E.T.G.

Donc, du coup, on sort de chez le vétérinaire. C'est un bel abcès dentaire que la demoiselle présente. Le vétérinaire lui a administré une piqûre d'antibiotiques et elle a un traitement médicamenteux pour dix jours. Il la trouvait aussi un peu déshydratée (pourtant elle boit comme une vache, j'en sais quelque chose puisqu'ensuite elle s'épanche ailleurs que dans sa litière, et elle s'en fout, c'est bibi qui nettoie), il lui a donc fait une prise de sang pour voir les reins, tout va bien. Elle avait une très légère fièvre, sinon, elle est en parfaite santé.🙂 Sa petite plaie au dessus de l'oeil n'est rien. Coût de l'opération (consultation, piqûre d'antibiotiques et médicaments, et prise de sang): 169 €.

Et, post scindé en deux pour des raisons de poids, une petite vidéo faite dimanche: video_20220925_151946.mp4

Quelques nouvelles de mes miss, photographiées dimanche, et, dernière photo, ce mardi après-midi. J'avais remarqué il y a quelques jours que Princesse avait des écoulements nasaux et au niveau de l'œil droit donc j'étais attentif, et ayant remarqué cet après-midi le gonflement de sa joue droite et son œil qui ne s'améliore pas, je lui ai pris un rendez-vous chez le vétérinaire. On remarque comme une plaie au dessus de l'oeil. Je n'ai pas été témoin mais peut-être un coup de patte de Duchesse, qui repousse les autres chats qui l'approchent trop, habituellement sans sortir ses griffes. On verra ce que le vétérinaire dira demain, quand il va l'examiner.

Des Z5300 aux Ateliers de Vitry-Les Ardoines (94) en 1991. La Z5329 esseulée est garée en attente de retrouver ses remorques (remarquer à côté la Z2N. dans sa livrée primitive, avec la bande bleue en bas de caisse et le bandeau jaune indiquant l'emplacement de la première classe). Ensuite deux vues de la motrice Z5301 accidentée dans la terrible catastrophe de la gare de Lyon, et enfin la Z5342 en cours de travaux, elle-même rescapée de cette catastrophe et qui a justement récupéré le train de remorques de la Z5301 (recomposition d'un élément "hybride" avec les caisses valides des deux éléments).

Tant qu'il est ici, c'est bon signe: le wagon de secours et de grande intervention (W.S.G.I.) de Toulouse (31) est garé au dépôt éponyme en août 1995.

La XR8385 est en phase de terminaison de modernisation en 1991 aux Ateliers du Mans (72). Ne restent à poser que quelques accessoires (mains montoirs sur les angles de masque, optiques, bourrelets d'intercirculation, ôter certains équipements provisoires comme les adhésifs posés devant la porte d'intercirculation, etc. Elle sera bientôt soumise à des essais à poste fixe, accouplée avec la motrice X4546 en cours de finition à proximité, puis l'ensemble sera également soumis à des tests à poste fixe avant une marche d'essais en ligne et sera livré au dépôt de Rennes très bientôt, en ayant entre temps subi d'ultimes retouches si nécessaire.

Une batterie de BB63500 est garée au dépôt de La Plaine (93) en août 1995.

Le X3814 de l'A.T. T.Y. (Association du Train Touristique de l'Yonne) est hors de sa zone d'action habituelle puisque nous le voyons ici garé au dépôt de Metz (57) en avril 1995.

La BB7284 en tête d'un train Strasbourg - Nice dessert Avignon (84) en février 1995.

L'élément automoteur X4582-XR8373 est en attente de son prochain service dans le dépôt de Marseille-Blancarde (13) en avril 1998.

En février 1995, la R.R.R. Alsace 302 attelée à une BB67400 est vue en gare de Haguenau (67) tandis qu'elle va partir pour Niederbronn, avec son entrée en gare au retour.

Un petit tour sur le Blanc-Argent en 1992, avec un X240 en livrée originelle, dans une gare qui est probablement Chabris, puis reste des photos à Romorantin, X240 en livrée T.E.R. Centre, Verney en livrée revêtue en sortie de rénovation aux Ateliers de Bordeaux vers 1983-84 puis livrée T.E.R. Centre, et remorque XR700 en livrée assortie aux X240 neufs et Verney rénovés.

La BB67003 entre en gare d'Alès (30) en février 1995, en tête d'un train de fret comprenant des wagons couverts et des citernes de gaz. Remarquer les wagons garés sur les voies de débord. A comparer avec aujourd'hui. Sans commentaire...

Fin 1991, j'utilise la ligne 12 du métro, et sur les portes des trains sont collées des affichettes prévenant d'une prochaine journée portes ouvertes à l'atelier de la ligne. Je fais donc le déplacement le jour J et parmi les habituels M.F.67 de la ligne (encore bleus), sont présentés quelques matériels "exotiques". Pour cette publication, je vous présente un T.M.A. (Tracteur à Marche Autonome), destiné à remorquer des trains de travaux, y compris sur des sections de ligne non alimentées en électricité. Deuxième photo, le train aspirateur, qui passe périodiquement sur tout le réseau (circulation en soirée voire en nuit) afin de comme son nom l'indique aspirer les voies, c'est à dire ramasser par aspiration (sans pour autant aspirer de cailloux du ballast) tous les détritus laissés par les cochons qui ne savent pas jeter leurs déchets dans les poubelles. Troisième et quatrième photos, des motrices rescapées des trains Sprague ont été conservées et transformées comme tracteurs pour travaux. Nous en voyons en cours de maintenance lourde dans l'A.M.P. (Atelier de Maintenance Patrimoniale) partageant le site de Vaugirard avec l'A.M.C. (Atelier de Maintenance Courante) destiné lui au matériel voyageurs de la ligne. Je suis à mille lieues lors de ces portes ouvertes d'imaginer que je travaillerai moi-même plus tard au métro, pas plus comme toujours actuellement sur cette ligne 12 qu'ailleurs. Les "hasards" et/ou occasions de la vie...

Alors que le futur T.G.V.-M. se profile à l'horizon, revenons en arrière avec une ancienne génération de trains à grande vitesse encore à l'état de projet: courant 1991, le mini-tronçon expérimental T.G.V. Duplex encore appelé à cette époque T.G.V.2N. est en visite au Mans (72) entre deux marches d'essais sur la ligne nouvelle Atlantique. Il est composé des trois voitures expérimentales, auxquelles a été ajoutée la R8 rescapée de la rame 70 (radiée après une sévère collision sur un passage à niveau avec un camion de convoi exceptionnel transportant un transformateur électrique à Voiron), voiture TGVRBu823070). Ce mini tronçon est encadré par les motrices de T.G.V.-Atlantique, la 24211, motrice de réserve, et 24120, rescapée de sa rame accidentée en fond de gare de Paris-Vaugirard après une dérive survenue en cours de livraison neuve à l'Atelier de Châtillon (motrice 24119 originelle pulvérisée et premières remorques avariées), en attente de la remise en état de son tronçon et de la construction d'une seconde motrice 24119. Le premier tronçon de T.G.V.2N. devenu entre temps Duplex sortit de construction en 1994 et fut encadré par des motrices Réseau; et ses motrices étant également prêtes, la rame de présérie, 201, fut présentée à l'été 1995. La mise en service commercial débuta en décembre 1996 sur des dessertes Paris - Lyon. Une version avec des remorques construites en composite (polyester) fut envisagée, pour des raisons d'allègement afin de faciliter la contenance des 17 tonnes à l'essieu, mais en dehors d'une section de remorque, ne vit pas le jour.

La BB25589, propre et bien conservée dans sa livrée verte se laisse admirer alors qu'elle est en relai au dépôt de Quimper (29) en juillet 1994.

Les éléments X4655-XR8445 et X4664-XR8438 sont garés au dépôt de Nevers (58) en 1991, après avoir été accidentés alors qu'ils circulaient en U.M. le 22 février sur un passage à niveau (percussion à 118 km/h d'un camion multibenne qui avait glissé sur une plaque de verglas à Luzy, sur la ligne de Dijon). Par chance, s'il fallut déplorer une trentaine de blessés dont trois graves, il n'y eut pas de décès: en particulier, Laurent, le conducteur du train eut juste le temps de quitter la cabine de conduite après avoir serré l'urgence, alors qu'il n'avait, selon les calculs de visibilité faits ensuite, eu que trois secondes entre voir et percuter le camion. Il fut néanmoins arrêté plusieurs longs mois et dut passer en rééducation pour avoir été projeté violemment contre l'armoire électrique de l'engin. Côté matériel, les deux engins furent visités par des agents des Ateliers du Mans et leur réparation était possible malgré l'importance des avaries, après un acheminement en véhicule de nuit à trente km/h maximum. On voit sur les photos la cabine de l'engin de tête enfoncée et ensuite les trous commis dans la carrosserie par le rebond de la benne, décrochée du camion, entre le talus et le flanc du train, finissant par rebondir si bas qu'elle fit basculer la remorque de queue qui se coucha sur la voie contigüe. Heureusement, il n'y avait pas de train croiseur à l'approche. Le chef de dépôt, qui m'avait accueilli et fait visiter les engins, et qui était aussi le père du conducteur accidenté à Luzy, m'expliquait que dans les années 60, il y avait eu un autre accident à Cosne-sur-Loire, où la remorque de queue se coucha également (consécutivement à un déraillement dû au basculage d'une aiguille sous cette remorque par un agent de la gare), occasionnant l'éjection de voyageurs qui furent tués. C'est après cet accident, survenu en 1966, que des barres furent installées sur les E.A.D. à mi hauteur des vitres coté baies fixes (côté droit des éléments). Nos deux éléments furent donc pris en charge par les Ateliers du Mans (Nevers-Machines ne prenait pas d'E.A.D. en charge à l'époque) après plusieurs mois d'arrêt et sortirent de réparations, accompagnée pour chacun, compte-tenu des travaux nécessaires de remise en état, d'une modernisation en bonne et due forme (pour l'occasion, les éléments restèrent dans leur composition originelle et les remorques ne furent pas croisées avec d'autres comme c'était généralement le cas, pour des raisons d'ordonnancement). Le premier sortit début 1992 sous les couleurs jaune (premier élément modernisé de cette couleur), pour la Bourgogne, avec retour à Nevers (il fut ensuite muté quelques années à Lyon-Vaise tout en restant Bourguignon, se souvenir d'une de mes publications qui avait été précédemment publiée à ce sujet); tandis que le second, bleu pour les Pays-de-la-Loire avec affectation à Nantes, sortit au printemps. Pour la petite histoire, ce n'était pas le premier accident pour la X4655, qui avait auparavant déraillé après avoir heurté un tracteur agricole tombé d'un pont. Les réparations nécessaires occasionnèrent néanmoins sa récupération de la XR8445 en lieu et place de sa 8444 originelle, pour des raisons de disponibilités (réparation de plusieurs éléments simultanément, avec recomposition d'éléments au plus vite à partir des caisses prêtes).

Quelques vues datant de septembre 1996, prises au départ de Vintimille (99-Italie) en direction de Nice, avec par exemple notre voie de départ chaulée comme c'est courant en Italie, puis, au franchissement du pont sur le fleuve Roya, avec complètement à droite la voie menant au triage de la Roya et à Breil-sur-Roya, et surtout, point caractéristique, les pancartes indiquant la limite d'utilisation des locomotives italiennes: ces locomotives qui prennent le 3000 v continu circulent en effet à demi puissance puisque la zone de la gare est électrifiée en 1500 volts afin que les locomotives françaises puissent la desservir. En direction de Nice seulement puisque les locomotives italiennes peuvent bien évidemment accéder au triage (la ligne de Breil n'est en revanche pas électrifiée). Enfin, deux vues des paysages que la ligne longe sur plusieurs kilomètres, similaires à ceux de la ligne de la Côte Bleue (Marseille - Miramas par Port-de-Bouc), par exemple. Les voies peuvent se séparer puis se rejoindre car elles ont chacune leur tunnel en certains endroits.

Il semble que non: ces matériels n'offrent pas l'habitabilité souhaitable avec leur plafond trop bas (équipements en toiture). La formule locomotive + voitures dont ces dernières offrent les volumes qu'il faut a donc de beaux jours (ou de belles nuits d'ailleurs, en l'occurrence, c'est comme on veut) devant elle.

Il y a eu un cas assez similaire au Groland: https://www.youtube.com/watch?v=jtXzsO6TUbw 🤣🤣🤣

Ni même d'ailleurs le fait d'un dévoiement de T.G.V., que notre ami, dont il faut dire qu'il envoie du lourd ici, a aussi indiqué.

Il n'est quand-même pas courant de voir des matériels promis à la démolition rejoindre par leurs propres moyens leur lieu de démantèlement. De plus, Romilly semble ne plus devoir traiter de T.G.V. et se consacrer uniquement aux autorails, automoteurs thermiques et automotrices.

Exact aldo500, le cartouche R.I.C. indique bien qu'elle est apte à circuler à l'étranger, du moins dans les pays affiliés au Régime International Carosse (signification de R.I.C.), mais uniquement ceux indiqués dans le cartouche à droite.

Oui, mais la justice les détient certainement. Je note toutefois que le discours tel que celui-ci démontre que les complotistes n'ont pas disparu... En attendant, il ne faut pas perdre de vue une chose que Likorn a bien dit et qui me paraît essentielle: ici traduit en ce que la conductrice a commis sa faute de manière inintentionnelle, et je ne me permettrai pas, malgré les conséquences, de l'incriminer, car personne n'est infaillible. Certains à sa place auraient pu certainement commettre la même faute qu'elle, sans toujours que ce soit de façon volontaire et déterminée. Je serai bien plus dur avec un branleur qui vient faire du rodéo en moto sous vos fenêtres, qu'avec cette pauvre femme...

Le X3867 est vu ici en 1991 lors de son utilisation sur le T.T.O., Train Touristique de l'Ouest, autrement appelé Mont des Avaloirs (ligne Alençon - Pré-en-Pail). Outre la remorque XR8273 visible ici, ce train touristique disposait aussi du X2423 et d'une autre remorque unifiée, la XR7870, qui était une "grand fourgon" mais dont l'agrément n'avait pas été reconduit car très peu utile. Ces matériels avaient auparavant été garés en gare d'Avranches pour une exploitation sur un autre train touristique qui devait circuler dans la Manche mais dont la réalisation ne put voir le jour. A la dissolution du T.T.O., le X3867 fut repris par l'Agrivap tandis que le X2423 l'était par le C.F.C.B. Je crois que les remorques n'ont pas survécu à cette disparition. Côté Pré-en-Pail, base du train touristique, pas de problème avec la Masdac, client embranché fabriquant des engrais, pour utiliser la voie le long du B.V. et éventuellement une parallèle pour manoeuvrer. Mais côté Alençon, la S.N.C.F. n'avait évidemment pas accordé l'entrée en gare (si je me rappelle bien au motif que la gare ne pouvait, selon elle, accueillir les deux allers-retours, qui n'avaient lieu que les dimanches -et, sans certitude, peut-être les samedis- de juillet et août). Et c'est ainsi que nous voyons au terminus d'Alençon l'autorail et la remorque avec des escabeaux de fortune qu'il avait fallu confectionner tandis qu'il fallait aller chercher le train en périphérie de ville, après la bifurcation (et non visible) de la ligne de Caen, près d'un P.N. Comme il n'était pas possible de faire de remise en tête, le train circulait remorque en tête au départ de Pré-en-Pail afin de maintenir le kiosque de l'autorail le plus au milieu du train, pour des questions de visibilité du conducteur. Cela permettait aussi de laisser le compartiment panoramique de l'autorail en avant au retour. Si le X2423 faisait partie de la composition, il était évidemment placé côté Alençon, et j'ai aussi vu la dernière année (X3867 en panne de boîte de vitesse) le X2423 circuler avec la remorque en tête côté Pré-en-Pail. Bien sûr, lors d'une circulation remorque en tête, un des bénévoles de l'association prenait place à l'avant avec un dispositif branché sur la C.G. robinet ouvert et permettant sa dépression pour arrêter le train au plus vite en cas de danger. Deuxième photo, celle que nous avons tous fait en visitant un X3800! Et dernière photo, la sympathique équipe de bénévoles en service le jour de cette visite, prenant la pause déjeuner entre le premier aller et le premier retour.