraient en voir, il n'y a que des autocars...

Ce qui est curieux c'est que l'Etat est aux deux bouts de l'affaire, coté Vinci via la caisse des dépôts ( pour les profits) et coté SNCF (pour le déficit). M'est avis que la balance penchera toujours dans le même sens...

Ermeline

Certes mais on ne prete qu'aux riches...et les liens indeffectibles qui unissent notre ami 2D2 au président Auxiette sont de notoriété publique.

Ne nous laisse pas dans l'ignorance...

Dans ce cas il faut que toutes les infrastructures de transport (routes, voies ferrées ou navigables, aéroports) soient mises gratuitement à disposition des utilisateurs.

Bon anniversaire à 2D2

Non merci...En ce moment je me consacre à la réorganisation de mon jardin. Les fleurs vont de plus en plus remplacer les légumes...

Certes mais il reste des irréductibles qui manifesteront jeudi à Paris. Tu es le bienvenu...

.Oui mais si les routiers et autres professionnels de la route payent le carburant plein pot à la pompe combien se font ils rembourser par la suite? Le gain pour l'état doit être proche de pas grand chose...

Là tu tombes dans l'excѐs inverse. S'il est vrai qu'une partie des frais d'infrastructure ferroviaire est assumée par les Régions les professionnels de la route sont loin, eux aussi, d'assumer la totalité des coùts qu'ils génѐrent. Pour ce qui est des autocars lorsqu'il s'agit de services conventionnés le donneur d'ordre (département, région, commune...) participe également à l'achat du matériel. Tous les transporteurs bénéficient d'une façon ou d'une autre de subentions plus ou moins directes ou plus ou moins déguisées. La seule différence c'est que les comptes de la SNCF sont publics, connus et épluchés par tous, ceux du transport routier étant beaucoup plus opaques.

Normal. La concurrence, quelle qu'elle soit n'aura pas à assumer le fardeau de la dette du système ferroviaire. C'est un avantage incontestable qui fausse les comparaisons...et rend la SNCF particulièrement fragile.

Dans le Chaix de 1938 le Canari ne comporte que des 1ere et seconde classe. De même que la banlieue ''électrique'' de Paris St Lazare d'ailleurs...

Faut le comprendre aussi...il attendait une prime de blanchissement.

Là il s'agit du VSOE (Venise Simplon Orient Express) qui est un train privé (mais pas de charme), la SNCF n'assurant que la prestation traction.

Champagne? Mousseux? ... Château la pompe?

Dans le Chaix de janvier 1938 il est fait mention de trains tramways sur la seule région Ouest. Ces trains sont dispensés de transporter les bagages, les chiens, les militaires et les marins en détachement. Sur les autres régions sauf l'Est il est fait référence à des trains légers avec là aussi des restrictions d'emprunt.

Jusqu'à l'invention de robots dépanneurs spécialisés dans la maintenance robotique...

En exploitation normale, non.