E.T.G.

Bien sûr que je le comprends, et le connais, mais on assiste de toute façon à des classements bizarroïdes depuis plusieurs années. Ces machines devraient plus logiquement être en R.D. puisqu'elles sont en attente de prise en mains pour subir une O.P. (qui ne viendra pas), mais ça ne change rien au fait: elles sont au bord de leur épuisement de parcours et il faudra quoi qu'on en dise conduire des frais dessus pour les revoir rouler. Donc le G.B.E. est un pur truc administratif, ces locomotives ne sont pas cédables en l'état, car elles sont inutilisables. A partir de ce moment-là, un privé qui les revendiquerait aurait tout intérêt à se tourner vers un loueur. Je pense d'ailleurs que si ces locomotives ne sont pas dirigées illico-presto chez les ferrailleurs, c'est parce que toute velléité de les revoir rouler est vaine, contrairement aux CC6500 à l'époque de leur radiation, qui ont été "fusillées" en urgence (le temps de monter les appels d'offres et lancer les démarches avec les ferrailleur pour les éliminer, toutefois) car la plupart d'entre elles étaient utilisables. Et il n'était pas question de les céder ou les louer à qui que ce soit qui les aurait convoité.

Croisement en avril ou mai 1997 en gare de l'Escarène (06), entre un train assuré par deux X2200, formation assez peu courante sur la ligne, composée des X2257 en tête et X2217 en queue, et un train mené par le X2215. Il est possible que nous soyons le 01 mai, et je me souviens que lors de ce week-end à proximité immédiate d'un week-end les roulements avaient été chamboulés pour adapter les compositions aux besoins des trains circulant ces jours-là, et avoir pris au retour un train formé de seuls trois X2200 dont toujours le 2257. Ce train l'illustrant est peut-être le train aller, qui a récupéré un engin seul parvenu à Breil-sur-Roya plus tôt le matin (en fait, il faudrait pour m'en assurer que je ressorte mes carnets).

BB1100? Même pas, puisque si cette caisse de locomotive est bien posée sur des bogies à deux essieux, ils ne sont pas moteurs! Plus prosaïquement, la CC1111 est proche de sa fin de modernisation, associée à une bonne révision qu'on peut qualifier de G.R.G., et sa caisse n'attend plus que d'être posée sur les bogies qui vont lui être attribués. Ateliers de Béziers (34), février 1995.

Sa persistance à vouloir attaquer la S.N.C.F. n'est toujours pas payante: https://informations.handicap.fr/a-kevin-handicape-accuse-sncf-atteinte-dignite-31623.php Il n'en est pas à son coup d'essai, et il a déjà attaqué l'entreprise pour l'accessibilité en banlieue. Et vouloir accéder de façon autonome au bar, s'il faut mettre des dispositifs dans les matériels à deux niveaux. Ou les supprimer carrément, pour qu'il n'y ait plus d'exclusion. En continuant, on peut aussi fermer le métro...

J'ai bien pensé à ça en écrivant mon post précédent mais les matériels garés à Sotteville sont également hors d'usage, locomotives à échéance d'opération genre R.G. ou R.L. ou dont les frais de remise en état sont excessifs par rapport à leur durée de vie résiduelle (locomotives avec des moteurs ayant défretté, incendie, gros problèmes mécaniques, corrosion avancée de la caisse, accidentées, et j'en passe). Donc on reste bien sur du matériel hors d'usage. Après, il y a bien eu des visites avec des déclarants à des journalistes que c'était du gâchis, que ces locomotives étaient encore bonnes pour rouler longtemps, etc. Non, justement, encore une fois, il y avait des frais, et pas des moindres, à faire dessus pour les refaire rouler. Si on allait au bout de la logique de ces gusses, on roulerait encore avec des locomotives à vapeur.

Si ça les intéresse, je reçois régulièrement dans ma boîte aux lettres des publicités pour les Professeur Mamadou et autres marabouts...

Les autres organismes n'ont pas besoin de ces informations pour attaquer la S.N.C.F., alors le secret industriel pour tout et n'importe quoi, ça va cinq minutes. Quand-bien même, ces locomotives ne seront plus en état de rouler l'année prochaine car leur O.P.M.V. n'aura pas été faite, donc, une entreprise ne va pas réclamer du matériel hors d'usage à la S.N.C.F., qui n'est d'ailleurs pas la seule entité à en posséder et qui n'est pas tenue de servir de magasin pour ceux qui voudraient y faire leurs courses. Si les concurrents veulent du matériel, il existe des constructeurs, sinon des loueurs, dont Akiem, qui est (était?) détenue par la S.N.C.F.

En juin 1997, la motrice X4395 accidentée en Moselle après avoir heurté une camionnette sur un passage à niveau est garé sur le faisceau du Petit Saulon, à proximité des Ateliers de Nevers-Machines (58), qui la prendront bientôt en main (bien que son bogie avant ait déjà été ôté au profit d'un bogie d'atelier) pour le traiter en Réparation Accidentelle. Entre temps, on utilisera sa remorque XR8549, indemne, pour équiper la motrice X4424, indemne également d'un autre accident, toujours sur un passage à niveau mais contre un autocar, en Meurthe-et Moselle, ayant gravement avarié sa remorque, la XR8389, dont la réparation n'est pas intéressante financièrement eu égard à son espérance de vie. La X4395 ayant en revanche un fort potentiel, on lui adjoindra en sortie une remorque prise en Révision pour l'occasion, qui est la XR8508 de la 4538 radiée. A l'issue de sa carrière à la S.N.C.F., il sera préservé par le Train Touristique Doller Alsace. Ce sera le seul élément de la série préservé en France. La XR6000 à gauche, radiée, est promise à la démolition...

La 141R1126 est garée sur une des voies rayonnant autour du pont tournant du dépôt de Toulouse (31) en août 1994.

S.N.C.F.-Mobilités est peut-être condamnée car c'est elle qui est garante de la sécurité de ses voyageurs. Sauf que si on estime que c'est S.N.C.F.-Réseau qui est coupable car son passage à niveau n'est pas aux normes, je vois mal la première se retourner vers la seconde en invoquant que le sillon qu'on lui a vendu n'était pas sécuritaire (dans le sens où pour éviter un tel accident et faute de mieux il aurait fallu imposer un ralentissement au train) ou que sa circulation encourrait un danger.

Débouchant du tunnel de Santa-Augusta en aval de Peille (06), le X2203 et un de ses frères encadrant une XR6100 unissent leurs efforts en avril 1998 pour affronter la rampe alors qu'ils assurent l'aller-retour international Nice - Coni avec départ à la mi-journée et retour le soir.

La BB63545, dont la teinte chamois tire vers le rose, est garée sur les voies de sortie de l'atelier du dépôt de Lyon-Vaise (69) en juillet 1996.

De là à dire qu'aujourd'hui tu fais les choses à moitié!😉

Les éléments automoteurs X4564-XR8630 et X4599-XR8399 sont garés sur le grill de sortie thermique du dépôt de Fives (59) en mai 1997. Avec son attelage à vis et ses boyaux "tombés", le second est préparé pour qu'un autre élément vienne se raccorder dessus. Toutefois, son câblot d'U.M. n'a pas été branché car si l'élément qui viendra l'appuyer est tourné avec sa motrice en tête, son câblot étant rangé en motrice (dans le fourgon), il suffira de prendre celui-ci, alors plus près. Si ce second élément est tourné remorque en tête, quitte à devoir aller chercher le câblot plus loin, eh ben, tant pis, on ira le chercher dans un des deux éléments.

En juin 1997 à Brive (19), la BB26014 quitte la rame qu'elle vient d'amener de Paris et va rentrer au dépôt après être allée faire l'impasse en arrière-gare.

La S.N.C.F. définitivement condamnée dans cet accident: https://www.ouest-france.fr/bretagne/saint-medard-sur-ille-35250/accident-de-train-a-saint-medard-la-sncf-definitivement-condamnee-38e6dab0-577e-11ec-8090-2962c3f968ef

Tenez, puisqu'il est question d'accidents aux P.N., en voici un classé dangereux qui va disparaître: https://france3-regions.francetvinfo.fr/auvergne-rhone-alpes/savoie/savoie-des-travaux-en-cours-pour-supprimer-l-un-des-passages-a-niveau-les-plus-dangereux-de-france-a-viviers-du-lac-2366455.html?utm_term=Autofeed&utm_medium=Social&utm_source=Facebook&fbclid=IwAR3TQhlDaFGZjCszpheSgmGThgn7e3bLmvkVJw2zcjHqbXshpQs5i0N0s9g#Echobox=1638786374

En avril 1998 et avec le X2213 en tête, un train en provenance de Nice et à destination de Breil-sur-Roya ou Tende aborde la gare de L'Escarène (06).

Le pont Gisclard (66) vu depuis le Train Jaune en août 1993.

Le pont Gisclard (66) vu depuis le Train Jaune en août 1993.

Cette appli va-t-elle jusqu'à donner le numéro de l'engin qui assure le train, comme le font les applications chez certains transporteurs avec leur matériel?

Revenons voir la motrice X4321 esseulée et garée à l'Arbresle (69) en juin 1997 après son utilisation en tant que "mulet" sur le tournage du film La Voie est Libre, en différents endroits de la région, mais dont notre motrice restera cantonnée à cette gare. Pour rappel, cette motrice a cédé sa remorque dans le cadre de la transformation en motrices à voyageurs et modernisation de sept des huit motrices (X94750) d'éléments automoteurs postaux, plus communément appelés R.A.P., Rame Automotrice Postale. Le tournage du film sus mentionné a utilisé l'élément X4502-XR8365 pour les scènes courantes du film, mais la scène figurant l'implosion du train dans lequel étaient retenus des otages libérés par leur ravisseur échut à la X4321, cadrée serrée puisque sans sa remorque, et habillée par les Ateliers du Mans avant son expédition, afin de donner l'illusion qu'elle était l'X4500 utilisé pour les autres scènes (regarder les portes factices de fourgon). Tout ses organes pouvant être utilisés dans le cadre de la transformation/modernisation des X94750 ou la maintenance des autres E.A.D. toujours en service ayant été récupérés dessus, elle fut pour son transfert lestée de rails et de roues. Nous voyons ici la caisse après l'implosion, ainsi que l'intérieur de la caisse passablement noirci (seul le compartiment voyageurs avait été mis à feu, par emploi de dynamite).

En juin 1997, la CC72056, un grand numéro apte à 160 km/h dont cette possibilité est inutile pour son service du jour, est arrivée à Laon (02) et elle attend le retour après avoir fait le tour de sa rame, sur l'aller-retour 12307-12314, une paire de train qui a pendant très longtemps été assurée au retour par le même engin qu'à l'aller, et ce quel que soit ce matériel désigné pour l'assurer (X4500, R.T.G., CC72000 + rame, etc.).

Beaucoup d'autres nouveautés en Grand Est, dans l'ancienne Lorraine, en particulier: https://actu.fr/societe/lorraine-des-lignes-de-ter-renforcees-par-de-nouveaux-trains-en-decembre_46906491.html?fbclid=IwAR11FgxPpJB8iL57-Ai-AXpnvaxwDkiieI3dzz64KFiALJBMRmhQL42WQO4

Un X2100 accompagné d'une XR6000 dessert la gare de Narbonne (11) en février 1995. Je ne sais pas s'il assurait un remplacement de Z2 ou s'il se rendait à Montpellier pour aller ensuite officier sur la relation Montpellier - Mende, car il me semble qu'en dehors du X92203 qui avait la main mise sur l'aller-retour direct journalier et qui lui arrivait par Clermont-Ferrand, l'approvisionnement des autorails nécessaires aux relations du barreau lozérien et trains Mende - Nîmes se faisait plutôt au départ de Toulouse par Capdenac, Rodez, puis Sévérac-le-Château et enfin Marvejols.