E.T.G.

La CC6527 est au repos au dépôt de Toulouse (31) en août 1995.

L'élément automoteur X4729-XR8726 effectue son demi-tour en gare de Laon (02), entre deux courses de et vers Paris, en août 1995.

Un des trois VT est garé à Lyon-Perrache (69) sur les voies en impasse côté Saône en juin 1997. Mauvaise série puisque des trois engins construits, deux ont été détruits par incendie accidentel, dont celui illustré ici...

Cette fois-ci, on ferme par manque de personnel: http://RER C: la gare de Dourdan-la-Forêt non desservie jusqu'à la fin de la journée faute de personnel https://www.bfmtv.com/paris/rer-c-la-gare-de-dourdan-la-foret-non-desservie-jusqu-a-la-fin-de-la-journee-faute-de-personnel_AN-202212260251.html

Ultimes vues du matériel préservé pour le Train Touristique du Pays des Morins, avec leur remorque Decauville (dont je n'ai pas le numéro, à moins peut-être de l'avoir noté dans mes carnets si je l'ai vu inscrit dedans lors de la visite), vue garée en avril 1995 à l'état d'épave dans le triage d'Outreau (62). On notera les sièges qui semblent provenir, comme dans leur X2400, d'un élément X2700 bimoteur.

Nice (06), avec des engins de remonte, mais, faute de matériel électrique adapté, des thermiques cette fois, avec la BB63050 qui évolue au droit de la gare de Nice-Ville en septembre 1996. Seconde photo: inéluctablement, le nombre de BB63000 s'amenuise et il faut penser à la relève. Et ce sont naturellement des BB63500 qui vont s'en charger. A cet effet, nous voyons la BB63595 garée dans le dépôt de Saint-Roch en avril 1997.

L'élément automoteur X4426-XR8391 dans un état impeccable de fraîcheur pour être passé récemment en grande opération aux Ateliers de Nevers-Machines arrive au Mans (72) en provenance d'Alençon en mai 1995 et va passer sur le Pont des Tabacs, qui lui permettra de franchir la rivière Sarthe et son canal latéral navigable. Remarquons la Z2 arrivant simultanément d'Angers et circulant sur un itinéraire voisin. Quelques instants plus tard, les voyageurs descendus, nous retrouvons notre engin attendant l'ouverture (des signaux) pour rentrer au dépôt. Nous pouvons également observer les repères peints sur le quai et indiquant aux voyageurs le numéro des voitures censées s'arrêter à leur niveau, pour les trains assurés en rames T.G.V-Atlantique, en supposant qu'elles soient bien orientées avec les premières classe côté Paris, comme on s'efforçait à l'époque que ce soit le cas. Dernière photo, démarrage fumant comme les X4300 en avaient le secret.

Les BB300 continuent inlassablement leurs remontes de rames pour voyageurs et nous voyons justement la BB350 entrant en gare de Lyon-Perrache (69) en provenance du chantier de Croix-Barret en juillet 1996. Mais la relève n'est plus très loin, puisque des BB8500 "transformées" en BB88500 les remplaceront soudainement l'année suivante.

Le X92203 Languedoc-Roussillon assure le remplacement d'un X2100 de Toulouse sur une ligne sur laquelle il n'est en principe pas amené à circuler, puisqu'il vient d'arriver à Auch (32) en août 1995.

Une allège postale qui n'est pas passée en livrée jaune avait été sauvegardée avec d'autres matériels à Saint-Etienne (42) en vue d'un musée qui hélas n'a jamais vu le jour. Nous l'y voyons justement en juin 1997. Remarquer sur le dossier de caisse le marquage "LO" dans un cercle, marquage disparu depuis déjà longtemps, et qui indiquait qu'il s'agissait d'un matériel (considéré comme) LOurd.

Agression au couteau dans un train en Seine-et-Marne: https://www.google.com/amp/s/m.20minutes.fr/amp/a/4016127 Ça ne s'est encore pas trop mal terminé cette fois-ci, mais...

L'élément automoteur X4596-XR8625 entre en gare de Peille (06) en avril 1998, tandis qu'il assure un train Nice - Breil-sur-Roya en complément des X2200, en nombre insuffisant. Enfin, plutôt que de gare nous faudrait-il parler de Pang, Point d'Arrêt Non Géré, puisque la gare qui était de croisement jusqu'en 1987 a vu sa voie d'évitement supprimée, mais les aiguilles permettant son accès sont restées en place. Désormais, tous les trains circulent sur la voie sur laquelle passe ce train, et ce quelque soit leur sens. La nature avait repris ses droits sur l'emprise de la voie déposée, mais une modernisation de la ligne va lui permettre de retrouver son statut de gare de croisement dans les années 2010, avec la pose d'une nouvelle voie d'évitement, à laquelle on accède par des aiguilles renouvelées, installations complétées par une signalisation lumineuse.

Une CC72000 en tête d'un train Paris - Laon passe en vitesse la gare de Vierzy (02) en août 1995. A cette époque, la ligne est toujours gérée par cantonnement téléphonique au delà de Crépy-en-Valois et la fermeture du passage à niveau visible au premier plan incombe à l'agent en poste en gare (un des derniers passages à niveau manuels de France), qui effectue aussi les tâches de sécurité (départ des trains), qui effectue le graissage des aiguilles du tronc commun du tunnel, aménagé après la catastrophe de 1972, ainsi qu'il gère la manoeuvre de ces aiguilles afin de donner passage aux trains d'un sens ou de l'autre, et effectue aussi les manoeuvres des trains desservant l'Embranchement Particulier de la gare (silo visible en arrière-plan, trafic de trains de transport de sucre). La modernisation de la ligne, au début des années 2000, mettra fin à tout cela, le passage à niveau en particulier, sera automatisé, le poste d'agent-sécurité sera supprimé, la commande des itinéraires reportée à Soissons, le bâtiment-voyageurs sera fermé et muré, sa salle d'attente qu'il contenait sera déportée sous forme d'abri-quais, ainsi qu'un automate de vente des titres de transports sera installé. La commande de l'éclairage dans le tunnel sera supprimée, celui-ci étant désormais toujours éclairé et le graissage des aiguilles du tronc commun réalisé par l'Equipement. Enfin, la signalétique de la gare sera modernisée et les vieilles plaques en tôle de grandes dimensions seront remplacées par de nouvelles plus petites, bleu institution! J'ai pu récupérer l'une d'elles, peut-être celle visible sur la photo (il faudrait que je regarde les traces de l'ancienne peinture rouge, celles-ci ayant déjà été "modernisées" lorsqu'elles étaient en service)!

L'élément automoteur Z9603-ZR19603 dans sa belle livrée originelle vient d'arriver en gare du Mans (72) depuis Angers en mai 1995. Après avoir déposé ses voyageurs, il tirera jusqu'en bout de quai puis à l'ouverture des signaux ira se garer au dépôt (faisceau dit du "plateau", plateau sur lequel sont disposées plusieurs voies, parallèles à celles venant de Paris, par opposition aux grills électrique et thermique) pour y passer l'après-midi avant de rejouer pour la pointe du soir.

Les BB22345 et CC14181 sont de passage au grill électrique de Metz (57) en avril 1995.

L'élément automoteur X4729-XR8726 tout récemment sorti des Ateliers du Mans où il a subi une modernisation en règle, est pimpant en août 1995, tandis qu'on le voit en gare du Nord à Paris (75). C'est le premier élément modernisé sorti avec les éperons chasse-obstacles, modification sécuritaire adoptée après l'accident de Saint-Leu-d'Esserent, et appliquée aux seuls éléments modernisés, réputés devoir disposer d'une espérance de vie plus longue que les non-modernisés, ce qui pour beaucoup, n'en sera dans la pratique rien. Les élément qui passeront désormais en modernisation en seront équipés d'office, tandis qu'une chaîne spéciale pour équiper les engins modernisés auparavant sera mise en place dans certains dépôts comme Nantes, afin de pallier une baisse de charge de travail.

Voiture grill-express ayant servi à des essais de peinture ou à des peintres pour s'exercer, aux Ateliers d'Oullins-Voitures (69) en avril 1997.

En 1991, les Ateliers du Mans (72) hébergent les seules caisses radiées pour le moment chez les E.T.G.: T1004, TR51 et 21011 et T1511, qui ont été cannibalisées au maximum. Sur la première photo, on reconnait la T1511, qui bien que présentant un état faisant penser à un abandon définitif et irrémédiable, sera remise en état et reconstituée moins de deux ans plus tard afin de former l'élément expérimental Astrée. Du bien beau travail afin de redonner vie à cette carcasse.

Un des "poux" du dépôt de Nice-Saint-Roch (06) est garé dans le dépôt en mai 1997.

J'ignore si ces perches étaient lourdes ou difficilement maniables, mais si sur certains engins comme les BB7200 par exemple, il me semble qu'elles se trouvaient sur une sorte d'étagère au dessus des patères, sur la cloison arrière de cabine, elles ne pouvaient dans une BB9200 se trouver au même endroit, la cloison de cabine n'étant pas assez large d'un seul tenant pour permettre cette disposition (à cause des renfoncements sur les côtés), et donc, le report dans les coursives en devient presque obligatoire.

T'inquiète, un bon conducteur est capable de mettre son bus près du quai avec un écart qui ne gêne personne de monter ou descendre. Vraiment, il n'y a aucun besoin d'artifice pour y parvenir, les guidages immatériels pour faire prendre un bus pour un tramway (ou, si tu préfères, pour faire prendre des vessies pour des lanternes), ne sont que des joujoux pour élus en mal de singularité.

Peu importe, il est inutile de philosopher sur mon propos précédent: ce que j'indiquais est valable pour absolument toute société: de la S.N.C.F. à l'artisan boucher-charcutier au pied de chez toi: quoi qu'il soit fait pour le client ou usager ou voyageur (comme on voudra), tu trouveras toujours quelqu'un qui trouvera à redire sur les initiatives qui ont été prises ou les choses qui ont été faites.

Disons qu'intérieurement, les X2800 (du moins, les modernisés), étaient parfaitement insonorisés et le chant du M.G.O. n'avait rien de dérangeant pour les voyageurs, y compris les plus proches du compartiment moteur. Et la place disponible entre le compartiment moteur et les toilettes convenait parfaitement à la première classe, permettant justement à ses voyageurs d'accéder aux toilettes sans passer par la salle de seconde classe, et leur permettait également de disposer de portes d'accès en propre. Mais leur spécificité était surtout due à leur utilisation, qui prévoyait de relever à Brive les correspondances des Capitole, pour les destinations d'Aurillac, et Capdenac et Rodez. Indépendamment du meilleur confort de la première classe par rapport à la seconde, il fallait surtout que leur capacité soit accrue dans la classe supérieure. Un effectif d'environ quinze engin était nécessaire, ce que Toulouse pouvait prendre en charge, de plus bien positionné. Quand on sait les problèmes que des manques de place dans certaines classes peuvent entraîner, la destruction du 2821 dans la catastrophe de Flaujac, puis la mise hors service, finalement définitive, du 2841 par collision à un passage à niveau, a cependant entraîné le remplacement de ces deux engins par des ordinaires venus d'ailleurs. Le fait qu'on n'ait jamais cherché à aménager deux X2800 en 24 places de première classe pour les remplacer est cependant resté inexpliqué, alors que les révisions de ces engins avaient toujours lieu.

L'élément automoteur X4707-XR8704 est arrivé en gare de Charbonnières (69) en août 1996 alors qu'il assure un service sur l'Ouest-Lyonnais. Après un "changement de bout", il repartira sur Lyon-Saint-Paul.

En juillet 1996, plusieurs BB9300 anonymes circulent en tête de leurs trains respectifs dans les environs d'Artenay (45).