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Le Web des Cheminots

Appel à la grève


Invité radiosoltrains

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Il y a 7 heures, assouan a dit :

L’immense majorité des agents qui posent une DII fait grève. 

Les agents qui posent une DII font grève faute de négociation ou juste par plaisir de faire grève façon jusqu'au-boutiste ?

Qui de l'oeuf ou de la poule... ;)

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Il y a 11 heures, Gom a dit :

Les agents qui posent une DII font grève faute de négociation ou juste par plaisir de faire grève façon jusqu'au-boutiste ?

Qui de l'oeuf ou de la poule... ;)

Ah je penche plutôt pour le premier point...

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d'après image.png.9feec3f3ecb7fed7d05459e26e075e96.png

 

Grève à la SNCF :

la mobilisation de la base des contrôleurs bouscule les syndicats

 Après un premier week-end de grève remarqué, les contrôleurs SNCF menacent de remettre le couvert pour les fêtes de fin d’année si la direction n’accède pas à leurs demandes. Parti d’un collectif «apolitique», ce mouvement déborde les organisations syndicales.

 Ce mercredi, les négociations annuelles pour les salaires à la SNCF s’engagent en plein bras de fer entre les contrôleurs et la direction. Quelques jours plus tôt, la grève des chefs de bord paralysait une grande partie des trajets de TER et de TGV, avec près de 80 % de grévistes selon le collectif national ASCT (agent du service commercial train). Et sans contrôleurs, pas de trains.

 Pour l’heure, le collectif qui exige l’intégration des primes à leurs salaires et une meilleure reconnaissance de leur métier ne s’estime pas entendu par la direction et prévient déjà que si cette dernière ne répond pas à leurs demandes, les fêtes de fin d’année pourraient être perturbées. Ils annoncent des grèves qui pourraient être au moins aussi suivies que celle du premier week-end de décembre où près de 60 % des trains ont été annulés.

Auprès de l’AFP, la direction de SNCF Voyageurs dit avoir proposé « une augmentation de la prime de travail de 600 euros par an pour tous les chefs de bord », une intégration « partielle » de celle-ci « au salaire fixe en 2024 », « l’accélération de la progression de la rémunération » et « le passage à deux chefs de bord par rame pour tous les TGV Inoui d’ici trois ans ». Insuffisant pour les contrôleurs mobilisés.

 Les contrôleurs, réunis en collectif, s'inquiètent de devenir des « agents roulants de seconde zone ».

 Parti d’abord sans les syndicats, le collectif a désormais le soutien des fédérations, de la CFDT à l’Unsa, en passant par Sud Rail et Force ouvrière… à l’exception notable de la CGT, pourtant syndicat majoritaire dans la profession. Interrogée sur son absence de soutien aux grévistes, la fédération ne nous a pas répondu.

 « Quand le mouvement se fait sur des revendications concernant un métier en particulier, la CGT est frileuse, peut-être parce qu’ils considèrent que ça nuit à l’intérêt général », avance Philippe Herbeck, secrétaire de FO Cheminots. « Pour que la CGT vous soutienne, il faut que vous ayez une carte à la CGT », estime Erik Meyer, secrétaire fédéral de Sud Rail.

 Les contrôleurs s’organisent en dehors des structures syndicales

 « La CGT ne nous soutient pas mais dans notre collectif on a des délégués syndicaux locaux, des militants de base de tous les syndicats, y compris de la CGT », annonce Mika, l’un des membres fondateurs du collectif. « D’ailleurs le plus grand risque est pour la confédération qui se coupe de leur base en ne nous soutenant pas parce que, sur le terrain, nos collègues syndiqués à la CGT font grève avec nous », ajoute Olivier, un autre des membres du collectif.

 Contrôleur à Marseille, Olivier fut l’un de ceux à l’origine d’un groupe de discussion WhatsApp en juin 2022 où des chefs de bord de Provence partageaient incidents du quotidien et inquiétudes pour la suite, sur leur statut, leur parcours professionnel, leur grille salariale. Rapidement le groupe de discussion a tant et si bien grandi qu’il est devenu un groupe Facebook au niveau national, qui compte désormais plus de 3 200 membres et un collectif, capable de négocier dur avec la direction… À la grande surprise de Jean-Pierre Farandou, PDG de la SNCF qui déclarait la semaine dernière lors d’une conférence organisée par le magazine Challenges : « C’est une grève qu’on n’a pas vu arriver, ni nous ni les syndicats. »

Si désormais le collectif est accompagné par quatre des cinq syndicats de la profession, la relation entre le collectif et les organisations syndicales n’avait pas démarré sous les meilleurs auspices. Dès l’entrée sur le groupe Facebook des contrôleurs, un message alerte : « Les ASCT se foutent complètement des guéguerres syndicales alors merci de ne pas le faire sur le site. » Et quand on les interroge, les membres du collectif ne disent pas autre chose.

 Mika qui préfère au terme de « contrôleur » celui de « chef de bord » spécifie toujours qu’il parle au nom du collectif, « apolitique et non syndiqué », et met à distance, à plusieurs reprises, les fédérations quand il égrène des revendications qui leur sont pourtant communes.

 Un nombre toujours plus réduit de représentants du personnel

 De son côté, Olivier ne s’étonne guère que la mobilisation soit partie sans les organisations : « Depuis des années, nos revendications ne sont pas prises en compte, ni par nos syndicats, ni par notre direction. On a dû tordre le bras à nos syndicats pour qu’ils s’occupent de nous. » Et de s’attrister du manque de soutien de la part du syndicat majoritaire : «Pendant des années, on a été le bras armé des grèves de la CGT parce que quand on ne travaille pas, les trains ne roulent pas et la grève est visible. Sauf qu’on fait toujours grève pour des revendications globales, pour soutenir les autres, mais jamais pour nous-mêmes

 Désormais, les négociations avec la direction se mènent avec trois de leurs membres et les représentants des quatre syndicats qui ont embrayé. Au cours des négociations qui démarrent aujourd’hui, une table ronde sera dédiée spécifiquement aux demandes des chefs de bord, le jeudi 8 décembre. À l’occasion du lancement des discussions, un préavis de grève a été déposé pour ce mercredi 7 décembre par la CGT, la CFDT et Sud Rail avec pour mot d’ordre « l’augmentation générale des salaires » et « la reconnaissance de l’expertise, de la qualification et de l’ancienneté des cheminotes et des cheminots tout au long de leur carrière ».

 Interrogés sur la spécificité de la mobilisation des contrôleurs, partie de la base, les syndicats expliquent le détachement avec leurs structures par le nombre toujours plus réduit de représentants du personnel depuis les ordonnances Macron de 2017 et la fusion des anciennes instances représentatives (délégués du personnel, CHSCT et comité d’entreprise) dans le Comité social et économique (CSE).

Avec ce collectif, la boîte ne récolte que ce qu’elle a semé en cassant la représentation du personnel.

 Erik Meyer, secrétaire fédéral de SUD-Rail.

 « À la SNCF, la mise en place de l’instance unique s’est faite n’importe comment, on a perdu 70 % des délégués du personnel, explique Erik Meyer. Maintenant on a des instances uniques qui doivent traiter de tous les sujets mais qui, en plus, ont des périmètres géographiques très larges. » Et de prendre l’exemple du CSE de l’axe TGV Sud-Est, une instance censée représenter à peu près quatre mille agents de Paris à Montpellier en passant par Nice, Lyon ou encore Chambéry. « Une trentaine d’élus ne peuvent pas couvrir tout ce territoire en étant tout le temps sur le terrain. Et comme la représentation s’éloigne, les agents s’organisent entre eux. Donc, avec ce collectif, la boîte ne récolte que ce qu’elle a semé en cassant la représentation du personnel. »

 Même constat du côté de Didier Mathis, à la tête de l’Unsa ferroviaire: «Avant ces ordonnances, les délégués du personnel étaient élus au niveau de l’établissement et avaient les moyens de pouvoir tourner auprès du personnel. Aujourd’hui, avec le CSE, on ne peut plus le faire parce que nos élus sont accaparés à 100 % par leurs missions. Ils sont moins nombreux, moins disponibles et doivent gérer des secteurs parfois énormes. À la SNCF, notre plus grand CSE est censé représenter 13 500 agents.»

Si Sud, qui s’est toujours vécu comme un syndicat accompagnant les mouvements sociaux, accepte volontiers de servir d’« outil » aux mobilisations des salariés, d’autres voient dans le succès de ce collectif, le reflet de leur échec dans un corps de métier pourtant parmi les plus syndiqués.

 « Il y a une crise de défiance des Français, des cheminots y compris, envers les organisations, poursuit Didier Mathis. C’est inquiétant pour nous parce les agents devraient nous solliciter directement mais on paye là la rupture du contact quotidien des élus avec les salariés qu’a instauré l’installation du CSE et aussi un manque de formation au droit du travail pour les contrôleurs, qui est complètement imputable à la direction. »

 « Quand la tension monte dans une profession, ça a tendance à s’organiser d’abord hors syndicat, poursuit Philippe Herbeck. Ils se mobilisent sur des revendications très spécifiques que nos fédérations ne mettent pas forcément en avant, au profit des revendications transverses de l’ensemble des cheminots. »

 Une longue liste de revendications catégorielles

 Lors des négociations annuelles, ce sera donc au collectif que la parole sera donnée pour représenter les chefs de bord. Et la liste des doléances est longue.

 Mika travaille depuis vingt ans en tant que chef de bord. Ses notes sous les yeux, il revient sur plusieurs de leurs revendications, toutes assez spécifiques au métier de contrôleur.

D’abord, l’agent SNCF s’inquiète d’avancer trop lentement sur une grille salariale trop large : « Depuis quatre ans, on évolue avec des agents qui sont sédentaires, sur la même grille salariale et, souvent, ils avancent plus vite que nous alors que nos collègues en gare n’ont pas les contraintes que nous avons, notamment celle d’être très souvent en déplacement. » Selon les calculs du collectif, les chefs de bord dorment en tout huit ans hors de leurs foyers sur toute leur carrière. « Et on fait jusqu’à 8 déplacements par mois, en plus d’être en horaires décalés », détaille-t-il. Aussi, le collectif demande une grille salariale propre aux contrôleurs, leur permettant un déroulement de carrière plus adapté aux spécificités de leur métier.

 Groupe Facebook regroupant les membres du collectif national des Agents du Service Commercial Train (ASCT).

 « Dans les autres services, on arrive à la qualification la plus élevée - la D - au bout de quinze ans. Moi, je viens de l’avoir après vingt-cinq ans d’ancienneté, témoigne Olivier. On avance moins vite parce que notre grille est trop large mais on ne tire pas sur nos collègues des gares, ils n’y sont pour rien, on ne veut juste pas être sur la même grille. »

Ça coince aussi du côté de l’évolution de carrière des chefs de bord. «Ils appellent ça le parcours pro à la SNCF, introduit mika. Avant, on commençait dans les TER et on pouvait évoluer et finir contrôleur dans les TGV. Aujourd’hui, on se retrouve souvent bloqués dans les TER, qui ne veulent pas nous lâcher parce qu’ils manquent de personnel quand des CDD ou des intérimaires sont embauchés, sans expérience, sur les TGV.» En effet, depuis la dislocation de la SNCF, en 2015, en plusieurs activités, le passage du TER au TGV est plus compliqué pour les contrôleurs.

 « Là encore, les fautifs ne sont pas nos collègues en intérim mais la direction, ajoute Olivier. Sauf que pour nous c’est compliqué de savoir que des collègues avec de l’expérience restent bloqués au TER quand d’autres, qui n’ont aucune expérience, les “doublent” et arrivent directement sur les TGV. »

 S’ils nous gavent de primes pendant nos années de travail, on va pleurer, parce qu’on va se retrouver avec des pensions toutes maigres.

Olivier

Le collectif porte aussi plusieurs revendications salariales dont la plus importante est l’intégration des primes au salaire de base pour qu’elles soient prises en compte dans le calcul de la retraite. Ces primes sont indexées sur les trajets réalisés et ne sont donc pas versées en cas d’arrêt maladie ou lors des congés. « Et elles représentent quand même un tiers de notre salaire », précise Paul avant de s’étonner que les conducteurs aient le droit à un matelas en cas d’incapacité à rouler quand les contrôleurs, pourtant eux aussi considérés comme des agents roulants, ne profitent d’aucune sécurité.

Et Olivier, après vingt-cinq ans de carrière, de détailler sa fiche de paie. Sans les primes, il touche quelque 1 700 euros net. Avec, son salaire dépasse les 2 500 euros net. « Donc si demain je passe ma visite médicale - presque aussi sévère que si nous étions pilotes de chasse ou astronautes - et que ma vue a un peu baissé, je ne suis plus autorisé à voyager. Je deviens ainsi agent d’escale et je perds comme ça une grande partie de ma rémunération. Et le problème devient plus grave encore à la retraite parce que s’ils nous gavent de primes pendant nos années de travail, on va pleurer, parce qu’on va se retrouver avec des pensions toutes maigres. »

 Et de dérouler sur « le manque de reconnaissance du métier », « le mépris de la direction », « les missions qui s’ajoutent toujours plus », « nos congés qui ne sont jamais acceptés par manque d’effectif »…

 Pour l’heure, toutes et tous attendent avec impatience la table ronde leur étant dédiée ce jeudi 8 décembre, lors des négociations annuelles. « Et on vous assure que ça ne nous fait pas plaisir de bloquer les gens pendant les fêtes mais si, cette année encore, on n’obtient rien, alors on fera grève à Noël et le Jour de l’An », conclut le collectif.

 Khedidja Zerouali (Mediapart)

Modifié par assouan
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Il y a 8 heures, PLANONYME a dit :

Et le problème devient plus grave encore à la retraite parce que s’ils nous gavent de primes pendant nos années de travail, on va pleurer, parce qu’on va se retrouver avec des pensions toutes maigres.

Globalement d'accord avec les revendications de ces contrôleurs, par contre, je me pose la question de la pertinence de se plaindre d'être "gavé de primes".

Ce n'est pas très judicieux en terme de communication... il y a énormément de monde qui apprécierait ce type de gavage à l'heure actuelle.

Modifié par Yellow
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Il y a 3 heures, Yellow a dit :

Globalement d'accord avec les revendications de ces contrôleurs, par contre, je me pose la question de la pertinence de se plaindre d'être "gavé de primes".

Ce n'est pas très judicieux en terme de communication... il y a énormément de monde qui apprécierait ce type de gavage à l'heure actuelle.

Tout a fait d'accord et l'affirmation concernant l'évolution de carrière à la qualification D ( agent de maitrise ) en quinze ans dans les autres métiers SNCF doit laisser beaucoup d'agent d'autre filière interrogatif .

 

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Il y a 4 heures, Yellow a dit :

je me pose la question de la pertinence

Je vois ça de l'extérieur (retraité et je n'étais pas Asct) mais je discerne dans les revendications du collectif beaucoup d'approximations ou d'errements.

La "prime (et le statut) de roulant" revendiquée, quand on creuse un peu on s'aperçoit qu'ils ne savent pas trop ce qu'ils visent concrètement au travers de ça. C'est un slogan et c'est devenu une posture. Le propre des slogans c'est qu'il n'y a pas forcément besoin de comprendre et de maitriser le sujet.

Sur le montant du net à payer de tout un chacun cité devant les médias qui s'intéressent évidemment au sujet, ils font également allègrement l'impasse sur les allocations de déplacement du régime spécial roulant (qu'ils ont !). Certes, ce n'est pas une rémunération puisque censé être un remboursement forfaitaire de frais mais chacun sait qu'il faut le dire vite ! Et que de fait, notamment ces découchers (8 à 10 par mois entendu ici ou là) ça améliore le pouvoir d'achat et le reste à vivre tous les mois. 

 

Modifié par PLANONYME
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il y a 25 minutes, PLANONYME a dit :

Et que de fait, notamment ces découchers (8 à 10 par mois entendu ici ou là) ça améliore le pouvoir d'achat et le reste à vivre tous les mois.

Pas sur, pour gagner significativement sur les déplacements, il faut vivre comme un moine, ne pas sortir et rester cloitré au foyer, ne pas boire un coup entre collègues et ne manger qu'à la gamelle ou des boites de Ronron.

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Il y a 1 heure, PLANONYME a dit :

La "prime (et le statut) de roulant" revendiquée, quand on creuse un peu on s'aperçoit qu'ils ne savent pas trop ce qu'ils visent concrètement au travers de ça.

Ce qu’ils visent en tant que actif , c est ce qu’ils vivent au jour d’aujourd’hui , ce que  tu as vécu avant n est plus la réalité actuelle. 
 

Il y a 2 heures, PLANONYME a dit :

, ils font également allègrement l'impasse sur les allocations de déplacement du régime spécial roulant (qu'ils ont !). Certes, ce n'est pas une rémunération puisque censé être un remboursement forfaitaire de frais mais chacun sait qu'il faut le dire vite ! Et que de fait, notamment ces découchers (8 à 10 par mois entendu ici ou là) ça améliore le pouvoir d'achat et le reste à vivre tous les mois. 

 

Mais maintenant ils prennent le temps de le dire posément , et ils ont raisons , un découché c est un resto minimum à 20 balles , il n y a plu de foyers où tu faisait les courses pour 3,4,5,6….. collègues et tu filais 3 euros chacun ,je t apprend rien . C est un ,deux , sandwichs en plus , à 5,6 € , puisque tu mange pas qu une fois en 24 h ou plus ,  de ta PS a  résidence a ta FS retour rhr . Je t apprend rien .
je roule plus depuis deux ans et demie , je n ai plus de EVS et ma prime traction est divisé par trois , et je m en sors mieux financièrement et ma qualité de vie est bien meilleure.

d accord pour une fois avec ADC NUMERO1 , même si le mot foyer n existe pratiquement plus dans la bouche des roulants.

les ASCT ont pris leurs destins en mains , la bases se rebellent , sans l appui de ceux qui marchent main dans la main avec la direction, mais qui feront tout pour faire de la récupération , certes c est catégoriels , mais aujourd’hui au point où l ont en est , c est tous pour un , un pour ma pomme. BRAVO AUX ASCT .

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Il y a 15 heures, corfou94 a dit :

 

les ASCT ont pris leurs destins en mains , la bases se rebellent , sans l appui de ceux qui marchent main dans la main avec la direction, mais qui feront tout pour faire de la récupération , certes c est catégoriels , mais aujourd’hui au point où l ont en est , c est tous pour un , un pour ma pomme. BRAVO AUX ASCT .

Et c 'est un peu partout pareil...

nos syndicats devraient se poser les bonnes questions.

on attend avec impatience le résultat des élections professionnels chez les fonctionnaires...qui se déroulées hier.

quand je vois l'énergie qu'il a fallu déployer pour encourager certains trentenaires (les forces vivent de demain hein) ...à se rendre aux urnes, car nombreux sont ceux qui n'en voyait aps l'intérêt...ça interroge. (et ça n 'est aps nouveau).

durant l'épisode Covid les syndicats ont brillé par leur absence....que neni ...pas un mots...Tapioca et consorts  : silence radio radar...

en ce moment ils s'étonnent des faibles mobilisations pour les retraites et nous promettent des "grêvettes d'un jour" pour Janvier 2023...Mme Borne à de beaux jours devant elle...avec son 49.3.

Janvier n'est aps un moment propice pur la grève en pleine période inflationniste et aux lendemains des dépenses de chacun liées au fêtes...

Le gouvernement a bien choisi ses dates... et les syndicats risquent fort de faire de la figuration pour la forme.

c 'est triste mais factuellement on en est là.

Alors pour en revenir à l'article de Médiapart, je comprends que certaines catégories tentent de prendre leur destin en main...puisque ceux qui normalement devraient s'en charger restent frileux...

Dans no collectivités c'est exactement al même chose...les gens en on marre de cette collusion entre syndicats majoritaires et directions.

c'est un peu tard pour se réveiller, à mon humble avis..., mais ne dit on pas, qu'i n'est jamais trop tard pour se réveiller ?

 

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il y a 28 minutes, capelanbrest a dit :

on attend avec impatience le résultat des élections professionnels chez les fonctionnaires...qui se déroulées hier.

quand je vois l'énergie qu'il a fallu déployer pour encourager certains trentenaires (les forces vivent de demain hein) ...à se rendre aux urnes, car nombreux sont ceux qui n'en voyait aps l'intérêt...ça interroge. (et ça n 'est aps nouveau).

Et bien chez nous, aux toutes récentes élections professionnelles, ça a été le même cirque…pas envie de voter, certains faisaient semblant de ne pas savoir, on a les mêmes excuses que pour les élections politiques en fait. Moi aussi ça me désole a un point, et c’est de pire en pire.

il y a 28 minutes, capelanbrest a dit :

durant l'épisode Covid les syndicats ont brillé par leur absence....que neni ...pas un mots...Tapioca et consorts  : silence radio radar...

Alors que nous, non.  Le job a été fait durant le Covid, des communications effectuées par voie électronique, bref, beaucoup de choses ont été mises en place pour protéger les salariés (financièrement et sanitairement parlant).

il y a 28 minutes, capelanbrest a dit :

en ce moment ils s'étonnent des faibles mobilisations pour les retraites et nous promettent des "grêvettes d'un jour" pour Janvier 2023...Mme Borne à de beaux jours devant elle...avec son 49.3.

Janvier n'est aps un moment propice pur la grève en pleine période inflationniste et aux lendemains des dépenses de chacun liées au fêtes...

Le gouvernement a bien choisi ses dates... et les syndicats risquent fort de faire de la figuration pour la forme.

c 'est triste mais factuellement on en est là.

Alors pour en revenir à l'article de Médiapart, je comprends que certaines catégories tentent de prendre leur destin en main...puisque ceux qui normalement devraient s'en charger restent frileux...

Dans no collectivités c'est exactement al même chose...les gens en on marre de cette collusion entre syndicats majoritaires et directions.

c'est un peu tard pour se réveiller, à mon humble avis..., mais ne dit on pas, qu'i n'est jamais trop tard pour se réveiller ?

 

On verra, mais j’espère que pour 3 ans de plus, ça va réveiller tout le monde. Parce qu’à l’arrivée, ça fera +3ans pour autant, même pas pour avoir du plus ! Mais ça, tout le monde ne l’a pas encore compris.

Si ça passe, en l’espace de 23 ans dans la boîte, j’aurai pris 10 ans de plus en retraite !!

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Il y a 3 heures, capelanbrest a dit :

en ce moment ils s'étonnent des faibles mobilisations pour les retraites et nous promettent des "grêvettes d'un jour" pour Janvier 2023

 

Il y a 3 heures, capelanbrest a dit :

Le gouvernement a bien choisi ses dates... et les syndicats risquent fort de faire de la figuration pour la forme.

C'est clair que les 4 ou 5 grèves d'une journée, les cheminots ne suivent plus. Ces mouvements ont réellement prouvé leur totale inutilité.

Le petit défilé trimestriel (et traditionnel) de la CGT entre Bastille et Nation avec ses banderoles, ça a assez duré. Noyer des revendications professionnelles dans un flot de slogans de politique générale, ce n'est plus d'actualité.

Nous allons plutôt assister à des mouvements "sauvages" d'opérations surprises, un jour les ASCT, un autre les conducteurs, ou encore les aiguilleurs, avec des revendications spécifiques à chaque métier.

Quand une méthode ne donne pas de résultat, il faut bien en changer !

Modifié par Yellow
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Il y a 3 heures, Tophe a dit :

ça fera +3ans pour autant, même pas pour avoir du plus ! Mais ça, tout le monde ne l’a pas encore compris.

Les gens sont résignés.

Et la question a été tranchée lors des élections législatives de 2022 : LR + LREM = majorité absolue d'accord sur la retraite à 65 ans. Difficile de refait le coup de 1995, la situation n'a rien à voir, le peuple a voté pour cela.

(Je caricature forcément, car le peuple est souvent désolé de cette offre politique désolante, et s'est massivement réfugié dans l'abstention, en réalité).

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Le Collectif National des A.s.c.t. consulte actuellement sur sa page Facebook (groupe fermé) à propos du maintien ou non de l'appel à la grève pour les weekends de fêtes de fin d'année.

Bien que le communiqué du C.N.A. qui accompagne cette consultation en ligne soit plutôt, tout bien pesé, pour la levée du mouvement afin de ne pas prendre le risque de perdre tous les acquis de la négociation, les votes sont actuellement en faveur du maintien de cet appel à la grève.

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Il y a 3 400 membres inscrits dans ce collectif. Le nombre de votes est au moment où je publie de 673.

Modifié par PLANONYME
orthographe
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Du coté des aiguilleurs, pas trop de succès pour cette nouvelle grève :

"Une vingtaine de TGV seront supprimés ce week-end en raison d’une grève des aiguilleurs à l’appel de Sud-Rail, a indiqué la SNCF. Des perturbations sont aussi attendues sur les TER et les transiliens."

https://www.nouvelobs.com/social/20221214.OBS67151/greve-sncf-a-noel-le-trafic-legerement-perturbe-pour-le-premier-week-end-de-vacances.html

Je ne sais pas quel est le taux de suivi, mais il faut dire que la pression doit être énorme chez les cadres pour remplacer les grévistes.

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Il y a 11 heures, PLANONYME a dit :

Le Collectif National des A.s.c.t. consulte actuellement sur sa page Facebook (groupe fermé) à propos du maintien ou non de l'appel à la grève pour les weekends de fêtes de fin d'année.

Bien que le communiqué du C.N.A. qui accompagne cette consultation en ligne soit plutôt, tout bien pesé, pour la levée du mouvement afin de ne pas prendre le risque de perdre tous les acquis de la négociation, les votes sont actuellement en faveur du maintien de cet appel à la grève.

image.png.783539a254c3e5d2d6fe580572f988a9.png

Il y a 3 400 membres inscrits dans ce collectif. Le nombre de votes est au moment où je publie de 673.

Et ceux qui sont satisfait, il n’ont pas le droit de s’exprimer ??
 

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Ce vendredi en soirée le Collectif National des Asct a mis un terme à sa consultation en ligne en faisant valoir que celle-ci est totalement faussée. Le collectif fait état de piratage, faux profils parmi les votants, intrus non Asct...

Il renvoie donc la décision de maintien ou pas du préavis pour les weekends de fin d'année aux organisations syndicales qui l'ont accompagné et qui seules ont d'ailleurs la main sur le préavis.

Le collectif ne fournit pas d'indication sur le nombre de D.I.I. encore enregitrées mais souligne que vis à vis de la direction seul ce chiffre est fiable quant à l'état de la mobilisation.

 

 

 

 

Modifié par PLANONYME
erreur dans la formulation
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SNCF : préavis de grève maintenu pour les fêtes, risque de perturbations sur certaines lignes :

https://www.leparisien.fr/economie/sncf-preavis-de-greve-maintenu-pour-les-fetes-des-perturbations-a-prevoir-19-12-2022-AUYVKNP5BNGJLNV6J3FJGODWHY.php

Divisé, le collectif des contrôleurs a décidé ce lundi 19 décembre de conserver son préavis de grève sans appeler à cesser le travail les week-ends du 24 et 30 décembre. Un entre-deux étonnant qui devrait engendrer des perturbations sur les lignes TGV.

Modifié par assouan
Essai - non concluant - de suppression du texte en gras
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