E.T.G.

La Z2021 des C.F.L. est en coupure au dépôt de Thionville (57) en novembre 1995.

Une BB63500 manoeuvre des caisses de R.T.G. réformées dans une annexe du dépôt de Caen (14), en octobre 1995.

La question des retraites est actuellement dans toutes les têtes, on en profite pour accompagner un nouveau retraité qui assure son dernier train avec une arrivée de Tours en gare du Mans (72) en octobre 1995. L'engin de tête est comme il se doit décoré, et pour la circonstance, ce train sera reçu voie 1 plutôt que voie 7, habituellement utilisée pour les trains provenant de cette direction. Cela permettra à l'assistance nombreuse d'aller plus facilement à la cantine toute proche participer aux festivités et boire un vin d'honneur...avec modération!

La BB25247, première locomotive de la commande complémentaire de cinq BB25200 pour renforcer le parc pré-existant, équipées des traverses renforcées (aptes à recevoir l'attelage automatique) et des grandes persiennes, vient d'arriver en gare de Saint-Gervais-les-Bains-Le-Fayet (74) en août 1994. Un des feux rouges est défectueux, il sera donc remplacé dans sa fonction par un écran translucide posé sur les griffes du phare le plus proche. Les lanternes de queue sont également de sortie, mais ne seront pas utilisées. Dernière photo, nous retrouvons le même engin en gare de Lyon-Perrache (69) en juillet 1996, avec...le même problème: décidément!

Peut-être pas physiquement, mais administrativement, si!

Le X92203 est relégué ce jour d'août 1995 à une mission assez éloignée de celle pour laquelle il avait été acquis par le Conseil Régional du Languedoc-Roussillon, à savoir un aller-retour Mende - Montpellier chaque jour ouvrable. C'est ainsi que nous le voyons ici en gare d'Auch (32). Son affectation à Toulouse depuis 1990 plutôt qu'à Lyon-Vaise afin de le maintenir en compagnie de X2100 et 92200 tout en gardant en principe son service initial, seule l'approche en étant modifiée, permet en effet à ce dépôt de l'utiliser en complément et en dépannage de son parc sur d'autres destinations que ses habituelles. Comme très souvent sur mes publications, profitez de certains détails tels qu'ici un des pupitres de l"engin, son compartiment de première classe (plutôt exigu puisque de seulement huit places), et une des salles de seconde classe.

Ambiance ferroviaire avec ces tunnels vus sur la ligne de l'Argonne, entre Chalons-sur-Marne et Verdun (55) en novembre 1995.

L'élément automoteur X4529-XR8371 est classé sur les voies de sortie du dépôt de Fives (59) en octobre 1995.

L'A1AA1A68065 est garée au dépôt de Rennes (35) en mai 1996.

Promenade avec le VT3, un des automoteurs d'auscultation des voies, sur le parcours Le Mans - Alençon - Pré-en-Pail et retour en février 1996. Première vue, au P.N. 1 d'Alençon (61) en revenant de Pré-en-Pail, puis vues d'un des pupitres et des aménagements intérieurs. Outre la partie laboratoire d'enregistrements des défauts de la voie, l'engin comprend des espaces de vie pour la sympathique équipe d'agents lui étant affectés, le tout intelligemment casé dans l'espace plutôt réduit de sa configuration monocaisse.

Deux 2, trois 3, c'est la BB22333 qui est vue ici au dépôt de Marseille-Blancarde (13) en août 1994. Lors de la partition du parc de matériel, partie intégrante de la G.P.A., Gestion Par Activités, ayant permis toute fin des années 90 aux différentes activités de se doter de leurs propres moyens de production, c'est l'activité Grandes Lignes, indicatif 1, qui héritera de cette locomotive. Son numéro est donc devenu ensuite 122333, un 1, deux 2 et trois 3!

En même temps, c'est SON argent, il l'a mérité et il en fait ce qu'il en veut. Montre-nous un peu quelles sont TES dépenses et on trouvera certainement dedans des choses qui ne sont pas éthiques ou que certains estimeront pouvoir critiquer ou contester... C'est quoi cette manière de décider pour les autres de comment ils devraient faire, selon tes critères, alors qu'ils ont les leurs, avec leurs moyens, et que cela n'interfère pas sur les tiens?

Il y a un truc que je n'arrive pas à comprendre: quel est l'intérêt de demander une réponse filialisée alors que si la S.N.C.F. répondait par l'Epic, on pourrait simplement lui répondre "non, vous êtes trop chers"? Je veux dire qu'en principe, si la S.N.C.F. veut être moins chère et tout en sachant qu'elle peut désormais proposer une offre filialisée, je ne vois pas pourquoi il faut le lui demander alors qu'elle ne se priverait pas de le proposer d'emblée?

Si elle n'était menacée que d'ici le mois de mai...

et Ils peuvent en découper, tant qu'il en reste suffisamment pour RailCoop, pas de problème car cette entité n'aura pas besoin d'en avoir cinquante. Mais ses problèmes se situent ailleurs: a-t-elle assez d'argent, et comment va-t-elle obtenir les certifications nécessaires, entre autres?

Ah, t'as vu!? Et j'en ai encore plein!😉 Bah, superbes. Je considère que ma photothèque a davantage un intérêt documentaire que de qualité. Disons que je suis content d'avoir fait tout ça et d'en conserver ainsi le souvenir. Quant aux aménagements intérieurs signes Roger Talon, en particulier sa première classe en T.G.V. Atlantique, Réseau, Duplex, et Corail+ ou "Nouvelle Déco", j'en suis inconditionnel, mais les goûts et les couleurs...😍

Le rouge ou le bleu? Les X4532-XR8546 et X4917/18 se côtoient en gare d'Elbeuf-Saint-Aubin (76) en octobre 1995. Pour ma part, je préfère le rouge! Par ailleurs, la XR8546 est la remorque impliquée dans l'accident de Cosne-sur-Loire le 21 octobre 1966. Cet accident, dû au basculement d'une aiguille par un agent de manoeuvre sous la remorque pendant qu'elle franchissait l'aiguillage avait entraîné son déraillement, puis son couchage. Plusieurs voyageurs en furent éjectés et on dut déplorer le décès de neuf d'entre eux. C'est à la suite de cet accident que les E.A.D. furent équipés d'une barre fixe située face intérieure au milieu des baies fixes, dans le sens de la hauteur.

Le segment R.R.R. Lorraine 05 est garé par une belle journée de novembre 1995 à proximité du dépôt de Thionville (57). La locomotive qui l'avait en remorque est rentrée au dépôt et une autre va le reprendre.

Visite de la rame T.G.V.-Atlantique 304 en février 1989, lors de son baptême au Mans (72), où elle était exposée pour la circonstance. Je me souviens qu'il régnait dedans une odeur très agréable de neuf. Pour cette publication, son numéro sur une de ses trappes d'attelage, suivi des différents espaces de première classe. Cette série de T.G.V. est, comparée aux rames sud-est, une nouvelle génération. En effet, leur motorisation fait appel aux moteurs synchrones. Mais ce n'est pas leur seule innovation. En particulier, l'accent a été mis sur le confort qu'elles proposent, on est désormais bien loin des rames sud-est très typées années 70. Pour accroitre leur volume intérieur, la largeur des remorques est supérieure à celle des remorques sud-est. Toutefois, afin de ne pas devoir retravailler à grands frais le chaudron des motrices pour les accorder avec leur tronçon, leur largeur sur les Atlantique sera identique à celle des sud-est, ce raccord entre la largeur différente entre le tronçon et les motrices étant rattrapé par un léger chanfrein en bout de R1 et R10. Leur décoration, tant intérieure qu'extérieure, est à mettre à l'actif de Roger Tallon, qui a fait un excellent travail. C'est un avis qui n'engage que moi, mais la rénovation Lacroix a constitué une nette régression. Des espaces différenciés* ont été créés, et les couleurs appliquées ont été revues et choisies avec goût. C'est ainsi que nous pouvons voir un siège situé dans le compartiment conférences situé entre le fourgon à bagages et la plate-forme d'accès en R1, suivi de la salle principale de cette R1, aménagée en version coach, l'intérieur d'une intercirculation, puis une vue de la R2 ou R3 avec à droite ses petits salons semi-compartimentés, avec leur intérieur. * qu'il me soit toutefois permis de douter de l'utilité de tous ces espaces variés: j'ai comme l'impression qu'ils n'ont pas franchement servi à ce pour quoi ils étaient conçus, faute de clients potentiels. C'est ainsi que le salon conférences, équipé d'un équipement vidéo (écran de télé et magnétoscope), était destiné à des entreprises qui voudraient le louer pour pouvoir tenir une réunion pendant le trajet. De même, les petits salons semi-compartimentés n'ont probablement pas autant servi à la tenue de simples réunions sans équipements spécifiques, permettant des discussions dans le secret des affaires, comme ça avait été imaginé, mais n'ont pu que permettre une certaine intimité, pas forcément indispensable, tant à elle-seule salle coach de la R1 était accueillante et confortable. Ces espaces n'étaient dus qu'à la volonté du commercial-voyageurs d'attirer une clientèle affaires qui n'a jamais vraiment mordu aux hameçons qui lui étaient proposés avec tous ces services et équipements spéciaux: voir les flops successifs des Nouvelles Première, Euraffaires, Première Prémium, ou d'autres tentatives pas davantage couronnées de succès, etc. N'est pas l'avion qui veut!

Une BB66400 est garée au dépôt de Fives (59), sous un beau soleil nordique, en octobre 1995.

Bon ben, ça doit être le numéro plutôt que le X qui veut ça, mais je suis allé à Bruxelles aujourd'hui en Inouï, et si je savais que je tomberai obligatoirement sur une rame Réseau tricourants, je n'avais pas envisagé que ce puisse être...la 4517. Du moins à l'aller, et en U.M. avec la 4521. Au retour, ce furent les 4515 et 4529, X4529, autre même numéro mais pas même matériel, dont je postais sans non plus forcément penser le voir aujourd'hui, la nuit dernière une publication sur laquelle il figurait. Hasard et magie des numéros...

Affectation(s) bizarre(s) pour la rame Réseau 4521 ce matin, dont un de mes contacts m'informe que c'est une anomalie ancienne:

La composition X2204 et 2203 encadrant la XR6112 se positionne sur les voies de remisage du dépôt de Nice-Saint-Roch (06) en septembre dans l'attente de son prochain service. Nous sommes en septembre 1996, et dans quelques jours, la dotation de ces matériels pour exploiter la ligne Nice- Cuneo sera complétée afin d'en évincer les X4500, du moins les cantonner à assurer la réserve quand il y en a un sur place, qui se limitera alors à des missions domestiques.

Admirons la belle CC6543, toujours en livrée Maurienne quand cette photo est prise en août 1994, alors qu'elle est en train de rentrer au dépôt de Chambéry (73).

Les éléments automoteurs X4599-XR8399 et X4529-XR8371 en U.M. font leur demi-tour en gare de Jeumont (59) depuis Lille en octobre 1995. Sur la première photo, remarquer la pancarte de changement de courant: nous sommes en effet dans une gare-frontière, qui est aussi une gare-commutable! En l'occurrence ici, 25000 volts monophasé et 3000 volts courant continu, permettant aux locomotives électriques de la S.N.C.F. d'y amener des trains. Seconde photo, souvenir avec le premier élément cité, qui a fier allure pour être passé récemment en grande opération aux Ateliers de Nevers.