Appel à la grève

[PLANONYME]

Le 16/05/2022 à 11:07, Yellow a dit :

Donc il doit rester de la marge

De nouvelles propositions répertoriées ci-dessous.

Source CGT ici bien que ces propositions aient été faites aux 3 organisations ayant déposé un préavis de grève national pour le 25.

 

 

[assouan]

Il y a 3 heures, PLANONYME a dit :

De nouvelles propositions répertoriées ci-dessous.

Source CGT ici bien que ces propositions aient été faites aux 3 organisations ayant déposé un préavis de grève national pour le 25.

 

 

Sur les formations « modularisées » avec « engagement de formations complémentaires » on va vite coincer… oui il faut former « vite » du personnel mais pas au prix de risques sur la sécurité : l’équilibre n’est pas facile à trouver… 

[PLANONYME]

il y a 9 minutes, assouan a dit :

il faut former « vite » du personnel mais pas au prix de risques sur la sécurité

Je ne suis pas issu de cette filière-là mais je crois me souvenir qu'il fut un temps où la formation d'un AMV (Agent MouVement, puisque c'était la désignation de l'époque) se faisait progressivement, ce qui n'empêchait pas d'utiliser rapidement les ressources récemment recrutées.

Ça commençait par une vue d'ensemble du système et ses boucles de sécurité mais, sitôt fait, l'AMV n'était surtout formé qu'aux caractéristiques du lieu de travail où il était initialement affecté.

Inutile par exemple de former immédiatement l'AMV à la voie unique, s'il ne va pas pratiquer. Aux règles spécifiques des voies électrifiées, si elles ne le sont pas dans son coin. La formation était ensuite complétée au fur et à mesure.

Les AMV étaient aussi recrutés en masse, sans trop compter, pour alimenter la filière : les CSMV, Chef de Secteur MouVement beaucoup, TTMV - Technicien Transport MouVement - également via l'examen  qui allait bien (difficile mais pas impossible pour quelqu'un qui avait déjà quelques années de terrain pour peu qu'il s'intéresse à son métier et sa filière). Et les CTMV - Cadres Transport MouVement -, l'élite, venait de là-aussi. Souvent des cadres exécutant dans les installations complexes, le classement en collège cadre ne se justifiant que par la nécessité de pouvoir rémunérer les connaissances et l'expertise à leur juste valeur.

Loin de moi de venir dire ici que c'était nécessairement mieux avant. Mais chacun sait que faire et défaire c'est toujours du chemin de fer et je ne serais pas surpris qu'un changement de paradigme (ou plutôt retour à ce qui marchait peut-être un peu mieux) s'impose aujourd'hui. Des anciens de la filière Transport Mouvement en témoigneraient mieux que moi. Je sais qu'il y en a sur ce forum.

 

[Pascal 45]

Il y a 5 heures, PLANONYME a dit :

... Je ne suis pas issu de cette filière-là mais je crois me souvenir qu'il fut un temps où la formation d'un AMV (Agent MouVement, puisque c'était la désignation de l'époque) se faisait progressivement, ce qui n'empêchait pas d'utiliser rapidement les ressources récemment recrutées.

Ça commençait par une vue d'ensemble du système et ses boucles de sécurité mais, sitôt fait, l'AMV n'était surtout formé qu'aux caractéristiques du lieu de travail où il était initialement affecté.

Inutile par exemple de former immédiatement l'AMV à la voie unique, s'il ne va pas pratiquer. Aux règles spécifiques des voies électrifiées, si elles ne le sont pas dans son coin. La formation était ensuite complétée au fur et à mesure. ...

 

En 1977, j'ai été formé en école "à l'ancienne" ... Tout devait être connu par coeur du S0 au S11 ainsi que le livret VUTR, avec examen final avant de tenir un poste d'AMV. Même la gestion des marchandises, un peu de douane, et la réglementation de la vente voyageurs devaient être connus rubis sur l'ongle (sans cartes géographiques).

Il me semble que maintenant, ils ne font apprendre en école aux futurs AMV que les seuls règlements utiles pour la gestion de la ligne où sera affecté l'agent.

Ensuite, des modules complémentaires au cours de sa carrière lui seront appris en école, si sa carrière évoluait dans un autre poste (par exemple : rajout du S11 s'il travaillait auparavant dans une gare non électrifiée, ... etc ...).

... sans oublier, la formation du poste "sur le terrain".

Pour moi, oui c'était mieux avant.

Modifié 18 mai 2022 par Pascal 45

[Pascal 45]

Il y a 8 heures, assouan a dit :

Sur les formations « modularisées » avec « engagement de formations complémentaires » on va vite coincer… oui il faut former « vite » du personnel mais pas au prix de risques sur la sécurité : l’équilibre n’est pas facile à trouver… 

De toute manière il ne faut pas rêver, soit l'agent est formé sécurité dans les règles de l'art et là pas de problème, soit comme tu dis "vite" et là forcément on va à la catastrophe.

C'est mon point de vue.

Modifié 18 mai 2022 par Pascal 45

[PLANONYME]

 

Préavis discuté ici levé.

[Yellow]

Oui, je pense que la levée du préavis est une décision raisonnable.

On observe un début de prise de conscience de la part de la direction. Restons vigilants sur les promesses d'embauche, car la situation actuelle devient critique dans les postes, le sous-effectif est vraiment subi par les agents.

[Colargol]

Étrangement en Alsace 2 OS ont refusé de lever le préavis local, malgré les appels du national à le faire.

[PLANONYME]

Il y a 9 heures, Yellow a dit :

Restons vigilants sur les promesses d'embauche, car la situation actuelle devient critique dans les postes, le sous-effectif est vraiment subi par les agents

Il y a pourtant un vivier significatif d'agents dans l'entreprise qui sont sans emploi suite à des réorganisations. Je pense que l'entreprise pourrait être plus réactive et offensive à leur proposer des reconversions professionnelles. 

Quant aux recrutements externes, le métier, l'entreprise, ne faisant plus rêver (la faute à qui ?), les rémunérations de début étant (trop) pingres, l'effort de formation initiale trop élevé pour un bachelier lambda *, afficher un chiffre pour calmer le jeu social peut rapidement trouver ses limites.  Cela dit, mieux vaut afficher des objectifs ou promesses de recrutement que le contraire. Mais embauches ne signifie pas forcément effectifs en plus. 

* tendance à considérer que 12 sur 20 c'est une bonne note ! je sais j'en ai eu deux à la maison... comme si on pouvait admettre, dans un emploi lié à la sécurité des circulations ferroviaires,  ignorer un tiers des connaissances requises ! 

 

[assouan]

il y a 31 minutes, PLANONYME a dit :

Il y a pourtant un vivier significatif d'agents dans l'entreprise qui sont sans emploi suite à des réorganisations. Je pense que l'entreprise pourrait être plus réactive et offensive à leur proposer des reconversions professionnelles. 

(…)

Oui on peut se reconvertir et j’en suis la preuve vivante mais il faut tout de même répondre aux critères d’exigence du métier et… en avoir envie : quand on parle de grands sauts de métiers administratifs ou commerciaux vers des métiers de sécurité ce n’est pas si facile. 

[PLANONYME]

Il y a 2 heures, assouan a dit :

quand on parle de grands sauts de métiers administratifs ou commerciaux vers des métiers de sécurité ce n’est pas si facile.

Certes. Mais quand on recrute à l'extérieur un candidat qu'on ne connait ni d’Ève ni d'Adam (qu'on essaye simplement de cerner avec une batterie de tests qui ne semblent pas toujours être une science très exacte) et qui ne connait lui même rien (par définition) d'un métier (et d'une responsabilité future) qui ne s'apprend et ne se prépare nulle part, le grand saut est le même. 

 

[assouan]

Il y a 11 heures, PLANONYME a dit :

Certes. Mais quand on recrute à l'extérieur un candidat qu'on ne connait ni d’Ève ni d'Adam (qu'on essaye simplement de cerner avec une batterie de tests qui ne semblent pas toujours être une science très exacte) et qui ne connait lui même rien (par définition) d'un métier (et d'une responsabilité future) qui ne s'apprend et ne se prépare nulle part, le grand saut est le même. 

 

Oui mais lui en a envie puisqu'il a postulé 😉 (c'était le deuxième point que j'évoquais).

Modifié 22 mai 2022 par assouan

[Yellow]

Il y a 20 heures, PLANONYME a dit :

Il y a pourtant un vivier significatif d'agents dans l'entreprise qui sont sans emploi suite à des réorganisations. Je pense que l'entreprise pourrait être plus réactive et offensive à leur proposer des reconversions professionnelles. 

Quant aux recrutements externes, le métier, l'entreprise, ne faisant plus rêver (la faute à qui ?), les rémunérations de début étant (trop) pingres, l'effort de formation initiale trop élevé pour un bachelier lambda *, afficher un chiffre pour calmer le jeu social peut rapidement trouver ses limites.  Cela dit, mieux vaut afficher des objectifs ou promesses de recrutement que le contraire. Mais embauches ne signifie pas forcément effectifs en plus.

 

Disons que le rapport contraintes / avantages n'est pas vraiment au beau fixe sur les métiers de la circulation et de l'aiguillage.

Formation lourde (certes, moins qu'avant) + contraintes horaires + responsabilités en cas d'incident + mobilité géographique régionale sont de gros freins à l'engagement des potentiels candidats. Surtout une fois les salaires annoncés...

[Pascal 45]

Voici ce que Google ose dire ...

Citation

13 423 €

 

Le salaire moyen mensuels chez SNCF Réseau pour le poste Agent de Circulation (H/F) - France est d'environ 13 423 €, ce qui est 382 % au dessus de la moyenne nationale.

https://www.google.com/search?q=agent+circulation+sncf+salaires-wiz

🤣

[Roukmoute]

il y a une heure, Pascal 45 a dit :

Voici ce que Google ose dire ...

https://www.google.com/search?q=agent+circulation+sncf+salaires-wiz

🤣

Oui quand l’info est évidemment du bullshit, c’est que c’est la suite du message qui est importante.

[assouan]

Sinon il y a l’open data de la Sncf… chacun son truc. 

[PLANONYME]

Il y a 5 heures, Pascal 45 a dit :

environ 13 423 €

Je crois qu'il faut lire 1 342,30 mensuel (net).

Un problème de virgule.

Mais dans ce cas, c'est plutôt une rémunération de début de carrière davantage qu'une moyenne. 

[PLANONYME]

 

Lundi 20 JUIN 2022, Région AQUITAINE.

(préavis de grève du 19 juin à 19h00 au 21 juin à 8h00)

 

[TGV_13]

Préavis de grève national déposé pour le mercredi 6 juillet.

[Yellow]

https://www.francetvinfo.fr/economie/transports/sncf/greve-a-la-sncf/sncf-jean-pierre-farandou-s-efforce-a-reduire-la-portee-de-la-greve-du-6-juillet-en-apportant-de-vraies-reponses-aux-preoccupations-salariales_5226763.html

 

"Des discussions sont en cours dans l'entreprise pour voir comment on peut augmenter le pouvoir d'achat des cheminots dans l'urgence", indique Jean-Pierre Farandou"

Une grève "non reconductible" dont l'impact – pour les voyageurs – sera "peut-être" atténué par l'évolution des négociations en cours. "On s'efforce de réduire la portée de cette grève et à apporter de vraies réponses aux préoccupations salariales"

[Gom]

J'ai lu le même article. Et 3 jours après, toujours aucune trace des propositions et des "vraies réponses" de la direction. Il reste moins de 2 jours si la direction espère une levée massive des déclarations d'intention, ça s'annonce court.

[assouan]

Il y a 4 heures, Gom a dit :

J'ai lu le même article. Et 3 jours après, toujours aucune trace des propositions et des "vraies réponses" de la direction. Il reste moins de 2 jours si la direction espère une levée massive des déclarations d'intention, ça s'annonce court.

Je parie sur : la direction va lâcher une augmentation générale (et très généreuse sur les petits salaires). Problème : est-ce que cela suffira ? 

[Pascal 45]

[Tophe]

Il y a 11 heures, assouan a dit :

Je parie sur : la direction va lâcher une augmentation générale (et très généreuse sur les petits salaires). Problème : est-ce que cela suffira ? 

Et pas que, il semble y avoir autre chose dans les tuyaux. Mais la question finale reste la même avec une telle inflation : cela suffira t’il ?

[Yellow]

Évidemment, ils ne vont pas combler 8 ans de gel en un coup, mais j'attends de voir.

Le SMIC a pris +14% depuis que la grille des salaires est gelée (2014-2022).

Certes, il y a eu des mini-ajustements, notamment pour les petites qualifs et des primes, mais on est vraiment loin du compte.

Après, une hausse générale n'est pas la solution : il y des postes qui attirent les candidats, et d'autres non. Si un métier n'arrive plus à trouver assez de postulants, c'est que le poste est sous-payé.