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La LGV PACA servira à rapprocher Nice et Gênes:

Nice Italie.pdf

Salut

suis pas fan de mr Estrosi, mais rapprocher Nice et Gênes serait sans doute une bonne chose tant la demande est forte, l'offre actuelle minable, et le flux pendulaire entre les deux riviéras loin d'être neutre depuis des lustres....Si de ces voeux une coopération internationale entre 2 régions pouvait voir le jour ce serait vraiment un pas en avant...!

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suis pas fan de mr Estrosi, mais rapprocher Nice et Gênes serait sans doute une bonne chose

Pour l'instant, Estrosi s'est surtout contenté d'un effet d'annonce sans s'engager sur quoi que ce soit. Lorsque du pognon aura été attribué à une LGV vers Gênes, je considérerai qu'on a fait un pas en avant. D'ici là, ce ne sont que des mots.

tant la demande est forte, l'offre actuelle minable, et le flux pendulaire entre les deux riviéras loin d'être neutre depuis des lustres....

L'offre actuelle de transport régional n'est pas minable entre Cannes et Vintimille, de même qu'elle n'est pas non plus minable entre Savone et Gênes. C'est entre Vintimille et Savone que ça coince, probablement parce que le nombre de voyageurs potentiels dans cette partie de la Riviera est trop faible, sans compter qu'il reste des bouts de ligne à VU.

Quant à l'offre GL, je me suis déjà lamenté de la disparition des trains Nice-Milan mais je crains fort, vu l'ambiance entre les deux EF, que ce n'est pas une amélioration de l'infra qui y changera quelque chose.

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Pour l'instant, Estrosi s'est surtout contenté d'un effet d'annonce sans s'engager sur quoi que ce soit. Lorsque du pognon aura été attribué à une LGV vers Gênes, je considérerai qu'on a fait un pas en avant. D'ici là, ce ne sont que des mots.

d'où l'utilisation de ce conditionnel sous entendu "serait" dans ma phrase....lapleunicheuse

De toute façon il n'en ni le pouvoir, ni la possibilité administrativement parlant.....

L'offre actuelle de transport régional n'est pas minable entre Cannes et Vintimille, de même qu'elle n'est pas non plus minable entre Savone et Gênes. C'est entre Vintimille et Savone que ça coince, probablement parce que le nombre de voyageurs potentiels dans cette partie de la Riviera est trop faible, sans compter qu'il reste des bouts de ligne à VU.

Minable non...au prix d'une rupture de charge malgré tout.(et de correspondances pas toujours facilitées...soit par la trame horaire soit par l'irrégularité coté FS) car dans un sens comme dans l'autre, il n'y aucune correspondance garantie

Si l'on regarde la regarde les Riviéra française et italienne on s'aperçoit que la ligne draine un joli bassin de populations, diverses et variées tant sur les motifs de déplacements que sur les critères socio économiques et culturels (affaires, commerces, navetteurs, touristes etc...).

Sur env 160/200 km on a une concentration d'agglomérations fortes qui mériteraient au moins une desserte internationale plusieurs fois par jour, sans ruptures de charges (en diamétralisant les circulations des 2 Efs par exemples ).

Une sorte de TER Franco italien ou plutôt paca-ligurien. Le tout serait d'avoir le bon matériel....genre ce qui se fait en Suisse à 2 niveau ou en Allemagne..

Nouvelles rames IC 2N sur la DB

Quant à l'offre GL, je me suis déjà lamenté de la disparition des trains Nice-Milan mais je crains fort, vu l'ambiance entre les deux EF, que ce n'est pas une amélioration de l'infra qui y changera quelque chose.

Moi je n'ai pas parlé d'offre GL qui pour le moment relève de décisions nationales....

Je parlais juste de relations TER internationales entre deux régions frontalières où la route est surchargée, ou la pression démographique est forte, et où les activités économiques sont développées.....

La région Ligure jouit d'une grande autonomie en la matière, ce qui n'est pas le cas de son homologue Paca (et des autres régions françaises en général pour des raisons historiques et politiques).

Modifié par capelanbrest
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  • 3 mois plus tard...

Un article de marsactu (quotidien de Marseille) : http://www.marsactu.fr/2011/05/10/le-cout-de-la-lgv-marseille-nice-fait-a-nouveau-tousser/

Le coût de la LGV Marseille-Nice fait à nouveau tousser

Le coût de la LGV Marseille-Nice fait à nouveau tousser

Une fois que l’avalanche de Unes consacrées à Mitterrand et au 10 mai 1981 sera oubliée, c’est un autre anniversaire dont on risque de reparler, et que la SNCF fête déjà à grand renfort de communication : l’inauguration il y a 30 ans de la première ligne TGV. Libération d’hier y consacre un article » TGV, des lignes lancées trop vite », qui revient sur « son réseau de 1900 km et ses 1,7 milliard de passagers ».

« Délire absolu »

Mais la journaliste Catherine Masson angle son papier sur les 30 ans qui viennent et les 4500 km de futures LGV (lignes à grande vitesse) prévues par le Schéma national des infrastructures de transports (Snit, dont l’avant-projet est ici). Et surtout leur financement. Et là, on apprend que pour Hervé Mariton, le député UMP et rapporteur du budget des transports pour la commission des finances ce financement est « totalement virtuel« , et que pour Yves Crozet un expert des transports, « Marseille-Nice envisagé par le Snit relève même d’un délire absolu ».

Un avis qui semble partagé par Hervé Mariton : « les recettes ne vont couvrir que 10% du coût de l’infrastructure ! Ce n’est pas raisonnable« . Et que le député de la Drôme a répété a France Bleu Provence ce matin. Voilà qui risque de jeter comme un froid pour les partisans de la LGV des métropoles , et apporter de l’eau au moulin de ceux qui ne veulent pas en entendre parler comme l’ex-préfet de Paca Michel Sappin.

Alors, entre les lignes de Libé, on retrouve bien les postures des uns et des autres : coup de frein sur les dépenses de l’Etat pour Hervé Mariton, pour le patron de la SNCF Guillaume Pépy halte à l’augmentation des péages, prélevés par Réseau ferré de France pour le développement des lignes et que la compagnie doit répercuter sur ses billets. Mais au-delà, c’est bien le TGV, dont on célèbre encore à Marseille l’arrivée comme un booster du « renouveau », qui patine parfois. Dans le Sud Ouest, la ligne Bordeaux-Bayonne qui vise à sortir les camions qui surchargent les routes de la frontière fait face à une vive contestation.

La fin du modèle TGV ?

Et si les associations peuvent sembler motivées par des intérêts de type propriétaires spoliés, les arguments avancés sont parfois autres, comme dans cette interview dans Sud Ouest, où Victor Pachon clame que « nous sommes à la fin du modèle TGV », affirmant qu’« en termes d’aménagement du territoire, la grande vitesse est une aberration », et que « le défaut majeur du modèle TGV est qu’il assèche le territoire autour des métropoles ». On expliquera ça à Ryanair…

Ces arguments, comme d’autres, sont contestés par le président de la Fédération nationale des usagers de transport, Jean Sivardière : « Si [les LGV] ont des effets pervers pour l’aménagement du territoire, c’est parce que la SNCF favorise les relations par TGV et abandonne la desserte des villes moyennes ou les maintient dans un état médiocre, voire déplorable, et parce que de nombreuses gares nouvelles ont été implantées stupidement à la campagne, sans connexion avec le réseau existant. Ces effets pervers ne sont pas intrinsèques aux LGV, ils sont correctibles », écrit-il au site Reporterre.

Le débat a au moins le mérite de souligner une question : si la LGV Paca doit, pour ses partisans, libérer de la place pour le trafic TER, pas sûr que dépenser 15 milliards d’euros pour mettre Nice à un peu plus d’une heure de Marseille ne facilite le déblocage de crédits pour améliorer le réseau de proximité (train mais aussi urbain). Histoire que Luminy-Saint Antoine se fasse en moins de temps que St Charles-Nice TGV…

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Curieusement,

aucun de ces économistes ou autres experts ne s'interroge sur les raison de la dérive déraisonnable des coûts des projets touchant l'infra ferroviaire nationale depuis une quinzaine d'années. Quand on a connu la gestion des projets dans les années 90 (ce fut mon cas) voire 80 (par mes collègues avec qui j'ai travaillé), on est proprement sidéré par les montants actuels annoncés par RFF et la manière de conduire les études (sous-traitance en cascade) comme les projets. Il y a des causes exogènes bien sûr, mais elles sont loin d'expliquer la totalité de la dérive, et même la majorité du gap... Cela ne veut pas dire qu'il n'y ait pas une question de fond sur l'avenir des projets à GV et au-delà celui du cdf dans notre pays, mais tout de même, si les coûts n'avaient pas dérivé de la sorte (et les compétences maintenues au sein du maître d'ouvrage), on en arriverait pas à de telles conclusions. Avec les niveaux de contributions publiques annoncées, nombre de projets (dont le fameux POCL et la LGV PACA) sont effectivement infinançables, même avec un Etat en meilleure santé qu'aujourd'hui. Mais comme cette réalité n'est pas très vendable politiquement (dans la logique court-termiste qui caractéristise la majorité de nos élus), il est plus simple de continuer à vendre au bon peuple et aux élus locaux des plans sur la comète !

Christian

Pour info, discussion sur ce même sujet des coûts sur un autre forum ferroviaire (ça parle du POCL mais la thématique est la même) : http://www.lineoz.ne...tart=25#p316121

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Curieusement,

aucun de ces économistes ou autres experts ne s'interroge sur les raison de la dérive déraisonnable des coûts des projets touchant l'infra ferroviaire nationale depuis une quinzaine d'années. Quand on a connu la gestion des projets dans les années 90 (ce fut mon cas) voire 80 (par mes collègues avec qui j'ai travaillé), on est proprement sidéré par les montants actuels annoncés par RFF et la manière de conduire les études (sous-traitance en cascade) comme les projets. Il y a des causes exogènes bien sûr, mais elles sont loin d'expliquer la totalité de la dérive, et même la majorité du gap...

Voilà une question qu'elle est bonne. Je n'ai pas la réponse, mais je vois tous les jours les Inflationnistes à l'oeuvre. Je ne désespère pas de comprendre un jour quelle est leur stratégie...

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Curieusement,

1) aucun de ces économistes ou autres experts ne s'interroge sur les raison de la dérive déraisonnable des coûts des projets touchant l'infra ferroviaire nationale depuis une quinzaine d'années.

Quand on a connu la gestion des projets dans les années 90 (ce fut mon cas) voire 80 (par mes collègues avec qui j'ai travaillé), on est proprement sidéré par les montants actuels annoncés par RFF

2) Cela ne veut pas dire qu'il n'y ait pas une question de fond sur l'avenir des projets à GV

3) et au-delà celui du cdf dans notre pays

4) (et les compétences maintenues au sein du maître d'ouvrage)

3) Avec les niveaux de contributions publiques annoncées, nombre de projets (dont le fameux POCL et la LGV PACA) sont effectivement infinançables, même avec un Etat en meilleure santé qu'aujourd'hui.

Mais comme cette réalité n'est pas très vendable politiquement (dans la logique court-termiste qui caractéristise la majorité de nos élus), il est plus simple de continuer à vendre au bon peuple et aux élus locaux des plans sur la comète !

Christian

Pour info, discussion sur ce même sujet des coûts sur un autre forum ferroviaire (ça parle du POCL mais la thématique est la même) : http://www.lineoz.ne...tart=25#p316121

1) Parles-tu des coûts constatés à la clôture comptable des différents lots (les seuls "vrais coûts" à mon avis), ou d'autre chose ?

2) En infras, il me semble que les meilleurs coups GV ont pratiquement tous été faits. Les appels aux élus locaux ont commencé avec le TGV Est. Donc, ne sera fait que ce qui sera financé dans les conventions avec ces élus. RFF et SNCF ont tous deux déclaré au plus haut niveau que leurs "choix" stratégiques étaient autres. Je mets "choix" entre guillemets, car comme le savent tous les ados, le "choix" quand on n'a pas l'indépendance financière est du domaine du voeu pieux, appuyé d'une bonne communication auprès de papa maman papies mamies pour ceux qui en ont.

3) La question est sur l'avenir de certains domaines du chemin de fer, à mon avis (je parle de l'outil ferré "lourd" en temps que réponse commercialo-technico-fiancière pertinente à certains problèmes de déplacements de personnes ou de choses, j'ai du mal à imaginer voir fermées la ligne A du RER et la LGV Paris-Lyon)

4) Je ne vois pas nettement en quoi RFF n'a pas les compétences de maître d'ouvrage "sol" (y compris une part de "bord-sol"). En matière d'investissements au sol et mixtes sol-bord (et de recherche et développement associés), la SNCF de 1938 à 1997 cumulait des compétences de maître d'ouvrage, de maître d'oeuvre et d'ingéniérie en quasi monopole sur l'ensemble du territoire national. Les temps ont changé, c'est un fait. Et il y a pas mal de gestionnaires d'infrastructures qui gèrent le quotidien, et qui n'ont en interne rien d'autre qu'une petite équipe de MOA pour gérer temporairement un gros nouveau projet. Cà nourrit les consultants internationaux du monde entier, qui savent qu'ils devront se chercher un autre job dès la fin de leur intervention sur le projet, et le GI local n'a ni "gras", ni problème de licenciement.

5) A mon avis, les élus locaux sont désormais les seuls moteurs de la GV, personne ne la leur vend plus à ma connaissance, et chacun la voit évidemment à son niveau : quel plus pour ma région, mon département, ma ville ? Donc, un peu de rêve, sinon la réalité est cruelle, dès aujourd'hui : si je ne mets pas dans mes brochures un TGV, un Zénith, un grand stade, une université, dans le futur, même incertain ...c'est tout de suite que je n'aurai pas les étoiles dans les tableaux de comparaison de villes des grands gestionnaires d'immobilier d'entreprise et conseillers en implantation, et c'est tout de suite que je n'attirerai plus les investissements extérieurs, et qu'à terme çà va mal aller pour l'image et surtout pour l'emploi dans ma collectivité :

"Machin de la ville d'à côté, il va avoir son stade et son TGV, toi t'es qu'une chiffe" lui diront vite ses électeurs.

6) Les élus sont toujours de court terme, car le coup d'après n'est jamais sûr, et çà aide de montrer quelque chose de fait en 4 à 5 ans, associé à une étape d'étude des projets de la page "rêve" (souvent commune aux divers bords politiques, pour les raisons indiquées point 5 : l'élu est élu de quelque part

Petite remarque cynique : c'est bon pour l'emploi, car çà finit par nourrir du monde, en personnel d'AMOA et MOE Etudes dans le groupe SNCF et ailleurs, en consultants de chaque partenaire, en experts vérificateurs, etc. : la variante 5487 est la variante 34 éliminée il y a 20ans, mais pratiquement personne ne s'en souvient puisque c'est pratiquement plus les mêmes dans les fauteuils du Comité de Pilotage et dans les bureaux d'étude : donc, mieux vaut recevoir 5487 chèques que 50.

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  • 3 semaines plus tard...

Voici la présentation qui a été faite par RFF en comité de ligne (COPIL) LGV PACA ce 12 mai 2011

avec des infos intéressantes relatives aux variantes étudiées à ce stade du projet

SCHEMAS DES VARIANTES

source = site association "stoptgvcoudon.fr"

salut

le lien est plutôt celui qui est direct :

http://stoptgvcoudon.fr/plugins/pdf/reader.php?lng=fr&pdfdocid=78

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La region centre refuse de payer la LGV POCL. Mais l'etat fait tout pour l'obliger a payer

Source?!?

T'es sûr que ce n'est pas plutôt SEA (Tours - Bordeaux)? Parce que le POCL, c'est un peu trop tôt pour être obligé à payer quoi que se soit, en l'état du (pré)-projet...

Modifié par dyonisos
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Invité necroshine

Vous vous rappelez de Coluche ? Et de sa celebre phrase ?

Pourquoi la France a choisi le coq comme embleme sportif ????

Parce que c'est le seul animal qui chante les pieds dans la MERDE !!!!

C'est aussi vrai pour nos politiques, sur quasiment tous les sujets, ils savent qu'ils plombent, qu'ils font mal,

mais, ils persistent et signent dans leur connerie, et qui paie ?

Voici donc le sujet : http://provence-alpes.france3.fr/info/la-lgv-paca-prend-des-airs-d-arlesienne-69114347.html

Un rapport d'experts, transmis au parlement, pointe du doigt le financement des nouvelles lignes à grande vitesse. Rentabilité douteuse, coût élévé, montage financier compliqué, les futures lignes à grande-vitesse, risquent selon les experts de ne jamais voir le jour.

Le Parlement, à la fin du mois, devrait examiner le schéma national des infrastructures de transport (SNIT). Il prévoit la réalisation de 2 000 kilomètres de lignes à grande vitesse d'ici 2020!

Dans notre région, le schéma prévoit une LGV de Marseille vers Nice et au nord, une connection à grande vitesse entre Lyon et Mulhouse, permettant une liason plus rapide de la Provence vers l'est et le réseau ferroviaire allemand.

Un groupe de travail, regroupant élus et profesionnels des transports, met en doute, en huit pages, le réalisme de ce projet.

Hervé Mariton, le député villepiniste de la Drôme, le mois dernier a sévérement critiqué son financement. Avec un coût de 103 milliards d'euros, beaucoup d'élus s'interrogent.

Le président de la SNCF, Guillaume Pepy résume le sentiment général: "c'est comme si on construisait de nouvelles ailes à un château dont on n'aurait pas les moyens de refaire la toiture".

La LGV PACA, en particulier, aurait un coût pharaonique. La nécessité de percer des tunnels, à Marseille par exemple, et de traverser des zones peuplées porterait la facture à 15 milliards d'€ soit un coût, trois fois supérieur au tarif moyen, soit 75 millions d'€ par kilomètre.

Dans un entretien au journal le Parisien ce mardi, le secrétaire d'Etat aux transports défend le projet LGV.

"Les LGV sont des projets prioritaires. Seront-elles financées? oui. Nous voulons tous les réaliser.(..) les collectivités locales doivent investir, c'est leur intérêt. De toute façon, les finances de l'Etat ne permettent pas de tout faire. C'est pour cela aussi que nous avons développé les partenariats public-privé" explique Thierry Mariani.

Qui en région PACA, des institutionnels ou des partenaires privés, est prêt à financer une ligne à grande vitesse Marseille-Nice? Tous l'ignorent aujourd'hui. Souvenez-vous.. les Niçois voulaient un tracé direct Aix-Nice, quand les marseillais préféraient celui dit des métropoles: Marseille-Toulon-Nice.

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Invité necroshine

Voici donc le sujet : http://provence-alpe...e-69114347.html

Dans un entretien au journal le Parisien ce mardi, le secrétaire d'Etat aux transports défend le projet LGV.

"Les LGV sont des projets prioritaires. Seront-elles financées? oui. Nous voulons tous les réaliser.(..) les collectivités locales doivent investir, c'est leur intérêt. De toute façon, les finances de l'Etat ne permettent pas de tout faire. C'est pour cela aussi que nous avons développé les partenariats public-privé" explique Thierry Mariani.

Voila, pas de financement....

On demande aux region de financer, et donc d'augmenter les impots, ensuite tous les portes flingues de l'UMP diront que la gauche augmente ls impots....

Et avec le partenariat public privé, cela coutera 3X plus cher car faudra engraisser la boite privée en un minimum de temps....

Le citoyen, paiera la LGV par ses impots, et engraissera la boite privée avec le prix du billet qui sera hors de prix....

Merci Monsieur Mariani !!!

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Vinci a les yeux plus gros que le ventre, comme Bouygues dans ces projets LGV. Je garde l'espoir que toutes ces liaisons redeviennent publiques et soient gérées dans l'intérêt public, comme les déclarations d'utilité publique l'exigent.

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Bonsoir,

En lisant cette page sur la LGV PACA, je constate qu'un pan entier du projet a été passée sous silence. En effet, sous l'impulsion/pression du conseil régional, l'objectif est aussi de développer le réseau TER. Les planches diffusées en début d'année par RFF illustre d'ailleurs ce développement par l'apparition de lignes fermées depuis longtemps. On peut en particulier citer les lignes Rognac - Aix, Gardanne - Trets - St-Maximin (*), Cheval Blanc - Pertuis.

Et sur les lignes existantes, des aménagements vont être effectués pour améliorer les dessertes.

(*) La réouverture du reste de la ligne, de St-Maximin à Carnoules, semble plus douteux, avec une ouverture, si elle a lieu, à l'horizon 2040.

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Bonsoir,

En lisant cette page sur la LGV PACA, je constate qu'un pan entier du projet a été passée sous silence. En effet, sous l'impulsion/pression du conseil régional, l'objectif est aussi de développer le réseau TER. Les planches diffusées en début d'année par RFF illustre d'ailleurs ce développement par l'apparition de lignes fermées depuis longtemps. On peut en particulier citer les lignes Rognac - Aix, Gardanne - Trets - St-Maximin (*), Cheval Blanc - Pertuis.

Et sur les lignes existantes, des aménagements vont être effectués pour améliorer les dessertes.

(*) La réouverture du reste de la ligne, de St-Maximin à Carnoules, semble plus douteux, avec une ouverture, si elle a lieu, à l'horizon 2040.

Horizon 2040...comment un conseil régionale peut il avancer de telles dates.....il ferait mieux de dire que ça n'est pas au programme dans l’immédiat à court et à moyens terme....

Quant à Cheval Blanc Pertuis, qu'est il acté là dessus....?

quand j'ai quitté la région en 1997 on en parlait déjà au m^me titre sue Sorgues Carpentras......

Décidément ces politiques.....!nonmais

Parfaits pour faire des plans sur la comètes.....alors que le minimums est tout juste assuré sur les lignes existantes....nonmais

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Il faut faire face à une double contrainte:

développer les déplacements locaux et améliorer ceux à grande distance tout en luttant contre l'engorgement automobile.

Il est évident que le réseau ferré actuel ne permet pas de répondre à ces objectifs

La réactivation de lignes aujourd'hui en sommeil permettra, en partie, de faire face aux problêmes locaux.

La création d'une LGV, en dessaturant l'actuelle ligne Marseille - Nice, y contribura également.

Encore faut il que tous les acteurs concernés soient d'accord sur les objectifs et les moyens d'y parvenir.

Mais cela est une autre histoire...

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  • 4 mois plus tard...

Toulon: une centaine de tracteurs pour dire non à la LGV Paca

Plusieurs centaines de viticulteurs et d'agriculteurs à bord de tracteurs et de voitures, scindés en deux cortèges venus de La Crau et de La Cadière d'Azur (Var), ont convergé vendredi matin vers Toulon pour manifester contre les projets de tracés de la LGV Paca.

"Nous sommes opposés au passage de la Ligne à grande vitesse (LGV) au milieu de nos terres agricoles, qui va impacter plus de 1.700 ha de terres", a déclaré à l'AFP le président des Jeunes agriculteurs du Var, Sébastien Perrin.

"Il n'est pas question de couper la main qui tient la fourchette", a ajouté M. Perrin, précisant que le monde agricole "n'est pas d'accord sur la façon dont RFF (Réseau ferré de France, NDLR) gère la communication de ce dossier".

Rassemblés derrière des banderoles sur lesquelles on pouvait lire des messages comme "Je veux rester vigneron, pas contrôleur ou cheminot", "Pas de pays sans paysan", "L'art de Gâcher un Village", "Mon village n'est pas à vendre" ou encore "Non aux rails dans nos vignes", les manifestants ont rejoint Toulon en fin de matinée.

Après avoir été reçus à la préfecture du Var, le président de la FDSEA, Antoine Pastorelli, a noté une "petite avancée", le préfet s'étant engagé selon lui à demander le retrait du tracé direct et la construction de la gare Est à la sortie de Toulon.

Puis les manifestants se sont rendus en cortège au conseil général, où ils ont déposé une motion et ont été reçus par la députée (UMP) Josette Pons, qui leur a affirmé être "à (leurs) côtés pour défendre l'agriculture varoise".

Dans ce document dont l'AFP a obtenu une copie, les signataires, réunis en collectif, "considèrent que ce projet n'a pas été demandé par la profession et présente des dangers réels et irréversibles pour toutes les communes concernées".

Tout en dénonçant le fait "que les conséquences directes et indirectes n'ont pas été évaluées à leur juste valeur", ils rappellent que "c'est la qualité de vie dans son ensemble et l'impact sur les paysages et les terroirs qui font la renommée du Var qui sont en jeu".

Pour le président de la chambre d'agriculture du Var, Alain Baccino, "l'inquiétude grandit au fur et à mesure que le projet se précise".

"Le dernier tracé coupe La Cadière et Le Beausset en deux. On sacrifie deux villages médiévaux. On va remettre du béton là où nos ancêtres ont enlevé les pierres pour planter de la vigne", a déploré le porte-parole de l'association des vins de Bandol, Olivier Cade.

"On est en train de gâcher le premier département touristique français. Tout cela pour gagner quelques minutes entre Paris et Nice. Engager 20 millions d'euros dans ce projet, c'est irresponsable, inacceptable", a renchéri le maire (DVG) de Puget-Ville, Max Bastide, entouré d'une dizaine d'élus.

D'autres associations opposées au projet de la LGV ainsi que des représentants d'Europe Ecologie Les Verts (EELV) s'étaient joints à la manifestation qui n'a été marquée d'aucun incident.

L'agriculture varoise représente 6.000 exploitants, 40.000 emplois induits et près de 600 millions d'euros de chiffre d'affaires.

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Toulon: une centaine de tracteurs pour dire non à la LGV Paca

Ils sont ou tous ces manifestants quand on propose de construire une route ou autoroute????? Cà ne détruit pas terres agricoles?

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Ils sont ou tous ces manifestants quand on propose de construire une route ou autoroute????? Cà ne détruit pas terres agricoles?

Il me semble qu'il n'y a pas de projet d'autoroute dans la région (elle est déjà abondamment fournie il est vrai).

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  • 1 mois plus tard...

Le débat public de la LGV PACA a été suspendu par le préfet à cause de trop fortes tensions

http://www.wk-transport-logistique.fr/actualites/detail/46748/lgv-paca-face-aux-tensions-le-prefet-doit-suspendre-les-debats.html

La ligne à grande vitesse Provence-Alpes-Côte d'Azur qui devrait voir le jour d'ici 2023 crée tant de polémiques, que les concertations publiques lancées en septembre 2011 ont été suspendues. RFF doit revoir sa copie.

L'objectif était de prendre un maximum d'avis avant le choix définitif du tracé du réseau de la LGV Paca qui devrait relier Barcelone, Marseille et Gênes à l'horizon 2013. De plus en plus tendues, ces réunions ont été suspendues par le préfet du Var le 25 novembre 2011.

De leur côté, les ministres Nathalie Kosciusko-Morizet et Thierry Mariani ont demandé à RFF de revoir sa copie en utilisant les données recueillies et en tenant compte des points de tension lors des réunions.

Des représentants de RFF retenus

Si aucun tracé n'a fait l'unanimité, les tensions ont atteint leur apogée en novembre 2011 puisque deux réunions n'ont pu être tenues. Ce sont d'abord les agriculteurs et viticulteurs qui, inquiets pour leurs terres, ont retenu les représentants de Réseau ferré de France (RFF) à Luc-en-Provence. Puis, lors de la deuxième réunion, plus de deux cents opposants ont perturbé les débats à Sanary.

Tenir compte des points d'accroche

Prenant la décision d'arrêter les débats, le préfet a passé le flambeau aux ministres de tutelle de ce projet qui ont demandé à RFF de poursuivre les études complémentaires jusqu'à l'été 2012 estimant que "pour un projet d'une telle envergure, l'adhésion des riverains et des populations concernées est un facteur clé de sa réussite".

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J'ai entendu sur France Bleue Provence que ces réunions étaient suspendues seulement dans le Var, pas dans les Bouches du Rhone, Ni les Alpes Maritimes.

A verifier.

D'autres articles parus dans la Provence: http://www.laprovence.com/recherche/lgv%20paca

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  • 1 mois plus tard...

La LGV Paca ne serait plus à grande vitesse à 100% : http://www.lemoniteu...e-vitesse-a-100

Au cours de cette réunion stratégique qui s’est tenue à Marseille, l’ensemble des participants (les co-financeurs, les collectivités locales et les acteurs locaux) ont estimé que l’enjeu n’est plus forcément celui de la grande vitesse mais devrait plutôt se transformer en un projet global de transport en commun entre les grandes métropoles de la région, Marseille, Toulon et Nice, gravement menacées d’asphyxie sur les axes autoroutiers. L’alternative ferroviaire, jugée indispensable, doit prendre en compte non seulement le transport de proximité des passagers mais aussi celui du fret et, éventuellement, l’apport de la grande vitesse.

RFF a donc été chargé de poursuivre des études approfondies dans ce sens. Pour désengorger le trafic actuel, organisé sur une seule ligne le long du littoral, il faut impérativement construire une deuxième ligne, laquelle pourrait avoir des tronçons « classiques » et des tronçons à grande vitesse. Le comité de pilotage a identifié des réalisations qu’il fallait conserver et étudier plus précisément (une gare souterraine à Marseille, la liaison au-delà de Nice vers l’Italie), d’autres qu’il fallait abandonner (le passage à grande vitesse par le vignoble de Bandol ou une nouvelle gare à l’Est de Toulon) et d’autres qu’il fallait étayer avant décision (la traversée de la Vallée de l’Huveaune, une gare au centre de Toulon, les modalités de passage à l’Est de Toulon). Le calendrier déjà calé ne devrait pas être compromis par cette évolution du projet (bouclage du financement en 2014, travaux en 2016 et livraison en 2023), non plus que le coût prévisionnel (entre 18 et 20 milliards d’euros).

Un autre article allant dans le même sens:

http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/auto-transport/actu/0201810398454-la-future-ligne-a-grande-vitesse-marseille-toulon-nice-devra-s-ouvrir-au-fret-et-au-ter-267819.php

Devant le front du refus de la ligne TGV entre Marseille et Nice, l'Etat demande à RFF d'étudier un projet de transport ferroviaire plus global. Les trains de fret et de transport interurbain devraient pouvoir circuler sur la ligne à grande vitesse.

Modifié par CRL COOL
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Investir 18 à 20 milliards d'euros (120 à 132 milliards de francs !!!) pour gagner moins de trafic que prévu initialement, à un coût multilplié par 10 (par rapport au projet du schéma directeur de 91)... Le projet est sur la bonne voie !

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