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Le Web des Cheminots

Appel à la grève


Invité radiosoltrains

Messages recommandés

Il y a 2 heures, Yellow a dit :

SNCF : préavis de grève maintenu pour les fêtes, risque de perturbations sur certaines lignes :

https://www.leparisien.fr/economie/sncf-preavis-de-greve-maintenu-pour-les-fetes-des-perturbations-a-prevoir-19-12-2022-AUYVKNP5BNGJLNV6J3FJGODWHY.php

Divisé, le collectif des contrôleurs a décidé ce lundi 19 décembre de conserver son préavis de grève sans appeler à cesser le travail les week-ends du 24 et 30 décembre. Un entre-deux étonnant qui devrait engendrer des perturbations sur les lignes TGV.

 

Intéressant, voir instructif, sur les difficultés d'organisation d'un mouvement parti "de la base" :

"Car en interne, au sein du « collectif national ASCT » (CNA) qui réunit les contrôleurs grévistes en dehors de tout cadre syndical, aucune position majoritaire n’est sortie. En clair, certains cheminots voulaient poursuivre la grève, d’autres non. Cette décision, pour le moins ambiguë, permet à chaque contrôleur de prendre ses responsabilités sans devoir suivre un mot d’ordre national. (...)

En interne, chez les contrôleurs, c’est la soupe à la grimace. « On voit les limites d’un mouvement construit hors des syndicats », souffle un cheminot. Alors que le collectif CNA devait consulter ses membres via sa page Facebook forte de ses 3 500 inscrits, le référendum a tourné court. Assez rapidement, les organisateurs ont constaté qu’ils avaient été piratés. Plusieurs inscrits n’étaient pas contrôleurs, voire cheminots."

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il y a une heure, assouan a dit :

 

Intéressant, voir instructif, sur les difficultés d'organisation d'un mouvement parti "de la base" :

"Car en interne, au sein du « collectif national ASCT » (CNA) qui réunit les contrôleurs grévistes en dehors de tout cadre syndical, aucune position majoritaire n’est sortie. En clair, certains cheminots voulaient poursuivre la grève, d’autres non. Cette décision, pour le moins ambiguë, permet à chaque contrôleur de prendre ses responsabilités sans devoir suivre un mot d’ordre national. (...)

En interne, chez les contrôleurs, c’est la soupe à la grimace. « On voit les limites d’un mouvement construit hors des syndicats », souffle un cheminot. Alors que le collectif CNA devait consulter ses membres via sa page Facebook forte de ses 3 500 inscrits, le référendum a tourné court. Assez rapidement, les organisateurs ont constaté qu’ils avaient été piratés. Plusieurs inscrits n’étaient pas contrôleurs, voire cheminots."

Et oui….certains et certaines pensent que c’est facile de demander à la boîte, ils diront oui. Bein oui mais non, c’est pas si simple. Il faut avoir été ou être dans les instances pour savoir comment ça fonctionne et se douter que ce n’est pas en demandant la lune qu’on la décrochera.

Les OS ont les pieds sur terre et l’habitude, le cheminots lambda beaucoup moins. Encore la semaine dernière j’en entendais dire que ce n’était pas assez et que la boîte lâcherait. C’est possible, peu probable, mais au risque de tout perdre, ce qu’il ne pensait pas possible un instant, c’était « yaka faucon ».

En plus quand un mouvement n’est pas structuré, c’est la foire à la saucisse et chacun à sa demande, ça fait une liste longue comme le bras, et ça devient vite indemerdable.  Bref, je ne sais pas comment ils (les OS comme les ASCT) vont s’en sortir, mais ça risque de virer à la soupe à la grimace et au règlement de compte.

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L'un des soucis des OS, CGT en tête, c'est qu'elles ont l'habitude de négocier en général, pour tous les cheminots. Syndicats comme direction sont restés coincés dans l'ancien monde.

Elles ne veulent pas entendre parler de mesures catégorielles, par entité ou par métiers. Mais elles devront bien y venir, car si nous connaissons une forte pénurie de candidats dans certains métiers, c'est bien dû à un manque d'attractivité. Et on le voit bien en interne, quand certains postes sont très prisés, et d'autres n'attirent presque personne : il y a un rééquilibrage à faire, et ce n'est pas en balançant 3 ou 4% à tout le monde que le problème sera résolu.

La crise que traverse la SNCF actuellement est inédite, et il faudra bien faire quelques chose pour y remédier.

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Grève SNCF pour Noël : le collectif ASCT, ce mouvement né sur Facebook qui échappe aux syndicats (TF1 - 21/12/2022)

Citation

... Elles trouvent leur origine dans les revendications du collectif ASCT (Agents du service commercial train), et non des syndicats traditionnels. Tout juste né sur Facebook, il rassemble plus de 3500 membres, des contrôleurs de toute la France. Son but ? Peser pour obtenir de meilleures conditions de travail, sans passer par les représentants syndicaux habituels ...

https://www.tf1info.fr/societe/greve-de-trains-a-la-sncf-pour-noel-et-fin-d-annee-le-collectif-asct-ce-mouvement-ne-sur-facebook-qui-echappe-aux-syndicats-2242670.html

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Il y a 2 heures, Christophe a dit :

Bonjour,

Quelqu'un sait-il pourquoi les contrôleurs sont, selon leurs propres mots, des sédentaires ?

Qu'est ce qui, historiquement, explique ce choix ?

Déjà, parce qu'ils n'intègrent pas une grille de rémunération spécifiques comme les ADC ?

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il y a 2 minutes, ADC01 a dit :

Déjà, parce qu'ils n'intègrent pas une grille de rémunération spécifiques comme les ADC ?

Ils en avaient parlé ( de créer une grille spécifique traction/contrôle) début des années 90 ( lorsqu'ils ont changé la grille justement ), mais un ( ou des) syndicats ont refusé car ils voyaient cela comme une séparation franche entre les agents permettant à la direction de les chouchouter au détriment des autres

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Il y a 5 heures, Christophe a dit :

Bonjour,

Quelqu'un sait-il pourquoi les contrôleurs sont, selon leurs propres mots, des sédentaires ?

Qu'est ce qui, historiquement, explique ce choix ?

Aucune idée vu que, pour moi, ils sont bien "roulants" au titre de la convention collective ferroviaire (auparavant du RH077) :

Titre III - Article 16

Champ d'application

Les dispositions du présent titre s'appliquent aux salariés lorsqu'ils assurent le service de conduite d'un engin de traction autre que pour :
– des services de manœuvre, de remonte et de travaux ;
– des services pour lesquels le matériel roulant utilisé est un matériel léger apte à la circulation sur le réseau ferré national et sur une infrastructure de tramway ;
– des services de navette de fret de proximité.
Elles s'appliquent également aux salariés lorsqu'ils assurent un service à bord d'un train en étant habilités à prendre des mesures en application de la réglementation de sécurité prévue par le décret du 19 octobre 2006.

Texte de base : Convention collective nationale de la branche ferroviaire du 31 mai 2016 (CONTRAT DE TRAVAIL ET ORGANISATION DU TRAVAIL) (Accord du 31 mai 2016) - Légifrance (legifrance.gouv.fr)

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il y a 5 minutes, assouan a dit :

Aucune idée vu que, pour moi, ils sont bien "roulants" au titre de la convention collective ferroviaire (auparavant du RH077) :

Titre III - Article 16

Champ d'application

Les dispositions du présent titre s'appliquent aux salariés lorsqu'ils assurent le service de conduite d'un engin de traction autre que pour :
– des services de manœuvre, de remonte et de travaux ;
– des services pour lesquels le matériel roulant utilisé est un matériel léger apte à la circulation sur le réseau ferré national et sur une infrastructure de tramway ;
– des services de navette de fret de proximité.
Elles s'appliquent également aux salariés lorsqu'ils assurent un service à bord d'un train en étant habilités à prendre des mesures en application de la réglementation de sécurité prévue par le décret du 19 octobre 2006.

Texte de base : Convention collective nationale de la branche ferroviaire du 31 mai 2016 (CONTRAT DE TRAVAIL ET ORGANISATION DU TRAVAIL) (Accord du 31 mai 2016) - Légifrance (legifrance.gouv.fr)

Oui mais pour la retraite, l'âge d'ouverture des droits pour un contrôleur est ou était (puisque cela a évolué défavorablement) de 55 ans et non de 50 ans comme pour un ADC. Ils ne touchaient pas non plus les allocations de déplacement "régime roulant comme les ADC.

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Il y a 13 heures, Christophe a dit :

Quelqu'un sait-il pourquoi les contrôleurs sont, selon leurs propres mots, des sédentaires ?

Bon, les contrôleurs sont bien roulants. En règlementation du travail, ils relèvent du titre I propre au personnel roulant. Et pour ce qui concerne leurs allocations de déplacement, ce sont bien aussi celles du régime spécial des... roulants.

Du point de vue de l'observateur social extérieur qu'aujourd'hui je peux me permettre d'être, il y a des revendications derrière cette posture.

En appelant à être reconnus comme roulants, bien qu'ils le soient déjà, ils veulent en fait que leurs conditions de rémunération se rapprochent de celles des agents de conduite.

Et au travers ça le calcul de la prime de travail (de roulant pour les ADC) mais sans étrangement savoir que pour de nombreuses organisations syndicales le mode de calcul de cette prime est contesté. Car mine de rien elle repose assez largement sur les kilomètres parcourus. De la productivité quoi. Je crois que les organisations syndicales n'ont pas osé leur dire.

Et que cette prime de roulant ait une incidence sur leur périodes de congés payés. Ce que les agents de conduite appelle "l'acompte congé" un truc auquel je n'ai jamais trop rien compris mais les agents de conduite mesurent bien que ça évite que leur rémunération en congés payés ne s'effondre comme pour le commun des cheminots, y compris donc les Asct.

Et puis, pour le régime de retraite, les bonifications. Cela-dit je ne suis pas sûr du tout que les Asct sachent en quoi consiste le système de bonification depuis 2010. De la capitalisation, rien de moins. Un truc auquel ne goutent pas trop les syndicats non plus. Et, à mon avis, pour la direction moins on en parle mieux ça vaut. Je croise parfois de "jeunes" agents de conduite qui me semblent n'avoir aucune idée de ce que c'est que ce nouveau système de bonifications.

Qui dit roulant, dit aussi découchers. Sinon, je vous organise des roulements de service sédentarisés avec beaucoup moins de découchers. Lire que l'Asct pourrait prendre son service à sa résidence (terme pour son unité d'affectation si des fois il y a des lecteurs extérieurs ici) et y revenir dans la même journée de service pour rentrer dans son foyer familial comme le cheminot lambda non roulant. Plus besoin de découcher. Certes ce n'est pas possible sur toutes les missions, mais sur un grand nombre en les scindant si besoin ça ne pose aucun problème. D'ailleurs la qualité et l'acceptibilité sociale d'un roulement d'Asct (d'Adc aussi peut-être ?) est souvent appréciée au nombre de découchers.

Un paradoxe car cette contrainte des découchers (8 années d'une carrière comme il a été comptabilisé par les intéressés eux-mêmes !) est justement le fer de lance des arguments pour justifier de nombreuses revendications compensatrices émanant du collectif Asct.

"Rémunération" de ces découchers qui bien entendu améliore l'ordinaire et le net à payer sur le bulletin de paie. J'écris rémunération entre guillemets car c'en n'en est pas une de rémunération puisque ce sont des allocations. Des remboursements forfaitaires de frais qui ne sont pas spécialement exposés, du moins pas à cette hauteur-là.

Les Asct sont ainsi rémunérés avec un truc pas clair du tout exonéré de cotisations sociales (dans lequel l'URSSAF essaye régulièrement de mettre son nez). 

Et évidemment quand, pour une raison ou une autre, le service n'est plus assuré (congé, maladie, inaptitude, formation, retraite) ça crée un différentiel difficilement supportable socialement.

La solution serait sans doute de requalifier tout ça en rémunération avec cotisations sociales en rapport. C'est un préalable pour que ça puisser compter ensuite en retraite, en maladie.

Peut-être que les Asct accepteraient ces quelques 20 % de cotisations (surtout si on leur majore le paiement d'autant) mais je ne crois pas que la Sncf soit enchantée de mettre au pot sa part employeur. 

Au bout du bout, ça tourne en rond. Et ce n'est pas d'hier.

Je n'ai pas fait partie de ce métier d'Asct mais en responsabilités syndicales, il se trouvait que la plus grosse section de ma structure syndicale régionale était celle des Asct et autres Chefs de bord. Ces sujets là étaient déjà sur la table. Ça remonte à jusqu'à 40 ans. Le canard est toujours vivant. 

Ça me rappelle une petite phrase que m'avait tenu Pepy une fois : "balayer la poussière sous les tapis c'est ce qu'on fait de mieux".

Je me demande (non, en vrai j'en suis sûr) si l'énervement soudain de la tutelle ne vient pas de cette découverte qu'on est vraiment resté dans un monde un part.

"Ce n'est pas parce que les choses sont difficiles que nous n'osons pas, c'est parce que nous n'osons pas qu'elles sont difficiles"

(Sénèque)

 

 

 

Modifié par PLANONYME
fautes de frappe, reformulations
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Vu sur un autre réseau social cheminot que celui-ci :

image.png.062fa8ac452320651d896071f499741b.png

Si sortie de conflit (paix des braves ?) il y a, ça ne va pas être simple.

J'observe déjà une organisation syndicale qui n'est pas autour de la table de négociations, puisque non représentative nationalement, crier à la trahison prévisible.

Je sais aussi qu'il y a une organisation (branche fédérale) à laquelle sa confédération demande un point de sortie... très vite. Sinon, je ne vous dis pas les représailles médiatiques et les planches savonneuses. Cette organisation a déjà connu une guerre larvée avec sa confédération et y a laissé des plumes.

Une autre organisation autour de la table qui a déjà indiqué depuis quelques jours qu'elle ne poursuivait pas le mouvement en cours et qui attend donc que les autres finissent par convenir de même comme elle.

Une autre organisation enfin qui n'a pas été à l'initiative de ce préavis (qui est dans les mains de deux organisations pas spécialement amies) qui pourra facilement demander qu'on ne compte pas sur elle pour tirer les marrons du feu.

Et le collectif (CNA) à l'origine de tout ça qui, pour le coup, n'est pas convié. 

Il doit y avoir de franches explications autour de la table de négociations ! Des menaces peut-être aussi. Car "avant demain midi" ça ressemble à un ultimatum.

J'ai toujours pensé que la grève à Noël c'était, pour reprendre un terme militaire, une "arme de non recours".

Certes il y a déjà eu des grèves longues fin décembre, mais c'était dans le prolongement de conflits sociaux démarrés plus tôt pas du genre opération commando. 

 

 

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Il y a 1 heure, PLANONYME a dit :

Vu sur un autre réseau social cheminot que celui-ci :

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Si sortie de conflit (paix des braves ?) il y a, ça ne va pas être simple.

J'observe déjà une organisation syndicale qui n'est pas autour de la table de négociations, puisque non représentative nationalement, crier à la trahison prévisible.

Citation

Je sais aussi qu'il y a une organisation (branche fédérale) à laquelle sa confédération demande un point de sortie... très vite.

Sinon, je ne vous dis pas les représailles médiatiques et les planches savonneuses. Cette organisation a déjà connu une guerre larvée avec sa confédération et y a laissé des plumes.

Une autre organisation autour de la table qui a déjà indiqué depuis quelques jours qu'elle ne poursuivait pas le mouvement en cours et qui attend donc que les autres finissent par convenir de même comme elle.

Une autre organisation enfin qui n'a pas été à l'initiative de ce préavis (qui est dans les mains de deux organisations pas spécialement amies) qui pourra facilement demander qu'on ne compte pas sur elle pour tirer les marrons du feu.

Et le collectif (CNA) à l'origine de tout ça qui, pour le coup, n'est pas convié. 

Il doit y avoir de franches explications autour de la table de négociations ! Des menaces peut-être aussi. Car "avant demain midi" ça ressemble à un ultimatum.

J'ai toujours pensé que la grève à Noël c'était, pour reprendre un terme militaire, une "arme de non recours".

Certes il y a déjà eu des grèves longues fin décembre, mais c'était dans le prolongement de conflits sociaux démarrés plus tôt pas du genre opération commando. 

 

 

Pourquoi tant de mystère autour des organisations syndicales concernées ?

Pour le lecteur extérieur à l'entreprise c'est compliqué !

Devrons nous nous contenter de ce qui est relaté dans la presse, avec toute la désinformation/intox possible ?

il est clair que ce mouvement social atypique mais bien réel sème la confusion dans les têtes : 

Il est entouré d'un "brouhaha" de communication émanant des uns et des autres à peine audible.

que des agents aient des revendications à faire entendre...ça peut tout à fait se comprendre.

les problèmes: 

c 'est que le public ne peut les partager (à défaut de les encourager) car elles sont tellement techniques qu'il est difficile, voir impossible, de les comprendre.

Que le gvt a attendu la dernière minute pour tenter de résoudre la crise à un moment où il faut le reconnaitre, le bras de fer ne pouvait qu'être constaté , acté.

Idem pour la direction SNCF qui selon certaines déclarations, n'aurait pas vu le coup venir.

Comment est ce possible dans une boite aussi structurée ?

Le public devra t 'il penser que direction et gvt, ont opté pour le chaos afin de s'empresser ensuite de concocter une vraie loi sur un service minimum garanti ?

La partie qui s'engage va être à mon sens et vue de l'extérieur, extrêmement compliquée.

tant pour les agents, la direction de la SNCF que pour le gouvernement, qui au delà des cris d'orfraie, va bien devoir mettre les mains dans le cambouis.

Quand au public lambda tous bords et toutes catégories confondues, il retiendra des déplacements de fin d'année gâchés, empêchés et pourrait pousser le GVT à légiférer pour un service minimum garanti.

On commence par ailleurs à entendre ici et là, qu'au final les syndicats ne servent pas à grand choses, puisqu'au final : 

c 'est un collectif qui c 'est saisi des revendications...

Certains médias en profitent, pour remettre sur la table le régime spécial de retraite...et l'écorner.

Bref,

Après un week-end de Noël plombé, si le mouvement ne trouve pas d'accord  plombant également le 1er de l'an...en terme d'image ça va être compliqué pour SNCF dans les mois à venir, mais également pour les syndicats qui vu de l'extérieur ont été complétement débordés dans cette affaire qui lui a "échappé".

Les chocolats de fin d'année risquent fort d'être bien amer pour toutes les parties, direction comprise.

 

à suivre.

 

 

Modifié par capelanbrest
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Il y a 7 heures, PLANONYME a dit :

Vu sur un autre réseau social cheminot que celui-ci :

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Si sortie de conflit (paix des braves ?) il y a, ça ne va pas être simple.

J'observe déjà une organisation syndicale qui n'est pas autour de la table de négociations, puisque non représentative nationalement, crier à la trahison prévisible.

Je sais aussi qu'il y a une organisation (branche fédérale) à laquelle sa confédération demande un point de sortie... très vite. Sinon, je ne vous dis pas les représailles médiatiques et les planches savonneuses. Cette organisation a déjà connu une guerre larvée avec sa confédération et y a laissé des plumes.

Une autre organisation autour de la table qui a déjà indiqué depuis quelques jours qu'elle ne poursuivait pas le mouvement en cours et qui attend donc que les autres finissent par convenir de même comme elle.

Une autre organisation enfin qui n'a pas été à l'initiative de ce préavis (qui est dans les mains de deux organisations pas spécialement amies) qui pourra facilement demander qu'on ne compte pas sur elle pour tirer les marrons du feu.

Et le collectif (CNA) à l'origine de tout ça qui, pour le coup, n'est pas convié. 

Il doit y avoir de franches explications autour de la table de négociations ! Des menaces peut-être aussi. Car "avant demain midi" ça ressemble à un ultimatum.

J'ai toujours pensé que la grève à Noël c'était, pour reprendre un terme militaire, une "arme de non recours".

Certes il y a déjà eu des grèves longues fin décembre, mais c'était dans le prolongement de conflits sociaux démarrés plus tôt pas du genre opération commando. 

Moi je vois la suite très compliqué. Pourquoi ?

Parçe que ce collectif n’est pas rompu à la négociation et pense qu’ils vont obtenir monts et merveilles comme ça. Ils risquent d’arriver à l’effet inverse : tout perdre.

Si les organisations signent l’accord qui est actuellement sur la table, ca veut dire lever les préavis qui vont avec. Mais je suis persuadé queça ne plaira pas au collectif. Ils vont faire quoi ? Poursuivre le week-end prochain sur un autre préavis qu’ils vont bien trouver, et là ça va devenir ingérable, avec une colère envers les organisations syndicales. Je pense qu’ils se sont montés la tête entre eux et certains ne savent même pas comment le système fonctionne. Playnonyme a très résumé leur rémunération ci-dessus.

Ils demandent le statut de roulant ? Mais c’est quoi ? Il n’y a pas, à proprement parler de statut de roulant ! Ils sont roulants puisqu’au titre 1, ils ont des EVS et tout un tas de choses.

Là ou je suis par contre complètement en accord avec leurs demandes, c’est le nombre d’ASCT par TGV. Lorsqu’ils sont seuls sur un rame, c’est assez sport tout de même, on a même vu de façon très très occasionnel, 1 ASCT sur une UM TGV !!! 

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Il y a 6 heures, capelanbrest a dit :

Pourquoi tant de mystère autour des organisations syndicales concernées ?

Pour rester aussi neutre que possible (regard extérieur) et ne pas risquer de me faire reprocher du proxélitisme. Je connais la haute sensibilité et réactivité sur ce forum.

Quiconque suit l'actualité sociale sait bien que l'organisation syndicale confédérée non représentative nationalement à la SNCF mais encore présente et active ici ou là c'est Force Ouvrière.

Que le préavis de grève qui reprend les revendications du CNA et qui leur sert de support légal pour négocier (et faire grève), par organisations syndicales interposées, est signé de Cfdt et Sud, deux frères ennemis historiques s'il en est. Chacun a pu entendre dans les médias le S.G. de la CFDT (confédération) répéter que son organisation ne soutenait pas la forme prise par ce mouvement aux dates cibles.  L'ambiance... 

Que l'Unsa s'est dégagée de ce mouvement il y a quelques jours, n'abandonnant certes pas les revendications mais ne jugeant pas opportun sa poursuite autour des fêtes de fin d'année d'autant qu'elle est bien placée (sa position dans l'encadrement) pour savoir que pour remettre beaucoup de choses à plat dans la rémunération, l'utilisation et le déroulement de carrière des Asct et Chefs de bord il faudrait plusieurs mois si ce n'est années. 

Que la Cgt ne goute pas de manière générale à un mouvement catégoriel surtout s'il prend ses racines en dehors de ses structures. Et ce n'est pas à une organisation qui n'a pas appelé à un mouvement de prendre la responsabilité de l'arrêter. Elle est majoritaire (aux élections) chez les Asct. Elle est en difficulté à la Sncf. La direction va très vite la regretter. 

Que Sud, organisation réputée radicale, en faisant un bout de chemin avec un métier d'autorité n'est pas forcément dans son milieu naturel. Mais c'est le sort d'une organisation qui progresse de s'étendre et de se confronter à de nouveaux horizons.

Dans ce qui émerge dans le débat public où on ne peut que compter les points,  il n'y a pas la moitié des paramètres de ce conflit plein de contradictions revendicatives et de non-dits. 

Je prends les paris que, comme toujours après les grands conflits sociaux qui ont déjà agité l'entreprise, il y aura rapports et commissions d'enquête. Il n'y a toujours qu'une seule chose qui est certaine dans une grève : c'est qu'elle finit bien par s'arrêter un jour. Et là, c'est parfois la désolation d'un champ de bataille. 

Modifié par PLANONYME
orthographe
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Il y a 10 heures, PLANONYME a dit :

Et que cette prime de roulant ait une incidence sur leur périodes de congés payés. Ce que les agents de conduite appelle "l'acompte congé" un truc auquel je n'ai jamais trop rien compris mais les agents de conduite mesurent bien que ça évite que leur rémunération en congés payés ne s'effondre comme pour le commun des cheminots, y compris donc les Asct.

    

 

Ben non, les sedentaires conservent leur prime de travail quand ils sont en congés et l'accompte congé est son équivalent à la traction, il n'est pas anormal que le roulant conserve cette prime lors de ses congés. Par contre, contrairement au titre 2, elle est variable car calculée d'apres le service de l'agent de conduite

Modifié par fabrice
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Il y a 1 heure, PLANONYME a dit :

Pour rester aussi neutre que possible (regard extérieur) et ne pas risquer de me faire reprocher du proxélitisme. Je connais la haute sensibilité et réactivité sur ce forum.

Quiconque suit l'actualité sociale sait bien que l'organisation syndicale confédérée non représentative nationalement à la SNCF mais encore présente et active ici ou là c'est Force Ouvrière.

Que le préavis de grève qui reprend les revendications du CNA et qui leur sert de support légal pour négocier (et faire grève), par organisations syndicales interposées, est signé de Cfdt et Sud, deux frères ennemis historiques s'il en est. Chacun a pu entendre dans les médias le S.G. de la CFDT (confédération) répéter que son organisation ne soutenait pas la forme prise par ce mouvement aux dates cibles.  L'ambiance... 

Que l'Unsa s'est dégagée de ce mouvement il y a quelques jours, n'abandonnant certes pas les revendications mais ne jugeant pas opportun sa poursuite autour des fêtes de fin d'année d'autant qu'elle est bien placée (sa position dans l'encadrement) pour savoir que pour remettre beaucoup de choses à plat dans la rémunération, l'utilisation et le déroulement de carrière des Asct et Chefs de bord il faudrait plusieurs mois si ce n'est années. 

Que la Cgt ne goute pas de manière générale à un mouvement catégoriel surtout s'il prend ses racines en dehors de ses structures. Et ce n'est pas à une organisation qui n'a pas appelé à un mouvement de prendre la responsabilité de l'arrêter. Elle est majoritaire (aux élections) chez les Asct. Elle est en difficulté à la Sncf. La direction va très vite la regretter. 

Que Sud, organisation réputée radicale, en faisant un bout de chemin avec un métier d'autorité n'est pas forcément dans son milieu naturel. Mais c'est le sort d'une organisation qui progresse de s'étendre et de se confronter à de nouveaux horizons.

Dans ce qui émerge dans le débat public où on ne peut que compter les points,  il n'y a pas la moitié des paramètres de ce conflit plein de contradictions revendicatives et de non-dits. 

Je prends les paris que, comme toujours après les grands conflits sociaux qui ont déjà agité l'entreprise, il y aura rapports et commissions d'enquête. Il n'y a toujours qu'une seule chose qui est certaine dans une grève : c'est qu'elle finit bien par s'arrêter un jour. Et là, c'est parfois la désolation d'un champ de bataille. 

Du coup, c'est beaucoup plus clair.🤫

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il y a une heure, assouan a dit :

Le préavis concernant les ASCT est levé.

Cela ne changera rien pour ce week-end de Noël mais devrait permettre une circulation normale pour celui du 31/12.

Disons que si le gouvernement n'avait pas trifouiller la loi sur le service garanti en y mettant un préavis de 24 h pour la reprise, ca aurait pu, pas à 100%, mais ca aurait pu redemarrer demain matin

Modifié par fabrice
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Franchement….tout ça pour ça ??

Ça va coûter combien; les mesures lâchées aux ASCT ? Et combien ça va coûter de rembourser tout le monde ?…..quelle misère, la boîte le savait, ils ne pouvaient pas anticiper et discuter sérieusement plus en amont ?

Les gens sont effarés lorsqu’on leur dit que ça fait plusieurs semaines que la boîte est au courant…

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il y a 1 minute, Pascal 45 a dit :

Reprecision ... remboursement normal + bon d'achat 200 euros.

C'est d'un compliqué ...

Ah, ce n'est pas ce que j'avais lu mais c'est bien le cas.

Citation

La direction de la SNCF a annoncé ce mercredi matin un remboursement exceptionnel du billet et en plus un bon d’achat à hauteur de « 200 % » pour les voyageurs impactés. On fait le point sur les détails de cette mesure et les démarches à effectuer.

https://www.leparisien.fr/economie/greve-a-la-sncf-remboursement-bon-dachat-a-quoi-avez-vous-le-droit-si-votre-train-est-annule-21-12-2022-BM4RST5EQJGDBIQOJ7FNTQJRIM.php

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