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Le Web des Cheminots

C'est vraiment des malades (Paris-Roubaix / PN)


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la traversée sauvage d'un passage à niveau fait partie du spectacle sportif : ça pimente la course !

C'est la pris de risque, le dépassement de soi, la machine contre l'homme, ....

il y'a les "winners" (ceux qui ont passé la barrière) et les "losers" (ceux qui se sont arrêtés)

 

 

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Le pire c'est que au début des vidéos une fois les barrières presque baissées, on peut en voir qui les touche, heureusement qu'ils en ont pas cassées une ! sinon la grand jeu et le bordel encore un peu plus sur les voies. 

​A ce sujet: Mon DET, également cycliste (pour l'anecdote), regardait l'épreuve. Dès qu'il a vu ça il a appelé l'astreinte immédiatement pour qu'il aille voir si il y avait des dégâts.,

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il y'a les "winners" (ceux qui ont passé la barrière) et les "losers" (ceux qui se sont arrêtés)

 

 

​ "ça osent tout c'est a ça qu'on les reconnait "..mais  M. Audiard n'avait pas utilisé le mot "winners" mais plutôt un qualificatif qui leur va mieux ...les C**S

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Je me demande ce qui est le plus triste dans cette situation, le fait que les coureurs franchissent les barrières fermées ou les commentateurs qui parlent du temps perdu par cet incident sur ceux qui n'ont pas réussi à passer. C'est vrai quoi, ça fait perdre du temps , vous deconnez les mecs!

 

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J'ai passé les deux derniers jours dans un stage de récupération de points de permis.

Cette affaire de PN franchi fermé a été commentée, et ça n'étonnera personne de savoir que 7 des 15 participants estiment que ces cyclistes ont eu raison de forcer les barrières ("ils avaient le temps").

Quatre de ces 7 personnes pensent même que le conducteur du TGV devrait "perdre son permis" et être viré car il a surement dû "griller un feu rouge".

Plus gênant, un des animateurs du stage (un psychologue professionnel accrédité par les pouvoirs publics) n'a pas trouvé le comportement de ces cyclistes si répréhensible que ça.

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J'espère que tu lui a mis le nez sur l'article du code de la route qui traite des PN, à ce branquignol histoire de pimenter un peu le débat; cela vaudrait le coup de rapporter l'afffaire au ministère des transport, histoire de voir la réaction, si jamais il y  en a une.

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Je lui ai juste demandé pourquoi on installait à grands frais des radars de PN, pourquoi ce genre de comportement était sanctionné par la loi, et pourquoi on supprimait plusieurs dizaines de PN chaque année si ces intersections n'étaient pas si dangereuses que ça.

Pas de réponse, mais ensuite cet animateur a gardé un profil très bas jusqu'à la fin de la journée.

Les stagiaires ont eu l'air impressionnés quand, à la pause, je leur ai dit qu'une Z2N avait besoin de 600 mètres pour s'arrêter depuis 100 km/h, et plus encore quand ils ont appris que le freinage d'un train de marchandises demandait déjà 24 secondes avant d'atteindre son efficacité maximale.

 

 

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Pour infos, le TGV circulait à 110 km/h sur cette axe.

Est-ce que les organisateurs de ce genre de courses croisent les heures de passages théoriques avec les heures de passages théoriques aussi des trains en générale ?

Car ce TGV été peut être en retard, et ils n'ont pas voulu encore plus augmenter ce retard de quelques minutes pour dépasser un certain seuil ? 

 

Le pire c'est que au début des vidéos une fois les barrières presque baissées, on peut en voir qui les touche, heureusement qu'ils en ont pas cassées une ! sinon la grand jeu et le bordel encore un peu plus sur les voies. 

​Le TGV part de Valenciennes à 14h15 pour Paris,

Si on suit le tableau de passage de la course, il était à l'heure. On peut donc supposer tres facilement que si les organisateurs de la course avaient consulté le tableau horraire des trains, ils auraient vu qu'il y avait une circulation régulière à ce point de passage

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​Le TGV part de Valenciennes à 14h15 pour Paris,

Si on suit le tableau de passage de la course, il était à l'heure. On peut donc supposer tres facilement que si les organisateurs de la course avaient consulté le tableau horraire des trains, ils auraient vu qu'il y avait une circulation régulière à ce point de passage


Seul problème qui n excuse pas leur comportement l heure de passage au pn en fin de course peut varier de plus d un 1/4 d heure en fonction de la course

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Mais on s'en fout de l'heure de passage à ce PN.On discute de broutille alors que le problème de fond est que PERSONNE ne doit franchir un PN fermé à fortiori en ignorant complétement les injonctions des forces de l'ordre.

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Mais on s'en fout de l'heure de passage à ce PN.On discute de broutille alors que le problème de fond est que PERSONNE ne doit franchir un PN fermé à fortiori en ignorant complétement les injonctions des forces de l'ordre.

Certes, mais lorsque la manifestation sportive fait l'objet de déclarations aux autorités (préfectorales je pense), toutes sortes de paramètres sont certainement pris en compte et examinés ou auraient dû l'être (ce n'est rien d'autre qu'un plan de prévention comme les aime et qu'on les pratique abondamment dans nos métiers ferroviaires).

Le passage de la course, en tous points de son itinéraire, c'est un peu comme un transport exceptionnel. J'imagine que les coureurs n'ont pas non plus respecté les signaux stop aux intersections. Ni davantage des limitations de vitesse pour peu que la leur était en tel ou tel point, comme la traversée d'un village, supérieure à la limite fixée pour les usagers de la route.

Mais là c'est différent bien sûr car autant les coureurs ont a priori l'assurance qu'ils sont seuls sur la route (des interdits de circulation étant venu frapper les autres usagers), autant à un passage à niveau ce n'est pas du tout la même chose. Surtout quand les barrières se ferment car il y a nécessairement une raison !!!

J'ai évoqué plus haut le précédent qui avait déjà défrayé la chronique en 2006 et, de mémoire, la SNCF (ou RFF) avaient juré à l'époque que dorénavant la circulation des trains  serait mieux prise en compte par et avec les organisateurs. S'il y avait eu un une catastrophe, nul doute qu'un juge d'instruction (ou une autre autorité), aurait voulu vérifier que tout avait bien été suffisamment anticipé et placé sous contrôle. Je serais surpris qu'il n'y ait pas d'abondants référentiels et instructions qui traitent du sujet sur le plan de l'organisation de la course, de son itinéraire, de l'heure de passage estimée aux abords d'un passage à niveau et de la gestion du conflit avec un train à la même heure.  Le Code de la route (ou les injonctions des forces de l'ordre) n'étant alors au cas d'espèce que la toute dernière boucle de sécurité.

 

 

Modifié par PLANONYME
Correction faute de frappe / orthographe
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Seul problème qui n excuse pas leur comportement l heure de passage au pn en fin de course peut varier de plus d un 1/4 d heure en fonction de la course

​Je suppose que les horaires fournit dans le tableau comprend les motards d'ouvertures jusqu'à la voiture balai

Mais on s'en fout de l'heure de passage à ce PN.On discute de broutille alors que le problème de fond est que PERSONNE ne doit franchir un PN fermé à fortiori en ignorant complétement les injonctions des forces de l'ordre.

 

Mais ça c'est normal, pas de franchissement de barrière baisser

Je ne fais que de répondre à Voxa

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On ne parle pas trop dans cette affaire des feux rouges clignotants ni de la sonnerie. La sonnerie, il est peu probable que les coureurs l'aient entendue, les feux non plus ne sont pas particulièrement agressifs, si tenté que leur observation n'ait pas été gênée par les spectateurs. La seule alerte claire, ce sont les barrières qui commencent à se baisser, ce qui est pourquoi trop tard pour un peloton de coureurs lancé à pleine vitesse.

Les coureurs ne regardent pas la signalisation routière qu'ils ne sont pas censés respecter comme déjà signalé (lignes blanches, vitesse, stop...), à une exception près .... Mais ils ont l'œil droit devant eux. Ce qui n'excuse en rien le choix délibéré de certains de traverser le PN...

La protection du PN était visiblement trop légère.

 

Modifié par michael02
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Pour le feu soit. Pour pas entendre une sonnerie de PN, faut vraiment être sourd, et on peut difficilement le confondre avec un autre bruit.

Je suis désolé mais quand la grappe de coureur est arrêtée et qu'ils contournent les barrières et le gendarme, on n'est plus dans "un peloton de coureurs lancé à pleine vitesse", cela ne s'applique qu'aux quelques premiers coureurs qui sont passés.

Comme d'habitude en France, tant qu'il n'y aura pas de morts, ça ne sera pas grave. Le jour un train fera un strike sur un peloton, là bizarrement il y aura beaucoup de monde pour se poser des questions, tout en oubliant les avertissements précédents, bien entendu ...

Modifié par Lyntern
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Cette affaire de PN franchi fermé a été commentée, et ça n'étonnera personne de savoir que 7 des 15 participants estiment que ces cyclistes ont eu raison de forcer les barrières ("ils avaient le temps").

Quatre de ces 7 personnes pensent même que le conducteur du TGV devrait "perdre son permis" et être viré car il a surement dû "griller un feu rouge".

Plus gênant, un des animateurs du stage (un psychologue professionnel accrédité par les pouvoirs publics) n'a pas trouvé le comportement de ces cyclistes si répréhensible que ça.

​Mon itinéraire professionnel m'a amené (il y a très longtemps) à suivre, après le permis de conduire classique de tout un chacun, la formation des enseignants à la conduite automobile (je n'ai jamais exercé ni d'ailleurs validé la totalité des épreuves telle qu'elles étaient organisées à l'époque... il me semble que c'est beaucoup plus difficile aujourd'hui). Et à cette époque-là, devant donc apprendre le Code de la route dans l'édition à couverture rouge du Journal Officiel (et non pas dans le petit bouquin des éditions Rousseau qui avait  un quasi-monopole dans les auto-écoles), j'avais été surpris de toutes les dispositions concernant de près ou de loin la cohabitation entre les usagers de la route et les véhicules sur rail. C'était d'ailleurs très difficile à assimiler et à restituer (par cœur), tellement sur le plan réglementaire et légal c'était complexe (pour justement que la règle reste, en toutes circonstances, toujours favorable au véhicule sur rail et pour cause !). J'en ai gardé le souvenir que les jeunes conducteurs n'étaient pas vraiment formés ni sensibilisés au danger au-delà de la priorité absolue au véhicule sur rail (même en l'absence de signaux avertisseurs, ou de non fonctionnement de ceux-ci, vous savez ça ?).

Une anecdote : l'une des toutes premières fois que mon épouse venant d'avoir son permis, du premier coup, était au volant (moi à côté). A l'horizon, un gros feu rouge clignotant (avant d'entendre la sonnerie qui allait avec). Et elle me dit : "C'est quoi ça ?". Petite révision rapide et sur le vif des fondamentaux ! Elle avait passé son permis dans un secteur où il n'y avait guère de passage à niveau.

Très récemment, ma fille qui vient d'avoir son permis (du premier coup aussi !). Arrêtée à un passage à niveau automatique à demi-barrière, j'en profite pour lui faire réviser in situ. Bon, elle sait qu'il faut s'arrêter. Je lui demande aussi si elle sait pourquoi elle n'a qu'une demi-barrière devant elle. Elle ne savait pas. Et comme je lui rappelle qu'il existe aussi des P.N. dont les deux barrières barrent la totalité de la chaussée, je lui dis :  Si par extraordinaire tu as passé la première barrière et que tu es enfermée devant la seconde, tu fais quoi ? Elle ne savait pas me répondre qu'elle devrait alors foncer sur la barrière fermée devant elle afin de la briser et se libérer. Bien sûr, il vaut mieux s'arrêter avant et à temps (au passage, les chevrons en signalisation avancée : aucune idée de ce à quoi ça servait et de l'indication, ô combien importante, que ça lui donnait pour ne pas se faire surprendre au contact du point dangereux !!!). Mais quand même, savoir comment réagir, au cas où et en mode dégradé, ce n'est pas contraire à la sécurité, loin de là. Et continuant mon propos (un truc qui n'est pas dans le Code mais qui relève de la bonne pratique) : Ne parlons plus d'une barrière devant toi, mais si tu es immobilisée sur les voies parce que tu as calé par exemple, que tu as un pépin mécanique... Le signal sonore retentit déjà. Tu n'a pas le temps de descendre (surtout de faire descendre tes passagers). Tu fais quoi ? Je devrais, comme dans les critiques cinéma pouvoir spoilier (dissimuler ce que tout le monde ne souhaite pas ou ne devrait pas lire) : la seule réponse qui vaille, c'est qu'il faut enclencher la première vitesse, lâcher la pédale d'embrayage et donner un coup de démarreur. Le véhicule fera un bond. A renouveler autant de fois que nécessaire (en croisant des doigts!). Bon, ce n'est pas garanti mais quand il n'y a rien plus rien d'autre à faire, ça permet de tenter quelque chose pour sortir de la zone de danger.

Et de fil en aiguille, je vérifie auprès de ma fille si elle est sensibilisée au fait qu'on ne s'engage pas sur un passage à niveau, tant que le véhicule qui précède ne l'a pas entièrement dégagé. Cela elle le savait. Mais sa réponse n'allait pas assez loin. Elle n'intégrait pas que le véhicule qui précède doit avoir non seulement entièrement dégagé le P.N. mais qu'il faut aussi veiller à ce qu'il  laisse déjà un espace suffisant derrière lui pour que le véhicule suiveur puisse se placer et s'immobiliser hors de la zone dangereuse au cas ou la circulation n'avancerait plus pour quelque raison que ce soit. La même règle que pour la traversée d'un carrefour routier. Vous savez tous comment ça se passe en réalité. 

Je suis sorti du sujet initial avec ma petite proposition de révision du Code de la route (qui vaut également pour moi) mais puisqu'on a rebondi sur la formation des usagers de la route c'était l'occasion ou jamais.

 

 

Modifié par PLANONYME
correction orthographe
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Le passage de la course, en tous points de son itinéraire, c'est un peu comme un transport exceptionnel. J'imagine que les coureurs n'ont pas non plus respecté les signaux stop aux intersections. Ni davantage des limitations de vitesse pour peu que la leur était en tel ou tel point, comme la traversée d'un village, supérieure à la limite fixée pour les usagers de la route.

 

 

​pour les coureurs, pas de limitation de vitesse, pas de stops, feux, etc.... puisque la route est fermée à toute autre circulation que celle de la course. (pour les courses amateurs qui sont le plus souvent sur route ouverte, des commissaires habilités sont chargés de la "réquisionner/fermer" juste le temps que ça passe)

pour les autos qui suivent et précèdent : il y a limitation de vitesse

il y a d'ailleurs régulièrement des verbalisations.

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Pour le feu soit. Pour pas entendre une sonnerie de PN, faut vraiment être sourd, et on peut difficilement le confondre avec un autre bruit.

Je suis désolé mais quand la grappe de coureur est arrêtée et qu'ils contournent les barrières et le gendarme, on n'est plus dans "un peloton de coureurs lancé à pleine vitesse", cela ne s'applique qu'aux quelques premiers coureurs qui sont passés.

Comme d'habitude en France, tant qu'il n'y aura pas de morts, ça ne sera pas grave. Le jour un train fera un strike sur un peloton, là bizarrement il y aura beaucoup de monde pour se poser des questions, tout en oubliant les avertissements précédents, bien entendu ...

​Les coureurs circulent sous la protection de l'organisation, l'approche de ce PN était visiblement trop peu anticipée.

Modifié par michael02
clarté
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​Les coureurs circulent sous la protection de l'organisation, l'approche de ce PN était visiblement trop peu anticipée.

​Comment peut on mieux anticiper l'approche de ce PN ? il ne faut pas chercher d'excuses à ceux qui l'ont franchi fermé.

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Comment peut on mieux anticiper l'approche de ce PN ? il ne faut pas chercher d'excuses à ceux qui l'ont franchi fermé.

.

​La tête de course a franchi le PN barrières ouvertes, mais tout laisse à penser qu'ils n'ont tenu compte ni de la sonnerie, ni du feu rouge cligno. C'est en ce sens que je dis que la protection était insuffisante

Modifié par michael02
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Bonjour,

Il y a effectivement deux types de courses: celles sans fermeture de routes (organisées par le vélo-club du coin) qui sont néanmoins soumises à arrêté préfectoral,lequel précise toujours que "les coureurs doivent respecter le code de la route", ce qui n'autorise nullement les commissaires de course à agir sur la circulation! Ceci étant, jadis, les organisateurs pouvaient demander le concours de motocyclistes de la gendarmerie, moyennant finances (le strict montant des frais de déplacement des personnels, sans bénef!), et ceux-ci assuraient intelligemment la sécurité de l'épreuve, le cas échéant en régulant opportunément la circulation routière.

Pour les courses ayant davantage de notoriété, de concurrents, de spectateurs, il y a fermeture de la route à la circulation publique. Dans ce contexte, les coureurs sont dégagés des obligations habituelles du code de la route (circulation à droite et pas à plus de deux de front, respect des feux qui s'appliquent aux courses lambda !!) mais en aucun cas, la traversée de voies ferrées (ou de pistes d'aérodromes !!) n'est "libre". Les organisateurs sont -en général- invités à contacter la SNCF. Le font-ils?

L'escorte motocycliste n'est pas là uniquement pour permettre aux coureurs de rouler aveuglement, mais aussi pour assurer la sécurité de l'épreuve, fût-ce en arrêtant les coureurs. On voit effectivement l'un des motards tenter de le faire et se faire bousculer.

Il y a clairement des rappels à faire aux organisateurs, aux équipes et aux coureurs! Faire comprendre à ces derniers que face à un train arrivant à 110 km/h (30 m/s !) ils ont peu de chance de s'en sortir indemnes. Souhaitons que la plainte serve à "remettre les pendules à l'heure", quitte à faire saisir les vidéos diffusées et les enregistrement GPS pour identifier les inconscients.

Peut-être faudrait aussi que les effectifs statiques de Police (ou de Gendarmerie) présents aux abords du PN soient suffisamment nombreux (mais cela aussi a un coût!) mais surtout aient des consignes précises: "Dès l'annonce de la fermeture, barrer la route aux coureurs" !

 

 

 

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Dans ma campagne profonde, jadis m^me les courses locales organisées par le vélo club locales se déroulaient sur routes fermées, mais le problème n'est pas là, que faut il de plus que le règlement de la course, des feux rouges clignotants et des barrières de PN, des flics, pour empêcher les coureurs de passer ?Je crois que tout est fait pour assurer la sécurité mais si les premiers concernés, à savoir les coureurs n'y mettent pas du leurs, que peut on faire de plus ?

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​Les coureurs circulent sous la protection de l'organisation, l'approche de ce PN était visiblement trop peu anticipée.

Tout à fait, et en plus sur un circuit fermé.

Comme je le disais ici :

... c'était à la société organisatrice de mettre du personnel au passage à niveau pour protéger les coureurs.

Les cyclistes des grandes épreuves circulent sous la protection de la société organisatrice.

 

 

 

 

Modifié par Pascal 45
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des flics, pour empêcher les coureurs de passer ?

​Dans le cas qui nous intéresse, il se trouve qu'il y en avait un. Et on voit bien le comportement de certains coureurs vis-à-vis de lui et de son autorité dont ils semblent estimer qu'il peut se la mettre où bon lui semblera.

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 Les organisateurs sont -en général- invités à contacter la SNCF. Le font-ils?

​Je suis à peu-près certain que nous avons des collègues au sein de SNCF qui ont ça dans leur fiche de poste !

Mais le savent-ils ?

En activité, de telles demandes sont parfois arrivées sur mon bureau. Ce n'était pas du tout dans mes prérogatives ni mes compétences professionnelles mais l'habitude avait été prise de me confier le courrier adressé à "M. le Chef de gare"... dont on ne savait que faire ! Le temps que ça mette à m'arriver afin que je réoriente vers "qui de droit" si je l'avais le cas échéant identifié, la date de la course était déjà parfois passée ! Surtout que dans les méandres hiérarchiques, plusieurs intermédiaires gardaient successivement ces demandes sous le coude avant de les refiler à quelqu'un d'autre au bout de quelques jours (jusqu'à moi !).  Quand il s'agissait de recommandés, demande examinée ou pas, la SNCF n'aurait pas pu dire qu'elle ne savait pas qu'une course cycliste allait se pointer à l'heure de passage d'une circulation ferroviaire. Et en cas d'accident, l'organisateur n'aurait pas manqué de faire valoir sa démarche. Car même si la priorité reste au véhicule sur rail, le discernement et l'esprit de sécurité qui nous animent tous justifie peut-être qu'on regarde si on ne peut pas retenir un train quelques minutes (ou demander aux organisateurs d'avancer ou de retarder leur épreuve). Ou à tout le moins prévenir le conducteur qu'il y a des risques de divagation de coureurs ! On le fait bien pour d'autres troupeaux (c'est du second degré, j'ai un grand respect pour les sportifs).

Je serais agent de conduite que l'année prochaine, à la date de la même épreuve, si on ne me donne pas les assurances que tout est vraiment sous contrôle, je ferais l'usage de mon droit de retrait (ce n'est pas directement le conducteur du train qui y risque sa peau... mais sa vie quand même du fait du choc psycho). Et pourtant, ceux qui me lisent sur ce forum, savent que je trouve qu'on fait un usage souvent assez abusif du droit de retrait ! Mais pour secouer le cocotier, je reconnais que c'est  parfois utile.

Ce qui me gêne dans ce débat intéressant c'est qu'on est trop et uniquement sur : "C'est interdit de traverser dès le signal et avant que la barrière ne soit relevée !". Sauf que, interdit ou pas, ça se fait... la preuve. On ne peut pas délivrer un ordre de marche prudente à l'approche de n'importe quel cycliste, piéton ou automobiliste mais au passage d'une course cycliste cela ne me semble pas disproportionné. Ce serait un marathon qui passerait pas là (il doit bien y avoir des cas ici ou là), que j'aurais la même attitude prudente. 

 

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d'accord avec les propos de planonyme sur toutes ces infos qui vous parviennent soit 6 mois avant soit 2 jours plus tard quand c 'est pas h-1...

j'en vois passer tous les jours.

mais pour le coup à quoi bon un tel débat, un tel dialogue de sourd ?

ces faits appartiennent déjà au passé et désormais tout ça se réglera devant justice ou entre copains (accointances politiques économiques etc....).

visiblement pour le péquin lambda c 'est un non événement.....pour la plus grande partie des médias également hormis le jour où ça c 'est apssé et le lendemain en attendant que le sujet soit chassé par d'autres préoccupations.

 

La seule chose qui soit raisonnablement envisageable et sans doute concrète, c 'est que l'organisation du Paris Roubaix s'en souvienne pour la prochaine édition....

au delà il n'y pas grand chose à attendre. au mieux l'itinéraire évitera les PN (n'en déplaise à ceux qui prétendent que les routes pavées, y compris si elles présentent un danger potentiel etc.....sont l'essence même de cette courses).

Soit l'an prochain on ralentira le passage du TGv, on changera l'heure de passage et si c 'est un TER en heure creuse on le supprimera comme ça tout le monde sera content.

Après tout le reste, les pour les contre sur le forum une fois posée la réglementation, qu'en dire ?

Rien du tout....puisque quoiqu'on en dise c 'est pas nous qui décidons....et que chacun y voit à sa porte.....

au final discuter en tre gens avertis n'apporte pas grand chose au débat puisque tout le monde est unanime : on ne franchit pas un PN fermé !

alors face à l'actualité brulante : par exemple 400 disparus en méditerranée alors qu'ils tentaient de rejoindre les côtes italiennes notre histoire de PN franchi.......c'est de la gnognotte.....c 'est fait, c'est fait !!

 

Modifié par capelanbrest
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