E.T.G.

Les X4500 de Marseille sont à l'oeuvre en Languedoc-Roussillon en février 1995, notamment dans le Gard avec l'élément X4595-XR8624 assurant la desserte du terminus de Bessèges (première et deuxième photos), ou, sur le trajet aller puis retour (troisième et quatrième photos), celle de la gare de Saint-Ambroix. Cet élément est un de ceux en meilleur état au dépôt de Marseille et il fait l'objet de soins sur sa caisse (cinquième photo, prise en gare d'Alès) durant le séjour de quelques mois qu'il fait à cette époque dans ce dépôt. En bonus, sixième photo, les X4521 et 4588, qui ne sont plus dans le même état de fraîcheur, sont prêts au départ de Montpellier (34) pour assurer un train pour Langogne. De souvenir, les quatre éléments présents dans le secteur de Nîmes sont dans ces années-là échangés avec Marseille à raison d'un du lundi au vendredi par le truchement d'un aller-retour en W depuis/pour Avignon et en charge sur le trajet Avignon - Marseille et retour, par Salon de Provence et la ligne de la Côte Bleue.

En août 1995, un segment de Remorques Réversibles Régionales (R.R.R.) Picardie est successivement en attente de départ de Paris-Nord (75), puis va s'engouffrer dans le tunnel de Vierzy (02) et enfin est arrivé en gare de Laon (02), où il voisine avec un autre habitué des lieux, l'élément X4613-XR8638. La traction-pousse des segments Picardie était principalement assurée en thermique, par des BB67400, et en dehors de prêts ponctuels à certaines autres Régions, ils n'ont pas eu l'occasion de circuler sous 1500 volts continu.

Un couplage d'Aln663 assurant un train Nice - Turin franchit le viaduc de l'Erbossiera en aval de Peille (06) en avril 1998.

La BB66480 avec son capot modifié afin de permettre à Alsthom de tester un moteur asynchrone en vue de marchés à l'exportation et éventuellement d'une série (BB73000) pour renouveler le parc de locomotives thermiques, série qui ne vit pas le jour; ainsi que quelques locotracteurs au dépôt de Nevers (58) en 1991.

Autre présence inhabituelle d'E.A.D., toujours dans la série X4630, en gare du Mans (72), cette fois par une journée pluvieuse de mai 1995. L'élément X4736-XR8733 vient d'arriver de Tours en U.M. avec des X4300 de Tours-Saint-Pierre. Il ne sort pas des Ateliers mais va au contraire y rentrer et il a autant que possible été acheminé en charge depuis son dépôt, Lyon-Vaise. Le but de son séjour est de le doter d'équipements sécuritaires tels que D.A.A.T., K.V.B. ou R.S.T. Les engins de nombreuses séries sont alors en cours d'équipement par le biais de chaînes spéciales qui battent leur plein à cette époque.

Connaissez-vous Pinocchio? Dans la domaine qui nous intéresse, il y en a deux: la BB17005 reconstruite sur un châssis de BB25500 à grandes cabines, et la BB16700, allongée pour l'équiper d'un attelage automatique pour des essais d'application de ce système aux trains de fret. Nous la voyons ici en gare de Paris-Est (75) en août 1994 alors qu'elle est cette fois affectée à la traction-pousse de segments de R.I.B., Remorques Inoxydables Banlieue.

Pour cette publication, je ne m'éloignerai pas non plus de chez moi, de mon nouveau chez moi: en juillet 1996, je viens d'élire domicile à Sathonay-Camp pour y faire mes classes d'armée. Bien sûr, mes équipements habituels de voyage tels que mon appareil-photos et mon magnétophone ont fait partie du paquetage! C'est ainsi que nous voyons ici l'élément automoteur X2732-XR7732 desservir la gare de Sathonay-Rillieux (69) en juillet 1996 tandis qu'il assure un train parti de Lyon-Perrache pour Oyonnax, ou Saint-Claude ou encore Morez. A la fin des classes, je changerai de caserne pour être finalement affecté pendant 23 mois au Centre de Sélection, quartier général Frère à Lyon, non loin du faisceau de la Scaronne ou de la gare de Perrache, où j'aurai davantage de trains à me mettre sous la dent et une plus grande aisance de déplacements à travers toute la France pour voyager avec ma carte S.M.A. (Service Militaire Actif).

Intérieur d'une des "navettes Royer", servant à relier Tours aux trains desservant son agglomération par Saint-Pierre-des-Corps. Ceux-ci sont identiques dans les deux classes, distinguées l'une de l'autre par la couleur des portes, assortie à celles des rames T.G.V. Atlantique, la différence de confort entre les deux classes dans ces navettes ne se trouvant (en principe) que dans une charge moindre de la première classe (occupant deux tiers d'une voiture sur les trois du segment).

Quelques voitures Corail, exceptionnellement prises en charge ici, en l'occurrence pour une R.A. (Réparation Accidentelle) sont sur le faisceau des Ateliers de Saint-Pierre-des-Corps (37) en 1991.

Cette D.E.V. inox ayant servi à faire des essais de peinture est sur le faisceau des Ateliers de Saint-Pierre-des-Corps (37) en 1991. Cet établissement qui travaille à ce moment-là principalement sur des segments de remorques réversibles en acier inoxydables et des V.B.2N. va bientôt entamer de gros travaux en vue de prendre en charge du matériel automoteur (tant en acier inoxydable qu'en ordinaire) en vue de se substituer aux Ateliers de La Folie et ceux de Vitry, voués à fermer. Ces travaux comprendront en plus d'une modernisation des bâtiments une découpe partielle de ceux-ci afin d'obtenir une largeur entre eux permettant de recevoir aisément les véhicules de 26,40 m., ainsi qu'une adaptation corrélative du pont transbordeur.

Pour cette publication, je ne m'éloigne pas trop de chez mes parents, de 600 mètres seulement: présence exceptionnelle d'un X4630 Ambulance en gare du Mans (72) en 1991. Celui-ci est sorti des Ateliers où il a subi une R.A. (Réparation Accidentelle) après une collision, et c'est en W qu'il va regagner Nantes, son dépôt d'attache.

La 141R1108 accompagnée de son tender 30R1108, tous deux dans un état impeccable de conservation, est garée sur les voies de l'écomusée de Breil-sur-Roya (06) en avril 1998.

L'agent est forcément au courant des changements de voies, car il travaille en liaison avec les aiguilleurs (il est d'ailleurs positionné à leur proximité immédiate dans le P.R.C.I., et tout ce petit monde se parle), de la même façon qu'il sait les retards et les indique quand il y en a (qu'il pourrait d'ailleurs systématiquement annoncer en prévision, et non une partie en factuel).

En avril 1995, une remorque d'extrémité (remorque-motrice) de T.G.V. T.M.S.T. tout droit sortie de l'usine De Dietrich de Reichshoffen est garée en gare de Haguenau (67). Elle est équipée côte motrice de son bogie définitif, et d'un bogie de convoyage côté tronçon qui lui permettront de rejoindre les autres remorques de sa rame, fabriquées ailleurs.

Une BB66000 dont on pourrait croire qu'elle est rail-route, à moins que l'on considère qu'elle est garée sur un passage-piétons (combien de points en moins et quel montant d'amende sur le permis?🤣) dort dans le dépôt de Caen (14) en 1991.

L'élément automoteur X4553-XR8565 est en coupure entre deux trains en gare de Compiègne (60), en avril 1995.

Plusieurs BB22200 sont au repos au dépôt de Nice-Saint-Roch (06) en août 1994. Je suis passé devant le dépôt en début de mois, le vide du dépôt était d'une tristesse... Et c'était encore pire à Vintimille, où de l'ancien dépôt S.N.C.F. ne subsiste que la rotonde, le trou de la plaque tournante, ôtée, a été comblé, et toutes les voies ont été déposées. Et ne parlons pas non plus du Charolais, en partant de Paris...

Il y a eu aussi les 22351 à 360 aptes à 200 pour circuler sur Paris - Nantes dans l'attente du T.G.V. Atlantique. Je me demande si la 278 n'a pas été apte aux 200 aussi. Chez les cousines 7200, il y a eu au moins les 7261 à 7263 aptes à cette vitesse.

Les charges remorquables sont sans doute bien différentes. S'il faut une U.M. en double traction avec une troisième locomotive ou une U.M. en tête et un engin en pousse, ça va vite devenir un gouffre à exploiter.

En complément de ce que t'a dit ADC01, j'ajouterai que les Noctiliens R.A.T.P. sont cadencés à la demi-heure maximum en semaine et aux vingt minutes les weeks-ends*, sauf les lignes N01 et 02 qui sont respectivement à quatorze ou quinze minutes en semaine et aux six-sept minutes les weeks-ends. Donc pour aller à Neuilly ou dans le 16ème, il y a bien plus de possibilités que ce que tu avances. Il te faudrait te remettre au goût du jour. En revanche, les Noctiliens exploités par la S.N.C.F. (en fait sous-traités à des filiales comme Kéolis) sont fréquemment desservis à l'heure oui, et ce quel que soit le jour. *Le N32 devrait passer à 35 minutes en semaine et on ne sait pas combien le week-end (probablement 25), à cause de temps de parcours trop serrés et de temps aux terminus trop faibles, faute d'ajouter une voiture en ligne pour assouplir l'exploitation. Ca fait un moment qu'il en est question, mais on ne sait pas quand ce sera fait.

Précisons qu'un spécial Le Train (éditions Publitrains) qui leur est consacré vient de sortir.

Pratique de mettre à la tête de l'entreprise quelqu'un qui comme lui aura les pieds et les mains liés et sera sclérosé: ça ne sera qu'un homme de paille. Et attention, mouvement de grève prévu le 10 novembre, qui semble devoir être assez suivi (bus, tramways, métros et R.E.R.).

Excusez le délai de réponse mais j'étais en congés. Bonne réponse de Tophe et Pascal 45: je vous mettrai la bonne photo bientôt. En effet, la bourde a été remarquée et l'affichage remis en conformité avec le train à afficher quelques petits instants après que j'ai pu prendre ces photos. En même temps, un T.G.V. Inoui pour Marseille était affiché voie 4. Sauf que c'était une Z21500 prête au départ pour Laval qui était à quai. Manifestement, l'agent chargé des affichages était quelque peu dépassé ce jour-là, et ce alors qu'il n'y avait pas ou peu de trains en retard

Y'a rien qui vous choque?

En direct du Mans: